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NAIZIN

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La commune de Naizin (bzh.gif (80 octets) Neizin) fait partie du canton de Locminé. Naizin dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de NAIZIN

Naizin tire son nom du saint fondateur Luzunin, dérivé de Lesnezin (résidence de Nézin).

Naizin, commune d'origine gallo-romaine, est une ancienne paroisse primitive qui n'a pas été, semble-t-il, démembrée.

Guéhénac, évêque de Vannes (1182-1220), donne les dîmes de Neizin (Naizin) à l’abbaye de Lanvaux. En 1296, Henri de Kergoët cède à Alain VI, vicomte de Rohan, les revenus qu’il possède en Neyzin. La paroisse de Naizin dépendait autrefois du doyenné de Porhoët. Au XIXème siècle, les sept huitièmes de la commune appartenait à la famille Langle.

Naizin est mentionné pour la première fois en 1253 sous la forme Neidin (ou Neiden). On trouve ensuite les appellations suivantes : Neizin (en 1254, en 1427), Neyzin (en 1296), Nezin (en 1464, en 1514, en 1536), Naizin (en 1477), Neysin (en 1481).

Note 1 : Naizin forme un territoire assez vaste, limité au nord par Kerfourn, à l'ouest par Le Moustoir et Remungol, au sud par Moréac, à l'est par Réguiny et Crédin. En 1891, sa superficie est de 4098 hectares, arrosés par deux affluents de l'Evel ; on y trouve de belles prairies, des champs bien cultivés, mais aussi des landes considérables. En 1891, sa population est de 2268 habitants. Le bourg, situé vers le côté oriental, est à 13 kilomètres de Loc­miné, à 15 de Pontivy, et à 41 de Vannes. Les Celtes ont certainement habité ce territoire, bien qu'on n'ait pas encore signalé de traces de leur séjour. Les Romains y sont venus à leur tour : dans la lande de Guerneven et dans celle de Kerdec, se trouvent deux petits retranchements, de forme carrée, de 60 à 80 mètres de côté, dont les parapets ont encore 2 m. de hauteur ; ils portent le nom de Camp, et on y trouve des briques en assez grand nombre. Les Bretons, à partir du VIème siècle, ont apporté dans ce pays leur langue et leurs usages. Guéhénoc, évêque de Vannes (1182-1220), donna, avec le consentement du chapitre de sa cathédrale, les dîmes de Naizin à l'abbaye de Lanvaux. Cadioc, l'un de ses successeurs sur le siège épiscopal, confirma ce don, en mars 1253. Le nom de la paroisse s'écrivait alors Neiden et Neizin ; les Bretons aujourd'hui disent Nein par abréviation ; mais aucune de ces variantes ne donne l'étymologie du nom. En 1296, Henri de Kergoet céda à Alain VI, vicomte de Rohan, les revenus qu'il possédait en Neizin (Pr. I. 1118) (Joseph-Marie Le Mené - 1891) ;

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de la commune de Naizin : François Le Bouvier (1790-1791) ; Yves Le Roy (1791-1796) ; Guillaume Eonet (1797) ; Pierre Le Maguet (1800-1802) ; Guillaume Eonet (1802-1803) ; Guillaume Le Dimna (1803-1815) ; Guillaume Audrin (1815-1826) ; Pierre Cotmeur (1826-1840) ; Guillaume Eonet (1840-1844) ; Cosme Le Maguet (1844-1845) ; Vincent Le Gouge (1845-1848) ; Joseph Le Gouge (1845-1848) ; Guillaume Raulin (1849-1852) ; Guillaume Le Gouge (1852-1861) ; Jacques Heno (1861-1871) ; Guillaume Le Gouge (1871-1876) ; Jean Heno (1876-1878) ; Guillaume Le Gouge (1878-1884) ; Pierre Le Fellic (1884-1888) ; Mathurin Le Bohec (1888-1900) ; Jean Coetmeur (1900-1947) ; François Bellec (1947-1950) ; Pascal Bellec (1950-1983) ; Gérard Corrigan (1983-2015), etc ...

Note 3 : Liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Naizin depuis la Révolution : Tanguy (1802-1817) ; Guillouzo (1817-1821) ; Joseph Danigo (1821-1857) ; Georges Le Rozo (1857-1868) ; Joseph Jubin (1868-1881) ; Jean-Marie Le Beller (1881-1887) ; Joseph Le Moing (1887-1897) ; Jean-Marie Pédronno (1897-1923) ; Laurent Breurec (1923-1935) ; Joseph Guezel (1935-1940) ; Eugène Le Gallo (1940-1941) ; Julien Loisel (1941-1946) ; Clément Quistrebert (1946-1973) ; Pierre Le Lannic (1973-1995) ; Joseph Hémon (depuis 1995), etc .....

