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MERLEVENEZ

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La commune de Merlevenez (bzh.gif (80 octets) Brelevenez) fait partie du canton de Port-Louis. Merlevenez dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MERLEVENEZ

Merlevenez vient du breton Brelevenez ou Berleüiné (colline de la joie).

Le territoire de Merlevenez est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouhinec. Au XIIème siècle, suite à un don des seigneurs de Kermadio en Kervignac, les templiers y construisent un monastère et une chapelle. Une chapelle dédiée à sainte Marie Madeleine laisse penser que des lépreux ou des cordiers ont habité dans ce secteur.

Ville de Merlevenez (Bretagne).

Fondé par les Templiers, Merlevenez est l'héritière de l’ancienne paroisse de Trevelzun (Trévalzur, en 1387) dont le siège était à l'origine au village de ce nom. En effet, un article anonyme mais fort documenté d' Ouest-France du 28/02/78 indique que Trévelzun ne fut jamais qu’une trève de Plouhinec et que c’est le transfert à Merlevenez en 1312 qui à l’origine de l’érection de la paroisse. Merlevenez est érigé en commune en 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Breullenevez (en 1367), Berlevenez (en 1427), Brelevenez (en 1446, en 1464, en 1477, en 1481), Brelevnez (en 1448), Merleveneuc (en 1536) ou Berleüiné.

Ville de Merlevenez (Bretagne).

Note : Le territoire de Merlevenez, d'une forme allongée dans le sens de l'est à l'ouest, est borné au nord par Kervignac, à l'ouest par Riantec, au sud par Plouhinec et Sainte-Hélène, et à l'est par Nostang. Sa superficie est de 1760 hectares, assez bien cultivés, mais il reste encore beaucoup de landes. En 1891, sa population actuelle est de 1358 habitants. Le bourg, à peu près central, est traversé par deux routes qui s'y croisent, et se trouve à 10 kilomètres de Port-Louis, à 19 de Lorient, et à 43 de Vannes. Les Celtes ont certainement occupé ce territoire, mais on n'a encore signalé aucun vestige de leur séjour. Les Romains sont venus ensuite, et on trouve des restes de constructions et des briques à Portanguen. Les Bretons, à leur tour, sont arrivés au commencement du VIème siècle , et y sont restés depuis. Le siège de cette paroisse n'était pas primitivement à Merlevenez, mais à un kilomètre à l'ouest, au village appelé alors Trévalsur, plus tard Trévalsun, aujourd'hui Trévelzun. Là se trouvaient l'église paroissiale, le cimetière et le presbytère. La paroisse, comme le bourg, portait le nom de Trévalsur. Merlevenez n'était alors qu'un simple village, dont le nom s'écrivait Brellevénez ou Brélevénez, qui signifie en français : Colline de la joie. Plus tard, ce nom s'altéra légèrement, et on eut, en 1498, Meurlevenez, et enfin Merlevenez qui signifie : Fille de la joie. Pour expliquer cette seconde étymologie, on a supposé qu'un seigneur de l'endroit, marié depuis longtemps et sans enfants, promit une chapelle à la sainte Vierge, s'il en obtenait un par son intercession. Ayant obtenu une fille, qui le remplit de joie, il bâtit l'église de Merlevenez ou de la fille de la joie. A cette explication, relativement moderne, l'ancien nom de Brélevénez et l'histoire opposent un démenti. On sait en effet que les Templiers eurent en ce lieu, dès la fin du XIIème siècle, un établissement considérable, qui leur fut donné par le seigneur de Kermadio en Kervignac, avec le concours du duc de Bretagne. L'église, bâtie par les chevaliers ou par leurs bienfaiteurs, subsiste encore en partie, et porte les caractères de l'architecture de la fin du XIIème ou du commencement du XIIIème siècle, comme on le verra plus loin. Au pignon du choeur on trouve encore des substructions, qui sont très apparentes dans le chemin, et le champ voisin porte le nom très significatif de Parq er Hloestr, champ du cloître. A la suppression des Templiers en 1312, le temporel de ce monastère fut offert à l'évêque de Vannes, qui érigea la chapelle de Brélevénez en église paroissiale et y transféra le siège de la paroisse. Le vieux nom de Trévalsur resta néanmoins, pendant quelque temps encore, à la paroisse, et on le retrouve en 1387 et en 1422 ; mais bientôt le nom de Merlevenez finit par prévaloir (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

