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LE MONT-SAINT-MICHEL ET SES MERVEILLES

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Le Mont-Saint-Michel prison d'Etat.

Le Mont-Saint-Michel

 

BARRÈS AU CACHOT (1839-1854).

Originaire des Antilles, Barbès, sans professer des théories politiques aussi avancées que celles de Blanqui, prit néanmoins part, avec fougue, aux événements qui mirent fin au gouvernement de la Restauration. Entraîné par ses idées libérales à participer aux faits et gestes de ses collaborateurs politiques, il fut, à la suite des événements du cloître Saint-Merry, enfermé au Mont Saint-Michel, en 1839.

Ayant tenté de s'évader par le Saut-Gaultier au moyen d'une corde trop courte de quatre mètres, il tomba sur le rocher et se fractura la jambe. Repris, il fut jeté dans l'In-pace, l'infect cachot obscur qui fait face aux Deux Jumeaux, après avoir essuyé maintes brutalités. Il fut gracié en 1854, s'exila en Hollande, où il mourut en 1856. Il est enterré à La Haye.

Les populations du Midi de la France, celles du Languedoc surtout, professent la plus grande admiration pour le caractère de Barbès, qui la mérite d'ailleurs. Quel que soit le parti auquel on appartienne ; on ne peut méconnaître la virilité et l'intégrité de cet ardent républicain. Ayant courageusement combattu toute sa vie pour ses idées, il n'eut jamais, ni le bonheur de les voir triompher complètement, ni la chance d'obtenir enfin la récompense due à ses constants efforts, moins heureux en cela que ses compagnons de captivité, qui, après avoir été à la peine, furent à l'honneur.

La ville de Carcassonne lui a élevé une statue.

Le Musée possède un curieux autographe d'Armand Barbès, lettre adressée, pendant l'une de ses captivités,. à son ami Lamennais, — où il exprime, en six pages émues, les plus hautes pensées philosophiques.

LE MASQUE DE FER.

L'Homme au Masque de fer est un nom générique qui, pendant un demi-siècle, a servi à désigner divers personnages de marque internés dans les principales prisons d'Etat de la France, tous portant sur le visage un masque de velours noir, bien que le nom de masque de fer ait prévalu.

Il est à remarquer, en effet, que la coutume italienne de porter sur le visage un loup de velours, introduite à la cour de France par les Médicis, était devenue une mode assez répandue.

Il s'agit donc non d'un prisonnier mystérieux, mais de plusieurs prisonniers qui furent vus, pendant un intervalle de temps de près de cinquante ans, au château de Pignerol, à l'île Sainte-Marguerite, à la Bastille et au Mont Saint-Michel. Il est cité, comme ayant été prisonnier en ce dernier endroit, par M. Victor-Désiré-Jacques (de Genets), dans son savant ouvrage intitulé : Le Mont Saint-Michel en poche, page II.

L'un de ces inconnus mourut à la Bastille, le 19 novembre 1703, et fut enterré sous le nom de Marchiali, le lendemain, à 4 heures après midi, dans le cimetière de la paroisse Saint-Paul.

Il y a probablement une part de vérité dans plusieurs des suppositions qui ont été faites relativement à l'identité de l'homme au Masque de fer. On a pu désigner sous ce nom un frère jumeau de Louis XIV ; le comte de Vermandois, fils naturel de Louis XIV et de Mlle de la Vallière, emprisonné pour avoir souffleté le grand Dauphin ; le duc de Beaufort, qui disparut mystérieusement au siège de Candie en 1669 ; un fils adultérin d'Anne d'Autriche ; le patriarche arménien Avedyck ; le surintendant des finances Fouquet; un fils de Christine de Suède et de Monadelschi ; un fils de Cromwell ; un amant de Louise d'Orléans, etc.

En 1894, M. Emile Burgaud et M. le commandant Bazeries ont publié un livre qui jette un certain jour sur l'énigme des hommes au « Masque de fer ». Ils ont réussi à traduire des dépêches de Louis XIV et de Louvois, dans lesquelles il est question de certain « Masque de fer ».

Ces dépêches, succession de chiffres interrompus par des points, n'avaient jamais été traduites jusqu'à ce jour. Du plus grand intérêt, elles éclaircissent bien des points restés obscurs des campagnes de Piémont en 1691 et 1692.

Ce serait en 1691 que le général de Bulonde ayant levé, contre les ordres de Catinat et sans nécessité, le siège de Coni, et compromis ainsi le succès de la campagne, aurait été enfermé à Pignerol ; et la dépêche ordonnant son arrestation contenait aussi l'ordre de lui laisser la liberté de se promener pendant le jour sur les remparts de la citadelle, mais masqué.

Le général de Bulonde serait donc un des hommes au « Masque de fer », celui enfermé à Pignerol ; et en ce qui le concerne, tout s'explique parfaitement.

