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MILIZAC

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La commune de Milizac (pucenoire.gif (870 octets) Milizag) fait partie du canton de Saint-Renan. Milizac dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MILIZAC

Milizac vient du gaulois « Melisos », avec le suffixe gaulois « acos ».

L’origine gallo-romaine de Milizac reste difficile à établir. Il semble qu’à l’origine Milizac faisait partie d’une ancienne paroisse primitive du nom de "Plou-Brochmael" dont porte témoignage le nom de Guipronvel et qui englobait Tréouergat, Lanrivoaré et Guilers, avec sa trève Bohars.

" Milizac est l’une des onze paroisses, du doyenné de Plabennec. Elle a comme limites : au Nord, Plouguin, Guipronvel, Tréouergat, à l'Est Lambézellec, Gouesnou et Bourg-Blanc, au Sud Saint-Renan, Plouzané, Guilers, Bohars, à l'Ouest Plourin, Lanrivoaré et Brélès. Quelle est l’origine du mot Milizac ? M. Jourdan de la Passardière l’interprète dans le sens de Mel ou Maël Izac, le fief d'Izac, et il note que la prononciation bretonne est Mélizac (Toscer, Le Finistère Pittoresque. 4ème fascicule, p. 236). D’après Loth et Largillière, Milizac serait un fundus militiacus gallo-romain, et M. Largillière fait observer à ce propos que Guipronvel, trève de Milizac avant la Révolution, a dû être la paroisse primitive : la preuve en est que l’éponyme de Guipronvel a son nom répété dans celui de la seigneurie de Saint-Romel, en Guipronvel (B, C, D, 1912, pp. 263-267), et dans celui de Keronvel, en Milizac (Voir Les Saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique Bretonne, pp. 194, 232). Milizac appartenait à l’évêché de Saint-Pol-de-Léon et dépendait de Lesneven comme subdélégation, du siège royal de Brest au point de vue judiciaire. On y comptait à la fin de l'Ancien Régime 1.800 communiants, y compris ceux de Guipronvel, sa trève " (M. Pérennès).

La paroisse de Milizac dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon. On trouve l'appellation Milisac vers 1330, en 1334, en 1448 en 1481, et en 1544.

Ville de Milizac (Bretagne).

Note 1 : ENQUÊTE SUR LA MENDICITÉ (1774). Il ressort de la réponse donnée à cette enquête qu’un tiers de la population de Milizac est à l’aise, un tiers composé de mendiants, un tiers formé de pauvres honteux. Le sol n’est que de la terre glaise et il faut aller trois ou quatre lieues quérir du sable et du goëmon pour le fertiliser. Les pauvres honteux, ce sont les petits fermiers qui sont contraints pour payer leur fermage de vendre la majeure partie de leur blé. Il faut y ajouter les journaliers qui n’ont d’autre ressource pour payer leur loyer que de travailler à la récolte. La population compte 20 mendiants invalides. Mais, outre les riches qui sollicitent la charité, par avarice, il y a les vagabonds, étrangers à la paroisse, qui sous couleur de demander l'aumône ne cherchent que l'occasion de commettre quelque vol. D’autres vendent ce qu’ils ont reçu pour s’en aller à l’auberge. Quant aux vagabonds, ils font grand tort aux pauvres de la paroisse ; les campagnards sont, en effet, généreux, et par crainte de ces rastaquères, ils leur donnent avec largesse. Il faudrait les arrêter et les jeter en prison. La police, hélas ! n’existe pas. Il faudrait que la maréchaussée fasse de temps en temps une rafle dans les campagnes. Depuis qu’il est interdit d’inhumer des cadavres dans l’église, certaines personnes demandent que l’on fasse une exception en leur faveur, moyennant le versement de 36 livres, dont un tiers serait employé à secourir les pauvres de la paroisse (Archives de l'Evêché).

