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MUEL |
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La commune de
Muel ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MUEL
Muel vient du gallo "mué" (lieu humide).
Muel est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Gaël. Vers 1455, les barons de Gaël édifient une chapelle dédiée à Notre-Dame. Notre-Dame de Muel était, au moyen-âge, une chapelle frairienne de la paroisse de Gaël ; elle était fort antique et il en est fait mention dans l'Ancienne Réformation du Domaine, en 1455.
Un siècle plus tard, les habitants voisins de cette chapelle adressèrent, le 24 novembre 1562, une requête à Mgr Bohier, évêque de Saint-Malo, le suppliant d'ériger en église tréviale le sanctuaire de Notre-Dame de Muel. Le prélat demanda d'abord l'avis de Jehan du Breil, recteur de Gaël, qui donna, le 12 décembre 1562, son consentement à l'érection sollicitée. Puis Jean Trotereau, chanoine et vicaire général de Saint-Malo, fut chargé de faire une enquête à ce même sujet et dressa un procès-verbal favorable le 22 mai 1564. Aussitôt Mgr Bohier donna une ordonnance épiscopale, datée du 24 juillet 1564, « érigeant la chapelle de Nostre-Dame de Muel en fillette et subcursale de l'église de Gaël » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, fonds de Saint-Malo).
Au XVIIIème siècle, le Pouillé ms. de Saint-Malo s'exprime en ces termes au sujet de Muel : « C'est une trève de Gaël gouvernée par un curé amovible ; elle a mêmes décimateurs et seigneurs que Gaël. On y fait toutes les fonctions curiales, à l'exception des mariages et publications de bans qui se font seulement dans l'église paroissiale, ainsi que la communion pascale. Il y a dans cette trève environ huit cents communiants et l'église est assez bien ». En 1803, Muel a été érigée par Mgr de Maillé en paroisse distincte de Gaël (Pouillé de Rennes).
Muel est érigé en commune en 1791. Dès 1873, une communauté de religieuses appartenant à la congrégation des sœurs de l'Immaculée Conception (basée à Saint-Méen-le-Grand) s'installe dans la commune de Muel. Ces derniers fondent une école libre pour filles en 1873.
On rencontre l'appellation Muel en 1455.
Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Muel : Joseph Jollive (1803-1817), Pierre Penhouet (1817-1822), Jean Mauny (1822-1840), Jean Plessix (1840-1847), Julien Bidel (1847-1857), Pierre Cocar (1857-1864), Julien Collet (1864-1882), Henri-Marc-Marie Dupuis (à partir de 1882), ....
PATRIMOINE de MUEL
l'église
Notre-Dame de l'Assomption (1858-1948), oeuvre de l'architecte Aristide
Tourneux. La première église, datée de
1455, est fondée par le baron de Gaël. De cette église de Notre-Dame, qui
était « assez bien » vers 1750, il ne reste plus rien. Le baron de
Gaël en était le seigneur supérieur et fondateur ; il y avait toutes les
prééminences : « prières nominales, droits d'enfeu, de banc, de lisière
et d'armes sculptées en bosse et peintes sur les maîtresses vitres, ainsi
que tous autres privilèges » (Déclaration de la baronnie de Gaël en
1679). Cette église primitive (ancienne chapelle frairienne) est
remplacée en 1858 par un nouvel édifice qui est restauré en 1948. La
nouvelle église de Muel, bâtie vers le milieu du XIXème siècle un peu
plus haut dans le bourg que n'était l'ancienne, est, comme celle-ci, dédiée
à la Sainte Vierge fêtée à l'Assomption. C'est un édifice en plein
cintre, dont la façade présente une statue polychromée de Notre-Dame et
dont l'intérieur est bien orné d'un maître-autel de style renaissance,
sculpté en pierre par M. Valentin, et de petits autels et chaire en bois
sculptés également avec goût (Pouillé de Rennes). La
chaire date du XIXème siècle. Le vieux bénitier date du XVème siècle ;
la
croix rouge (Moyen Age – 1927). Cette croix provient de l'ancien
cimetière. Son socle de granit porte sur ses faces les attributs
grossièrement sculptés des quatre évangélistes sous des arcades ;
la
croix des Rogelins (1950) ;
le
manoir du Plessis-Gueslier ou Plessis-Guélier (XVème siècle). Propriété de la famille Le
Provost (en 1440) et de la famille Lauras (en 1513) ;
la
maison (XVIIIème siècle), édifiée à l'emplacement de l'ancien
presbytère ;
le
four à pain (XVIII-XIXème siècle), situé au lieu-dit La Ville-au-Marais ;
le
puits (XIXème siècle) ;
le
lavoir (XXème siècle) ;
4 moulins
dont les moulins à eau de la Hautière, de Changée, d'Abas-de-Comper,... ;
A signaler aussi :
l'ancien
manoir de la Ville-Morfouasse, situé route de Saint-Onen. Propriété de la
famille Bello (en 1440), puis de la famille des Salles (en 1513) ;
une
verrerie, située au XVIIème siècle près de la Faydonnière. Le manoir de
la Faydonnière, situé route de Saint-Onen, était propriété de la
famille des Salles (en 1440), puis de Raoulette de Beaucé (en 1513) ;
l'ancien
manoir du Héran, situé route de Saint-Onen. Propriété de la famille de
Comper en 1420 ;
l'ancien
manoir du Val, situé route de Concoret ;
l'ancien
manoir de la Cornillière, situé route de Gaël. Propriété de la famille
Bello (en 1440), puis de la famille des Salles (en 1513) ;
l'ancien
manoir de la Touche-Aumont, situé route de Gaël. Propriété de la famille
Binot en 1440 et en 1513 ;
l'ancien
manoir de Trédian, situé route de Gaël. Propriété de la famille de la
Châsse en 1513 ;
ANCIENNE NOBLESSE de MUEL
Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence d'aucun noble de Muel. Muel dépendait autrefois de la paroisse de Gaël.
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