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MERDRIGNAC

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La commune de Merdrignac (pucenoire.gif (870 octets) Medrigneg) est chef lieu de canton. Merdrignac dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MERDRIGNAC

Merdrignac vient, semble-t-il, du nom du fondateur gallo-romain Maternus et du suffixe gaulois "acos".

Merdrignac est une ancienne paroisse primitive gallo-romaine qui englobait jadis outre le territoire actuel de Merdrignac, ceux de d'Illifaut et de Trémorel.

Ville de Merdrignac (Bretagne).

L'histoire nous apprend que le château de la Vieille-Cour a appartenu à Guy, seigneur de Merdrignac et de la Hardouinaie (ou Hardouinaye) qui vivait au XIème siècle, puisqu'à cette époque il fit don du prieuré de Sainte-Brigitte en la paroisse de Merdrignac, aux chanoines réguliers de Sainte-Geneviève de Paris, établis à Paimpont, à la charge par ceux-ci de prier Dieu pour le repos de son âme à perpétuité.

Ville de Merdrignac (Bretagne).

La famille de Merdrignac existe aux XIème et XIIème siècles. Son nom s'écrit, en latin, de Merdrinniaco en 1118, de Merdrenniaco en 1164 (Mor., Pr. I, 539, 654). La seigneurie de Merdrignac est pourvue d'une mesure propre dès 1255. On trouve la graphie actuelle Merdrignac dès 1255 (Anc. év. III, 246). La paroisse appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Malo. L'ancienne paroisse de Merdrignac avait pour subdélégation Montauban et pour ressort Ploërmel. Sa cure était à l'alternative. Merdrignac élit sa première municipalité au début de 1790.

Ville de Merdrignac (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Medrinniac(o) (en 1118), Medrenniac(o), Merdrenniac(o) (en 1164), Medrignac, Merdrignac (au XIIème siècle), Medreniac, Meidrignac (en 1201), Medregnac (en 1220), Merdregniac (en 1229), Medreignac (en 1245), Medregniac, Merdreigniac (en 1251), Merdrignac (en 1255), Medregniac (en 1269), Medregnac (vers 1330), Medrignac (en 1479, en 1490).

Ville de Merdrignac (Bretagne).

Note 1 : Vers 1218, dit Ogée, Robert, vicomte de Merdrignac, épousa Denise Goyon de Matignon. Ces deux époux font, en 1252, 1257 et 1259, plusieurs donations en faveur des moines de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, qui reconnaîtront Denise Goyon pour leur fondatrice. Celle-ci meurt sans postérité en 1284. En 1294, la seigneurie de Merdrignac passe dans la maison de Beaumanoir, par le mariage de Jean de Beaumanoir avec l'héritière de cette seigneurie.

En 1463, Merdrignac, grâce à la sollicitude du duc de Retz est mise en possession d'une halle qui donnera plus d'extension à ses marchés et par la suite à la ville. Au XVIIème siècle, du mois de mai 1632 au mois d'avril 1633, la peste fait d'affreux ravages à Merdrignac. En 1724, le 22 février, le prince Joseph Stuart, cousin germain du dernier prétendant au trône d'Angleterre, meurt au village de Kerilvala, à l'âge de 60 ans. Les chouans de la division "Pierrot" (Robineau de Saint-Sergent) attaquent Merdrignac le 31 mai et le 4 juin 1795. Les chouans de Saint-Sergent attaquent de nouveau Merdrignac le 24 octobre 1799.

Ville de Merdrignac (Bretagne).

Note 2 : la commune de Merdrignac est formée des villages : Launay, Trébrède (ou Trébédé), le Chêne-Creux, Kernuet, le Fortier, Ville-ès-Gareau, Kerilvala, les Petites-Forges, la Poterie, la Rabionnais, Rue-Bresset, Cartady, Fontenelle, Ville-ès-Coupeau, le Siguais, la Tremblais, Coignet, Beaucomont, Bas-Breil, la Racine, Grand-Fraut, Ville-ès-Berhons, Ville-ès-Coqs, Rocheriais, Ville-Ferron, Ville-ès-Brés, Ville-Orial, Bauderien, le Vau, etc ...

Voir   Merdrignac " Le doyenné de Merdrignac durant la période révolutionnaire ".

Ecole de Merdrignac (Bretagne) : année 1936.

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PATRIMOINE de MERDRIGNAC

l'église de la Madeleine (1832-1834). L'église Saint-Nicolas du Vieux-Bourg est abandonnée en 1830 et le culte paroissial est transféré dans la chapelle de la Madeleine jusqu'en 1834, date à laquelle est achevée l'église actuelle. L'ancienne église du Vieux-Bourg avait été fondée en 1373 par la famille de Saint-Pern. Abandonnée pendant la Révolution, elle fut convertie d'abord en atelier pour la fabrication de salpêtre et plus tard en un cantonnement de cavalerie. Toutes les statues de l'ancienne église, hormis celle représentant saint Nicodème, ont disparu. L'église actuelle est en forme de croix latine. La première pierre est posée le 8 octobre 1832 et la consécration a lieu le 17 août 1834 ;