Note 2 : Liste non exhaustive des RECTEURS DE MILIZAC AVANT LA RÉVOLUTION : - En 1656-1671. Pierre Pen. - En 1692-1696. M. Piriou. - En 1696-1700. Y. Perrot. - En 1716-1724. G. Huon. - En 1726-1742. Y.-Louis Jouan. - En 1744-1766. Lezernan. - En 1768-1786, Gabriel-Michel de Refuge Gourio. - En 1786-1791. Hervé Le Guen. Hervé Le Guen, recteur de Milizac, refusa le serment à la Constitution civile du Clergé, de même que ses deux vicaires, Jean-Marie Talarmein et Jean-Louis Le Meur. Liste non exhaustive des PRÊTRES ET CURÉS DE MILIZAC AVANT LA RÉVOLUTION : - En 1583-1619. Jean Labe, curé. - En 1619-1626. Ségalen. - En 1626-1630. A. Jézéquel. - En 1630-1631. T. Cadoudal, sous-curé. - En 1631. J. Guillermit. - En 1631-1635. Plesou. - En 1657-1668. F. Ségalen, sous-curé. - En 1692-1696. Etienne Morvan. - En 1700-1717. G. Mao. - En 1717-1730. Tanguy Le Deudé, curé. - En 1725. R. Lescop, curé d’office. - En 1726. F. Briant. - En 1740-1784. Tanguy Le Deudé, curé. - En 1775. Gabriel Floc'h, prêtre confesseur. - En 1775. Vincent Lestideau, prêtre confesseur. - En 1784-1791. J.-M. Talarmein, né à Ploudalmézeau en 1758, prêtre en 1783. - En 1786. Thépaut, curé. - En 1787-1789. J. Tabou. - En 1789-1791. Jean-Louis Le Meur, curé. Liste non exhaustive des RECTEURS DE MILIZAC DEPUIS LA RÉVOLUTION : - En 1804-1805. Laurent-Marie Daleneur, né à Saint-Pierre-Quilbignon, le 25 Mars 1752, prêtre le 21 Septembre 1776. - En 1805-1830. Yves Gourmelon. - En 1830-1834. Jean-Marie Le Jacq. - En 1834-1855. Mathias Alençon. - En 1855-1895. Jean-René-Marie Le Lann, chanoine honoraire depuis 1890. - En 1895-1919. Jean-Marie Jacob. - En 1919-1930. Hervé Kerouanton. - En 1930. Joseph-Marie Hervé, etc ....Liste non exhaustive des VICAIRES DE MILIZAC DEPUIS LA RÉVOLUTION : - En 1804. Tanguy Boulch, né à Loc-Eguiner-Ploudiry le 6 Juin 1757, promu au sacerdoce le 24 Mars 1787. - En …-1820. Jean-Marie Chuiton. - En 1820-1829. François Cabon. - En 1829-1831. François Boulic. - En 1831-1837. Gabriel-Olivier Le Néa. - En 1837-1843. Jean-Marie Hellard. - En 1843-1854. Hervé Kerdilès. - En 1854-1856. Jean Le Cam. - En 1856-1873. Jean-Marie Bergot. - En 1873. Yves Coroner. - En 1873-1876. Joseph-François Tamé. - En 1876-1877. François Le Roux. - En 1877-1881. Claude-Jean-Marie Léostic. - En 1881-1890. Jean-François Rolland. - En 1881-1890. Yves Le Vern. - En 1890-1896. Jean Kerlidou. - En 1893-1895. François Colin, auxiliaire. - En 1897-1914. Etienne Corre. - En 1909. Jean-Marie Abguillerm, auxiliaire. - En 1914-1919. Yves-Pierre-Jean Le Lec. - En 1919-1922. Prigent Gélébart. - En 1922-1928. Jacques Blons. - En 1928-1933. Ernest-Jean Appéré. - En 1933. Emile Stéphan, etc .. (Archives de l'Evêché).

Voir aussi   Ville de Milizac (Bretagne) " Milizac durant la Révolution "

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de MILIZAC

l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XVIIème siècle), remaniée à plusieurs reprises et agrandie en 1924. L'édifice comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés et clocher encastré (la dernière travée formant faux transept), un transept et un choeur accosté de deux chapelles. En 1845, l'on exhaussa les murs et l'on reconstruisit la charpente (modifications faites à partir des plans de l'architecte Jugelet). Le transept et le choeur datent de 1924. La tour est reconstruite en 1776 et porte l'inscription "G. Kerboul". Le clocher très élancé a deux galeries. L'église a été endommagée par la tempête en 1833, puis à nouveau au XXème siècle, et enfin le 7 août 1944. La partie supérieure a été reconstruite par M. Salomon (entrepreneur de Guipronvel) : les travaux ont été achevés en 1953 et l'édifice a été bénit le 20 décembre 1953. L'abside est ornée de deux vitraux plus récents représentant saint Pol-Aurélien et saint Corentin. Le porche et l'ossuaire d'attache datent du XVIIème siècle et portent des inscriptions avec les dates de 1662 et 1685. Le pignon est daté de 1690. L'ouverture en plein cintre du porche est surmontée d'une niche contenant la statue de saint Pierre : sous cette statue on lit la date de 1733. On y trouve aussi un petit reliquaire en argent. L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Paul, saint Herbot, saint Roch, la Vierge-Mère et un Crucifix ;

Eglise de Milizac (Bretagne).

