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ORDRES RELIGIEUX-MILITAIRES DU TEMPLE ET DE L'HOPITAL

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ORDRES RELIGIEUX MILITAIRES DU TEMPLE ET DE L'HOPITAL, LEURS ÉTABLISSEMENTS ET LEURS ÉGLISES OBSERVÉS DANS LE DÉPARTEMENT DU MORBIHAN.

Fondé à Jérusalem en 1148, l'ordre des Templiers (Templarii, militia Templi, fratres militiœ Templi, milites sanctœ domûs Templi Ierosolymitani), n'apparaît en Bretagne que vers le milieu du XIIème siècle. En 1141, le duc Conan III leur fait plusieurs concessions qui sont confirmées en 1201 par la duchesse Constance, et en 1217 par Pierre Mauclerc. Malheureusement, ces chartes de concessions et de confirmations, reproduites par D. Morice dans ses Preuves de l’histoire de Bretagne, ne désignent spécialement aucun des biens de l'ordre du Temple, et comme cet ordre disparaît au commencement du XIVème siècle, on ne possède pas de document, du moins dans ce pays, qui puisse déterminer d'une manière certaine les lieux qu'ils occupèrent pendant un siècle et demi.

A défaut de documents écrits, il restait deux sources où il nous était permis de puiser quelques renseignements : d'une part, nous avons relevé sur les plans cadastraux les villages ou les chapelles qui avaient conservé le nom de Temple ; de l'autre nous avons consulté la tradition locale.

Par l'étude des noms de lieux nous avons retrouvé la trace des chevaliers du Temple dans dix-neuf paroisses dont voici les noms : Quistinic, Inzinzac Pontscorff, Saint-Tugdual Malansac, Péaule, Limerzel, Berric, Noyal-Muzillac (Le Guerno), Sulniac Saint-Congard Le Temple de Carentoir, Rieux, Allaire, Saint-Jacut, Saint-Dolay, Saint-Servant, Sérent (Lizio) Guillac.

Sans aucun doute ce sont les Templiers et non point les Protestants, qui ont introduit le nom de Temple dans ces diverses localités ; si le séjour des premiers fut de courte durée, celui des seconds fut encore moins long et n'a laissé que des traces insignifiantes dans une région fort restreinte.

Nous avons donc obtenu un premier résultat bien positif.

Quant à la tradition, elle ajoute quelques noms aux précédents, et nous mentionnerons d'après elle, comme ayant été aussi habitées par les chevaliers du Temple, les paroisses de : Caudan Landévant, Quibéron Plœmel, Camors (à Tourel-tal-len), Lignol, Ploërdut (à Crénénan), Baden Férel, Ile-aux-Moines, Arzon (à Pencastel), Ambon (à Pénesclus aujourd'hui en Muzillac), Bignan, Malestroit, La Trinité-Porhoët.

Mais nous devons avoir dans la tradition une confiance très limitée. Il nous est arrivé, en effet, de constater dans plusieurs cas qu'elle confondait le souvenir des Templiers avec celui des Chevaliers de Saint-Jean, et même de toute autre communauté. Cela devait être, et cette confusion s'est produite dans les esprits les plus éclairés jusqu'à nos jours ; nous reviendrons tout-à-l'heure sur ce point.

La confusion, nous le répétons, était inévitable dans nos campagnes, surtout entre les deux ordres du Temple et de l'Hôpital. Introduits en Bretagne à peu près à la même époque que les Templiers, les Chevaliers de Saint-Jean y avaient obtenu comme eux, de nombreuses concessions dues à la libéralité des ducs ou des particuliers, non seulement dans des paroisses voisines, mais très souvent sur le même territoire, comme il est facile de le vérifier. Puis, lors de l'abolition de l'ordre du Temple ils héritèrent de la plus grande partie de ses biens et continuèrent à en jouir jusqu'à la révolution française. Enfin il n'est pas jusqu'à leur costume qui n'ait donné lieu à la méprise ; la croix rouge éclatait sur les vêtements des Chevaliers des deux ordres, et c'est à l'existence de cette croix qu'il faut sans doute rapporter le nom de moines rouges (Menéh-ru), donné indifféremment, croyons-nous, aux uns et aux autres, bien qu'il semble plus spécialement affecté aux Templiers.

Les moines rouges, (c'est le seul nom qui leur soit resté dans les campagnes), étaient, suivant la tradition, des gens méchants, intempérants et cruels ; ils ont causé les plus grands maux dans le pays ; aussi, en châtiment de leurs crimes, ils disparurent tous dans une même nuit, et l'on voit souvent errer leurs ombres tourmentées par le remords. Il faut lire dans le Barzas-Breiz de M. de la Villemarqué le Chant des trois Templiers, pour avoir une idée de la terreur qu'ils inspirent encore aujourd'hui dans les lieux qu'ils ont habités.