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PATRIMOINE de NAIZIN

l'église Saint-Cosme-et-Saint-Damien (XVème siècle), reconstruite et restaurée en 1691, 1773 (sur les plans de Nourry) et 1856-1857 (par l'entrepreneur Léon). La nouvelle église a été inaugurée le 22 septembre 1857. La tour et la flèche sont construites entre 1773 et 1780. Le retable du maître-autel, en pierre et marbre, date de 1699 : au centre est représentée la Transfiguration et aux extrémités se trouvent les statues de saint Pierre et saint Paul. Le retable (XVIIème siècle), placé dans la chapelle Saint-Côme et Saint-Damien, abrite les statues de saint Côme, saint Damien, une Vierge à l'Enfant et sainte Anne enseignant la Vierge. Le retable (XVIII-XIXème siècle), situé à gauche, est consacré à la Vierge : il comporte un tableau qui représente l'Apparition de la Salette, ainsi que des statues dont celles de la Vierge, de saint Joseph et saint Cornély. La statue "Vierge à l'Enfant", en bois polychrome, date du XVème siècle ;

Nota : L'église paroissiale, placée sous le vocable de saint Sauveur ou de la Transfiguration, a pour patrons saint Cosme et saint Damien, dont la fête arrive le 27 septembre. L'ancien édifice, réparé à plusieurs reprises, et notamment en 1691, avait son frontispice occidental précédé de deux chapelles dédiées à saint Sauveur et à la sainte Couronne et appartenant, celle de droite aux Cléguennec et celle de gauche aux Kerguzangor ; une fenêtre grillée permettait, de chaque côté, de voir le maître-autel et de suivre les offices. En 1756, M. de Langle, président à mortier au parlement et propriétaire de ces deux oratoires, permit au général de la paroisse de les démolir, à la condition de placer dans le mur du pignon deux pierres chargées, l'une des armes de Cléguennec, l'autre de celles de Kerguzangor. Le terrain ainsi déblayé, on s'occupa de la construction d'une tour, qui fut commencée en 1773, sur un plan fourni par M. Nourry, recteur de Bignan, et qui ne fut terminée qu'en 1780. Cette tour subsiste encore, mais l'église a été totalement reconstruite en 1855, en forme de croix latine ; les autels latéraux sont sous les vocables des saints Cosme et Damien et du Rosaire. La fête patronale attire un grand concours d'étrangers, et les pèlerins se disputent l'honneur de porter la lourde bannière des saints. Les chapelles publiques de la paroisse sont : — 1° Sainte-Brigitte, vers le nord-est, nouvellement rebâtie. — 2° Saint-André, ruinée et remplacée par la suivante. — 3° Saint-Guénin, construite vers 1864, au sud-ouest du bourg. Elles n'offrent rien de particulier. Les chapelles privées étaient : celle de Saint-Nicolas, au château de Kerdréan, qui existe encore, et celle de Kerguzangor qui est en ruines. Les chapellenies étaient : — 1° Celle de Saint-André, fondée et desservie dans la chapelle de ce nom, et dotée d'une tenue et d'une prairie. — 2° Celle de Coëtuhan, fondée au château de ce nom, en Saint-Thuriau, et transférée en 1733 à la chapelle de Saint-Nicolas de Kerdréan, en Naizin. Les frairies étaient celles du bourg, de Stimoise, de la Poste, de Penvern, de Guénolay, du Guern, du Resto, de Kerdec, de Luzunin et de Siviac. Les dîmes de la paroisse appartenaient à l'abbaye de Lanvaux ; le recteur, resté à la nomination du pape ou de l'évêque, n'avait qu'une portion congrue, fixée d'abord à dix perrées de froment, puis à onze et à treize, et enfin à 500 livres ; il avait en outre le produit du casuel et la jouissance du presbytère et de ses dépendances ; mais il devait aussi fournir, chaque année, une pension de 12 livres au grand chantre de la cathédrale de Vannes. Naizin était du doyenné de Porhoët, du vicomté, puis duché de Rohan, et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune du canton de Locminé, et du district de Pontivy. En 1791, M. Le Franc, son recteur, prêta puis rétracta le serment schismatique ; son vicaire ne rétracta point le sien et fut substitué par les électeurs au pasteur légitime. Peu après on vendit nationa­lement les biens de la chapellenie de Saint-André, le bois de Sainte-Brigitte, la prairie et le bosquet du presbytère. Cette commune prit part, comme celles du voisinage, au mouvement de la Chouannerie. En 1800, elle passa dans l'arrondissement de Pontivy, et fut maintenue en 1801 dans le canton de Locminé (J-M. Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Naizin (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Naizin et ses recteurs"

