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NEULLIAC

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La commune de Neulliac (bzh.gif (80 octets) Neulieg) fait partie du canton de Cléguérec. Neulliac dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de NEULLIAC

Neulliac vient du breton « neulig » (entre deux collines).

La paroisse de Neulliac existait avant le Xème siècle, époque à laquelle elle est rattachée au diocèse de Quimper (Cornouaille). La paroisse englobait autrefois les trèves d'Hémonstoir (aujourd'hui en Côtes d'Armor) et de Kergrist (dans le Morbihan).

Paroisse de l’ancien diocèse de Cornouaille, actuellement dans le diocèse de Vannes, elle est sous le patronage de Saint Pierre. D'après le Rôle des Décimes de 1783, elle possédait les chapelles suivantes : Saint-Gilles, taxé pour 1 livre 15 sols, Saint-Samson (1 livre 15 sols), Le Monstoir (3 livres 12 sols, 6 deniers), N.-D. des Carmes (33 livres 17 sols, 6 deniers), Saint-Maurice (1 livre 15 sols), Saint-Eloy (1 livre 15 sols). La plus remarquable de ces chapelles est celle de Notre-Dame des Carmes, édifice du XVIème siècle, restauré au XVIIIème. Au lambris, des peintures de la fin du XVIIIème siècle représentent les scènes principales de la vie du Christ (Duhem, Les églises de France. Morbihan, 1932, pp. 113-114). Etait recteur de Neuillac, de 1760 à 1782 M. Hervé Thépault, né le 13 Octobre 1715 à Plonévézel. Prêtre en 1740, il avait été recteur à Saint-Caradec pendant dix ans.

Ville de Neulliac (Bretagne).

Dès le Xème siècle, on trouve les appellations Nuiliac, Neveliac, Nevililliac ou Neuilliac. Niguyllyac (en 1368), Niguillac (vers 1400), Neuilliac (en 1516), Nueuyllac (en 1574), Nulliac (en 1670). Neulliac est érigé en commune et en chef-lieu de canton (avec Kergrist comme unique dépendance) en 1790. La commune de Neulliac est rattachée au canton de Cléguérec en 1801, tout en étant annexée au diocèse de Vannes.

Ville de Neulliac (Bretagne).

Note 1 : Ce nom a beaucoup varié dans les titres : au XIème siècle, le Cartulaire de l'abbaye de Landevenec porte Niuliac, et celui de Redon Nuiliac ; en 1245, l'abbaye de Bonrepos donne Neveliac et en 1453 un titre des Rohan Nevilliac, pendant que d'autres écrivent Neuilliac. De l'ancien diocèse de Cornouaille, Neulliac est limité à l'ouest par le Blavet, qui le sépare de Cléguérec et de Stival, à l'est par le canal de Nantes, qui le sépare de Noyal, et au nord par un ruisseau, qui borne Mur et Saint-Connec. Neulliac, avec sa trève de Kergrist, forme un véritable triangle, ou un coin, qui s'enfonce dans le flanc de l'ancien diocèse de Vannes jusqu'à Pontivy. C'était jadis un vaste territoire, qui a été graduellement diminué de la trêve d'Hémonstoir, de la section de Kergrist, du quartier de Saint-Drédeno et de sa pointe méridionale, annexée à Pontivy pour le civil seulement. Après toutes ces mutilations, sa superficie est encore de 3397 hectares, qui se partagent entre des céréales, des prairies et des landes. En 1891, sa population est de 1910 habitants parlant tous le breton. Les Celtes ont certainement occupé ce pays, mais on n'a encore signalé aucune trace de leur passage. Les Romains ont laissé, sur la lande des Quatre-Vents, non loin de Carmes, un retranchement rectangulaire, long de 72 mètres et large de 60 ; la hauteur moyenne des parapets est de 3 m. à compter du fond des douves. Les Bretons ont pénétré dans ce territoire dès la fin du Vème siècle, et y ont imposé leur langue et leurs usages. Vers l'an 500, le roi Gradlon donna à l'abbaye de Landevenec le village de Guinguri ou Winguri, situé dans la paroisse de Niulac ; le nom ne se retrouvant plus aujourd'hui dans sa forme ancienne, il est difficile de préciser l'endroit. Au village du Porzo, sur le bord du Blavet, on voit les restes d'une enceinte fortifiée, mesurant 105 mètres de longueur sur 62 de largeur ; ses douves, à moitié comblées, recevaient jadis les eaux du Blavet. Lorsqu'on canalisa la rivière, on trancha l'extrémité d'un talus de l'enceinte, pour élargir le chemin de halage, et on trouva des restes de maçonnerie, qui appartenaient à un ancien castel ; d'ailleurs le nom de Porh, Porheu, Porzo, signifie cour murée, et une juridiction seigneuriale s'exerçait autrefois en ce lieu. Vers 1055, Josselin, vicomte de Porhoët, donna à Sainte-Croix de Josselin, entre autres terres, la villa de Choitmesum en Nuiliac (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 242). Vers le même temps vivaient Gérald, Geoffroi et Albert de Nulliac (Pr. I. 389) (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : liste non exhaustive des maires de Neulliac : .... Denis Le Berre (1888-1896), Joseph-Marie Valy (1896-1903), Raoul Le Drogo (1903-1904), Joseph-Marie Valy (1904-1918), Joachim Le Botmel (1919-1921), Pierre Berthelot (1921-1935), Joseph Valy (1935-1942), Joachim Baudic (1942-1945), Joseph Valy (1945), Mathurin Videlo (1945-1955), Yves Coëtmeur (1955-1959), Marcel Potier (1959-1995), Francis Rault (1995), Jean-Pierre Le Ponner (2014- ....), etc..

