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LUSANGER

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La commune de Lusanger (bzh.gif (80 octets) Luzevieg) fait partie du canton de Derval. Lusanger dépend de l'arrondissement de Châteaubriant, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LUSANGER

Lusanger vient du latin "lubicicence".

Lusanger est mentionné à plusieurs reprises dans le Cartulaire de l'abbaye de Redon. Avant le Xème siècle, le bourg se situait au lieu-dit "Cornac". A partir du XVème siècle et jusqu'en 1868, Cornac est supplanté par le Vieux-Bourg (où se situe alors une église édifiée au XIIème siècle). Le nouveau bourg, qui porte aujourd'hui le surnom de Normandie, s'appelait autrefois la Formandie. Au XVème siècle, les nobles dames Aliette et Catherine de Luzanger ont donné leur nom à ce bourg.

Jusqu'à la Révolution, la paroisse de Lusanger est rattachée à celle de Derval. Au sud il y a la seigneurie de la Bruère, appartenant à la baronnie de Derval et au nord la châtellenie de Domenesche (ou Domnèche ou Domnesche ou Domnaiche) et la seigneurie de la Gallotière qui sont sous la dépendance des seigneurs de Sion (Sion les Mines). La Gallotière est une ancienne seigneurie au nord de Lusanger.

Les ruines du château de Domnèche ou Domenesche se trouvent au milieu de la forêt de même nom et non loin d'une ancienne voie gallo-romaine. Ces ruines consistent "en un carré fortifié de tours, entouré jadis d'un étang, avec un donjon isolé et trois rangs de douves, devant être franchies sur autant de pont-levis, devant l'unique entrée".

Au XIIème siècle, au village de Couëtoux, se trouvait une abbaye de femmes : " Notre-Dame de Couëtoux ", dépendante de Rennes.

La nuit du 31 décembre au 1er janvier 1794, François Denis, curé constitutionnel est assassiné par les chouans.

Vue générale de Lusanger.

Nota : plusieurs hauts fourneaux fonctionnent à Domnèche jusqu'en 1630. Les Allemands arrivent à Lusanger le 30 juin 1940. En juin 1944, 80 résistants sont tués par les Allemands au maquis de Saffré. Les fuyards se réfugient dans la forêt de Domnèche (ou Domnaiche). Quatre fuyards sont exécutés par les Allemands à la Brosse, à Sion-les-Mines. Le 4 août 1944, une colonne américaine arrive à Lusanger : dans la matinée, c'est la bataille des Gaubretières.

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PATRIMOINE de LUSANGER

l'église Saint-Jean (XII-XVème siècle), située au Vieux-Bourg. Elle est maintenant transformée en grange. Il s'agit à l'origine d'une simple chapelle fondée par Perrot Dutay. La chapelle aurait été agrandie et érigée en église paroissiale au XVIème siècle (Lusanger devenant trève de Derval). Les fresques datent du XVème siècle. A l'intérieur, sur le mur du chevet subsiste une peinture du XVIIème siècle représentant un baldaquin. La charpente date du XVIème siècle. Le mur Sud du côté du choeur est percé d'une petite fenêtre trilobée caractéristique du XII-XIIIème siècle. Au XVIIIème siècle, est mentionnée dans les archives la sépulture d'une dame de la Garrelaye. Les statues Saint Jacques et Saint Philippe sont à l'abbaye de Couëtoux ;

l'église Saint-Jean-Baptiste (1866-1869) ;

Eglise neuve de Lusanger.

la chapelle Saint-Côme et Saint-Damien (XIXème siècle), située à La Gallotière. Cette chapelle est bénie le 21 juin 1864 par Achille Fratel, curé de Derval. Elle remplace une ancienne chapelle édifiée au XVème siècle par Guyon de Préauvé. La cloche provient de l'ancienne église Saint-Jean du Vieux-Bourg et date de 1637. On y trouve deux statues : celle de saint Côme et de saint Damien. Le vitrail date du XIXème siècle ;

le calvaire de la Pierre (XIXème siècle), érigé à l'initiative de la famille Salmon ;

le calvaire (XVIIIème siècle) du Vieux-Bourg. Il s'agit du calvaire de l'ancien cimetière ;

les vestiges du château de Domenesche ou Domnèche, situés en forêt de Domnèche. La juridiction de Domenesche est à l'origine une haute justice exercée à Lusanger et à Saint-Aubin-des-Châteaux. Le château appartient en 1226 à Auffroy ou Aufroy, sire de Sion, qui abandonne sa terre de Brillangault (dans la forêt de Domnèche) en faveur de l'abbaye cistercienne de La Roë, "afin d'avoir un chapelain pour desservir sa chapelle de Domenesche". Plus tard, en 1248, ce même Auffroy de Sion, voyant les moines de La Roë s'établir à Brillangault même donna à l'abbaye de Marmoutier sa propre chapelle située près de son manoir ;

le manoir de La Gallotière (XV-XVIII-XIXème siècle). Ce domaine relevait jadis de la seigneurie de Domnèche (propriété d'Auffroy de Sion en 1226). Propriété successive de Perrot Dutay, de la famille Derval, de la famille Guyon de Préauvé, et de la famille Gascher du Val au XVIIIème siècle ;

Château de la Gallotière ou Galotière à Lusanger.

le moulin de la Haute-Sauzaie ;

A signaler aussi :

les menhirs de Galot (époque néolithique), situés à La Grée-Galot. Il s'agit, à l'origine, d'un alignement de 9 menhirs ;

le menhir de la forêt de Domnèche. Ce menhir est encore appelé la "pierre du Hochu" ;

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ANCIENNE NOBLESSE de LUSANGER