Nota 1 : L’église semble contemporaine de son clocher qui porte l’inscription : G. KERBOUL 1716. Elle comprend une nef et deux bas-côtés, séparés de la nef par des colonnes au fût cylindrique, reliées par des arcades en plein cintre. Le clocher, très élancé, a deux galeries. Une corniche moulurée est à la base des quatre clochetons d’angle. Le porche et l’ossuaire d’attache, compris sous le même comble que lui, remontent certainement à la première moitié du XVIIème siècle (Note de M. Waquet). Il est orné d’une statue de saint Pierre, titulaire avec saint Paul, de l’église. Le chef des apôtres, coiffé de la tiare, porte en main la croix à triple croisillon. Au-dessous on lit l'inscription : S : PETRE ORA - PRO NOBIS •.• - Mr : Y : L : Y : QVEMENEVR : L : - IOVAN P : L’ABBE : C : 1735. Sur une pierre à hauteur d’homme on lit : M : P : PEN : R. - F . F . P . Y. IESTIN . G. – 1662. Le choeur a été reconstruit et transformé en 1924 (Note de M. Waquet). Le 5 Juillet 1715, le curé de Milizac publiait au prône de la grand'messe « que le pignon du bas de l’église sera démoly pour y placer la tour que l’on va faire et que le 14 du présent les juges royaux de Brest se rendront dans notre église pour faire un état du dit pignon, relever les armoiries qui y sont et aviser ceux qui les possèdent des observations qu’ils ont à faire » (Archives de Milizac). Les travaux furent exécutés l’année suivante. Le 8 Mars 1826, M. Gourmelon, recteur de Milizac, écrivait, dans un état approximatif des dépenses urgentes à faire pour les réparations de l’église « Notre église se trouve dans un état de délabrement tel, que les boiseries des autels sont vermoulues, et pour ainsi dite tombant de vétusté ; en outre le toit de l’église et le lambris sont fort mauvais, comme il est facile de s’en convaincre par le rapport des experts... Nous avons passé acte avec M. Le Nir, menuisier à Saint-Renan, pour construire le grand autel de l’église paroissiale qui menaçait ruine au point que bientôt l’on ne pourrait plus y célébrer les saints offices ». La somme prévue au titre de dépenses était de 1.876 francs. On se borna sans doute à restaurer le maître-autel. En Mars 1833, la tempête endommagea « huit à dix pieds de la tour ». On affecta aux réparations le crédit de 300 francs. Fagon, maire de Milizac, écrit le 3 Février 1845 : « La charpente (de l’église) entièrement pourrie et vermoulue menace ruine et pourrait occasionner, dans sa chute prochaine, des malheurs qui seraient irréparables ». Pour prévenir ces malheurs, le maire s’était adressé à M. Jugelet, architecte de l’arrondissement, qui, venu à Milizac le 22 Janvier, avait reconnu l'urgence des réparations à faire et dressé trois devis. Le Conseil municipal adopte à l’unanimité le devis de 9.290 francs, qui consistait « à exhausser les murs, à reconstruire la charpente ainsi que la toiture (planches et ardoises), à faire disparaître les tirans pourris et les croisées au Nord de l’église sans rien changer à sa forme ». Milizac possède un petit reliquaire en argent finement ciselé. Il forme un carré de 0 m. 18 de côté, avec une profondeur de 0 m. 07. Sur le couvercle sont gravés le Christ crucifié et les instrument de la Passion ; quelques sujets y figurent, au nombre desquels la Nativité de Jésus. Sur les côtés du reliquaire apparaissent les douze apôtres. (Archives de l'Evêché).

Nota 2 : LES CLOCHES. Le 18 Avril 1718, un marché fut passé avec Jean et Jean-Français Beurrier, fondeurs à Brest, pour faire refondre une des cloches de Milizac et la porter jusqu’au poids de 900 livres. La dépense fut de 200 livres. Quelques années plus tard, le 26 Juillet 1725, on décide de faire fondre par Jean Beurrier deux autres cloches, pour en faire une nouvelle de 650 livres. Aux termes du marché on lui paiera 1 livre, 12 sol, 6 deniers pour chaque livre de poids, poids du roi (Archives de Milizac). Le clocher contient actuellement 4 cloches. La plus ancienne porte cette inscription : Faite en 1847 pour l’église de Milizac. J’ai été nommé Constance Marie-Françoise par M. François-Marie Fagon, maire et Mme Constance Marie-Guillemette de Lespine de Grinville, épouse de M Gilart de Keranflech. Recteur Alançon Mathias. Président Mailloux Yves. Trésorier Pondaven Miche!. Vicaire Kerdiles. Viel Alphonse fondeur à Brest. Les 3 autres cloches datent, deux de 1886, la troisième de 1904. Cette dernière reçut à son baptême le nom de Marie-Françoise (Archives de l'Evêché).

Nota 3 : Voici quelles étaient en 1775 les chapellenies de Milizac. - 1. La chapellenie de Kerezéon, chargée d’une messe par semaine, possédée par M. Corre, de Sibiril, et desservie par M. le Recteur de Milizac. - 2. La chapellenie fondée par Marie Kerboull, chargée d’une messe par semaine, desservie également par M. le Recteur de Milizac. - 3. La chapellenie de Kerboulon, fondée par dame Françoise de Kerenflech et comportant une messe par semaine ; possédée par M. Briant, prêtre de Saint-Servais, elle est desservie par M. le Recteur de Milizac. - 4. Autre chapellenie fondée par la même personne, avec une messe tous les vendredis, possédée et desservie par M. Le Deudé, curé de Milizac. - 5. Chapellenie fondée par M. Guyomarch-Quéméneur avec 3 messes par semaine : le lundi, messe à note avec nocturne et Libera chanté en faisant le tour du cimetière ; sont exceptés les lundis de l'Epiphanie, la Semaine Sainte, Pâques, la Pentecôte, l'Octave du Sacre et Noël ; les mercredi et samedi, messe à basse voix. - 6. Chapellenie fondée par Yves Quéméneur, avec deux messes par semaine, celle du jeudi étant accompagnée des litanies du Saint-Sacrement ; elle est possédée par M. Mailloux, curé de Guipronvel, trêve de Milizac, et desservie par M. Le Deudé. - 7. Autre chapellenie fondée par Yves Quéméneur, avec messe le vendredi, et de plus obit avec messe chaque premier dimanche de l’année. Elle est possédée et desservie par M. Mailloux. - 8. Chapellenie fondée par Sébastien Perrot et Catherine Le Run, comportant une messe le samedi à l’autel du Rosaire, avec les litanies de la Sainte Vierge. Elle est possédée et desservie par M. Le Deudé. - 9. Chapellenie fondée par Jeanne Lunven, avec messe le jeudi, desservie par M. le Recteur de Milizac (Archives de l'Evêché).