Mais si la tradition, en conservant le souvenir de l'extinction rapide des chevaliers du Temple, semble en ce point d'accord avec l'histoire pour leur faire attribuer le nom de Moines rouges, il n'en est pas moins vrai que, par les raisons données plus haut, le même nom sert bien certainement aujourd'hui dans nos campagnes à désigner aussi les chevaliers de Saint-Jean. Nous avons été à même de le vérifier bien des fois ; nulle part leurs établissements ne nous ont été signalés sous une autre dénomination ; or, il n'est pas admissible qu'on ait conservé aussi fidèlement le souvenir d'un ordre éteint depuis plus de cinq cents ans, et qu'on ait oublié jusqu'au nom d'un autre ordre qui vient à peine de disparaître, et dont les possessions étaient plus considérables encore que n'avaient été celles des Templiers.

S'il est difficile de retrouver aujourd'hui d'une manière exacte les biens des chevaliers du Temple, il n'en est pas de même de ceux des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou Hospitaliers (fratres sancti Johannis in Ierusalem, fratres Ierosolymitani Hospitalis, Hospitalarii). Dès l'origine, en effet, une charte de Conan IV, rapportée par D. Morice à la date de 1160, énumère, pour les confirmer, toutes leurs possessions en Bretagne. C'est au sujet de ce document que régna jusqu'à ces dernières années, même dans le public lettré, la confusion dont nous parlions plus haut. Deux motifs contribuaient à prolongar l'erreur ; la charte de Conan porte en effet pour titre dans le 1er volume des Preuves : « Charte du duc Conan IV pour les Templiers » ; d'autre part, la charte de Pierre Mauclerc (1217) cite parmi les bienfaiteurs de cet ordre ce même Conan IV. Or, s'il est vrai que Conan IV ait augmenté ou confirmé les possessions des chevaliers du Temple il n'en est pas moins vrai que la charte de 1160 se rapporte uniquement aux chevaliers de Saint-Jean (Domus Hierosolymitanœ hospitalitatis), ainsi que l'a très heureusement fait observer M. Delabigne-Villeneuve au congrès de l'Association bretonne tenu à Saint-Brieuc en 1852 ; le titre explicatif est faux.

Cela bien posé, extrayons de la charte de Conan les noms des paroisses qui se trouvent, aujourd'hui dans le département du Morhihan.

Les possession de Saint-Jean y sont désignées, tantôt sous la dénomination d'hôpitaux (hospitalia), tantôt sous celle d'aumôneries, (eleemosinœ). Hôpitaux à Locimalo, Pontivy Sulniac ; aumôneries à Guémené-Gnégant (Quasgurq), Priziac, Cléguer, Languidic Nostang, Le Gorvello (en Sulniac), Quistinic sur Blavet, Molac, Malansac, Questembert, Le Guerno (paroisse de Noyal-Muzillac), Ploërmel, Kerfourn ? (paroisse de Noyal-Pontivy), Roudouallec ? (paroisse de Gourin).

Il y aurait peut-être encore deux ou trois paroisses à ajouter à cette liste, mais quelques-uns des noms mentionnés dans la charte de 1160 s'écartent tellement des dénominations actuelles qu'on ne sait à quelles localités les attribuer.

Si nous descendons jusqu'au XVIIIème siècle, nous trouvons (et c'est à M. Delabigne-Villeneuve que nous empruntons encore ces renseignements) l'ordre de Malte composé en Bretagne, non compris le comté de Nantes, de trois commanderies principales relevant du grand prieuré d'Aquitaine, et formées chacune de plusieurs membres qui avaient été jadis eux-mêmes bénéfices séparés au titre de commanderies, puis sucessivement réunis pour composer des dotations plus importantes.

Ces trois grandes commanderies étaient :

1° Celle du Palacret et de la Feuillée, très-riche, s'étendant dans les diocèses de Tréguier, Saint-Brieuc, Quimper, Saint-Pol de Léon et Vannes.
2° Celle de Carentoir, dans les évêchés de Rennes, Saint-Malo, Vannes, Dol et Saint-Brieuc.
3° Celle de la Guerche, dans les diocèses de Rennes, Saint-Malo, Saint-Brieuc et Dol.

Occupons-nous seulement de ce qui intéresse le département du Morbihan.

