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LA MALHOURE

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La commune de La Malhoure (pucenoire.gif (870 octets) Lanvelor) fait partie du canton de Lamballe. La Malhoure dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA MALHOURE

La Malhoure vient du breton « lann » (ermitage) et de "saint Mélor" alias « Saint-Méloir ».

La Malhoure est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Maroué. La Malhoure (La Malour) a le titre de paroisse dès 1427 (archives de Loire-Atlantique, B2978).

Sous l'Ancien Régime, la paroisse de La Malhoure appartient au diocèse de Saint-Brieuc et ressortissait à Jugon. Elle avait pour subdélégation Lamballe. La cure était à l'ordinaire. Le duc de Penthièvre était seigneur de la paroisse. La Malhoure élit sa première municipalité en 1790.

Ville de La Malhoure (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Lamallor (en 1237), Lamalor (en 1242), La Mallour, La Malour (en 1427, en 1513), Locmalours (en 1449), Lamalour (en 1480), Lamallour (en 1536), La Mallour (en 1569, en 1607), La Malhoure (en 1738).

Note : la commune de Malhoure est formée des villages : Pré-Rond, le Printé, Tertre-Urvoir, Glajumel, Routière, Glérin, Clos-du-Bourg, Besnard, Murailles-Guérin, la Roche, le Couvent, Clos-Madeuc, Clos-Baron, Vau-Jarnot, la Touche, Ville-Erhel, Ville-Pétouard, Mériénée, Château-Gaillard, Tournette, la Couarde, le Pont, Laurien, la Lande.

Ville de La Malhoure (Bretagne).

Voir   Ville de La Malhoure (Bretagne) " Le cahier de doléances de La Malhoure en 1789 ".

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PATRIMOINE de LA MALHOURE

l'église Saint-Event, construite en 1436 et agrandie en 1515. Saint Event évoque sans doute saint Evence (prêtre livré aux flammes et décapité à Rome au IIème siècle). Le choeur date de 1515. La chapelle nord date du XVIIème siècle. Le retable date du XVIIIème siècle. L'église est restaurée en 1827 et 1838, et agrandie à nouveau en 1921. En 1913, des éléments provenant des ruines de la chapelle de Bréhinier (XVIème siècle) en Plestan servent à sa restauration. Le blason, daté du XVIème siècle et inséré dans le mur Sud de l'église, provient de la chapelle de Bréhinier, édifiée au XVIème siècle près de Plestan et détruite en 1914 : il s'agit semble-t-il des armoiries de la famille de La Fontaine, à l'origine de la construction de la chapelle. Le retable date du XVIIIème siècle. L'église abrite une statue en bois polychrome de saint Event ;

Eglise de La Malhoure (Bretagne).

Nota : L’édifice actuel date de 1515, ainsi que l’indique un arrêt de maintenue, du 16 mai de cette année, de certaines prééminences en faveur d'Olivier Urvoy, sr. De la Ville-Ourguin, et une inscription à l’entrée du chœur du côté de l’épître, malheureusement en partie cachée : L AN DE GRACE MIL Vc XV AU MOIS DE MAY EN L’ON(NEUR) … La moitié de l’église fut restaurée en 1827 et le reste le 7 juin 1835 suivant devis établi par François Guernion. En 1913, l’église fut réparée en se servant des ruines de la chapelle de Bréhinier ; enfin le clocher fut réparé suivant plans de M. Victor Le Gluen, datés du 29 septembre 1922, par M. Victor Le Boucher, de Lamballe ; il porte la date de 1832. L’église est de plan très irrégulier. Elle comprend un clocher extérieur avec chapelle des fonts accolée an sud ; et une nef avec deux bas côtés, terminée pur le choeur polygonal. Le bas côté sud, de la longueur de la nef, comprend six travées, dont une plus étroite près du clocher et la dernière également plus petite. Le bas côté nord, plus court, ne comprend que quatre travées dont une plus étroite. La partie la plus ancienne de l’édifice est la dernière travée sud, près du choeur, qui date du XVIème ainsi que la chapelle à l’ouest du bas côté nord. La chapelle nord la plus près du choeur date du XVIIIème siècle, tout le reste des XIXème et XXème siècles. Mobilier : Maître-autel du XVIIIème siècle. Au haut du retable, deux anges tiennent une gloire au milieu de laquelle est sculptée la colombe du Saint-Esprit entourée de brandons ; sur la longère sud, armoiries provenant de la chapelle de Bréhinier en Plestan (R. Couffon).

