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MAUMUSSON |
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La commune
de Maumusson ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MAUMUSSON
Maumusson vient de "mauvaise musse" (mauvais chemin) ou de mauvais buisson.
En 1104, Guillaume, abbé de l'abbaye Saint-Florent(-le-Veil) obtient de Benoît, évêque de Nantes, la confirmation de la possession des églises de Saint-Herblon, Anetz, la Rouxière et Maumusson. Le seigneur de Maumusson était le seigneur de La Motte avec haute, moyenne et basse justices. La seigneurie relève de la Motte-Glain et en 1701 elle est réunie à celle de Saint-Herblon pour former le marquisat de Château Froment ou Châteaufroment (ou Châteaufromont ou Château-Fromont).
La seigneurie de Maumusson, fort ancienne, semble avoir été à l'origine un démembrement de la baronnie d'Ancenis. Elle appartient d'abord à Alicie, dame d'Ancenis, puis à Philippe Savary, seigneur de Montbazon et en 1276, à Jeanne, femme de Robin de Coësmes. Plus tard, les sires de Maillé (1427) et de Villeblanche (1451) la possèdent : Françoise de Villeblanche l'apporte vers 1507 à son mari, Guy d'Espinay. Enfin les héritiers du seigneur de Savonnières de la Troche vendent en 1694, à Claude de Cornulier, tous les fiefs de Maumusson se trouvant en la paroisse de Saint-Herblon. Le reste de la seigneurie, et notamment le manoir de la Cour de Maumusson, n'est point acheté par M. de Cornulier et appartient en 1775 à M. Ferron de la Ferronnaye. Maumusson, qualifiée parfois de châtellenie, est une haute justice s'étendant principalement dans les paroisses de Maumusson et de Saint-Herblon. Le seigneur de Maumusson a un droit de quintaine sur les derniers mariés de cette paroisse, le jour de la Pentecôte, à l'issue de la messe paroissiale. Il a également droit d'exiger une chanson de chaque nouvelle mariée. (abbé Guillotin de Corson)
Vers 1740, lorsque la famille de La Ferronnays devient propriétaire de la seigneurie de La Motte, la seigneurie passe alors sous la dépendance de Saint-Mars-la-Jaille.
Durant la Révolution, les bois de Maumusson sont le refuge des chouans. En 1872, le territoire de Maumusson est augmenté d'une partie de celui de La Rouxière (174 hectares).
Note : Instruction publique à Maumusson. — En 1686, le vicaire de la paroisse était disposé à enseigner ; il avait tout préparé pour faire la classe et aucun enfant ne se présenta (Visites de la Chrétienté – Archives départementales, G 53). Au siècle suivant, l'abbé Cosneau (Joseph), né à Maumusson, en 1745, vint se fixer dans sa paroisse natale, vers 1770 et réussit à former des élèves. Il est à présumer que ses leçons étaient gratuites, car il jouissait du bénéfice de la Chevalerie, d'une maison au bourg, du champ du Vivier et d'un pré. Son biographe dit qu'il était aussi savant en mathématiques qu'habile en horlogerie. Arrêté à la fin de 1794, il fut attaché à la queue d'un cheval, emmené à Ancenis, et noyé dans la Loire (Vie de l'abbé Souffrant, 1 vol. in-8°, Nantes, 1872). Thérèse Gérardière, soeur du Tiers-Ordre, appelée par l'abbé Bouvier, habita Maumusson, de 1755 à 1819, en se livrant au double ministère de soeur de charité et de maîtresse d'école (Vie de l'abbé Souffrant, p. 44). (L. Maître).
PATRIMOINE de MAUMUSSON
l'église
Saint-Pierre-et-Saint-Paul (1614 - XIXème siècle). Cette église, édifiée
sous le ministère de Jacques Denyon, remplace une ancienne chapelle. Elle est
édifiée à l'initiative du seigneur de La Motte, Etienne Raoul de La Guibourgère. Au
XIXème siècle, l'église subit plusieurs agrandissements et la tour est
surmontée d'une flèche octogonale. Le retable, en bois sculpté polychrome
et doré, date du XVII-XVIIIème siècle. La peinture, représentant le
martyre de l'abbé Bouvier durant la Révolution, est signée Joseph Gouëzou
de Nantes (1821-1880). Une statue de saint Pierre se trouve à gauche du
grand-autel et une statue de saint Martin se trouve à droite du
grand-autel. La pierre tombale d'Yves Bouvier date de 1795. La chaire, œuvre
de Perron-Gelineau, date de 1848. Les stalles, importées d'Angleterre,
datent du XIXème siècle ;
le
calvaire (1932), situé route de Candé. Ce calvaire commémore le décès
le 12 mars 1832 de Julien Léon Thomas, boulanger à Maumusson ;
le
château de La Motte (1840). Edifié au début du XVIIème siècle par le
seigneur Etienne Raoul de La Guibourgère. Ce domaine devient ensuite la
propriété de Mme de La Troche, amie de la marquise de Sévigné, puis de
la famille de La Ferronnays. Le château
est détruit par la famille Bory, propriétaire de La Motte à partir de
1834, qui édifie en 1840 le château actuel ;
le
château des Chapellières ou Chapelières (XVII-XVIIIème siècle). Durant la Révolution, propriété
de Jacques Defermon ou De Fermon (membre de la Constituante et de la Convention), né en
1752 à Maumusson et décédé en 1831. Propriété des Riondel au XXème siècle ;
5
moulins ;
A signaler aussi :
la
Roche aux Mainberthes, située à La Roche Corbon (mégalithe) ;
la
pierre d'autel (vers 1639), située dans le champ des Basses-Chapellières.
Cette pierre a servi d'autel durant la Révolution, lorsque l'église était
fermée ;
ANCIENNE NOBLESSE de MAUMUSSON
(à compléter)
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