Nota 4 : PRÉÉMINENCES A L'ÉGLISE DE MILIZAC. Lorsqu’on répara, en 1690, le pignon du chevet de l’église de Milizac, il fut constaté, à la requête du marquis de Kernezne de la Roche, seigneur du Curru, qu’on trouvait dans la maîtresse vitre un écusson d’or à 3 coquilles de gueules, 2 et 1 (Kernezne), et plus bas, autre écusson parti au 1, d’un fascé d’or et de gueules de 6 pièces (du Chastel), au 2, de gueules à la fasce d’or, accompagnée de 6 besants de même, 3 et 3 (Saint-Gouesnou). Du côté de l’épître, autre écusson mi parti de du Chastel et d’azur à 3 têtes arrachées d’or (Kerguiziau). Plus bas, de gueules au lion d’or armé et lampassé d’argent, accompagné de 3 annelets de même (Jouan de Pennanech) ; et, au dernier soufflet, d’or à 3 fasces ondées d’azur, surmontées de 2 coquilles de gueules (Kergadiou de Trémobian). En 1716, à l’occasion de la reconstruction du pignon Ouest de la même église, on fit le procès-verbal de cette partie de l’édifice. Le vitrail situé au-dessus de la porte d’entrée contenait un écusson aux armes écartelées des Kernezne et des Jouan, entouré du collier de l’ordre de Saint-Michel. A la clef de voûte de l’arcade du portail existait un grand écusson, écartelé au 1 d’azur au dextrochère d’argent soutenant un épervier de même grilleté et longé d’or (Coetarmoal), au 3, de Jouan, au 2, d’un léopard passant (du Faou ?), au 4, de gueules à 5 fleurs de lys posées en sautoir (Keruzas) sur le tout mi-parti de Kernezne et d’azur à deux épées d’argent posées en sautoir et garnies d’or (Mes­gouez), le dit écusson entouré du collier de saint Michel, et timbré d’une couronne de maroquin, au casque surmonté d’un lion (Archives département du Finistère, B. 1849).

la chapelle Sainte-Anne (XVI-XVIIIème siècle). Il s'agit de la chapelle du cimetière. De forme rectangulaire, l'édifice date du XVIème siècle avec flèche du XVII-XVIIIème siècle. La chapelle abrite les statues de sainte Anne, sainte Barbe, saint François Xavier, un saint tenant un ostensoir et la Vierge-Mère (fin du XVIème siècle). " On voit dans le cimetière la chapelle Sainte-Anne. Une fenêtre ogivale aveuglée indique qu’elle remonte en partie au XVème ou XVIème siècle. Le petit clocher semble du XVIIème siècle " (M. Pérennès) ;

la chapelle de Kéranflec’h (1712). Il s'agit d'un oratoire dédié à Notre-Dame de Pitiée. La chapelle abrite les statues de sainte Madeleine, saint François, sainte Trinité et une Pietà ;

l'ancienne chapelle Saint-Jacques, mentionnée en 1495 au bout du pont et aujourd'hui disparue ;

l'ancienne chapelle Saint-Sébastien, située, semble-t-il, jadis au lieu-dit "Parc ar Chapel" et aujourd'hui disparue. Elle appartenait jadis aux seigneurs de Kervot

la croix de Tréléon (Haut Moyen Age) ;

la croix de Kergroas (1546) ;

le calvaire du cimetière de Milizac (1603-1875) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Beg-Avel-Nevez ou Croaz-Ver (XVIème siècle), la croix de Bel-Air (XIXème siècle), la croix de Coatéval (XVIème siècle), la croix de Coat-Laëron (XVIème siècle), la croix de Croaz-ar-Roué (XVIème siècle), la croix du Henguer (XVIème siècle), la croix de Kelarret (Haut Moyen Age), la croix de Kerallan (XIVème siècle), la croix de Keromnès ou Croix-de-Bellevue (Moyen Age), la croix de Keroumel (Moyen Age), la croix de Kervénan (vers 1960), la croix de Kerviniou (XVIème siècle), le socle de croix de Lannic, la croix de Lervir non loin de Park-ar-Groas (vers 1965), les vestiges de calvaire de l'église de Milizac (1603), la croix de l'église de Milizac (Moyen Age), la croix de Notre-Dame-des-Vertus, érigée en 1961 (XVIIIème siècle), la croix de Pont-Per (XVIème siècle), la croix située rue La Mennais ou Croas-ar-Beus, la croix de Penn-ar-Créac'h (1903), la croix de Pen-ar-Guéar (Moyen Age). A signaler également la croix les Trois-Curés, limite avec Coat-Méal, Bourg-Blanc et Keramoal, aujourd'hui située à Tibidy (en l'Hôpital-Camfrout) ; 

