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LA MARTYRE DURANT LA REVOLUTION

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AFFAIRES TEMPORELLES DE LA MARTYRE.

1°. L'église dépouillée. — La trève de La Martyre fut supprimée le 11 Septembre 1791 et son territoire partagé entre Ploudiry et Tréflévénez. L'église fut fermée et son mobilier en grande partie enlevé au profit de la Paroisse cantonale. Pour déplacer quelques meubles difficiles à dissimuler, on prit soin de se munir d'une autorisation. Ainsi la supplique suivante fut adressée aux administrateurs du district de Landerneau :

« Messieurs, c'est avec la plus grande conscience que la commune de Ploudiry vient de déposer entre vos mains le voeu unanime de tous les citoyens. Ils osent se flatter que vous le prendrez en grande considération ; la loi du onze Septembre sur décret lu vingt-trois Août ayant supprimé la cy-devant trève de La Martyre, comme absolument inutile pour l'utilité du culte, point de doute qu'en conformité de l'article sept de la loi du quinze du mois dernier tout effet jugé utile et avantageux à la majesté du culte se doive retourner à la mère église à laquelle se trouve réunie celle de le Martyre ; c'est donc avec raison que le chef-lieu du canton réclame pour son église un jeu d'orgue absolument inutile à La Martyre et bien avantageux pour ne pas dire indispensable à la paroisse qui par une bizarerie inexplicable se trouve dénuée de ce qui inspire le respect et la dignité du culte. Quelle serait donc la douleur des citoyens éclairés de Ploudiry si contre leur attente et l'esprit assez notoire de la loi, ils se voyaient privés d'un instrument mélodieux propre à relever l'harmonie de leurs saints offices ; vous sages et vertueux administrateurs, ce n'est pas dans le moment où l'on crie avec une impudence insoutenable que vous en voulez à notre sainte religion, que vous voulez la détruire et l'avilir en dégradant les temples et dépouillant ses ministres, ce n'est pas dans ce moment, dis-je, que vous refuserez à la commune de Ploudiry ce qui peut confondre la pâle calomnie et prouver votre attachement au vaisseau de l'église en conservant précieusement ce qui a paru propre à lui donner du lustre et à fomenter et entretenir la piété dans nos fidèles. S'il était une condition qui pût déterminer l'opinion et fixer l'attention de nos administrateurs c'est le justiférant témoignage que nous osons nous rendre à nous-mêmes et qu'ils ne sauraient nous refuser d'avoir toujours suivi la loi avec une exactitude scrupuleuse, la tranquillité régnant dans notre canton en dépit de l'infernale torche de fanatisme qui toute flamboyante parcourt nos cantons voisins... Nous attendons en conséquence que d'après l'avis du directoire du district, le département fasse droit sur notre demande et nous permette de faire transporter à la mère paroisse le jeu d'orgue qui se trouve à La Martyre, dont le non usage opérera bientôt la détérioration et même la destruction. Fait et arrêté à Ploudiry, le dix Avril mil sept cent quatre-vingt-douze... ».

Le district de Landerneau se montra complaisant. L'installation des orgues dans l'église de Ploudiry coûta six cent livres, dépense approuvée par un arrêté du 29 Septembre 1792, sur l'avis du directoire donné le 20 Juin de la même année [Note : Le vieux clocher de Ploudiry s'écroula en 1854, entraînant et écrasant les orgues dans sa chute].