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PATRIMOINE de MERLEVENEZ

l'église Notre-Dame-de-la-Joie (XIIème-XVème siècle), édifiée sur des fondations d'une chapelle construite par les Templiers. Il s'agit d'un des édifices les plus curieux de l'architecture romane en Bretagne. La construction en fut commencée dès le XIème siècle et se poursuivit au XIIème siècle. Vers la fin du XIVème siècle on édifia un clocher sur le carré du transept, clocher qui fut restauré en 1533, après avoir été abattu par la foudre. La charpente du chœur fut posée en 1410. Quelques modifications furent encore faites au XVème siècle, en particulier au chevet. Enfin, au XIXème siècle, on construisit une sacristie à l'Est du croisillon Sud. – Plan – L'église, bien orientée, comprend une nef avec bas-côtés, un transept assez débordant, avec une petite chapelle rectangulaire ouvrant sur le croisillon Nord, devenue aujourd'hui l'ossuaire du cimetière, et un chœur à chevet plat percé d'une grande fenêtre à réseau flamboyant. – Nef – La nef, qui comprend cinq travées, communique avec les bas-côtés par de grandes arcades en tiers-point à double rouleau, reposant sur des piles cruciformes, cantonnées sur leurs quatre faces de colonnes engagées. Les colonnes au droit du mur montent, bien que l'église n'ait jamais été voûtée, jusqu'à un gros boudin horizontal, qui semble destiné à recevoir une voûte en berceau. L'église fut surhaussée au XIVème siècle. Les chapiteaux des colonnes sont décorés. – Transept - L'angle Nord-Est du croisillon Nord du transept est la partie la plus ancienne de l'édifice, et peut dater de la première moitié du XIème siècle. Le carré, dont les arcades et supports sont du XIIème siècle, a été voûté au XIVème siècle d'une voûte d'ogives à huit branches reposant sur des trompes contemporaines des supports. Après les destructions des bombardements de 1944, cette voûte a été reconstruite à l'identique. Le croisillon Sud, dont on ne pourrait affirmer qu'il ait été complété par une chapelle comme le croisillon Nord, présente une curieuse particularité : trois arcades en plein cintre, dont deux sont aveugles, contre le mur Ouest et soutenant un massif de maçonnerie en saillie sur le nu du mur, donnent l'impression d'un placage et auraient pu supporter une tribune, destinée au buffet des orgues. – Chœur – Le chœur primitif, du XIème siècle, devait sans doute comprendre une travée droite terminée par une abside circulaire, mais dès le XIIème siècle, il fut transformé en un chœur à chevet plat, tel qu'il est aujourd'hui. C'est seulement au XVème siècle qu'il fut percé de la grande baie à réseau flamboyant qui ajoure le mur du chevet. – Extérieur – L'extérieur de l'église est assez simple. Quelques baies du XIème siècle, aujourd'hui bouchées, peuvent se reconnaître çà et là, ainsi qu'une porte de la même époque, également bouchée, au croisillon Nord. La façade à pignon aigu, est épaulée de hauts contreforts peu saillants, entre lesquels s'ouvre un porche, plaqué au XIIIème siècle, couronné d'un fronton triangulaire dont l'entablement est éventré par la partie supérieure de l'archivolte. Celle-ci est en tiers-point et les voussures sont décorées de bâtons brisés et de têtes de diamant. Elles sont supportées par des colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de crochets frustes. Le porche méridional, ouvrant sur le croisillon, amorti par une corniche droite reposant sur des modillons sculptés, a été également ajouté après coup, et la décoration de l'archivolte ressemble à celle du porche occidental. Le clocher, qui s'élève sur le carré du transept, est un des plus jolis de la région. Sur une base romane, fut élevé, au XIVème siècle, un étage octogonal ajouré, aux quatre points cardinaux, de baies jumelées, et décoré sur chacun des pans intermédiaires d'arcatures aveugles trilobées. Plus haut règne une galerie à balustrade de quatre-feuilles. La flèche octogonale qui se dresse au-dessus a été refaite après 1533, mais sur le modèle exact de l'ancienne. Un escalier à vis dans une tourelle polygonale monte jusqu'à la galerie de la tour, depuis le point du bas-côté et du croisillon Nord (R. Grand, L'église de Merlevenez, dans le Bulletin Monumental, 1927). Cet édifice a été restauré après les bombardements de la poche de Lorient en 1944 : reconstruction du choeur, du bras nord et du bas-côté nord de la nef. La construction du XIème siècle (collatéraux et transept) a été reprise à la fin du XIIème siècle dans ses parties centrales. La croisée et les trompes de la tour ainsi que la flèche datent du XIVème siècle. A l'origine, chaque bras s'ouvrait sur une chapelle : celle du nord a été transformée en ossuaire, celle du sud, remplacée au XIXème siècle par une sacristie. Le choeur du XIème siècle avait été percé au cours du XVème siècle d'une fenêtre. Le portail est du XIIème siècle et on y voit des chapiteaux sculptés : les chapiteaux représentent d'un côté le martyre de saint Simon scié par ses bourreaux, de l'autre celui de saint Laurent étendu sur son gril. La Vierge aux anges qui ornait le tympan a disparu, victime des combats pour la libération de Lorient. Les vitraux sont l'oeuvre du verrier Gruber et datent du XXème siècle (vers 1960) ;

