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Les Scots et les Pictes

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Sommaire

I. La Bretagne se détache de l'Empire (en 407) ; — les Pictes, les Scots, les Saxons ; — expéditions des Romains contre les Pictes et les Scots (415, 418). 

II. Mission de saint Germain d'Auxerre en Bretagne (429-431) ; — bataille de l'Alleluia (430) ; — saint Germain restaurateur de l'Eglise bretonne. 

III. Ravages des Saxons en Bretagne (441) ; — ravages des Pictes et des Scots, lettre des Bretons à Aétius, victoire des Bretons (446) ; — second voyage de saint Germain en Bretagne (447-448). 

IV. Nouvelles invasions des Pictes et des Scots ; — les Saxons appelés en Bretagne (en 449 ou 450) pour combattre les Pictes et les Scots, s'établissent (en 450) dans l'Ile de Tanet. 

V. Ils battent les Pictes à Stamford (450 à 455), les chassent de Bretagne ; — et se tournent ensuite contre les Bretons (en 455).

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Bretagne : lutte des bretons insulaires contre les anglo-saxons

I. La Bretagne se détache de l'Empire (en 407) ; — les Pictes, les Scots, les Saxons ; — expéditions des Romains contre les Pictes et les Scots (415, 418).

L'île de Bretagne — rappelons-le — ne fut soumise à l'empire romain qu'un siècle ou un siècle et demi après la conquête des Gaules. On ne peut compter en effet le triomphe des Romains pour assuré qu'après la mort de la reine Boadicée (au 61 de J.-C.), et la soumission de l'île pour accomplie qu'à partir du gouvernement d'Agricola (78 à 84 de J.-C.). 

Comme les Bretons avaient été les derniers à accepter le joug romain, ils furent aussi les premiers à s'en défaire ; ou plutôt l'empire lui-même se retira d'eux et les laissa exposés sans protection aux insultes des Barbares, par le départ général de toutes les garnisons de l'île , qui passèrent en 407 dans les Gaules, pour y soutenir Constantin le Tyran, qu'elles venaient de saluer empereur (Zozime, Hist. Nov., VI, 2 ; Sozomène , Hist. Eccles., IX,11 ; Olympiodore cité par Photius,  dans Photii Bibliotheca, édition de Rouen, 1653, p. 179). Ainsi délaissés des troupes romaines, les Bretons au bout de deux ans jugèrent que c'était une duperie de rendre impôt et obéissance à un pouvoir incapable de les protéger; en conséquence, ils chassèrent les magistrats romains en l'an 409, revinrent à leurs vieilles coutumes nationales (Zozime, Hist. Nov., VI, 5), et reprenant leur division antique par tribus, se partagèrent de nouveau entre une foule de petits rois, au-dessus desquels ils élevaient parfois, sous le coup de la nécessité, un chef suprême et universel, sorte de dictateur temporaire, qui avait d'ailleurs bien moins le caractère d'un roi que celui d'un généralissime. 

Depuis le milieu du IVème siècle, trois races barbares fatiguaient la Bretagne de leurs ravages : les Pictes, les Scots, les Saxons. Les Scots occupaient l'Irlande et une partie du nord de l'île de Bretagne, dont le reste était tenu par les Pictes : car la Bretagne romaine, dans sa plus grande extension, n'avait jamais dépassé, au nord, les golfes du Forth et de la Clyde. Les Scots étaient de race celtique, comme les Bretons ; mais ceux-ci appartenaient au rameau kymrique, et ceux-là au gaëlique. On attribue, au contraire, aux Pictes une origine germanique. Quant aux Saxons, tout le monde sait que le corps de leur nation habitait en Germanie ; mais la piraterie était leur vocation naturelle, l'Océan leur domicile d'élection. Comme plus tard les Normands, ils couvraient la mer de leurs grandes barques pointues, chargées de guerriers féroces ; les côtes de la Gaule et celles de l'île de Bretagne étaient le but le plus ordinaire de leurs entreprises. 