Nota 5 : Il y a d’abord la croix en granit du cimetière. Le Christ est encadré par les statues de la Sainte Vierge et de Saint Jean. Le socle porte les dates de 1603. 1875, et l'inscription : « Mission de 1910 ». Une autre croix, basse et ancienne, existe à Coat-Laeron. Elle est assez curieuse par son Christ à demi-relief, très fruste, et dont les reins sont entourés d’une sorte de pagne à plis, descendant jusqu’aux genoux. Puis c’est le Calvaire appelé de Keranflech, au croisement de la route de Saint-Renan à Lanrivoaré, à un kilomètre Sud-Ouest du bourg (M. Pérennès).

le manoir du Curru ou Kurru (XVIème siècle), édifié vers 1526 par Jean de Kernezne, époux de Marie Jouan, dame de Penanec'h. Vers 1935, il restait des ruines de l’antique manoir du Curru, qui se trouve à 4 ou 5 kilomètres Sud-Ouest du bourg, dans le voisinage de Saint-Renan. Il est restauré au XXème siècle. Ce château (édifié d'après la légende, en une nuit) est encore surnommé château Faramus, propriété de la famille Faramus, puis de la famille Mac-Grégor. « Le château du Kurru, écrit Le Vot, avait été bâti en une nuit, dit la légende. L’architecte avait été le diable qui, pour prix de son travail, devait obtenir le corps et l’âme de la première ombre qu’il verrait passer dans le château. Le malin esprit trouva un plus malin qui lança un chat par une croisée en criant Cours après lui, c’est son ombre qui a passé la première dans le château. Transporté de fureur, le prince des ténèbres appliqua à la croisée une grille d’un travail si compliqué que lui seul semble en avoir été l’auteur et que pour cette raison on nomme la Grille du Diable. Il faut être bien incrédule pour ne pas reconnaître l’empreinte de sa griffe sur un des barreaux ». Selon le même auteur, les vicomtes de Curru étaient de puissants seigneurs ayant juridiction sur Guipavas, Lambézellec, Gouesnou, Bohars et Tresnuez, trêve du prieuré des Sept-Saints de Brest, et le manoir aurait été habité par une famille du nom de Mac-Grégor, venue vraisemblablement en France avec la duchesse de Portsmouth après la mort de Chartes II, sur la fin du XVIIème siècle. Il y a ici une confusion. Les Mac-Grégor, cités par Levot, sont une mauvaise lecture de Marq. d... Grégo, c’est-à-dire : Marquis de Grégo, lequel possédait Le Curru au XVIIIème siècle. Le Curru était appelé, dans le Bas-Léon, Castel Pharamus, ou Castel ar Roue Pharamus. Yves Pharamus contribua, en 1238, à la fondation du couvent des Dominicains de Morlaix. Marie Pharamus épouse, vers 1360, Gestin de Kernezne, fils d'Olivier, et leurs héritiers ont possédé le fief jusqu’à l’extinction de leur lignée, en 1759 [Note : Ces Kernezne étaient originaires de Quilbignon]. La seigneurie du Curru étant une prévôté ducale, dont le titulaire administrait la justice, au XIVème siècle, dans le ressort des paroisses de Ploevaz (Guipavas), Lambézellec, Gouesnou, Bohars et Trénivez, ancienne trève de Brest. A l’époque de la réunion de la Bretagne à la France, Jehan de Kernezne, seigneur du Curru, prit parti pour le roi de France contre le duc François Ier. Celui-ci fit saisir la prévôté, et mettre les terres à féage. Plus tard, Charles VIII, ayant épousé la duchesse Anne, fit rendre au seigneur du Curru la jouissance de ses terres. Vers 1578, Charles de Kernezne, arrière-petit-fils de Jehan, acquit les deux fiefs de Keruzas en Plouzané, et de Languéouez en Tréouergat. Vingt ans plus tard, il obtint l’union de ces fiefs ainsi que de Pennanech qui avait également passé dans sa famille, sous le titre de vicomté du Curru. En 1689, le ressort de cette vicomté s’étendait à 18 paroisses. A cette époque le château du Curru était occupé par un fermier. Le seigneur du Curru avait seul ses armoiries dans la maîtresse vitre de l’église de Saint-Renan (Archives des Châteaux Bretons, tome III, Inventaire des archives du château de Grégo, par le Vicomte du Halgouet, 1913, pp. 247-253). Le 29 Mai 1742, une demoiselle du Curru de la Roche, sœur du marquis de la Roche, fit une fondation en vue d’une mission à donner tous les dix ans, par les Pères Jésuites, à Laz et à Milizac alternativement. Les fonds nécessaires seraient pris sur le domaine de Kerampennec en Logamand. Après la suppression des Jésuites (1773), la mission n’eut pas lieu à Milizac et le recteur de cette paroisse, M. de Refuge Gourio, demande à Mgr. de La Marche de vouloir bien s’occuper de l’affaire (Archives de l'Evêché). Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, Le Curru appartenait au marquis de Grégo, qui en fit vendre les terres en 1784 (Archives de l'Evêché) ;