La châtellenie de Domenesche (ou Domnèche ou Domnesche ou Domnaiche) : Dans la paroisse de Lusanger se trouvent les ruines du château de Domenesche au milieu de la forêt de même nom et non loin d'une ancienne voie gallo-romaine. Ces ruines consistent en un carré fortifié de tours, entouré jadis d'un étang, avec un donjon isolé et trois rangs de douves, devant être franchies sur autant de pont-levis, devant l'unique entrée. C'était le siège d'une ancienne châtellenie appartenant au XIIIème siècle aux seigneurs de Sion. En 1228, en effet, Aufroy, sire de Sion, et Louise son épouse, abandonnèrent dans la forêt de Domenesche leur terre de Brillangault en faveur de l'abbaye de la Roë, afin d'avoir un chapelain pour desservir leur chapelle de Domenesche (Documents inédits recueillis par M. Moisan, curé de Sion). Plus tard, en 1248, ce même Aufroy de Sion, voyant les moines de la Roë s'établir à Brillangault même, donna à l'abbaye de Marmoutiers sa propre chapelle située près de son manoir ou herbrégement de Domenesche (Archives de Loire Inférieure, fonds de Marmoutiers). Au commencement du XVème siècle la seigneurie de Domenesche appartint à Floridas du Boays, dont la veuve, Valence de Sévigné, déclara, le 5 juillet 1423, avoir joui, à cause de son douaire, « du tiers de ladite seigneurie pendant l'année du rachat » qui suivit le décès dudit seigneur (Archives de Loire Inférieure, v. Saint-Vincent-des-Landes). L'année suivante, en effet, Olivier de la Houssaye fournit au duc de Bretagne le minu d'une partie de la seigneurie de Domenesche échue à sa femme Honorée du Boays héritière et probablement fille de feu Floridas du Boays (Archives de Loire Inférieure, v. Saint-Vincent-des-Landes). Mais en 1437 Gilles La Vache, seigneur de la Touche-à-la-Vache, se trouvait aussi seigneur de Domenesche, et son tuteur Rolland Madeuc en rendit aveu en son nom. Ce chevalier mourut vers 1461, et laissa ses seigneuries à son fils Guyon La Vache qui fit au duc la déclaration de Domenesche le 23 juin 1462 (Archives de Loire Inférieure). Guyon La Vache mourut lui-même le 8 mai 1496, et sa fille Jeanne La Vache apporta Domenesche à son mari Jean de Québriac qui en rendit aveu le 24 octobre suivant. Jeanne La Vache décéda le 28 mai 1545, léguant la châtellenie de Domenesche à sa soeur Françoise La Vache, et celle-ci en fit hommage au roi l'année suivante (Archives de Loire Inférieure, B 1008). Domenesche passa ensuite, par suite d'alliances, entre les mains des sires de Plorec et d'Acigné : Louis d'Acigné, seigneur de la Roche-Jagu et mari en 1567 de Claude de Plorec, en devint possesseur. Il laissa cette seigneurie à son fils Jean d'Acigné, sire de la Roche-Jagu et de Domenesche en 1588, et époux de Jeanne du Bueil. Le fils de ces derniers Honorat d'Acigné, baron de la Roche-Jagu, rendit aveu au roi pour Domenesche en 1620, mais c'est probablement lui qui vendit peu après cette châtellenie à Samuel de la Chapelle, seigneur de la Roche-Giffart. Lorsqu'en 1643 le fils de celui-ci, Henri de la Chapelle, sire de la Roche-Giffart obtint du roi l'érection du marquisat de Fougeray, il fit unir en même temps à ce marquisat sa châtellenie de Domenesche. Quand en 1748 le marquisat de Fougeray fut vendu et démembré, l'acquéreur de Fougeray même Charles Locquet de Grandville n'acheta que la partie de Domenesche, sise en Lusanger ; l'autre portion, relevant du roi, fut acquise par Guy de Lavau qui l'annexa à sa terre de la Roche-Giffart.

La châtellenie de Domenesche ne relevait, en effet, qu'en partie du roi ; son château et ses fiefs en Lusanger devaient à l'origine relever de Fougeray ou de Sion, avant d'être unis à Fougeray. Quant à la portion ayant toujours relevé du duc ou du roi, c'était les trois fiefs du Tertre, de la Cosnelaye et du Fief-Mellet en Saint-Aubin des châteaux, — le fief de Jaunay en Saint-Vincent-des-Landes — et le fief de la Haute-Ourme en Sion (Déclaration de Domenesche en 1545). Le seigneur de la Fouaye en Sion considéré comme juveigneur de Domenesche, devait chaque année « au jour Saint-Jean-Baptiste, un chapeau de roses pour mettre sur le chef de l'image Saint Jean en l'église de Lusanger » (Déclaration de Domenesche en 1747).

La juridiction de Domenesche était une haute justice, exercée à Lusanger et à Saint-Aubin-des-Châteaux ; il y avait, en outre, une maîtrise particulière des bois et forêts. Le domaine proche de la châtellenie comprenait en 1679 : « L'emplacement de l'ancien chasteau de Domenesche avec plusieurs grandes douves autour, restes de ceinture de murailles et marques de tours, attaches de pont-levis et anciennes fortifications, avec la forest dudit lieu autour et joignant ledit emplacement, contenant huit cents journaux de terre ». — La métairie noble de Domenesche et la borderie de Brillangault — le moulin à vent de la Corbinière et un moulin à eau sur la Chère en Saint-Aubin-des-Châteaux (Archives de Loire Inférieure, B, 11e volume de la réformation, fol. 216) (abbé Guillotin de Corson).

(à compléter)

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