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MESLIN

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La commune de Meslin (pucenoire.gif (870 octets) Melin) fait partie du canton de Lamballe. Meslin dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MESLIN

Meslin vient, semble-t-il, du breton « mez » (champ) et « lann » (étang).

Meslin est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Hillion. Meslin est mentionné dans une charte de 1121, lors d'une donation au prieuré de Saint-Martin de Lamballe d'une terre (la lande de Mieslin). La paroisse de Meslin (Melin), au diocèse de Saint-Brieuc, existe dès 1368 (procès de canonisation de Charles de Blois). L’appellation Meslin apparaît dès 1427 (archives de Loire-Atlantique, B2978).

La paroisse de Meslin dépendait jadis du ressort de Saint-Brieuc et de la subdélégation de Lamballe. La cure était présidée par Mme de Frouloi, qui possédait dans cette paroisse, le château de Carcouët avec un droit de haute justice.

Ville de Meslin (Bretagne).

Meslin élit sa première municipalité en 1790. L’ordonnance du 8 octobre 1823 réunit la commune de Trégenestre (ancien démembrement de Meslin et enclave du diocèse de Dol) à celle de Meslin. Trégenestre (noté Tréglenestre) a le titre de paroisse dès 1426 (archives de Loire-Atlantique, B2979). L’appellation Tregenestre apparaît dès 1605. Trégenestre était jadis une succursale de Coëtmieux. Meslin échange en 1830 (ordonnance du 1er avril 1830) avec Pommeret, La Vieille-Jaunaie du Bignon contre une partie du village de La Métairie-Neuve [Note : Trégenestre, enclavée dans l'évêché de Saint-Brieuc, était une trève de Coëtmieux, faisait partie du doyenné de Coëtmieux relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Louis. Tréguenestre est érigée en commune en 1790, rattachée à la commune de Meslin en 1823, puis rattachée à la commune de Lamballe en 2016].

On rencontre les appellations suivantes : Mieslin (en 1121), Meslin, Miellin (au début du XIVème siècle), Par. de Mieslin (en 1309), Miellin (vers 1330), Melin (en 1368), Meslin (en 1427), Melin (en 1490).

Ville de Trégenestre en Meslin (Bretagne).

Note 1 : le 23 mars 1793, Boishardy rassemble 4000 hommes à la lande du Gras. C'est le début de la chouannerie dans les Côtes-d'Armor.

Note 2 : la commune de Meslin est formée des villages : le Bignon, Carbernot, le Val, Clos-Cambout, la Métairie-Neuve, Launay, Oursigné, la Plesse, Létinieux, la Ville-Besnard, la Landelle, le Grand-Tertre, le Petit-Tertre, la Ville-aux-Cocus, la Bourdonnaie, la Lande-au-Noir, le Gué-Plat, la Ville-Auvraie, la Ville-Neuve, l'Epine, la Ville-Meneu, Grand-Bourgneuf, Petit-Bourgneuf, les Touches, Quéliac, Fontaine-Menard, Cadoré, Trégenestre, Frêche-Clos, Haut-Coatdiquen, les Plats.

Ville de Trégenestre en Meslin (Bretagne).

Voir   Ville de Meslin (Bretagne) " Le cahier de doléances de Meslin en 1789 ".

Voir   Ville de Trégenestre (Bretagne) " Le cahier de doléances de Trégenestre en 1789 ".