Les membres de la commanderie du Palacret étaient dans le diocèse actuel de Vannes :

1° La commanderie de Saint-Jean du Faouët dont les biens s'étendaient dans les paroisses du Faouët, de Gourin, Langonnet, Guiscriff, Inzinzac, Roudouallec (en Gourin).
2° La commanderie du Croisty, annexée à celle du Faouët à une époque moderne, et qui comprenait elle-même l'anciennne commanderie de Beauvoir en Priziac, avec des biens en Saint-Tugdual, Priziac, Saint-Caradec-Hennebont, Quistinic, Lesbins-Pontscorff.

La commanderie de Carentoir, dont le chef-lieu était au Temple de Carentoir, dans le diocèse de Vannes, avait, indépendamment de ses possessions au Temple, deux membres compris de même aujourd'hui dans le Morbihan, à savoir : l'hôpital de Malansac et l'hôpital de Saint-Jean de Villenard près de Ploërmel.

Quant à la commanderie de la Guerche, elle n'avait de biens ni dans le diocèse de Vannes ni dans les portions des diocèses voisins dont a été composé plus tard notre département.

Si enfin, comme nous avons fait pour l'ordre da Temple, nous relevons, à l'aide du cadastre, les villages ou chapelles du vocable de Saint-Jean ou de l'Hôpital, nous augmenterons considérablement la liste des possessions de l'ordre de Malte, car nons trouvons ce vocable dans les paroisses qui suivent :

Auray, Locoal-Mendon, Kervignac, Belz, Riantec, Erdeven, Merlevenez, Pluvigner, Crach, Languidic, Pontscorff, Cléguérec, Séglien, Saint-Tugdual, Bieuzy, Saint-Thurian, Guiscriff, Plumelin, Noyal-Pontivy, Moustoir-ac, Le Faoüet, Pluméliau, Guern, Monterblanc, Sulniac, Treffléan, Marzan, Pluherlin, Arzal, Muzillac, Questembert, Rieux, Cournon, Larré, Malansac, Surzur, Plaudren, Campénéac, Ruffiac, Lanouée, Guer, Monteneuf, Néant, Ploërmel, Loyat,  Guillac, Saint-Servant, Mauron, Crédin.

Ainsi les biens des chevaliers de Saint-Jean, augmentés au XIVème siècle de ceux des Templiers, étaient très considérables, et nous pouvons espérer n'en avoir pas omis beaucoup dans notre nomenclature.

En résumé, nous connaissons aujourd'hui dans le Morbihan, d'une part tous les établissements de l'ordre du Temple qui ont conservé cette dénomination, de l'autre les possessions primitives de l'ordre de l'Hôpital et les accroissements qu'elles reçurent par la suite.

Quelques mots maintenant sur le plan adopté par ces deux ordres dans la construction de leurs églises. Nous ne dirons rien ou presque rien des constructions templières, sinon que la forme circulaire, en imitation de la rotonde du Saint-Sépulcre, leur est généralement attribuée (on en connaît des exemples remarquables en France et en Angleterre) ; mais les chevaliers du Temple ne furent pas les seuls à l'employer, (Sainte-Croix de Quimperlé, dans le Finistère, n'est pas leur ouvrage) ; de plus, ils n'ont dû appliquer ce système qu'à leurs églises les plus importantes, et nous n'en trouvons pas d'exemples dans nos campagnes du Morbihan, où cependant ils ont laissé, comme nous l'avons vu, des traces assez nombreuses.

Quant aux chevaliers de Saint-Jean, ont-ils donné au plan de leurs églises une forme particulière ? Nous ne pensons pas qu'on ait jamais rien signalé à ce sujet. A part la forme circulaire qui n'est qu'une exception, les églises et chapelles présentent, à peu près dans une égale mesure, le plan d'un rectangle plus ou moins allongé, ou celui d'une croix latine ; nous connaissons dans notre département un exemple de la croix mixte (à Kernascleden en Saint-Caradec Trégomel) ; enfin nous avons remarqué dans un certain nombre de constructions le plan de la croix en T ou croix potence à un seul ou à deux bras. M. l'abbé Crosnier, dans son Iconographie chrétienne, comprend ce genre de croix parmi les différentes variétés qu'on rencontre dans les plans d'églises, et il en cite deux exemples, Agdes et Bellaigue en Auvergne. Nous irons plus loin en proposant de considérer comme édifices dus aux chevaliers de Saint-Jean ou au moins construits d'après leur système, les églises ou chapelles qui affectent cette forme du tau ou demi-tau.