la croix de Frêne (XVIIème siècle) ;

la croix de la Ville-Pélouard (XVIIème siècle) ;

la croix de Glérin (XVIème siècle) ;

le château du Prérond (vers 1700), restauré dans les années 1970. Propriété de Guillaume Beslourde ou Bellourde en 1513 et en 1536, et de Jean Rouxel en 1569 ;

le manoir de la Bouyère ou Bouillère (XVIIIème siècle). Propriété d'Alain Le Moenne en 1449 (le métayer est alors Louis Rouxel), de Jean Le Moyne ou Mouenne en 1513 et de Jacques Le Moenne en 1536. On trouve l'écusson de la famille Le Moënne sur la cheminée ;

le manoir de la Touche-Baudré (XVIème siècle), situé à La Touche et propriété successive des familles Moenne (en 1569), Levroux, Baudré (XVIème au XVIIIème siècle) et Trémaudan ;

le manoir du Boissy ;

la fontaine Saint-Event (1856). Cette fontaine a la vertu de guérir les jeunes enfants des coliques ;

Château de la Roche en La Malhoure (Bretagne).

A signaler aussi :

les vestiges d’un mur gallo-romain ;

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ANCIENNE NOBLESSE de LA MALHOURE

Lors de la réformation du 11 juillet 1427, sont mentionnés plusieurs nobles de La Malhoure : Olivier Le Moine, Colin Faramus et Guillaume Ogier, Alain Le Court, Eon Abbe, la déguerpie Alain Achel, la déguerpie Jehan Clement, Guillaume Le Grant. D'autres personnes se disent aussi nobles : Robert Bouart, Geffroy Tremauden, Jehan Olivier, Guillaume Bellourde, Bertrand Begace.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour La Maloure (La Malhoure) :
– Guillaume Le Moënne.
– Guillaume Ogier.
– Guillaume Faramus.
– Jean Bellourde.
– Guillaume Haugoumar.
– Olivier Chaignon.
– Jean Urvoy.
– Jean Le Grand.
– Rolland Bégace.
– Marie Bonart, par Rolland Mauves.
– Jean Arrel.

Lors de la réformation du 10 juillet 1569, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de La Malhoure : La Bouyère (à Jacques Le Moenne ou Moyne), La Touche (à Jacques Le Moyne), La Roche-Ogier (à Guillaume Ogier), La Maison-Jacques (à Guillaume Bellourde, sieur du Pre-Rond), Le Pre-Rond et le Vieux-Prérond (à Guillaume Bellourde).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 11 nobles de La Malhoure :

Roland BEGACE (22 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Jehan BELLOURDE (120 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Marie BOUART représentée par Roland Mauves (5 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une jusarme ;

Olivier CHAIGNON (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une pertuisane ;

Jehan ERHEL (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Guillaume FARAMUS (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Guillaume HAUGOUMAR (5 livres de revenu) ;

Jehan LE GRAND (12 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Guillaume OGIER (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Jehan URVOY (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume LE MOUENNE (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc du 10 juillet 1569, on comptabilise la présence de 10 nobles de La Malhoure :

Jean ROUXEL, sieur de Colhoueix et du Pre-Rond ;

Jean HAUGOMAR, sieur de La Touche-Faramus ;

Olivier DE LA TOUSCHE, sieur des Fermes ;

Thomas URVOY, sieur de La Ville-Ouvry ;

Jean LE PUROUX, sieur de La Roche ;

François BAILLIF ;

François TREMAUDAN, sieur du Grand ;

Guillaume BAULDRE, sieur du Bois-Garnou ;

Yves HAUGOMMAR, sieur de La Touche ;

Hélène URVOY, épouse de Jean HAUGOMAR, sieur de La Touche ;

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