L'année suivante, un autre meuble prenait le chemin de Ploudiry : « Par suite de délibération, la municipalité nomme pour commissaires Alain Pouliquen, Tanguy, Marie, Mocaër et Yves Léon à l'effet de faire transporter et placer dans l'église du chef-lieu de canton de Ploudiry l'autel de Jésus de l'église oratoire de La Martyre, en vertu de l'arrêt du district de Landerneau en la date du... dernier, les autorisant à faire toutes diligences et marchés convenables, sauf en rendre compte à la municipalité, lorsqu'ils en seront requis. Fait et arrêté en la maison commune de Ploudiry, le six Août mil Sept cent quatre-vingt-treize » [Note : En 1932, on peut voir cet étable dans le collatéral Nord de l'église de Ploudiry. Nous avons parlé de sa commande en 1666. Il était appelé "autel de la Trinité" et "autel de l'Enfant-Jésus", parce qu'il servait aux deux confréries portant ces noms, et à cause des Images qui le décorent Au haut du retable est la statue de l'Enfant-Jésus. Dans le tableau du lambris, représentant la Sainte Trinité, la deuxième personne divine est figurée par l'Enfant Jésus debout sur le globe terrestre, tenant en main le drapeau de la Résurrection. Les images de Saint Marc et de la Sainte Trinité, qui garnissaient les deux grandes niches du rétable, conformément aux conditions imposées au sculpteur, sont restées à La Martyre et ont été remplacées par deux autres. Mais les deux petites niches du bas ont conservé leurs statuettes Saint François d'Assise et Saint Guillaume, patrons des principaux donateurs, François de Keroudault et Guillaume de Cornouailles].

Le curé assermenté de Ploudiry dut enlever de l'église de La Martyre tout ce qu'il y trouvait à sa convenance. Mais il ne put retenir tout ce qu'il avait pris. Pour se conformer à l'article 9 du décret du 10 Septembre 1792, il fallut faire l'inventaire des objets en argent non nécessaires au culte, c'est-à-dire à l'exception des vases sacrés, ciboires, calices et ostensoirs. Le 6 Mai 1793, le Conseil municipal de Ploudiry envoie au district de Landerneau, pour être livrés à l'Etat, venant de Pont-Christ : un encensoir en argent et une croix d'argent ; venant de l'église de Ploudiry : un grand plat en argent servant au grand fabrique, deux orceaux et un plat en argent, une lampe en argent, un bénitier en argent avec son goupillon, une grande croix en argent avec pomelles, six grands chandeliers en argent pour le maître-autel. On reconnaît facilement dans ce dernier lot plusieurs pièces relatées dans les inventaires des anciens fabriques de La Martyre.

 

2. Accaparement d'autres biens. — La commune de Ploudiry bénéficia également des ressources de l'ancienne fabrique de La Martyre. Elle désigne, chaque année, des commissaires pour « cueillir les offrandes à la foire et affermer les tinelles de la ci-devant trêve ». Elle perçoit les fermages des biens confisqués par la Nation et non vendus. Mais quelques particuliers voulurent s'approprier d'eux-mêmes les immeubles dont ils n'étaient que locataires ou qui étaient laissés à la disposition de tout le monde, comme la lande de La Martyre. La commune de Ploudiry fit, contre un citoyen Olivier qui avait accaparé toute cette lande, un procès qui dura plusieurs années ; il se termina par une transaction, aux termes de laquelle 0llivier devait garder les 12 journaux de terrain que ses titres lui accordaient et restituer au public les 79 autres qu'il avait usurpés.