Eglise de Merlevenez (Bretagne).

Nota : L'église de Merlevenez est dédiée à Notre-Dame de Joie, dont la fête se célèbre le 8 septembre, parce que la Nativité de la sainte Vierge fut une grande joie pour ses parents. Elle est en grand et moyen appareil, en forme de croix latine, et mesure 38 m. sur 12 environ. La nef, avec ses bas côtés, et ses piliers à colonnes engagées, est de la période romane ; mais ses arcades ogivales sont d'une date postérieure ; on y trouve des fenêtres hautes et étroites, en plein cintre, évasées à l'intérieur. Le choeur, avec ses larges ouvertures ogivales, conserve sur une sablière la date de 1410, et présente les armes de France, de Bretagne, de Rohan, de Kermadio, etc... La tour, avec sa flèche en pierre, de forme octogone, s'élève sur le carré des transepts, et a été reconstruite en 1533 dans le style ogival. Dans cette église, les prééminences appartenaient aux seigneurs de Kermadio, qui, en conséquence et comme preuve de leurs droits, ouvraient la danse à Merlevenez, et jetaient la soute à la Saint-Jean-Baptiste, fête patronale de la paroisse. Il est bon de noter que si Notre-Dame de Joie était titulaire de l'église de Merlevenez, le patronage du territoire paroissial était resté à saint Jean-Baptiste, ancien titulaire de Trévalsur. Les chapelles de Merlevenez étaient : — 1° Saint-Jean-Baptiste, à Trévalsur, ancienne église paroissiale, depuis longtemps détruite. — 2° Saint-Sauveur, au village de ce nom, vers le Sud-ouest, également détruite. — 3° Sainte-Madeleine, auprès du village de ce nom, affectée jadis aux Cordiers, subsiste encore. Il y avait aussi une chapelle domestique au manoir de Kerguelhouant. En fait de chapellenies, on ne connait que celle de M. Julien Le Ray. Quant aux frairies, elles se groupaient autour du bourg et des chapelles, suivant l'usage. Les seigneuries étaient celles de Kergatorn, de Kerguelhouant, de Kersach, du Resto et de Toulan. Les biens des Templiers étaient restés unis à l'église de Merlevenez, par suite de l'abandon fait par l'Evêque. Leur revenu fut d'abord partagé entre la fabrique et le recteur ; plus tard il fut entièrement donné au recteur, à la condition de faire seul toutes les réparations de l'église, sans rien demander aux paroissiens, sous quelque titre que ce fût. Ces biens, vendus à la Révolution, comprenaient deux petites tenues au bourg, deux autres au Manéguen, un pré au Lannig, et plusieurs pièces de terre, sans compter le presbytère, ses dépendances, et plusieurs rentes foncières. De son côté, l'abbaye de la Joie d'Hennebont avait acquis dans cette paroisse plusieurs tenues, situées au bourg, à Keralan, à Trévelzun, etc... qui toutes furent vendues nationalement. Le recteur percevait la dîme, qui dans les derniers temps ne se levait qu'à la 33ème gerbe. En 1760, son revenu net était évalué à 927 livres. Merlevenez dépendait du doyenné de Poubelz et de la sénéchaussée d'Hennebont. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Kervignac, et du district d'Hennebont. En 1791, son recteur, M. Le Corvic, refusa le serment, se vit remplacé par un intrus, et fut interné à Lorient. En 1800 Merlevenez fut englobé dans l'arrondissement de Lorient, et en 1801 dans le canton de Port-Louis (J-M. Le Mené).