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PATRIMOINE de NEULLIAC

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XVème siècle), remaniée au XVIIème siècle et au XIXème siècle. La tour carrée, qui date de 1824, est couronnée en 1829 d'une flèche polygonale, selon les plans de l'architecte de Pontivy, Poteret-Maisonneuve. L'intérieur est totalement refait en 1932 (voûte en plâtre, carrelage dans la nef, .....). Le retable du Rosaire date du XVIIème siècle ;

Eglise de Neulliac (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Neulliac est sous l'invocation des apôtres saint Pierre et saint Paul. C'est un édifice moderne, en forme de croix latine, et sans caractère architectural. Les autels latéraux sont dédiés au Rosaire et à saint Nicolas. Les chapelles publiques sont : — 1° Saint-Samson, à l'extrémité septentrionale. — 2° Notre-Dame, au village de Carmes, vers le sud, près de la route de Pontivy. Belle chapelle, avec un porche ogival au sud, surmontée d'une tour carrée en pierre et d'une flèche en ardoises. Le bâtiment présente des additions et des restaurations modernes : le choeur porte la date de 1768, et c'est probablement vers le même temps qu'on a peint sur le lambris des figures de saints et des sujets tirés de la Bible ; ces peintures sont assez remarquables et elles ont le mérite de n'être pas communes dans le diocèse. — 3° Saint-Corentin, au Moustoir, vers le sud-est : édifice de style ogival, à meneaux flamboyants ; au-dessus de l'autel se trouve une sorte de dais ou de baldaquin de bois sculpté de flammes à jour. Le nom du Moustoir rappelle un ancien établissement monastique : serait-ce la fondation faite par le roi Gradlon ? — 4° Notre-Darne, au village du Roz, vers le sud-est, sur les bords du canal de Nantes à Brest. — 5° Saint-Eloi, vers le sud, chapelle rebâtie en 1885 à la place d'une plus ancienne. — 6° Saint-Drédeno, aujourd'hui en Saint-Géran. A cette liste on peut ajouter la chapelle de Saint-Nicolas, au presbytère, aujourd'hui détruite, et la chapelle privée du Guer. La cure était jadis à la collation du pape ou de l'évêque, suivant le mois des vacances. Elle était très recherchée, parce qu'elle comprenait deux trêves importantes, Kergrist et Hémonstoir. C'est sur son territoire, à Toulboubou, près de Pontivy, que les Ursulines s'établirent en 1633. Quand elles quittèrent ce lieu pour demeurer en ville, en 1636, la maison fut donnée aux Jésuites de Vannes. Neulliac était de l'archidiaconé de Poher, de la seigneurie de Rohan et de la sénéchaussée de Ploërmel. Fn 1790, il fut érigé en commune, et même en chef-lieu de canton, avec Kergrist pour unique dépendance, et entra ainsi dans le district de Pontivy et le département du Morbihan. En 1791, son recteur, M. Hervé, refusa le serment schismatique, ainsi que les vicaires, et il dut se retirer, l'année suivante, devant un intrus pris parmi les Récollets de Pontivy. Bientôt on vendit nationalement deux maisons, un courtil et un pré, appartenant à la fabrique, quelques dépendances du presbytère, et les arbres appartenant aux chapelles du Moustoir, de Saint-Eloi et de Saint-Drédeno. En 1801, Neulliac perdit son titre de canton et entra dans celui de Cléguérec ; en même temps il fut détaché régulièrement du diocèse de Quimper et annexé au nouveau diocèse de Vannes. En 1802, il fut rétabli comme paroisse et maintenu dans ses limites actuelles. Le bourg est à 6 kilomètres de Cléguérec et à 7 de Pontivy (J-M. Le Mené - 1891).