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PATRIMOINE de MESLIN

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XIV-XV-XVI-XVIIIème siècle), jadis dédiée à la sainte Vierge. Les fenestrages datent du XIVème siècle. Les portes datent du XVIème siècle. L'église renferme trois chapelles du côté nord : l'une date du XVème siècle, la deuxième date du XVIème siècle et la troisième date du XVIIIème siècle. " Edifice rectangulaire avec trois chapelles ouvrant sur la longère nord. Il date de plusieurs époques : le fenestrage du chevet, celui de la seconde chapelle, et l’un de ceux de la longère sud datent du XIVème siècle ; la chapelle la plus à l’ouest ainsi que la porte sud datent du XVIème siècle ; enfin la troisième chapelle paraît dater du XVIIIème siècle. L’église a été restaurée au XXème siècle, sous la direction de M. Viau, architecte à Lamballe, travaux adjugés le 21 novembre 1920. Le pignon ouest a été alors remonté ainsi que le clocher. La fenêtre du chevet a été débouchée et refaite par les soins du recteur actuel, M. l’abbé L. Lemoine " (R. Couffon). Le retable, orné de nombreux panneaux sculptés et de statuettes, date du XVIIIème siècle. L'ensemble intitulé " Visitation de la Vierge Marie " date du XVIème siècle et a été restauré au XXème siècle. La poutre de gloire, composée du Christ en croix, de la Vierge et de saint Jean, date du XVIIème siècle. L'église abrite une statue de saint Gilles, provenant de l'ancienne chapelle privée (aujourd'hui disparue) du château de Cargouët. " Retable du maître-autel du XVIIIème siècle ; table de communion du XVIIIème siècle ; lutrin du XVIIIème siècle ; retable de la Pentecôte signé Blévin fils, peintre de Loudéac, et daté de 1818 ; peintures médiocres des élus et des damnés ; statues anciennes de saint Pierre et saint Sébastien ; calice d’argent offert par la famille d'Ourxigné et en portant les armes ; ostensoir de 1644, navette de 1725, crucifix d’argent " (R. Couffon). On y trouve les enfeus des familles d'Ourxigné et de Carlan, anciens seigneurs de la paroisse. " Ancien enfeu d’Ourxigné (XVIème siècle), transformé en armoire et portant les armes des Boschier ; pierre tombale aux armes des Le Noir, ancien enfeu de Carlan " ;

Eglise de Meslin (Bretagne).

l'église Saint-Louis de Trégenestre (XVIème siècle). Edifice de plan rectangulaire. A l'exception de la tour datant du XXème siècle, l'église a été presqu'entièrement reconstruite au XIXème siècle. En 1807 elle est dite tombant en ruines, faute de couverture, et fut restaurée peu après. La foudre y fit de très grands dégâts le 9 mai 1874, dégâts qui furent réparés en 1877 sur plans de M. Guépin par M. Joubeau, entrepreneur à Lamballe. Enfin, en 1927, l'on reconstruisit la tour et le clocher, tour dans laquelle on a conservé la porte ancienne. Le porche midi avec sa charpente du XVIème siècle est la partie la plus ancienne de l'édifice (R. Couffon). L'autel avec retable date du XVIIIème siècle. Elle abrite des statues anciennes de saint Louis et de saint Samson ;

Eglise de Trégenestre en Meslin (Bretagne).

les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle de Clos-Cambourg. - la chapelle de la Bourdonnais. - la chapelle de Carlan. Elle était au sud du manoir ;

l'ancien presbytère de Trégenestre (XVIIIème siècle) ;

les croix de Trégenestre (XVIIème siècle), de Coëtdiguen (XVIIème siècle), des Cateliers ;

le château de Cargouët (XVIIème siècle) construit à l'emplacement d’un château primitif (XIIIème siècle), siège de la seigneurie des Cargouët. Le corps de bâtiment flanqué d'une tourelle, date du XVIIème siècle. Propriété de Pierre de La Motte en 1480 et de Guillaume de La Motte en 1510 et en 1536. La chapelle privative est dédiée à saint Gilles : il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire situé dans les douves au N.-E. du château qui remonte au XVIIème siècle mais a été restauré au XXème siècle ;

le manoir d'Ourxigné ou d'Oursigné (XVI-XVIIème siècle). Propriété de Guillaume Boschier en 1536, de Julien Boschier en 1569 ;

le manoir de Carlan. Propriété de Pierre Le Noir en 1536 et en 1569 ;

l'ancien manoir de Fontaine-Ménard. Il appartenait aux Perrin, seigneurs de Fontaine-Ménard, aux XVème et XVIème siècles. Les Perrin étaient des nobles de Plessala, dont le recteur issu de cette famille Perrin dépose en 1696 les armes : "d'argent au lion de sable couronné d'or" (sources : Vte Frotier de la Messelière, "Au coeur du Penthievre", Ed. Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1951, page 307) ;

les maisons du bourg (XVIIème siècle), de Tertre-d'à-Bas ou Petit-Tertre (XVIIème siècle, propriété de Guyon de La Roe en 1536) ;

les fermes des Touches (XVIème siècle, propriété de Jean Le Piquart en 1510), de la Forge (XVIIème siècle) et de la Ville-Meneu (XVIIème siècle) ;

les moulins de Cargouet, Hervé, Poignot ou Pognot, et le moulin à vent du Gras ;

Moulin de Meslin (Bretagne).