Mais Bulonde ne peut être le « Masque de fer » mort à la Bastille le 19 novembre 1703, car, d'après l'Intermédiaire des Chercheurs (avril 1894), il existe à la Bibliothèque Nationale une quittance signée de lui et datée du 28 novembre 1703. Bulonde, dont la disgrâce fut purement temporaire, était alors gouverneur, pour le roi, de la ville et du château de Dinan.

Il reste donc à rétablir la personnalité des prisonniers masqués du Mont Saint-Michel, de la Bastille et des îles Sainte-Marguerite. Jusqu'à présent, le mystère reste entier. Mais, comme cela est arrivé pour bien d'autres faits historiques, un pur hasard peut, d'un jour à l'autre, l'éclaircir.

 

L’ÉCHAUGUETTE DES REMPARTS DU XIIIÈME SIÈCLE.

Dans le jardín du Musée, on remarque une échauguette faisant partie des remparts du XVIIème siècle, les plus anciens du Mont. De cette tourelle, aujourd’hui murée par l’Administration des Beaux-Art, les touristes découvraient le Mont dol et toutes les côtes de la Bretagne.

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LA CAGE DE FER.

Cette terrible cage, qui servit notamment de prison aux libellistes Chavigny, sous Louis XIV, et Dubourg, sous Louis XV, est une niche en voûte ménagée au ras du sol dans l'épaisseur du mur. Elle était fermée par devant au moyen d'une grille de fer, remplacée plus tard par une grille de bois, qui elle-même fut enlevée après une visite du duc de Chartres (devenu depuis Louis-Philippe).

A droite de la galerie de la cage de fer, une petite porte conduit à des pièces voûtées qui servaient jadis de cellier à l'hôtellerie. On ne voit plus que les ruines de cette dernière ; la croisée qui est dans la galerie, côté du midi, était autrefois une porte qui conduisait à l'hôtellerie.

LE CACHOT DU DIABLE.

Quelques degrés conduisent dans une sorte de cave, que les prisonniers désignaient sous le nom de Cachot du Diable.

Cette pièce servait autrefois de vestibule à la salle des Chevaliers et au promenoir, dans lequel on entre de plain-pied.

LA CRYPTE DES GROS-PILIERS.

La différence de niveau entre l'église haute et le sol extérieur a nécessité la construction de soubassements considérables ; ils ont formé la Crypte ou église basse, dite des Gros-Piliers, laquelle reproduit, comme nous l'avons dit plus haut, les dispositions du chœur. Vauban qui, vers 1731, séjourna au Mont pour transformer la Tour-Basse en batterie perfectionnée, professait la plus grande admiration pour la hardiesse de ces soubassements.

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ROBERT DE THORIGNY (1154-1186).

Robert de Thorigny, élu abbé du Mont Saint-Michel en 1154, fut un des plus illustres. Deux ans après son élection, il érigea à la Vierge Marie, dans la crypte du Nord ou de l'Aquilon, un autel (celui de Notre-Dame des Trente Cierges) que Hugues, archevêque de Rouen, consacra le 16 juin 1156.

Robert de Thorigny porta le nombre des religieux de quarante à soixante. Il agrandit les bâtiments abbatiaux, à l'ouest et au sud de l'église romane. Au nord, il transforma en dortoir l'hôtellerie et l'infirmerie, et reporta ces dernières au midi, en les séparant complètement des logements réguliers.

Les constructions que Robert de Thorigny éleva de 1156 à 1184 sont : 1° l'hôtellerie et l'infirmerie au sud ; 2° les bâtiments à l'ouest entourant les substructions romanes, et 3° les deux tours reliées par un porche en avant de la façade romane.

On voit que les travaux de Robert de Thorigny ont eu une importance considérable pour le monastère, que sa sage administration avait placé dans une situation prospère. Ces travaux architectoniques ne le cèdent d'ailleurs en rien aux œuvres théologiques, littéraires et scientifiques (120 volumes) dont il enrichit l'abbaye, qu'il avait rendue célèbre. Pendant les trente-deux années qu'il la gouverna, il lui donna les plus beaux exemples de toutes les vertus. Aussi l'époque de Robert de Thorigny doit-elle être considérée comme une des périodes les plus grandes et les plus brillantes de l'histoire du Mont Saint-Michel. Son cercueil fut retrouvé en 1876, sous la grande plate-forme N.-O., par M. Corroyer, alors architecte de l'abbaye.

LE SCULPTEUR GAULTIER (XVIème siècle).

Nous avons déjà vu que, sous François Ier, roi de France, le jeune sculpteur Gaultier fut enfermé au Mont Saint-Michel, où les abbés utilisaient son talent pour la décoration de l'abbaye.

On lui attribue les deux portes renaissance situées au bas du chœur.