la chapelle Notre-Dame-de-Délivrance (vers 1850), située au village du Roz. L'édifice est de forme rectangulaire avec un choeur en hémicycle. Le portail est pourvu d'un décor à pilastres et d'un fronton triangulaire. La chapelle abrite une statue de saint Nicodème ;

la chapelle Saint-Samson (XVIIème siècle), restaurée vers 1830 et située au village Saint-Samson. Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire avec un clocheton d'ardoises. La porte occidentale est surmontée d'une niche qui abrite une statue représentant Notre-Dame de la Clarté. L'intérieur de la chapelle abrite des sablières, des tableaux et des statues. Le retable, en bois polychrome, date du XVIIIème siècle (vers 1700) : le tableau, qui représente le sacre de Saint-Samson, est l'oeuvre du peintre La Palme en 1700. On trouve à proximité de la chapelle une fontaine ;

la chapelle Notre-Dame-de-Carmès (XVème et XVIIIème siècles), située au village de Carmès et reconstruite au XVème siècle, grâce au mécénat de la famille Rohan, sur un plan en croix latine à vaisseau unique avec un choeur à chevet plat. Cette chapelle, en forme de croix latine, est restaurée au XVIIIème siècle et au XXème siècle. Le mot Carmès évoque le Mont-Carmel. Du XVème siècle, subsistent le transept et la nef. Les croisillons et le chœur ont été entièrement refaits en 1768. Le choeur s'étend sur deux travées et il est percé de grandes fenêtres en plein cintre qui alternent de chaque côté avec deux grandes toiles peintes. Des boiseries relient trois autels qui forment ainsi un ensemble. Au début du XVIème siècle, un puissant clocher-porche est érigé au sud de la nef. Sur le porche occidental, à décoration flamboyante et couvert d'un lambris sur branches d'ogives en bois dont les retombées reposent sur des culots ornés d'anges tenant des blasons, s'élève un grand clocher carré, étayé de hauts contreforts surmonté d'une flèche en ardoises et flanqué d'une tourelle d'escalier octogonale à sa base et cylindrique au sommet. Les parties hautes de ce clocher ont été refaites au XVIIIème siècle. La chapelle est couverte d'une charpente dont le lambris porte d'assez bonnes peintures de la fin du XVIIIème siècle, représentant les scènes principales de la vie du Christ. En 1983, des travaux de restauration mettent à jour les lambris gothiques (XVème siècle) dissimulés et protégés par ceux du XVIIIème siècle : on présente les différentes étapes de la vie de sainte Catherine d'Alexandrie et l'on voit des anges musiciens célébrant les offices liturgiques de Pâques ou de Noël. Le retable du maître-autel, en bois polychrome, date de 1778 : le tableau central, au-dessus duquel se trouve une Vierge à l'Enfant, représente le don du Rosaire par la Vierge à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne, et aux extrémités, se trouvent les statues de saint Etienne et saint Laurent. Au-dessous du retable, se trouve une inscription qui commémore la célébration en 1877 de la première messe pontificale de Mgr Le Berre, enfant de Neuillac. Une partie de la nef, recouverte de lambris peints, semble être l'oeuvre du peintre La Palme (vers 1705), et l'autre partie l'oeuvre du peintre Blévin, de Loudéac (vers 1814) : ces peintures présentent plusieurs étapes importantes de la vie de la Vierge ainsi que les mystères du Rosaire. La statue de Notre-Dame de Carmès avec son enfant date du XVème siècle ;