Nous ignorons ce que deviendra cette opinion lorsqu'on cherchera à la contrôler par l'examen des monuments de même forme dans le reste de la France ; voici seulement ce que nous avons constaté pour le département du Morbihan, dont nous avons aujourd'hui parcouru la plus grande partie. Nous avons noté vingt-trois églises ou chapelles en T ou demi-T, savoir :
Paroisse de Belz. Chapelle Notre-Dame (demi-T.) Gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Caudan. Chapelle Notre-Dame de Trescoët, (T). Roman el gothique. (Moines rouges).
Paroisse de Caudan. Chapelle Saint-Yves (T). Gothique. (M. R.);
Paroisse de Kervignac. Chapelle Notre-Dame de la Clarté ou de Locadour (demi-T). Roman et gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Nostang. Chapelle de Locmaria (T). Roman et, gothique (Saint-Jean).
Paroisse de Plœmel. Chapelle Saint-Méen (demi-T). Gothique. (M. R.).
Paroisse de Pluvigner. Chapelle Notre-Dame de Miséricorde (demi-T). Gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Lignol. Eglise paroissiale Saint-Pierre (demi-T). Roman et gothique (M. R.).
Paroisse de Lignol. Chapelle Saint-Yves (T renversé). Roman et gothique. (M. R.).
Paroisse de Saint-Tugdual. Chapelle Saint-Guen (T). Gothique (Templiers et Saint-Jean).
Paroisse de Saint-Tugdual. Chapelle du Croisty (T). Gothique. (Templiers et Saint-Jean).
Paroisse d'Ambon. Eglise paroissiale Saint-Cyr et Sainte-Julitte (T). Roman et gothique. (M. R.).
Paroisse d'Arzal. Chapelle Saint-Jean-Baptiste (à Lantiern) (demi-T). Roman et gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Berric. Eglise paroissiale Saint-Thuriau (T.) Gothique. (Templiers).
Paroisse de Férel. Eglise paroissiale Notre-Dame de Bon-Garant (demi-T). Roman et gothique. (M. R.).
Paroisse de Marzan. Eglise paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul (T). Roman et gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Muzillac. Eglise paroissiale Saint-Paul (T). Roman et gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Pleucadeuc. Eglise paroissiale Saint-Pierre (T). Gothique (?).
Paroisse de Pluherlin. Eglise paroissiale Saint-Gentien (T). Gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Questembert. Chapelle Saint-Michel (demi-T). Gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Questembert. Chapelle Saint-Jean-Baptiste (demi-T). Gothique. (Saint-Jean).
Paroisse de Sulniac. Eglise paroissiale Saint-Pierre-ès-liens (T). Roman et gothique. (Templiers et Saint-Jean).
Paroisse de Sulniac. Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste (au Gorvello) (T). Gothique. (Templiers et Saint-Jean).

Or, de ces 23 monuments, cinq se trouvent dans des paroisses habitées autrefois par les Templiers et après eux par les chevaliers de Saint-Jean ; sept s'élèvent dans des lieux où la tradition a conservé le souvenir des moines rouges (Templiers ou Hospitaliers) ; un (à Pleucadeuc) n'est attribué à aucun des deux ordres ; enfin dix peuvent l'être, la plupart avec certitude, aux chevaliers de Saint-Jean.

Nous nous croyons donc suffisamment autorisé à résumer ainsi nos observations :

Les Templiers ont quelquefois employé pour le plan de leurs églises la forme circulaire ; celle en T ou demi-T a été surtout mise en usage par les chevaliers de Saint-Jean.

Il est bon de remarquer que le plan en demi-T (dont nous avons neuf exemples) a pu être primitivement celui du T altéré par la destruction d'un des transepts.

Nous devons signaler encore, comme inhérente à ce genre de construction, la présence presque constante d'une double arcade très-large entre le maître-autel et chacun des bras ; peut-être ceux-ci étaient-ils exclusivement réservés aux religieux.

Enfin, il nous reste à nous demander, pour compléter cette étude, par quels motifs les chevaliers de Saint-Jean auraient été conduits à adopter, pour le plan de leurs églises, la forme en tau. Le tau, c'est la croix de l'ancien Testament ; c'est encore, comme la forme ronde pour les Templiers, un souvenir de Jérusalem dont la croix est formée de la réunion de quatre tau aboutés ; c'est presque la croix triomphale de Saint-Jean-Baptiste, patron de l'ordre et de toutes les églises qu'il a édifiées. C'était enfin le meilleur plan à adopter (et c'est celui qu'on adopte encore de nos jours) pour permettre à tous les membres d'une communauté de suivre les mouvements du prêtre que officiait au maître-autel, tout en étant séparés du reste des assistants. Quoi qu'il en soit, nous avons signalé un fait ; nous le livrons à l'examen des juges compétents.

(M. Rosenzweig).

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