Ces portes, très bien conservées, dénotent, chez celui qui les a ornées, un réel talent sculptural. Elles sont fouillées avec une habileté consommée et un goût fort original, qui répond d'ailleurs à l'ensemble de la décoration du chœur, que nous avons déjà signalée comme étant merveilleusement belle. Ce qui frappe surtout dans ce travail, c'est le temps prodigieux qu'il a fallu consacrer à l'exécution des plus petits détails.

Grâce à son talent reconnu, Gaultier bénéficiait, par suite même de son emploi, d'une liberté relative qui lui permettait de parcourir les diverses parties de l'abbaye. C'était un tempérament très doux et une nature contemplative. Il fit des projets de décorations merveilleuses pour l'intérieur du Mont. L'exécution de ces projets ayant été contrariée, il en fut extrêmement affecté, et on raconte que, pris de folie, il se précipita par trois fois du haut de la plate-forme située au niveau de l'église haute, qui porte depuis lors le nom de Saut-Gaultier. Il finit par se tuer sur les rochers.

Ce prisonnier est presque aussi mystérieux que l'homme au masque de Fer, car on ne trouve dans aucun document ni les motifs ni la date exacte de son emprisonnement au Mont Saint-Michel.

LA PRISON DE BLANQUI (1839).

Blanqui, né à Nice en 1805, mort en 1881, à la fois théoricien politique et homme d'action, se trouva mêlé aux événements qui amenèrent la Révolution de Juillet et y prit une part active. Seulement le résultat politique des trois journées fut pour lui une profonde déception, car l'état de choses établi par la monarchie de Juillet cadrait peu avec ses idées avancées. Aussi fut-il mêlé à tous les mouvements insurrectionnels qui signalèrent les débuts du règne de Louis-Philippe. En 1839, après les insurrections de mai et l'échauffourée qui se termina par le meurtre du lieutenant Drouineau, Blanqui fut incarcéré au Mont Saint-Michel, le 17 juillet, dans un des cabanons du Petit-Exil, où il lui était presque impossible d'approcher de la fenêtre à quadruple grille, d'où il pouvait entrevoir difficilement un coin des grèves et des côtes normandes, qu'il a cependant décrites comme s'il les avait parcourues en toute liberté.

C'est au Mont Saint-Michel qu'il écrivit également son ouvrage l'Eternité par les astres, utopie par laquelle il essaie de se consoler de ses déboires, par l'espoir d'une vie nouvelle dans d'autres planètes.

Blanqui a raconté plus tard, dans son Histoire de Dix Ans, tous les événements politiques auxquels il avait été mêlé.

Il n'a d'ailleurs jamais cessé de prêcher les théories politiques et sociales les plus avancées, et il a fait école, son nom étant aujourd'hui encore le drapeau d'une petite fraction du parti socialiste, les Blanquistes.

LE COMTE GILLES DE BRETAGNE (1447-1450).

Gilles de Bretagne II, seigneur de Chantocé, était le second fils de Jean VI, duc de Bretagne, et de Jeanne de France, sœur de Charles VII. Son frère François Ier, duc de Bretagne, le fit enfermer dans un des cachots du Mont Saint-Michel, avec l'intention de l'y laisser mourir de faim. Par un étroit grillage, une femme étrangère au pays, vêtue en paysanne, apportait des vivres au comte Gilles. François, trouvant qu'il ne mourait pas assez vite, le fit empoisonner, suivant certains historiens, d'autres disent étouffer entre deux matelas, en 1450, après trois ans et dix mois de captivité.

On l'accusait d'entretenir des intelligences avec les Anglais, qu'il avait connus à la cour de Henri VI. Son plus grand crime était de s'être attiré la haine implacable de son frère, qu'il avait supplanté, en épousant secrètement Alix de Dinant, qu'il aimait passionnément et dont il était aimé.

Au service funèbre qui fut célébré en grande pompe à l'abbaye du Mont Saint-Michel, le cordelier qui avait confessé Gilles assigna François à comparaître dans les quarante jours, devant le trône de Dieu, pour rendre compte du meurtre de son frère. Le duc de Bretagne mourut quarante jours après le comte Gilles.

Ce drame historique a inspiré plusieurs écrivains. D'Arnaud, au XVIIIème siècle, en fit le thème d'une nouvelle intitulée : Le prince de Bretagne. Paul Féval y a trouvé la matière d'un roman très vivant : La Fée des Grèves, dont l'action se passe tout entière au Mont Saint-Michel, à l'époque du comte Gilles.

LA PRISON DE RASPAIL (1831).

Raspail, célèbre à la fois comme savant et comme homme politique, est devenu populaire surtout à cause du système de médication qu'il a préconisé et dans lequel domine l'emploi du camphre. Son Annuaire de la Santé est devenu le vade-mecum de beaucoup de personnes qui le tiennent en haute estime et dont le nombre s'accroît d'année en année.