la chapelle Sainte-Brigide ou Brigitte (1884), reconstruite en 1884 sur l'emplacement d'une vieille chapelle en forme de croix grecque. Elle conserve des éléments (niches) du XVIIème siècle ;

la chapelle Saint-Guénin ou Luzunin (1865 ou 1854), édifiée au bourg de Naizin. Cette chapelle est édifiée vers 1865 sur l'emplacement de la chapelle d'un ancien prieuré dit "de Saint-André" ;

la croix de Kernicolas (1671), restaurée au XXème siècle ;

la croix de Kerdec (1753) ;

la croix de Coêtdan ou Coatdan (1815) ;

la croix de Pembual (1892) ;

le manoir ou château de Kerdréan (XVIème siècle). La seigneurie a été la propriété successive de la famille Cléguennec (vers 1631), Langle (au milieu du XVIIème siècle et au XIXème siècle) et du comte Maingard. Le vieux manoir a été complété par un château au XIXème siècle. On y trouve une chapelle privative dédiée à Saint-Nicolas et qui date du XVIème siècle ;

l'ancien manoir de Kerguzangor. Il était le siège d'une seigneurie qui a appartenu successivement aux familles Kerguzangor ou Kerguezengor, Le Métaer et Langle. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée, ruinée dès 1890 ;

la fontaine de Saint-Cosme-et-Saint-Damien (à Kergrésil) ;

la fontaine de la Vierge (à Kergrésil) ;

la fantaine de Saint-Marc (à Sainte-Brigitte) ;

les moulins à vent de Kerguzengor, de Kersimon, et les moulins à eau de Coat-Dan, de Stang ;

A signaler aussi :

de petits retranchements dans les landes de Guerneven (ou Guemeven) et de Kerdec ;

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ANCIENNE NOBLESSE de NAIZIN

Les seigneuries de la paroisse de Naizin étaient :

1° Canvez, à l'ouest, sur la route de Pontivy.

2° Cléguennec, au sud, berceau de la famille de ce nom, qui portait de gueules à trois croissants d'argent, et qui a possédé Kerdréan, Talhoet, Lantillac, Moustoirlan, etc...

3° Coetpidan, au sud-ouest.

4° Fournello, au nord.

5° Guénolay, au nord également.

6° Kerdréan-les-Bois, au nord-ouest, possédé longtemps par les Cléguennec, puis par les de Langle.

7° Kercandal, au sud-est.

8° Kerguzangor, à l'ouest, berceau de la famille de ce nom, qui portait de gueules à la croix pattée et alaisée d'argent, possédée ensuite par les Métaer et les de Langle.

9° Kermorval.

10° Kersimon, au sud-ouest.

11° Penturban, au sud, aux Pringué.

12° Resto (Le).

(de J-M. Le Mené).

 

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de 8 nobles à Naizin : Geffroy Guillo, Perrot de Cleguennec, Eon de Kerguezengor, Eon Coetsic ou Coaitsciec, Jehan Le Meillec et sa mère, Jehan Le Cleguennec, Jehan Berto, Guillaume Lanvaux.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 5 nobles de Naizin :

Charles de KERGUEZENGOR (600 livres de revenu) : excusé ;

Pierre de CLEZGUENNEC (40 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Geffroy GUILLO (60 livres de revenu), remplacé par son fils Pierre : porteur d'un paltoc, d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une hache ;

Eon LE TILLY (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Jehan de CLEZGUENNEC (100 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 5 nobles de Naizin :

Charles de KERGUEZENGOR, décédé (400 livres de revenu), remplacé par le seigneur du Pou, son héritier ;

Pierre de CLEGUENEC (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon LE TILLY (100 soulz de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Jehan de CLEGUENEC (100 livres de revenu), remplacé par Jehan Malletaille : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Les héritiers de Guillaume de CLEGUENEC (400 livres de revenu) ;

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