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Mereliac était une paroisse dès 1246. Son nom devint Merleac dès 1271 (Anc. év., VI, 178 et 192). Cette paroisse appartenait, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Quimper et avait pour succursale celle du Quillio. On rencontre aussi fréquemment au Moyen Age la forme Meleriac (Morice, Preuves, I, col. 1078 : 1285 – Longnon, Pouillés de Tours, 301 : vers 1330 - Lettres de Jean V, n° 1687 : 1426).

La paroisse de Merléac élut sa première municipalité au début de 1790. Par la loi du 13 juin 1841 la commune a cédé à celle de Saint-Gilles-Vieux-Marché une section contenant treize villages, avec le château du Quellenec.

La commune de Merléac possède un édifice classé monument historique le 1er décembre 1908 :

1) La chapelle Saint-Jacques, située au village de Saint-Léon (XIVème s.). Cette chapelle, en mauvais état, contient des verrières du XVème siècle (1405) et des lambris peints ;

D'autres édifices, non protégés au titre de la législation des monuments historiques, méritent également d'être mentionnés :

2) L'église Saint-Pierre et Saint-Paul (1673, sauf la tour) ;

3) La chapelle Saint-Jean du Houlle (XVIIème s.), aujourd'hui en mauvais état ;

4) Le chapelle Saint-Gouéno (XVIIIème s.) ;

5) La Croix-Verte ;

6) Une maison du bourg, actuelle mairie et, croit-on, ancien rendez-vous de chasse des Rohan ;

7) Le manoir de Saint-Léon (1626) ;

8) Le manoir du Vaugaillard ;

9) Le manoir de Port-Jégou (1622) ;

10) Le manoir de Bizoin, éponyme de la famille Glais de Bizoin et aujourd'hui propriété de M. Jean Matz, qui l'a fait restaurer ;

11) D'autres maisons du bourg (1666 et 1645) ;

12) La maison de Kerdaniel (1729) ;

13) La ferme de Kerbloux (1663) ;

14) La maison de Kerma (1683) ;

15) La ferme de Guervélan (1716) ;

16) Les maisons de la Boissière (1636 et 1793) ;

17) Les maisons de Kervégan (1687 et 1694) ;

18) Les maisons de Créméhel (1660 et 1671) ;

19) Une ferme de Kerdren (1689) ;

20) Des maisons de Poulfo (1697 et 1665) ;

21) Une maison de Saint-Léon-Pape (1724) ;

22) Les fermes du Moire (1757 et 1741) ;

23) L'établissement de Saint-Léon (époque gallo-romaine).

L'étang de Bosméleac, dont il a déjà été question à propos du Bodéo, de Saint-Martin-des-Prés et d'Allineuc, constitue, avec ses abords, un site inscrit le 1er mars 1943. Ce site comprend, sur la commune de Merléac les parcelles A 5, 8-9, 19-20, 24, 40-44, 47-49, 58-67, 71-87, 101, 231-234, 978-981, 984, 986, 995-1001, 1012-1015, 1019-1020, 1022-1030 ainsi que les plans d'eau et les chemins non cadastrés traversant le site.

Les travaux de construction du barrage de Bosméleac furent adjugés le 19 septembre 1831 et reçus le 30 janvier 1838 (Arch. des C-du-N. 9 S 6/13).

Le 10 janvier 1795 les Chouans brûlèrent les papiers de la municipalité de Merléac. Le 5 février 1795 ils saccagèrent l'atelier de lessivage des cendres installé dans l'ancien presbytère et visitèrent l'atelier de salpêtre installé à Bizoin (Arch. des C-du-N, Lm 5/82).

Olivier-François Glais de Bizoin, né à Saint-Thélo le 15 septembre 1743, fut élu député à l'Assemblé législative le 11 septembre 1791, puis administrateur du district de Loudéac en novembre 1792. Parent de l'ancien constituant Botidoux (voir plus loin la notice de Saint-Hervé), il accueillit à Bizoin les députés girondins proscrits (juillet 1793) et fut emprisonné à Loudéac pendant la Terreur. Il mourut à Bizoin le 3 mai 1801. La biographie de son petit-fils Alexandre, membre du Gouvernement de la Défense nationale, a été donnée dans la notice de Quintin.

(Bulletin d'informations des maires).

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