Nota : En forme de croix latine, elle comprend une nef avec bas côtés de sept travées plus celle du clocher, un transept et un choeur. L’ancienne église était située au lieu dénommé aujourd’hui le vieux bourg Saint-Nicolas, à 1.200 mètres à l’est du bourg actuel, sur la route de Rennes. Elle tombait de vétusté ; et, dès 1806, l’on dut abattre la tour. En 1830 elle fut interdite à la suite d’un rapport de M. Lorin. La messe y fut célébrée pour la dernière fois le mercredi des Cendres 1830, et le culte transporté dans la chapelle de la Madeleine près de laquelle on décida de construire le nouvel édifice. Les travaux de celui-ci, adjugés le 22 septembre 1832, furent commencés le 5 octobre par M. Henry Josset, entrepreneur de Saint-Brieuc, sur plans de M. Pointeau, architecte. à Rennes. En février 1833, alors que le quart du travail était exécuté, on décida de prolonger l’édifice de quatorze pieds vers l’ouest. La première messe fut dite le premier dimanche de Carême 1834 et la consécration faite le 17 août suivant. La tour fut édifiée en 1864 par M. Maignan, entrepreneur, sur les plans de M. Guépin et l’on agrandit encore l’église de quatre mètres vers l'ouest. Une transformation complète, sur les plans de M. Morvan, fut décidée et adjugée le 28 mai 1900, mais ne porta, faute de ressources, que sur le choeur et le transept. Le plan comportait des arcades entre les piliers de la nef ainsi qu’entre les piliers et les pilastres des bas côtés. Les travaux furent repris il y a quelques années sous la direction de M. Faure, qui abandonna le plan de M. Morvan, et ne conserva que les deux premières arcades des bas côtés. Les colonnes et pilastres de l’édifice actuel ont été taillés dans des blocs provenant de la Ville-Haie en Gommené et de l'Epine-Fort en Ménéac (R. Couffon).

Eglise de Merdrignac (Bretagne).

la chapelle Sainte-Brigitte (1872). Petit oratoire rectangulaire avec chevet à pans coupés reconstruit, en 1872 et bénit le 23 juillet de cette dernière année. Le lieu de Sainte-Brigitte fut donné à Notre-Dame de Paimpont en 1207 par Guenin de Merdrignac et Orene sa femme, du consentement de Guenin leur petit-fils, pour le repos de l’âme de leurs prédécesseurs et de Robin leur fils. La chapelle antique tombait en ruines au XIXème siècle. Mobilier La chapelle abrite une statue en bois polychrome de sainte Brigitte de Kildare (XVIIIème siècle). Près de la chapelle, fontaine restaurée en 1931. Les femmes y venaient de toute la région pour être guéries de la stérilité ;

la chapelle Sainte Philomène (1839) ou Notre-Dame de la petite chapelle, édifiée par la famille Thébault. Edifice en forme de croix latine dont le chevet et les extrémités des bras de la croix sont à pans coupés. Il a été reconstruit, en partie en pisé, en 1839 et a été bénit le 9 septembre de cette dernière année. Depuis, au XXème siècle, le pignon ouest a été refait. Le maître-autel date du XVIIIème siècle ;

la chapelle Saint-Yves de la Vallée (1703-1934), située à La Vallée et restaurée en 1934. Il s'agit, à l'origine, d'une chapelle privative comme l'indiquait jadis sur une poutre l'inscription "An de grâce - 1703 - le Comte Butaud de la Vallée". Edifice rectangulaire, en grande partie en pisé, avec clocheton au milieu. Il fut bâti en 1703 par le comte Britaut de la Vallée et l’on a réutilisé des fermes à tirants engueulés. La chapelle abrite les statues de sainte Anne, de sainte Radegonde (XVIII-XIXème siècle) et de saint Yves ;

la chapelle Saint-Brieuc-des-Bois (1911-1912). La tradition rapporte qu'un oratoire se dressait à l'origine en ce lieu. De la chapelle primitive il ne subsiste qu'un calvaire et une cuve baptismale du XVème siècle. L’édifice actuel, de plan rectangulaire, a été reconstruit en 1911-1912 sur un emplacement nouveau. Devant la chapelle : bénitier du XVème siècle. La chapelle actuelle abrite plusieurs statues dont celle de sainte Appoline et de saint Brieuc ;

l'ancienne chapelle de Saint-Thomas, abandonnée en 1792 et aujourd'hui disparue. Mentionnée en 1656, abandonnée en 1792, elle était en ruines en 1868. Elle fut démolie peu après, à l’exception du clocher, conservé comme mairie, mais qui, vendu en 1905, fut détruit à son tour l’année suivante. Les matériaux ont été utilisés pour la construction de l'église paroissiale ;

l'ancienne chapelle de la Madeleine, située jadis à proximité de l'église paroissiale et détruite vers 1840. Les matériaux ont servi à la construction du nouveau presbytère ;

les autres anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle de Penhoet, dédiée à saint Joseph. Un petit oratoire a été élevé à son emplacement au XXème siècle et dédié également à saint Joseph. - la chapelle Saint-Doha. - l'oratoire du Grand-Fos. Il avait été élevé par le chanoine Souchet au début du XIXème siècle (R. Couffon) ;

