|
Bienvenue ! |
SEIGNEURIES ET MANOIRS DE LOCMARIA-PLOUZANÉ |
Retour page d'accueil Retour page "Ville de Locmaria-Plouzané"
Manoir de Keruzas.
Locmaria possédait sur son
territoire le chef-lieu de l'important fief de Keruzas, ancienne châtellenie
avec haute et basse justice, dont il
ne reste plus de vestige. Il se trouvait à 2 kilomètres au nord de l'église. Ses
patibulaires comportaient quatre piliers dressés dans le Park-ar-Justissou, sur
la grand'route de Saint-Renan au Conquet. C'était un démembrement de la vicomté
de Léon, qui des Dinan et des Foucault passa aux Langouez, Talhoët, Guengat, de
Kernezne et du Bot du Grégo.
Manoir de Kerscao.
Kerscao, à 1 kilomètre 1/2
au nord de l'église, possède toujours son colombier. C'est une belle maison
gothique en pierres de taille. Le portail a deux colonnes prismatiques à
chapiteaux, soutenant une arcade hérissée de crossettes. A l'intérieur, un large
escalier mène à un palier formé d'énormes dalles de granit. Sur la porte de la
chapelle domestique, dédiée à saint Claude, un écusson offre les armes
écartelées de Claude de Kerguiziau et de Claudine du Louët, mariés en 1590.
Manoir de Kervasdoué.
Non loin de Kerscao est le manoir de Kervasdoué,
construction sans intérêt du XVIIIème siècle. En sa façade est encastré un beau
pennon héraldique provenant du manoir de Coatenez. Deux autres écussons portent
les armes des Kerguiziau et de leurs alliances. La chapelle existe encore. Le
manoir fut la propriété des Kerguiziau jusqu'à une époque récente. Charles-Marie
de Kerguiziau, né à Lesneven le 3 juillet 1739, acquit une certaine célébrité.
Capitaine au 4ème régiment de chasseurs à cheval, il émigra sous la Révolution,
rentra en France, et passa en Vendée où il fut capitaine dans l'armée de
Charrette. Commandant un corps de chouans de la division Lantivy, il fut fait
prisonnier à Quiberon, et fusillé à Vannes, le 3 août 1795.
Manoir de Brendégué.
Ce manoir appartenait en 1443 à Yvon Brendégué, qui blasonnait
losangé d'argent et de sable au chef de gueules. Il n'en reste plus trace.
Manoir de Goulven.
C'est une pittoresque construction du XVIème siècle,
qui conserve quelques écussons ; celui qui timbre le portail est surmonté d'un
heaume et semble offrir un losangé à la bande chargée de trois hermines ; deux
autres en forme ovale présentent le fascé des Kergroadez et des Keroulas. Ce
manoir, qui était en 1443 le bien de Goulven du Dreizec, appartenait en 1674 au
sieur de Langolian-Mol.
Manoir de Trémen.
Ce manoir, situé à 3 kilomètres
sud de l'église, appartenant aux seigneurs de même nom, fut le berceau d'une
noble race qui blasonnait : d'argent à trois ancolies d'azur. Les murs d'enclos
sont toujours debout.
Manoir de Lesconvel.
Voisin de Trémen et, comme lui,
non loin de la côte, ce manoir vit naître vers 1650 Hervé Pezron, sieur de
Lesconvel. Retiré à Paris, Hervé y composa de 1695 à 1709 une douzaine
d'ouvrages de médiocre valeur, parmi lesquels un Abrégé de l'Histoire de
Bretagne d'Argentré. Sa Nouvelle Histoire de France depuis Pharamond jusqu'à
présent (1698) fut supprimée par arrêt du Parlement. La chapelle domestique,
couverte de lierre, sert en 1942 de grange.
Manoir de Neiz-Brân.
On
voit au hameau de Neiz-Brân les ruines d'un vieux manoir enclos d'un mur
d'enceinte, avec une tour à meurtrières à l'un des angles, et à l'autre un
colombier éventré. L'édifice a une porte gothique très simple, et est en partie
couvert de lierre. D'un joli coin de l'avenue qui y mène on aperçoit la baie et
le château de Bertheaume [Note : Le manoir de Coat-Kervéan eat partiellemeat conservé].
(H. Pérennès).
© Copyright - Tous droits réservés.