Après le départ des Romains, les Bretons, mal disciplinés, mal organisés, divisés entre eux, ne purent longtemps résister aux attaques des Pictes et des Scots. Deux fois, en 415 et en 418, se voyant inondés par ce torrent, ils implorèrent et obtinrent de Rome un secours efficace, mais passager. Non contentes de mettre en pièces les Barbares dans ces deux expéditions, les troupes impériales aidèrent les Bretons à réparer deux grands retranchements, construits autrefois par les empereurs pour protéger la Bretagne romaine, savoir, le mur d'Antonin, qui allait du Forth à la Clyde, relevé en 415, et, au sud de celui-ci, le mur de Sévère, plus fort que l'autre, qui s'étendait du golfe de Solway à l'embouchure de la Tyne, et fut remis en état en 418. Les Romains réparèrent aussi, dans la seconde de ces expéditions, les forteresses (turres) élevées jadis par l'Empire, de place en place, sur la côte méridionale de l'île, pour la garder contre les descentes des Saxons ; ils donnèrent aux insulaires des armes, des instructions excellentes sur l'état de la guerre, les exhortèrent à défendre énergiquement leur vie, leurs biens et leur liberté ; puis, leur ayant fait connaître l'impossibilité où ils étaient de revenir jamais les secourir, ils quittèrent l'île sans retour (Gildas, De excidio Britanniœ. Historia, $$ 14 à 18, édit. Stevenson, XI à XIV, édit. Gale et Petrie ; Bède, Hist. eccles., gentis Anglorum, I, 12 ; et Chronicon de sex œlatibus mundi, dans Petrie, Monumenta historica Britannica, t. I, p.93 et note c ; Chronicon Saxonicum, A. 418). 

A peine étaient-ils partis que les Barbares, malgré les murs d'Antonin et de Sévère, envahirent et dévastèrent de nouveau l'ancienne province romaine. Les Bretons éperdus étaient sans espoir, quand le ciel leur envoya un auxiliaire sur lequel ils n'avaient nullement compté. C'était un évêque. 

 

Bretagne : lutte des bretons insulaires contre les anglo-saxons

II. Mission de saint Germain d'Auxerre en Bretagne (429-431) ; — bataille de l'Alleluia (430) ; — saint Germain restaurateur de l'Eglise bretonne.

Suivant une très-ancienne tradition, consignée par écrit dès le VIème siècle, la lumière de l'Evangile pénétra en Bretagne vers la fin du IIème siècle de l'ère chrétienne, sous le pontificat du pape saint Eleuthère , de 177 à 193 (Catalogus II Pontificum Romanorum circa ann. 530 scriptus, dans Bolland. April., t. I ; — Bède, Hist., I, 4). Cent ans plus tard, la persécution de Dioclétien y fit de nombreux martyrs, entre autres saint Alban de Vérulam, saint Aaron et saint Jules de Caer-Léon (Gildas, Hist., $$ 10,11, édit Stevenson, VIII édit. Gale et Petrie ; — Bède. Hist., I, 7). Mais, par la tolérance de Constance Chlore et celle de Constantin même avant sa conversion, la foi chrétienne fut libre en Bretagne plus tôt que dans tout le reste de l'empire, et depuis lors elle ne cessa d'y fleurir. Toutefois, là comme ailleurs, les hérésies, plus funestes que les bourreaux, l'atteignirent : en premier lieu l'arianisme (Gildas, Hist., $ 12, édit. Stev., IX, édit. Gale et Petrie), puis le pélagianisme, qui s'y enracina avec une solidité toute particulière. Ce fut au point que les orthodoxes, incapables de soutenir la discussion contre les beaux parleurs de l'hérésie, durent demander du renfort aux évêques de la Gaule et au Souverain Pontife. Vers la fin de l'année 429, on leur envoya effectivement deux illustres prélats gallo-romains, saint Germain, évêque d'Auxerre, et saint Loup, évêque de Troyes. 

Saint Germain, par sa logique éloquente, réduisit les hérétiques au silence, et prêchant partout la saine doctrine rétablit la foi dans sa pureté (Prosperi Aquitani chronic., A. 429 ; —  Constance, Vita S. Germani Autisiodorensis, I, 19, 23, 24 ; — Bède, Hist., I, 17, 18). Son séjour dans l'île dut se prolonger jusqu'en 431. Pendant qu'il y était, les Pictes et les Saxons, associés comme tous les bons larrons, continuaient leurs dévastations habituelles. Quelques jours avant la Pâques de l'an 430, ils vinrent même narguer les deux saints évêques en attaquant une tribu bretonne, chez laquelle ceux-ci portaient la parole divine et dont ils venaient de régénérer tous les guerriers dans l'onde baptismale ; par où il semble qu'on rebaptisait alors les hérétiques. Or, avant de devenir évêque, Germain avait été comte et avait exercé le métier des armes ; il s'en souvint tout à point, disposa fort habilement l'armée bretonne dans une situation avantageuse pour recevoir les Barbares ; et quand, le jour même de Pâques, ceux-ci commencèrent l'attaque, les Bretons se jetant sur eux de toutes parts en poussant unanimement le cri de joie de cette grande fête chrétienne, Alleluia ! mirent les Saxons et les Pictes en pleine déroute (Constance, Vita S. Germani, I, 28 ; — Bède, Hist., I, 20). 