Plan de l'église de Merlevenez (Bretagne).

1 et 5 : martyres de Saint-Laurent sur le gril ; 2 et 4 martyres de Saint-Simon sur la roue ; 6 : têtes d'hommes ; 7 et 9 : monstres crachant des rinceaux ; 8 : hommes au chien ; 10 : vitraux de l'Adoration des bergers ; 11 : vitraux de l'Adoration des mages ; 12 : vitraux en l'honneur de la Vierge.

Voir aussi   Ville de Merlevenez (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Merlevenez et ses recteurs"

Voir aussi   Ville de Merlevenez (Bretagne) "L'église de Merlevenez et son histoire"

Eglise de Merlevenez (Bretagne).

l'ancienne chapelle Sainte-Madeleine (XVIIème siècle), située au village de Sainte-Madeleine et mentionnée en 1930. Il s'agit d'un petit édifice rectangulaire du XVIIème siècle, sans caractère architecturale ;

le manoir de Kerguelhouant. Siège d'une seigneurie, ce manoir possédait autrefois une chapelle privée ;

la fontaine de la Vierge ou fontaine de Kergonat ou Kergonet (1729). Elle est entourée de murets. L'eau s'écoule dans deux bassins successifs. La pierre d'un puits est datée de 1834. Sur le linteau, on peut lire l'inscription : "Bihan R (recteur) - 1729 - Bon (aventure) Thomas P(rocureur)" ;

le moulin à eau de Rodes, et les moulins à vent de Rodes, Neuf, de Hazeno, de Kerguehouet ;

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ANCIENNE NOBLESSE de MERLEVENEZ

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Merlevenez : Hervé du Pou (Bréhégair), Perrot Cados (au bourg), Jehan de la Haye (Kergatorn), Allain Le Chemail (Kerguelhouant), Ollivier Le Gaudron (le Resto), Allain de St Vaenec ou Naenec.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 3 nobles de Merlevenez :

Jehan de la HAYE, décédé ;

Pierre LE CHAMEIL (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, d'une salade (casque) et d'harnois de jambes, comparaît en archer et armé d'une jusarme et d'une épée ;

Les héritiers Nicol AUDREN (20 livres de revenu) : défaillants ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 3 nobles de Merlevenez :

Guillaume de la HAYE Kergatorn (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Henry LE CHAMEL (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan BILSIC : défaillant ;

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