Ville de Merdrignac (Bretagne).

la croix de l'Iff ;

la croix du Bout-du-Four ;

la croix de la Rouairie (XVIIIème siècle) ;

la croix de la Créonais ou Gréonais (XVIIème siècle) ;

la croix des Pestiférés (1632) ;

la croix Saint-Nicolas, au Vieux-Bourg ;

la croix de Saint-Brieuc des Bois ;

la croix du vieux presbytère (XVIIème siècle) ;

la fontaine Sainte-Brigitte (1930 ;

la fontaine Saint-Nicolas ;

la fontaine de la Herronière ;

le presbytère (1840) ;

Ville de Merdrignac (Bretagne).

le château de Kernué (XXème siècle), oeuvre de l'architecte M. Poirier de Rennes (Ille-et-Vilaine). Les mosaïques en façade sont l'oeuvre de l'atelier Odorico (entreprise rennaise fondée en 1882 par l'italien Isidore Odorico, originaire du Frioul). Propriété en 1925 de Victor d'Autremont, alors vice-président de la fondation "Cartier Corporation New York" et de son épouse originaire du village de Kernué ;

le manoir de La Peignie (XIV-XVIIème siècle), édifié entre 1218 et 1230 par le sieur de La Peignie, vicomte de Merdrignac. Le manoir, qui était jadis une maison forte avec murailles et pont-levis, est détruit pendant la guerre de Cent Ans puis reconstruit vers 1630 par le sieur de Bois-Basset. La cheminée date du XIV-XVème siècle ;

le manoir de la Vallée (1672), propriété, à l'origine, de la famille Le Voyer. Cette seigneurie possédait jadis un droit de haute, moyenne et basse justice ;

Ville de Merdrignac (Bretagne).

l'ancien manoir, siège de la vicomté de Merdrignac, situé au Vieux-Bourg. Il ne subsiste qu'un double porche daté de 1644. Propriété de la famille Merdrignac puis de la famille Beaumanoir ;

le manoir de la Ville-Féron (XVIIème siècle). Sous l'Ancien Régime, cette maison noble est la propriété de la famille Bagot (du XVIème au XVIIIème siècle), puis de la famille Rouxel, juste avant la Révolution ;

la mairie (XIXème siècle), oeuvre de l'architecte Labartette ;

le moulin à vent de Plessix et les moulins à eau de Bois-Jouar, Fontenelle, du Bourg ;

Ville de Merdrignac (Bretagne).

A signaler aussi :

la borne milliaire du Vieux-Bourg (époque gallo-romaine). Elle provient de la voie Condate-Vorgium (Rennes-Carhaix) ;

la motte castrale du Vot (moyen âge) ;

le lavoir de Cartady ;

Lavoir de Merdrignac (Bretagne).

le four de Le Vot (XIXème siècle) ;

la découverte en 1867 de six cents pièces coriosolites ;

la découverte en 1956 d’un statère d’or (village des Landelles).

Ville de Merdrignac (Bretagne).

 

Gare de Merdrignac (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de MERDRIGNAC

Merdrignac avait pour maisons nobles, en 1789 : Merdrignac (avec haute justice) qui appartenait à M. de Saint-Pern. La famille de Saint-Pern a produit : Hervé, qui se croisa en 1248. Bertrand, capitaine de la Roche-Derrien en 1311 et parrain du connétable Du Guesclin. Philippote, qui devint abbesse de l'abbaye de Saint-Georges, en 1406. Deux chevaliers de l'ordre, connétables de Rennes, de 1574 à 1588. Trois combattants à Saint-Cast en 1738. Un lieutenant général des armées du roi en 1789. Merdrignac, est-il dit dans des titres du XVème siècle, était une grande seigneurie appartenant alors au sire de Laval, qui avait épousé une demoiselle de Châteaubriand. Vaucouleurs (avec haute, moyenne et basse justice), qui appartenait à M. de Derval. Le Penhouët (avec haute justice) qui appartenait à M. de Rebours, et Le Peignie.

Château de Merdrignac (Bretagne).

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 15 nobles de Merdrignac :

Jacques BERTHIER de Villeguescal (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

François BOUERE (5 livres de revenu) : défaillant ;

Olivier BUTAUD de Penhouet (15 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Estienne BUTAULT (5 livres de revenu) : défaillant ;

Héritier Jacques COESLEN (5 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume DE LAMBILLY (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Geoffroy DE QUILIVALLA (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Bertrand DU PONTCOLLEUC (3 livres de revenu) : défaillant ;

Robert DU PONTCOLLEUC (3 livres de revenu) : défaillant ;

Richard FERRAND (10 livres de revenu) : défaillant ;

Jacques GUETELIEPVRE (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan GUETELIEPVRE (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Perrot PENHOUET (3 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Gilles ROUAUD (3 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Héritier Estienne ROUAUD (3 livres de revenu) : défaillant ;

Ville de Merdrignac (Bretagne).

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