Ville de Neulliac (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Corentin, aujourd'hui disparue. Il s'agissait d'un petit édifice flamboyant, situé au village du Moustoir et restauré en 1865 ;

l'ancienne chapelle Saint-Eloi, située au village de ce nom et reconstruite en 1890 à l'emplacement d'un édifice primitif. Cette chapelle, signalée vers 1930, a aujourd'hui disparue ;

le manoir de Kergicquel (XVII-XVIIIème siècle). La seigneurie, propriété de la famille Brandonnier, est connue dès 1426. Propriété successive des familles Brandonnier (de 1536 à 1706), Perrichon, Noury, et Servel (depuis 1967). M. Perrichon est semble-t-il le constructeur de la demeure qui date du XVIIIème siècle ;

la fontaine de Carmès (XVIIIème siècle), restaurée au XIXème siècle ;

la ferme de Le Grevel (XVIIIème siècle). Le portrait des propriétaires est sculpté sur la lucarne ;

la ferme d'Auquinian (1642). L'édifice est agrandi au milieu du XVIIIème siècle ;

A signaler aussi :

les vestiges d'un camp romain ;

l'ancien manoir du Guer. Jadis siège d'une seigneurie appartenant à la famille Le Moing. Il possédait autrefois une chapelle privée ;

l'ancien château du Porzo. L'enceinte fortifiée, aujourd'hui disparue, mesurait 105 m sur 62 m. Ses douves recevaient les eaux du Blavet ;

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ANCIENNE NOBLESSE de NEULLIAC

Les seigneuries de Neulliac étaient les suivantes :

1° Cavan, auprès du bourg.

2° Clézio (le), au nord-ouest, sur le Blavet.

3° Guer-Launay, au sud-est, aux Launay.

4° Guer-Le-Moing, aux Le Moing.

5° La Haye, à la famille Jan.

6° Kergiquel, au nord, aux Brandonnier.

7° Kerostin, au sud.

8° Le Nessé, au sud.

9° Le Porzo, mentionnée ci-dessus pour ses ruines.

10° La Villeneuve, au sud, aux Jouhanic.

(de J-M. Le Mené).

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Neuillac (Nulliac) et Saint-Caradec (qui faisait jadis partie de Neuillac) sont mentionnés :

Yves de Coatmeur, default ;

Ernaut de Kerlogaden, sieur de Kerlogat, default ;

Jehan Maniguet, sieur de Kerguinio, default ;

Jehan Lespernot, default ;

Olivier Labaster, default ;

Robert Brandonnier, default ;

Alain de la Haye, default ;

Jehan Kerlogoden, default ;

Louis Marigo, default ;

Jehan Kerameulin, sieur de Logat, présent. Représenté par M. Louis Rossel, son garde. Dict estre sous l'esdict ;

Robert Villem, default ;

Charles de la Coudraye, default ;

Yon Floch, default ;

Jehan de la Haye, default ;

Guillaume et Jehan du Fresnay, default ;

Le sieur de Kervedan, default ;

Les héritiers de Jehan Rolland, default.

(à compléter)

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