Nota 6 : Le manoir du Curru, près de Saint-Renan, paroisse de Milizac, passa, au XIVème siècle, avec son titre de vicomté, de la « maison Faramus en celle de Kernezne, par le mariage, en 1350, de Marie Faramus, dame du Curru, avec Gestin de Kernezne, père de Jean, grand écuyer du duc de Bourgogne, mort en 1416. Le manoir du Curru, connu dans le pays sous le nom de château du roi Faramus, fut construit, vers l'an 1526, par Jean de Kernezne, époux de Marie Jouan, dame de Penanec'h. Des portes en ogives, des fenêtres et croisées de pierre, celles du rez-de-chaussée, garnies d'épais barreaux de fer, annoncent le commencement du XIVème siècle. Une faible partie de cet édifice conserve sa toiture, et ses ruines sont considérables. Le portail était décoré du pennon généalogique de Charles de Kernezne, vicomte du Curru, chevalier de l'ordre du Roi, marquis de la Roche Helgomarc'h, du chef de sa femme, Anne de Coatanezre, qu'il épousa en 1606. Son écu en bannière, entouré du collier de Saint-Michel, porte : Ecartelé : au 1 : de la Roche ; au 4 : de Keruzas ; au 2 : de Kergoët ; au 3 : de Juan, et, sur le tout, de Kernezne et de Coatarmoal » (Bretagne contemporaine, t. II, p. 120).

Nota 7 : Prévoté féodée du CURRU. — Des lettres patentes données par Charles VIII en faveur de Jean de Kernezne IIème du nom, écuyer, seigneur du Curru, en la paroisse de Milizac (évêché de Léon), prouvent que, dès la première moitié du XIVème siècle, il existait une prévôté ducale féodée, dont la juridiction s'étendait sur les paroisses de « Ploeavaz (aujourd'hui Guipavas), Lambezeleuc, Saint-Goueznou (aujourd'hui Gouezno), Botgars (aujourd'hui Bohars) et Tresnuez (sans doute Trenevez, aujourd'hui Saint-Fiacre, ancienne trève de Lambezelec) ». Le possesseur de cette charge féodale héréditaire avait dans l'étendue de son territoire « le regime et gouvernement de la justice de la principauté de laditte provosté en païant au receveur du domaine ducal de Brest la somme de six vingt livres et trois sols par chacun an ». Le même acte énumère ensuite les différentes redevances et émoluments que le prévôt avait droit d'exiger à cause de sa charge ; « Et a, y est-il dit, ledit suppliant (Jehan de Kernezne) à cause de ses predecesseurs (prévôts féodés) droit de prendre le dixieme denier qui était assis sur les hommes demainiers de laditte provosté oultre lesdittes cent vingt livres trois sols, par chacun an, avec certain nombre de boisseaux davoine et gelines et deux deniers o chacun boisseaux davoine et gelines en certains lieux et estaiges d'icelle provôté, et la quarte gerbe des blés qui se ceuillent es terres frostes d'icelle ». Antérieurement à 1360, la seigneurie du Curru et la prévoté appartenaient à une famille du même nom, dont l'héritière, appelée Marie, les porta dans la maison de Kernezne en épousant, peu de temps avant cette époque, Gestin fils juveigneur d'0llivier, seigneur de Kernezne en Quilbignon. Comme on ne trouve aucune famille du Curru mentionnée dans les anciennes et les nouvelles reformations, on pourrait croire qu'elle se serait éteinte en la personne de cette Marie. Cependant, comme d'après les renseignements que je dois à l'obligeance de M. Pol de Courcy, le manoir du Curru s'est toujours appelé dans le pays Kastel Pharamus ou Kastel er roué Pharamus, et comme de plus on voit, en 1360, Yvon de Kernezne désigner par son testament un certain Hervé Pharamus pour faire, avec Salomon de Rosnivinen, l'assiète du partage qu'il donnait à Gestin son juveigneur, on pourrait croire avec quelque vraisemblance que le véritable nom de cette famille aurait été Pharamus [Note : Cette famille existait encore lors de la reformation de 1668, et portait d’argent au lion de sable lampant et couronné d'or]. Quoi qu'il en soit, on voit par les titres des Kernezne que Gestin possédait le tout dès l'année 1484, à cause, est-il dit, de sa femme Marie, et leurs descendants en jouirent paisiblement jusqu'à la fin du XVème siècle. Les lettres patentes de Charles VIII, citées plus haut, disent « que le 18e jour d'octobre 1486, François, duc de Bretaigne, non informé du bon droit que icelui (Jehan de Kernezne) avait en laditte provôté, par son mandement patent deléga commissaires pour bailler à féage au plus offrant les terres et domaines de laditte provôté ». En vertu de ce mandement, des commissaires mirent aux enchères le bail des terres en question ; mais Jean de Kernezne se porta opposant et adressa au conseil du duc une requête afin d'obtenir qu'il fût réservé une partie des terres de la prévôté suffisantes pour le dédommager de ses droits. De nouveaux commissaires furent nommés et déterminèrent la portion qui devait lui être adjugée. Cependant, la guerre entre le roi de France et le duc François II ayant commencé sur ces entrefaites, et le seigneur du Curru ayant pris parti pour le premier, la décision des commissaires n'eut pas d'effet. C'est pour le faire rentrer dans ses droits que Charles VIII, devenu duc de Bretagne par son mariage avec la duchesse Anne, donna les lettres patentes sus mentionnées, qui ordonnaient aux procureurs et receveurs du domaine de Brest de lui remettre la jouissance des terres dont il avait été frustré par suite de son dévouement à sa cause. Il résulte de ce qui précède que les fonctions de prévôt consistaient 1° à administrer la justice, 2° à percevoir les redevances dues au duc par ses tenanciers, que l'on appelait dans le pays de Léon mottiers ou mottoyers, à cause de leurs tenues appelées mottes (Charles de Keranflec’h).