Mais, outre ces idées, Raspail a émis des théories scientifiques, chimiques et physiologiques de la plus grande valeur, et couramment admises aujourd'hui, malgré l'opposition violente qu'elles ont rencontrée dans les corps savants.

Elles ont été confirmées, en effet, surtout au point de vue des méthodes antiseptiques, par les grandes découvertes de l'illustre Pasteur, et de ses nombreux disciples.

Les idées avancées que professait Raspail, tant en fait de science qu'en fait de politique, lui firent beaucoup d'ennemis.

Comme Blanqui et Barbès, il prit une part considérable aux polémiques qui amenèrent les événements de 1830 et fut condamné maintes fois à la prison.

En 1831, à la suite des mouvements insurrectionnels qui agitèrent Paris, Raspail eut à subir, ainsi que Barbès et Blanqui, les rigueurs réservées aux internés politiques , et fut enfermé comme eux au Mont Saint-Michel, où des ordres sévères le confinèrent dans une étroite prison.

Sons le second empire, Raspail ne cessa jamais de faire partie de l'opposition. La troisième République le vit sénateur et chef écouté du parti avancé.

Sa cellule renferme un vieux bahut où il mettait ses livres.

COLOMBAT DANS UN « IN-PACE » (1835).

Colombat était un artiste peintre qui, à la suite d'une manifestation politique en 1832, fut détenu au Mont Saint-Michel. Comme il avait été chargé de restaurer les peintures de l'église, il avait à sa disposition tout un matériel, notamment des cordages et une lanterne pour éclairer les coins sombres.

En 1842, ayant soulevé une dalle dans la pièce où il était détenu, il parvint à l'entrée d'un puits, dans lequel il descendit à l'aide de sa corde. A sa grande terreur, il aperçut, à la demi-clarté que sa lanterne sourde projetait dans les ténèbres de ce gouffre, des squelettes dans toutes les attitudes. Les uns gisaient pole-mêle sur le sol humide où erraient des légions d'araignées et de scolopendres ; d'autres, retenus au mur par des carcans d'acier, témoignaient que les malheureux enfermés dans cet abîme y étaient morts lentement de faim.

C'était une oubliette ou in-pace, qui ne lui offrait aucune issue pour s'évader.

Après deux autres tentatives infructueuses, il parvint enfin, dans des conditions de hardiesse inouïe, à s'échapper par un conduit souterrain donnant accès sur les grèves. Il se réfugia à Jersey et ne revint en France qu'en 1848, lors de l'amnistie accordée aux condamnés politiques. Il s'établit à Caen où il ouvrit un restaurant : A la Descente du Mont Saint-Michel. Il y racontait volontiers les détails de son internement et des diverses péripéties par lesquelles il était passé avant de parvenir à s'évader. Il est mort en 1881. C'est le seul personnage qui ait réussi à s'évader des prisons du Mont Saint-Michel, malgré les nombreuses et ingénieuses tentatives qui avaient été faites par beaucoup de prisonniers qu'on y avait internés.

DUBOURG MANGÉ PAR LES RATS DANS LA CAGE DE FER (1746).

Le véritable nom de Dubourg était Victor de la Cassagne, pamphlétaire du Rouergue, qui avait pris la liberté de censurer les actes du roi de France, Louis XV.

Il fut enlevé, à Francfort, par les agents de la police royale, et jeté dans un des plus affreux cachots du Mont Saint-Michel.

Touché par ses supplications, le prieur du Mont fit parvenir à sa femme, mère de quatre enfants, un billet lui apprenant qu'il vivait encore, mais qu'il était comme enterré vivant au Mont Saint-Michel.

Enterré était le mot. Affaibli par le chagrin et par les privations, Dubourg mourut dans la nuit du 27 août 1746. Au matin on trouva son corps rongé par une légion de rats.

Nous croyons intéressant de reproduire ici son acte de décès :

 

SAINT-PIERRE DU MONT SAINT-MICHEL.

DÉCÈS de DUBOURG

27 Août 1746

L'an mil sept cent quarante et six, le vingt et septième jour d'aoust, a été par nous prêtre, curé de ce dit lieu, soussigné, dans le cimetière de notre paroisse, inhumé le corps du nommé Dubourg, âgé d'environ trente et six ans, décédé de cette nuit dernière dans une cage située dans le château de cette ville, où il était detenu par les ordres de Sa Majesté, en présence de M. Jacques Pichot, sous-lieutenant de cette ville, et de Claude Serrant, aussi bourgeois de cette dite ville.
Signé : Claude Serrant, J. Pichot.
J. Cosson, C. D. M.
(Copie littérale extraite des actes de l'état civil).

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