« La Commission du directoire entendue, nous administrateurs municipaux du canton de Ploudirv sommes bien éloignés de chercher à nous Soustraire aux lois qui maintiennent provisoirement dans leur jouissance tous possesseurs actuels des biens communaux, quand nous nous sommes pourvus contre le citoyen 0llivier ce n'était qu'en exécution de la loi du 10 Juin 1793. Par celle du 21 Prairial, an 4, il est sursis provisoirement à toute action et poursuite à cet égard. Eh ! bien, que le citoyen 0llivier jouisse provisoirement des douze journaux qu'il prétend lui avoir été afféagés, mais que la cupidité n'aille pas au de là de ses titres. Ces titres nous les avons vus et ils n'accordent au citoyen Olivier que douze journaux de terre vague et déclos dans la lande de La Martyre, en la commune de Ploudiry. Cependant le citoyen 0llivier a fait clore et encerner plus de quatre-vingt-douze journaux, c'est cette usurpation énorme et scandaleuse qui excite les cris et les réclamations d'une foule de malheureux riverains, qui ne subsistaient et ne pouvaient subsister qu'à l'aide de cette jouissance qu'ils font de temps immémorial tant par eux que par leurs prédécesseurs qui ont occupé et occupent les terres environnantes. C'est cette usurpation extraordinaire que nous dénonçons, citoyens administrateurs, comme attentatoire à l'intérêt public, qui est spécialement confié à notre surveillance. Vous saurez conformément au vœu de la loi concilier le respect dû aux propriétés privées avec l'intérêt public, vous direz, comme nous le disons au citoyen 0llivier : " Jouissez donc provisoirement, puisque la loi le commande, jouissez des douze journaux que vos titres vous accordent, mais restituez au public les soixante-dix-neuf autres que vous avez usurpés ". Voilà citoyens administrateurs, ce que nous demandons actuellement, et nous ne le demandons que sur la foi d'un procès-verbal que nous joignons à la présente, en vous retournant toutes les pièces qui nous ont été communiquées. Christophe LE MOIGNE, agent municipal. Séance du 30 Prairial, an 5 ».

Les administrateurs eux-mêmes s'attribuaient ou achetaient les biens de l'église devenus nationaux.

 

3°. Sort de la commune et de l'église. — Les habitants de La Martyre ne restaient pas sans protester contre la suppression de leur commune. Le compte rendu d'une séance du Conseil municipal de Ploudiry nous l'apprend :

« Du 20 Floréal, an 4 de la République française. — Séance du 20 Floréal tenue par le citoyen Allain Pouliquen, président, assisté des citoyens Yves Cren, agent de Ploudiry ; Joseph Omnès, agent de Loc-Eguiner ; Louis Coat, agent de La Roche ; Etienne Kerdoncuff, agent de Lanneuffret.

Présent, le citoyen Mocaër, commissaire du directoire exécutif.

Vu les pétitions présentées par le citoyen Léon, au nom d'un petit nombre de La Martyre et de Tréveur, le Commissaire du directoire exécutif entendu, d'accord avec tous les vrais républicains du canton parfaitement contents et satisfaits de la circonscription, telle qu'elle existe actuellement, déclarons d'une voix unanime nous opposer formellement à tout changement et innovation, qui ne saurait manquer de nous attirer du trouble dans un canton où tout est tranquille et pacifique ; prions les administrateurs du département de maintenir dans toute sa plénitude l'article 5 du titre 1er de l'acte constitutionnel ».

On fit cependant aux protestataires quelques concessions.

« Du 13 Ventôse, an 4... — Conformément à l'arrêté du département du Finistère, en date du 6 Ventôse, présent mois, les églises de La Martyre et de Tréveur seront ouvertes le 16 de ce dit mois de Ventôse depuis huit heures du matin jusqu'à quatre heures du soir pour continuer ainsi jusqu'à nouvel ordre.

Tout rassemblement étant soumis à la surveillance des autorités constituées (art. 6 de la loi du 3 Ventôse et art. 1er de celle du 11 Prairial de l'an 3) l'administration charge le citoyen Joseph Ouroual, de La Martyre, et Louis Cann, du bourg de Tréveur, de veiller à ce qui suit :

1° A ce que les églises de La Martyre et de Tréveur ne soient jamais ouvertes avant ni après les heures susmentionnées ; — 2° A ce qu'aucun prêtre réfractaire n'y entre pour l'exercice d'aucune fonction, mais les prêtres conformistes peuvent y entrer ; 3° A ce qu'il ne soif rien lu, publié, affiché, prôné ou chanté contraire aux lois de la République ; 4° L'administration recommande impérieusement aux citoyens Ouroual et Cann de lui rendre compte des différents rassemblements qui pourraient avoir lieu dans les oratoires de La Martyre et de Tréveur, et ce qui se sera passé dans ces rassemblements ; 5° Le citoyen Ouroual sera seul saisi des clefs de La Martyre et le citoyen Louis Cann de celles de Tréveur, afin de pouvoir remplir exactement la teneur des articles de cet arrêté, et en répondre à l'administration, quand ils en seront requis ; — 7° (sic) Expéditions du présent arrêté seront délivrées tant aux citoyens Ouroual et Louis Cann qu'à François-Marie Léon, notaire public, pour servir et valoir autant que besoin.