Sans m'étendre davantage sur la mission de saint Germain — ce qui serait évidemment sortir de mon sujet, — je remarquerai qu'elle fut véritablement le point dé départ d'une ère nouvelle dans l'histoire ecclésiastique de l'île de Bretagne. Saint Germain releva la discipline en même temps qu'il épura la doctrine, et toutes les traditions, tous les documents de l'histoire nous le représentent à l'envi comme le régénérateur de l'Eglise bretonne. Son oeuvre, après son départ, fut maintenue et continuée par ses disciples, entre autres par saint Dubrice et saint Iltud, qui eurent la gloire à leur tout de former à leur école toute une génération de saints, radieuse constellation dont l'éclat pur et touchant brilla parmi les orages des Vème et VIème siècles. 

 

Bretagne : lutte des bretons insulaires contre les anglo-saxons

III. Ravages des Saxons en Bretagne (441) ; — ravages des Pictes et des Scots, lettre des Bretons à Aétius, victoire des Bretons (446) ; — second voyage de saint Germain en Bretagne (447-448).

Onze ans après la victoire de l'Alleluia, la Bretagne eut à subir, de la part des pirates saxons, un assaut tellement furieux, qu'on la crut, en Gaule , devenue définitivement la proie de ces larrons de mer (Prosperi Tyronis chronicon, A 441 –Theodosii XVIII). C'était une erreur, toutefois ; l'heure de cette catastrophe n'avait pas encore sonné ; et après s'être soûlés de meurtre et de pillage, les Saxons remontèrent dans leurs navires. Mais ils furent presque aussitôt remplacés par les Pictes et les Scots, plus furieux que jamais et jaloux apparemment de surpasser la férocité saxonne, qui mirent les Bretons du point de se tourner encore une fois vers Rome (Gildas, Hist., $ 19, édit. St., XV et XVIème, édit. G. et P.), et d'envoyer, en l'an 446, au vaillant Aétius une missive résumée dans cette phrase célèbre : « A Aétius  trois fois consul, les gémissements des Bretons. — Les Barbares nous repoussent vers la mer, et la mer vers les Barbares ; il ne nous reste que le choix entre deux genres de mort, ou le fer ou les flots »

Rome, menacée elle-même plus que jamais, fut sourde à ce cri navrant. Bientôt une atroce famine tourmenta les Bretons. Alors, au dernier degré du désespoir, ne voyant que morts de toutes parts, ceux-ci se jettent sur les Barbares, les mettent en déroute et s'en délivrent (Gildas, Hist., $ 20, édit., St., XVII et XVIII, édit. G. et P.). 

L'année 447, qui suivit cette victoire, fut marquée par une prodigieuse abondance des biens de la terre. Mais au lieu de bénir la main de Dieu, les Bretons, suivant Gildas, abusèrent de cette abondance pour lâcher plus librement la bride à leurs vices : querelles sanglantes, meurtres de rois, guerres civiles, désolèrent l'île de nouveau (Gildas, Hist., $ 21, édit., St., XIX, édit. G. et P.). En vain, au plus fort de ces excès, le grand saint Germain reparut en Bretagne et y passa quelques mois (447-448) pour essayer d'imposer par sa présence un frein à ce désordre (Constance, Vit. S. Germani, II, 1 ; Bède, Hist., I, 21). Il ne réussit qu'à demi et ne put détourner le châtiment terrible suspendu par Dieu lui-même sur le front de ce peuple.

 

Bretagne : lutte des bretons insulaires contre les anglo-saxons

IV. Nouvelles invasions des Pictes et des Scots ; — les Saxons appelés en Bretagne (en 449 ou 450) pour combattre les Pictes et les Scots, s'établissent (en 450) dans l'Ile de Tanet. 

A cette prospérité éphémère succèdent coup sur coup les catastrophes. D'abord, un bruit se répand que les Pictes et les Scots préparent contre les Bretons une nouvelle invasion, plus redoutable que toutes les précédentes. Pendant que l'île est tout entière sous le poids de cette terreur, une épidémie terrible éclate et fait tant de victimes que les vivants ne peuvent suffire à ensevelir les morts. Cette peste durait encore, que déjà les Pictes et les Scots, exécutant leurs projets, commencent d'envahir le nord de l'ancienne province romaines. 