A signaler aussi :

l'allée couverte de la Guinefolle, dans la lande du Gras (époque néolithique) ;

la découverte, en 1957, de murs gallo-romains ;

le menhir de la chaise-à-margot (La Lande du Gras) de l'époque néolithique ;

Voir   Ville de Meslin (Bretagne) " Informations diverses sur la ville de Meslin ".

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ANCIENNE NOBLESSE de MESLIN

Le château de Carcouët possédait jadis un droit de haute justice sur Meslin, Landéhen, La Malhoure, Maroué et Pommeret. Les terres nobles de Cramaigneau, la Roche-au-Denais et Maritaine possédaient des moyennes justices. Carlan possédait une moyenne justice et appartenait avant la Révolution à la famille Le Noir de Carlan. Fontaines-Menard et Bois-Tual possédaient des basses justices et appartenaient à la famille Micault de la Saulleville. Coatadiguen possédait une basse justice et appartenait à la famille Thomas de la Reigneraix.

Lors de la réformation du 11 juillet 1427, sont mentionnés plusieurs nobles de Meslin : dame de Cargouët, Pierre du Bouayshardi, Henri Boschier et sa mère, Guillaume Juhel et son fils, Mathelin Boschier, Geffroy de Camelon ou Carmelou, Guillaume de Cargouet, Eon Le Potier, Olivier Le Moine et ses fils, Bertrand Le Blanc, Robin Juhel, Honoré Gaudon, la déguerpie Roland Volence et ses enfants, Roland Boschier, Geffroy Boschier, Geffroy Guest ou Gervest, la déguerpie Guillemet Guest ou Gervest et son fils, Olivier Boschier, Catherine Rouxel et Hamonnet Thomas. Guillaume Garnier et Guillaume Le Dannays se disent aussi nobles.

Lors de la réformation de 1441, sont mentionnés plusieurs nobles et serviteurs de la cour de Meslin (BMSB mss 31, rapport, sous la cote 1395, fait par Jean Troussier, sénéchal de Lamballe) : - nobles : Eonnet Le Moenne, Alain Doguet, Guillaume de Quebriac, Pierre Juhel, Guillaume de Kergouet (Ville-Herry), Jean Le Moenne (du Tertre), Olivier Juhel, Jean Le Noir (du Clos), Olivier du Boishardy, Roland Boschier (de Dommeigne), Jean Valeme, Bertrand Boscher, Pierre de La Motte, Mathelin Boscher, Geffroy de Carmelou, Hammonet Thomas, Roland du Boishardy, Olivier du Trégier, Jean Le Noir, Geffroy Boschier, Honorée Gaudon, Geffroy Kervezé, Guillaume de Kergouet (Le Bois-Hamon). - serviteurs de la cour : Jean Le Moenne (clerc), Hamon Thomas, Jean Le Moenne (du Tertre), Geffroy Boschier et dom Jean Juhel.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Meslin :
– Pierre de la Vigne.
– Guillaume Boschier.
– Jean Cadet.
– Guillaume de Cargouët de la Villehervé.
– Pierre de la Motte de Cargouët, de la maison du Duc.
– Henry Le Piquart.
– Jean Boschier.
– Robin Juhel, pour Dom Jehan Juhel.
– Jean Le Noir.
– Guillaume Boschier.
– Jean Le Noir du Clos, comparu par Jean Abraham.
– Jean, et Pierre du Boishardy.
– Pierre Boschier.
– Jean Gervais.
– Jeanne Le Moënne, par Martin de la Roue.
– Thomas Le Noir.
– Pierre Le Noir, fils Me Jean Le Noir, comparu par Olivier de la Motte.
– Jacquette du Cambout, par Geffroi de la Vigne.
– Jean de Kermello, par Guillaume Kermello.
– Jean Rolland.