Aux moindres contraventions faites aux articles du présent arrêté, les églises de La Martyre et de Tréveur seront fermées et les clefs déposées à l'administration.

Fait et arrêté le jour et mois et an que dessus et expéditions remises aux sus-dénommés ».

 

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AFFAIRES SPIRITUELLES DE LA MARTYRE.

M. Ouroual, curé de La Martyre, sa paroisse natale, à la Révolution, prêta serment, après avoir juré qu'il ne le ferait pas, et devint recteur constitutionnel de Plouvorn.

J.-M. Bézard, vicaire, ou plutôt auxiliaire à La Martyre, refusa le serment et alla se cacher à Plourin-Ploudalmézeau. Il reparut en 1795, lorsqu'il y eut une accalmie, fit douze baptêmes, du 30 Avril au 30 Juillet, employant dans la rédaction des actes le style du vieux calendrier et signant « curé de La Martyre ». Un autre acte de baptême de la même époque est signé par M. Caroff, prêtre de Ploudiry. Cet ecclésiastique, né à Ploudiry, vicaire à Pont-Christ, avant la Révolution, fut déporté à Rochefort en 1794, à l'âge de 46 ans, puis à l'île de Ré en 1799, où il mourut le 29 Décembre 1800 (H. Pérennès).

M. Le Bris, prieur-recteur de Ploudiry et son vicaire ou curé, M. Le Roux, refusèrent le serment. Deux prêtres prirent leurs places : Tanguy-Marie Mocaër, curé constitutionnel et Tanguy-Marie Leyer, vicaire. Ils prêtèrent serment le 25 Octobre 1792.

M. Le Roux resta ou du moins revint quelquefois sur le territoire de son ancienne paroisse. Nous lisons au cahier des délibérations du Conseil municipal de Ploudiry :

« Le citoyen Joseph-Guillou, officier municipal, remontre à ses collègues pourquoi que le citoyen Jacques Le Roux, ex-vicaire de cette commune, dit la messe à la chapelle de Saint-Jean et qui l'a autorisé à cet effet et pourquoi que les autorités constituée ne se font pas entrer entre mains les clefs de toutes les églises et chapelles supprimées. 19 Prairial, an 3 républicain ».

M. Yves Berthou, ancien vicaire de Trémaouézan, curé de Tréveur à la Révolution, se cache longtemps dans les environs des châteaux de Lilyvon, en La Martyre, et de Kérézellec, en Tréflévénez. Un cahier existant dans les archives de Tréflévénez., relate les nombreux baptêmes et mariages qu'il fit de 1794 à 1799. Son ancien curé, M. Huguen, qui se cachait dans sa paroisse de Trémaouézan, fit pourtant, durant la même période, 7 mariages et 6 baptêmes de La Martyre.

M. Berthou se laissa prendre, le 5 Ventôse an 7 (23 Février 1799), par une colonne mobile partie de Landerneau sous le commandement du citoyen lieutenant Bigou. Conduit à Landerneau, transféré à Quimper, il fut déporté à l'île de Ré, où il arriva le 29 Avril. 1799, âgé de 45 ans. Nommé en 1801 curé d'office de Tréflévénez, il devint, en 1804, vicaire à Ploudaniel, et il mourut recteur de Pencran, en 1808.

Nous ne pouvons pas omettre l'histoire d'un autre prêtre, un enfant de la paroisse. Né à La Martyre, M. J.-M. Bouroullec fut successivement curé de Pencran, de Pont-Christ, et recteur de Plouédern avant et après la Révolution. Il mourut en 1825 curé de Ploudiry.

