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LOCMARIA-GRAND-CHAMP |
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La commune de Locmaria-Grand-Champ ( Lokmaria-Gregam) fait partie du canton de Grand-Champ. Locmaria-Grand-Champ dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LOCMARIA-GRAND-CHAMP
Locmaria vient du breton "loc" (lieu) et "Maria" (Vierge Marie).
Locmaria-Grand-Champ est un démembrement de la paroisse de Grand-Champ, qui, elle-même est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plumergat.
Locmaria-Grand-Champ est une ancienne trève de Grand-Champ. Locmaria-Grand-Champ est érigé en paroisse en 1802 et en commune le 4 décembre 1889.
Note 1 : Ancienne trève de Grand-Champ, Locmaria est borné au nord par Colpo, à l'ouest par Grand-Champ, au sud par Meucon, et à l'est par Locqueltas. Sa superficie est de 1490 hectares, dont une bonne partie est sous lande. En 1891, sa population est de 604 habitants, parlant habituellement le breton (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
Note 2 : En 1800, la "bataille du Pont du Loch" met fin aux troubles de la chouannerie. En effet, le 25 janvier 1800 s'affrontent les soldats républicains du général Harty et ceux du chef chouan Georges Cadoudal. La bataille fait 900 morts chez les républicains et environ 400 chez les chouans.
PATRIMOINE de LOCMARIA-GRAND-CHAMP
l'église Notre-Dame (1550), reconstruite de 1880 à 1885 par le recteur Catric. L'église tréviale qui était datée de 1550, a fait place, en 1885, à une construction moderne de style gothique. L'église actuelle a été bénite par Mgr Bécel, évêque de Vannes, le 25 mars 1885. La tour date de 1882. Les vitraux sont posés par Laumonnier de Vannes. Les cloches ont été fournies par la maison Havard, de Villedieu-les-Poêles et bénites en septembre 1885. On y trouve, dans l'aile nord, le gisant de Pierre Chohan, seigneur de Coëtcandec (XVIème siècle) qui épouse vers 1534 Jeanne Grillon de Rosnarho, en Crach (le blason désigne les familles Chohan et Grillon) ;
Nota 1 : L'église tréviale puis paroissiale de Locmaria était dédiée à la Sainte Vierge ; une porte au sud, en anse de panier, donnait la date de 1550 ; dans le transept sud se trouvait le tombeau de Jean-Baptiste de la Bourdonnaye, mort en 1769, et de Marie-Françoise Bidé, sa belle-soeur, morte en 1771. Cet édifice a fait place récemment à une charmante petite église, en forme de croix latine, et de style ogival, due aux sacrifices des paroissiens et au zèle du recteur M. Catric. La tour est en granit, et les vitraux sont de M. Laumonnier, peintre verrier à Vannes. La bénédiction de l'église a été faite par l'évêque de Vannes, le 29 mars 1885. Un beau Calvaire au bourg et six croix à la campagne récemment restaurées prouvent la foi et la générosité des paroissiens. En 1790, Locmaria demanda, sans l'obtenir, sa séparation de Grand-Champ. Son curé ou vicaire, M. Séveno, refusa, en 1791, le serment, et passa, la même année, à Grand-Champ. En 1794, M. de la Bourdonnaye de Coetcandec fut nommé chef des royalistes du Morbihan, mais il refusa cet honneur et resta simple membre du Conseil. C'est auprès de Locmaria que fut livrée, en janvier 1800, une sanglante, mais indécise bataille, entre les Blancs et les Bleus. A la réorganisation du diocèse en 1802, Locmaria fut érigé en paroisse ou succursale, mais sans cesser d'appartenir à la commune de Grand-Champ. Pour lui donner plus d'importance, on lui annexa le quartier de Locqueltas, pris sur Plaudren, et le recteur eut la faculté de résider dans l'une ou l'autre localité. Mais l'expérience montra les inconvénients de cette union, et en 1842 les deux conjoints furent séparés, pour vivre de leur vie propre. Locqueltas a obtenu son érection en commune en 1864, et Locmaria la sienne en 1889 seulement (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
le château de Coëtcandec (XVIème siècle). Siège d'une ancienne seigneurie appartenant vers 1350 (ou 1375) à Pierre Ier Chohan du fait de son mariage avec Marie Lezou (ou Leziou) de Coëtcandec. L'édifice est édifié vers 1577 sur les ruines de l'ancienne demeure par Pierre IV Chohan époux de Jeanne Le Grillon et restauré par Guillaume Chohan et Nicole du Breil de Liré. Bertrand Chohan de Coëtcarandec, s'éteint en 1684, sans enfants. La seigneurie revient ensuite, en 1685, par adjudication à Mme Du Breil (petite-nièce de Nicole du Breil) qui épouse Jean de La Bourdonnaye. A sa mort, en 1886, le dernier des La Bourdonnaye lègue le château à sa servante, et les héritiers de celle-ci le revendent, en 1931, à René Monnier. Les Bénédictines de Saint-Michel de Kergonan (Plouharnel) s'y réfugient de mai 1943 à juin 1945. Le château a été habité jusqu'en 1946. A signaler que les deux cheminées ornées des armoiries des propriétaires et de leurs alliances ont été remontées au château de Pontivy ;
Nota 2 : Le château de Coetcandec, à 3 kilomètres au nord du bourg, est intéressant à voir. Il a successivement appartenu aux Chohan et aux la Bourdonnaye ; les premiers portaient d'argent au cerf passant de gueules, les seconds de gueules à trois bourdons d'argent. L'édifice est du XVIème siècle, comme l'insinuent les portes et les fenêtres en anse de panier, ornées d'accolades à choux et crosses. Dans une grande salle du rez-de-chaussée, se trouve une belle cheminée en pierre, haute de 5 mètres environ et large de 3m,50, chargée d'écussons et de devises. Une autre cheminée au premier étage, large de trois mètres, est également chargée d'écussons et d'inscriptions. Les armes se rapportent principalement aux Chohan et à leurs alliances, mais on y voit paraître aussi l'écusson de la Bourdonnaye. Cette seconde famille occupe encore le château en 1891 (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
Voir aussi " La demeure seigneuriale de Coëtcandec "
la métairie Neuve (XIX-XXème siècle). Il s'agit d'une longère composée de plusieurs éléments édifiés au courant du XIXème et du XXème siècles. La partie Ouest date de 1818 ;
le calvaire de Talhouët (1889) ;
la croix de Keravélo (fin du XIXème siècle) ;
la fontaine Saint-Eloi (1906), édifiée par le recteur Catric en remerciement pour la guérison de son cheval ;
le moulin de Kerhervé (XVIème siècle). Propriété du sieur d'Arradon en 1571 ;
A signaler aussi :
le pont du Loch (XIX-XXème siècle), ancien passage obligé entre Vannes et Locminé ;
ANCIENNE NOBLESSE de LOCMARIA-GRAND-CHAMP
A la suite de Coëtcandec venaient les manoirs de - Kerhervé, vers le nord-ouest, aux Le Meilleur ; - Kerménézy, vers le nord, aux Rolland ; - Le Pont-du-Loc, vers le nord ; Jehan Le Broc, sieur dudit lieu, donna à l'église de Locmaria un calice en argent, qui s'y trouve encore en 1891 (Joseph-Marie Le Mené).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Locmaria-Grand-Champ. Locmaria-Grand-Champ dépendait autrefois de Grand-Champ.
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