le manoir de Kéranflec'h ou Keranflech (1712), propriété de la famille Gilart, originaire du Maine. Il est situé dans un riant vallon, à gauche de la route de Lanrivoaré. A droite du portail extérieur en granit, où on lit la date de 1712, on aperçoit une embrasure, par laquelle on pouvait tirer de l’intérieur. Un cadran solaire fixé au manoir porte la date de 1713. A l’intérieur, dans une pièce décorée de belles boiseries, on voit un buffet daté de 1655 et une armoire portant cette inscription : M. Le Roy 1731. Sur les écuries on peut lire d’une part 1772, d’autre part : F. Burel 1750. A proximité est un beau colombier dont la toiture est envahie par les ronces. Dans le jardin, un écusson aux armes des Gilart de Keranflech gît sur le sol : deux clefs en sautoir. Dans une muraille, à droite, est encastré un autre écusson, écartelé, au 1 de Kergariou, au 2 d’un fascé, au 3 de du Louet, au 4 d’un échiqueté (peut-être Kergounadech). La chapelle du manoir offre la date de sa construction, au linteau de la porte d’entrée, où l’on lit : Fait en 1712. A l'intérieur, dominant l’autel est un Père Eternel coiffé de la tiare, présentant le Christ crucifié. Du côté de l'Evangile, on aperçoit une sainte à longue chevelure tenant en main un livre ; du côté de l'Epître, c’est Marie, la mère de douleurs, la main gauche posée sur son coeur, et la droite étendue. On y vénère encore un saint Evêque qui bénit, ainsi que deux statues de saint François d'Assise, dont l’une en kersanton. Au dehors, le long du mur Est de la propriété, on voit encore saint François montrant les stigmates de ses mains. Une statuette du même saint François avec les stigmates figure au bord d’un grand escalier en pierre. La chapelle du manoir de Keranflech servait avant la Révolution pour l’instruction des enfants, et la messe matinale y était dite pour le quartier. En 1804, le recteur, M. Daleneur, exprime le désir qu’elle soit rendue au culte. Elle servit de magasin jusqu’en 1848, et fut, à cette époque, restaurée par M. de Keranflech, son propriétaire. L’administration diocésaine permit alors au recteur de Milizac de la bénir et d’y confesser les personnes du manoir (Archives de l'Evêché) ;

d'autres manoirs existaient jadis à Milizac : le vieux manoir du Henguer, celui de Tréléon, possédé par Brient, en 1443, celui de la Motte, propriété des seigneurs de Langueouez, les manoirs de Keravel et de Kerborzec, celui de Pennanech, possédé par la famille Jouan, et qui se fondit dans Kernezne du Curru (sa devise était : En bon renom), le manoir de Keronvel, jadis propriété de la famille des Loges de Keronvel ;

7 moulins dont le moulin à eau de Keranflec’h, de Pennanec’h, Curu, Tréléon, Kérivot,…

A signaler aussi :

un camp de l’époque gallo-romaine ;

deux mottes féodales : l’une à La Motte et l’autre au Vizac. Les seigneurs de Languéouez possédaient à Milizac le camp de la Motte, ouvrage rectangulaire, établi sur une petite croupe et précédé d’un ouvrage d’avant-garde, joignant aux marais. La Motte se trouve près du chemin vicinal de Lambézellec à Ploudalmézeau ;

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ANCIENNE NOBLESSE de MILIZAC

Les vicomtes du Kurru ou Curru étaient, semble-t-il, de hauts et puissants seigneurs dont la juridiction s'étendait sur les paroisse de Ploe-Avaz (Guipavas), Lambezeleuc (Lambezellec), Sant-Gouesnou (Gouesnou), Bot gars (Bohars) et Tresnuez (Trénivez). Le manoir de Kurru, avec titre de vicomté, passe au XIVème siècle dans la maison de Kernezne par le mariage, en 1350, de Marie Faramus, dame de Kurru, avec Gestin de Kernezne, père de Jean, grand-écuyer du duc de Bourgogne, mort en 1416.