Le jour de l'Ascension 1792, les gendarmes, d'intelligence avec M. Mocaër, curé constitutionnel de Ploudiry, l'attendaient au pardon de La Roche, pour l'arrêter. Flairant un danger, il n'y vint pas. Mais la nuit suivante une troupe de soldats entourait son presbytère. Appelé, il crut qu'on le demandait auprès d'un malade et répondit lui-même : « Piou z'o aze, petra z'o ? » (qui est là, qu'y a-t-il ?) Ayant, vu ses interpellateurs, il se cacha. Les soldats trouvèrent son lit encore chaud, et près du lit ses sabots. Sa domestique ne put que leur dire : « Il était là, mais il a dû sortir ». Il était dissimulé derrière une simple planche. Le jour venu, deux jeunes gens, ses neveux, arrivés prendre leurs leçons, fouillent le presbytère, en s'éclairant d'une chandelle, et y trouvent un soldat caché. M. Bouroullec se décida tout de suite à partir pour l'Angleterre.

Plusieurs autres prêtres séjournèrent sur le territoire du canton de Ploudiry, d'après cette délibération du Conseil municipal :

« 28 Germinal, an 4 de la République. — Lecture a été donnée par le Secrétaire de l'arrêté de l'administration départementale du Finistère du 23 Germinal... relatif aux prêtres réfractaires. Pour se conformer à l'art. 3 duquel arrêté chacun des membres présents a fait déclaration, comme ci-après : Le citoyen président a dit n'avoir vu aucun prêtre réfractaire sur la commune de Ploudiry. Chacun des agents et adjoints a fait, à l'égard de la commune et même dans l'arrondissement de ce canton, même déclaration que le Président, mais ce dernier a ajouté que sa famille lui avait rapporté que Caroff, prêtre réfractaire, avait été chez lui, il y a environ cinq ou six mois, mais qu'il se trouvait lors absent.

Tous les membres de l'administration et le commissaire du directoire exécutif ont déclaré et déclarent qu'il est notoire et public que les prêtres réfractaires ci-dénommés, à savoir : Bernard Caroff, Bézard, Berthou, Sibiril, Jean Kérusoré, Dalabardon, Huguen, Mével, La Chapele et Kerlidou, tous sujets à la déportation, ont fait différentes courses sur ce canton et sur chacune des communes ressortissantes, qu'ils ont été chez différents particuliers du canton, mais qu'il leur est impossible d'assigner leur demeure actuelle ni leur résidence.

Fait en assemblée municipale du canton de Ploudiry les jour, mois et an que dessus. Alain Pouliquen, président ; Yves Cren, agent municipal ; Mocaër, commissaire du directoire exécutif près du département ; François Tournellec, agent municipal ; Etienne Kerdoncuff, agent municipal ; Louis Coat, agent municipal ; Guillaume Gourvest, adjoint municipal ; Bléar, secrétaire ».

Dans une autre délibération de la même année, le Conseil reconnaît « comme émigrés, absents, sujets à la déportation : Guillaume Le Bris, ex-recteur de Ploudiry, absent depuis 1792 ; Yves Berthou, vicaire de Tréveur, absent depuis la Pentecôte ; Louis Sibiril, ex-vicaire du Tréhou, pas de nouvelle ; ont emporté le peu qu'ils avaient ; G. Roudaut, vicaire de Tréflévénez, absent depuis 1791 ; Laot, vicaire de La Roche, absent depuis 1792 ; Bernard Caroff, vicaire à Pont-Christ, son bien à ses parents et héritiers ; Le Corcuff, ex-vicaire de Loc-Eguiner, parti depuis 1792, ses biens vendus au profit de la République ; Yves Cadiou, absent depuis 1792, déporté volontaire ; L'Estang du Rusquec de Kerezellec, son bien a été partagé ; François Henry, déporté, son bien a été vendu »

(abbé Kerouanton)

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