Alors tous les chefs Bretons s'assemblent, proclament au-dessus d'eux un roi suprême, Vortigern, que l'on croit avoir été souverain particulier des Silures ; et sous sa direction s'ouvre une grande délibération, pour découvrir le meilleur moyen d'arrêter le fléau terrible de ces invasions chroniques, Ni le courage ni la sagesse ne prévalurent, il faut le dire, dans ces solennelles assises, mais plutôt une habileté tortueuse et pusillanime, qu'on pourrait croire empruntée aux plus tristes traditions du Bas-Empire. Ces rois, ces chefs, ces guerriers qui tous portaient un glaive au côté, ce n'est point sur leurs propres glaives qu'ils comptèrent pour délivrer la patrie, mais sur ceux des étrangers. On leur persuada sans doute que c'était une idée de génie d'opposer leurs ennemis les uns aux autres ; c'est pourquoi ils résolurent d'appeler dans l'île les Saxons et de s'assurer leur alliance par des dons de terres et d'argent, en leur imposant pour condition de combattre les Scots et les Pictes. Inspiration déplorable et vraiment fatale, dont l'entière responsabilité reste attachée dans l'histoire au nom de Vortigern ; présage assuré d'une ruine prochaine : car dès qu'une nation en vient à mettre son indépendance sous la garde d'étrangers mercenaires, le jour est proche où elle verra ses gardiens devenir ses maîtres. 

Quoi qu'il en soit, sur l'invitation du roi Vortigern , un premier corps de Saxons, commandé par deux frères, Hengist et Horsa — dont le nom est resté célèbre — accourut immédiatement sur ces longues barques qu'ils appelaient des chioules (ciulœ), et s'établit, du consentement des Bretons, au nord-est du Cantium (pays de Kent), dans l'île de Tanet, où ne tardèrent pas de les rejoindre, mandés par eux, un grand nombre de leurs compatriotes. Cet établissement est de l'an 449 ou plutôt de 450 (Gildas, Hist., $ 23, édit. St. ; XXIII édit. G. et P.; — Bède, Hist., I, 15 ; — Chronic. Saxon., A. 449 ; — Nennius, Historia Britonum, $ 31, édit. St., XXVIII et XXIX édit. G. et P. — Je conserve à l'auteur de l'Historia Britonum le nom de Nennius consacré par l'usage, encore qu'il soit supposé et le véritable auteur entièrement inconnu).

 

Bretagne : lutte des bretons insulaires contre les anglo-saxons

V. Ils battent les Pictes à Stamford (450 à 455), les chassent de Bretagne ; — et se tournent ensuite contre les Bretons (en 455).

Les Saxons semblèrent d'abord prendre au sérieux leurs engagements envers les Bretons. Le torrent scoto-pictique s'était déjà répandu au sud de l'Humber, ils s'élancèrent hardiment à sa rencontre, joignirent les envahisseurs dans le lieu où se trouve maintenant la ville de Stamford sur la rivière de Velland (comté de Lincoln), leur livrèrent à cette place même une grange bataille, les défirent et les chassèrent entièrement de l'ancienne province romaine (Bède, Hist., I, 15 ; — Henri de Huntingdon, Historia Anglorum, lib. II, dans M.H. B., p. 707. — L'ouvrage de H. de Huntingdon a aussi été publié par Saville). Après ce premier succès, les Saxons restèrent encore plusieurs années (multo tempore, dit Gildas) assez fidèles à leur rôle de défenseurs des Bretons ; mais enfin ils s'en lassèrent. Leur nombre s'était grossi outre mesure par des recrues incessantes venues de Germanie, et dont Vortigern lui-même, aveuglé par l'astucieux Hengist, avait favorisé l'arrivée avec une imprévoyance coupable. Un beau jour donc, se comptant, ils se jugèrent assez forts pour faire la loi à leurs hôtes et pour dominer en maîtres sur cette grande île où ils étaient venus en serviteurs. A peine prirent-ils la peine de pallier leur trahison ; ils se feignirent mécontents de la solde et des avantages que les Bretons leur faisaient, ils élevèrent des prétentions impossibles à satisfaire, et sur le rejet de leurs demandes, ils s'allièrent aussitôt aux Barbares même qu'ils avaient mission de combattre (Gildas, Hist., $ 23, édit. St., XXIII édit. G. et P., — Bède, Hist., I, 15 ; — Chron. Sax., A. 449). 

Ainsi au lieu d'auxiliaires, les Bretons s'étaient créé de nouveaux ennemis, des ennemis plus redoutables cent fois que leurs premiers adversaires, et qu'ils avaient eu eux-mêmes l'insigne folie d'introduire comme par la main au coeur de la place. Ce coup était bien fait sans doute pour éteindre les derniers restes de leur courage, — et pourtant il n'en fut rien. Par une réaction singulière, du moins en apparence, assez naturelle toutefois au génie des races celtiques, en face de ce péril suprême, une suprême énergie se réveilla dans l'âme de la nation ; le vieux sang breton frémit comme aux jours glorieux de Cassivellaun, de Caradoc et de Boadicée. Au lieu de courber passivement la tête sous le joug, ce peuple, assailli par tant d'orages, en proie à tant d'extrêmes infortunes, reprit d'une main vigoureuse l'épée et le bouclier ; dans le temps même où on l'eût dit incapable de toute lutte, sa plus grande lutte commença.

(M. Arthur de La Borderie - 1881)  

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