Lors de la réformation du 8 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Meslin : Cargouët, Bignoneaulx, Calbernot (à Guillaume de La Motte), La Ville-Gauthier (à François de Brehant, sieur de La Roche), Le Bois-Hardy et Launay (à Jehan du Boishardy), Carlan ou Carlau (à Pierre Le Noir), La Lande (aux héritiers de Raoul Le Champion), Le Val (aux héritiers de Guillaume Pean, sieur de La Vieuville), Le Clos (à Horable Boschier), Le Tertre (à Guyon de La Roe), La Bourdonnaie (à Jehanne de Lermelleuc), La Ville-Auvray (à Jehan de Kermelo), Le Bourgneuf (à Mathurin Le Forestier), Le Bois-Thual (à Vincent Cadet), La Touche et La Plesse (à Jacquette Rolland, fille de Jehan Rolland), Oursigné (à Guillaume Boschier), Le Bois-Hamon et Les Portes (à Adrien du Fueil et son épouse Catherine Madeuc), une autre maison des Portes (à Jacques de Lescouet), une autre maison des Portes (à Roland Le Corgne, fils de Jehan Le Corgne, anciennement à Jehan de La Vigne), La Fontaine-Ménard (aux héritiers de Jehan Pyron), La Touche (à Guillaume du Boishardy), une autre maison La Touche (à Jehan Le Picart).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 22 nobles de Meslin :

Jehan ABRAHAM : porteur d’une salade (casque) et comparaît en archer ;

Pierre BOSCHER (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Guillaume BOSCHIER (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Guillaume BOSCHIER de Ourxigné (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une pertuisane ;

Guillaume BOSCHIER de Ourxigné (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan BOSCHIER (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan CADET (30 livres de revenu) ;

Guillaume DE KERGOUET de Villehury (2 livres de revenu) ;

Jehan DE KERMELO (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Pierre DE LA MOTTE de Kergouet (600 livres de revenu) : excusé comme appartenant à la maison du duc ;

Pierre DE LA VIGNE (1 livre de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan DU BOUESHARDY (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Pierre DU BOYSHARDY (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Jacquette DU CAMBOUT, veuve Jean LE NOIR (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan GERVESE (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Robin JUHEL (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehanne LE MOUENNE, remplacée par Martin DE LA ROUE : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan LE NOIR (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Pierre LE NOIR de Carlan (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Thomas LE NOIR (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Henri LE PIQUART : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Jehan ROLLAND (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

 

Lors de la réformation du 12 octobre 1426, sont cités plusieurs nobles de Trégenestre : Alain Abbe, Alain Le Forestier, Jehan Le Forestier, Roland Le Forestier et Pierre Gaudon.

Lors de la réformation de 1445, sont cités plusieurs nobles de Trégenestre : Alain Abbé, Pierre Gaudon, Jean Le Forestier, Etesse Leon, Yves de La Motte, Guillaume Le Denais et Jean du Boishardy.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Trégenestre :
– Pierre Genestre.
– Amaury de la Motte, de l’ordonnance.
– Jean Le Denays, arbalestrier.
– Jean Gaudon.

Lors de la réformation du 4 mars 1536, plusieurs maisons nobles de Trégenestre sont mentionnées : La Roche en Meslin et Le Vau-Hya en Meslin (à Pierre Le Forestier, sieur de Kerahuis), Le Fresche-Clos en Meslin (à Jehan Hus). En 1569, sont cités les nobles : François du Fail (sieur de Quilhec) et Christophe de Cargouet.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 4 nobles de Trégenestre :

Pierre GERVESE (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Amaury de LA MOTTE (100 s. de revenu) : fait partie d'une compagnie d'ordonnance ;

Jehan LE DENOYS (100 s. de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en arbalétrier ;

Jehan GAUDON (7 livres de revenu) : défaillant ;

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