Kernezne (de), sr. dudit lieu, en Quilbignon, — vicomte de Curru, en Milizac, — sr. de Kergaraoc, en Plouvien, — de Languéouez, en Tréouergat, — de Penanech, en Saint-Renan, — de Kervéguen, — de Keruzas, en Plouzané, — de Penanec'h, en Lannédern, — du Gartz, — marquis de la Roche-Helgomarc'h, en Saint-Thoix, — baron de Laz, paroisse de ce nom, — comte de Gournois, en Guiscriff, — vicomte de Trévalot, en Scaër, — sr. de Coatarmoal, en Plouzévédé, — de Kermoalec, en Saint-Thomas de Landerneau, — de Lesmeleuc, — de Penamprat, — de Coadou, — de Keraudy. Maintenu à l'intendance en 1701 et par arrêt du Parlement de 1775. Ancienne extraction chevaleresque. — 14 générations. — Réformes et montres de 1443 à 1534, paroisse de Milizac, évêché de Léon. Blason : D'or à trois coquilles de gueules, comme Keroual et Pilguen ; aliàs : Ecartelé au 1 : de la Roche ; au 4 : de Kerusas ; au 2 : de Kergoët ; au 3 : de Jouan, sur le tout : mi-parti de Kernezne et de Coatarmoal. Gestin de Kernezne, fils d'Olivier, marié, vers 1360, à Marie Faramus, dame du Curru, dont : Jean, grand écuyer du duc de Bourgogne, mort à Paris en 1416, enterré à Saint-Yves. — Robert, entre les nobles de Milizac, en 1443 (Marquis du Refuge, p. 741). — Jean, époux, vers 1526 de Marie Jouan, dame de Penanec'h. — Charles, vicomte du Curru, salade dans la garnison de Brest en 1595, époux d'Anne de Coëtanezre, marquise de la Roche-Helgomarc'h, père d'autre Charles, chevalier de l'ordre, marié, en 1629, à Robine de Marboeuf, et gouverneur de Quimper en 1646. (Voir Chevaliers bretons de Saint-Michel, par M. de Carné, p. 206 et suiv.). — La branche aînée fondue, vers 1400, dans Kerlozrec ; celle de la Roche dans Robien, et la dernière dans Keranflec'h.

 

Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Milizac :

Guipronvel, seigneur dudit lieu, paroisse de Milizac. Bernard se trouve mentionné entre les nobles de Milizac.

Keranflec'h (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Milizac. D’or à trois fasces d’azur surmontées de deux coquilles de gueules, [alias : d’argent au croissant surmonté d’une rose et accompagné de trois coquilles, le tout de gueules]. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Milizac.

Kernezne (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Saint-Pierre-Quilbignon, et du Curru, paroisse de Milizac. D’or à trois coquilles de gueules. Gestin, témoin au contrat de mariage d'Hervé de Penancoët en 1388 ; Jean, grand écuyer du duc de Bourgogne, qui est enterré à Paris (à Saint Yves en 1416), a pour armes sur sa tombe les trois coquilles ; Robert se trouve mentionné entre les nobles de Milizac.

Tréléon (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Milizac. D’argent au griffon de sable. Brient se trouve mentionné entre les nobles de Milizac.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 11 nobles de Milisac :

Aliz CAMPIR (15 livres de revenu), remplacé par Nicolas An Goret : porteur d'une jacque, comparaît armé d'une vouge ;

Henry CHOQUART (4 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Bernard GUICPROVEL (15 livres de revenu), malade, remplacé par Bernard An Sant : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Robert KERNEZUC (75 livres de revenu), malade, remplacé par Buzec Vauguyon : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan KERNEZUC (37 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Robert, fils de Mahé KERNEZUC, mineur (15 livres de revenu), remplacé par Yvon Page : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Morice KERANFLECH (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan L'ABBE (27 livres de revenu) : : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume PARLER (8 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Alain PENANKER (100 sols de revenu), malade, remplacé par son fils André : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume TREFLEON (7 livres de revenu) : porteur d'une jusaran, comparaît armé d'une vouge ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Milizac (Milisac) sont mentionnés :

Hervé Kernesné, en habillement d'archer ;

Robert Kernesné, en habillement d'archer ;

Morice Keranflech, représenté par Jehan son fils, en habillement d'archer. Enjoinct paige ;

Jehan Labbé, arbalestrier ;

Jehan Tréleon, en habillement d'archer. Enjoinct paige ;

Yvon Tréver, default.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Milizac (Mylisac) sont mentionnés :

Le sr. du Curu (De Kernezne ?) ;

Le sr. de Tresleon ;

Nycholas Morvan, tenant fief noble.

(à compléter)

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