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LA NOE-BLANCHE

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La commune de La Noë-Blanche (bzh.gif (80 octets) Ar Wazh-Wenn) fait partie du canton de Bain-de-Bretagne. La Noë-Blanche dépend de l'arrondissement de Redon, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA NOE-BLANCHE

La Noë-Blanche vient du latin "nauda" (lieu humide).

Le territoire de La Noë-Blanche a jadis fait partie intégrante de la commune de Messac. La petite chapelle de La Noë-Blanche devient trève de Messac en 1675. Son histoire est donc liée à celle de Messac.

Ville de La Noë-Blanche (Bretagne).

Le Pouillé de Rennes stipule qu'au XVIIème siècle existait en la paroisse de Messac, « proche du village de Couasgrommé », dans la seigneurie de Couascon-Hardaz, un petit sanctuaire appelé « chapelle de Nos Blanche », dont on ignore l'origine. En 1675, quoique cette chapelle fût « en bon état et garnie d'ornements convenables » pour la célébration de la sainte messe, elle n'était néanmoins pas desservie, faute de dotation. A cette même époque vivait à Couasgrommé un prêtre nommé René Guibert, qui, désirant faire une pieuse fondation, ne crut pas pouvoir l'établir plus efficacement, pour la commodité des paroissiens de Messac écartés de leur église, que dans la chapelle de Noë-Blanche, sise en même temps près de sa propre demeure et de celle de ses parents. Guidé par ces motifs, René Guibert fonda donc, par acte du 9 août 1675, une messe basse tous les dimanches, et une autre messe chaque année à la fête de la Visitation de la Sainte Vierge, stipulant qu'à ces messes le célébrant ferait les prières nominales pour le fondateur, ses parents et amis défunts. Pour rétribution, M. Guibert assura au chapelain de Noë-Blanche 27 livres de rente, hypothéquées sur deux pièces de terre appelées les « Nos Blanches et les Cassouères ». Il se réserva la présentation du bénéfice durant sa vie et la laissa ensuite à ses parents, qui seraient tenus de présenter une « personne de leur ligne, s'il s'en trouve, capable et idoine » ; mais si dans la famille des Guibert il n'y avait pas de clerc, la présentation appartiendrait alors au seigneur du fief, qui devrait présenter au moins un sous-diacre à défaut de prêtre. Cette fondation fut approuvée par les seigneurs du lieu, c'est-à-dire par Marie de Mésenge, veuve de Charles du Hardaz, seigneur de Couascon, et sa fille Marie-Claire du Hardaz, femme de Julien Mouraud, seigneur du Jaroussay. Pierre Gaultier, vicaire général de Mgr de la Vieuville, donna de son côté son approbation, à condition toutefois que le chapelain de Noë-Blanche prendrait possession des pièces de terre hypothéquées et que cette prise de possession serait publiée trois fois à Messac. Ce qui fut exécuté. Enfin, le 4 septembre 1675 l'ordinaire érigea canoniquement « ladite chapelle de Nos Blanche en titre de bénéfice perpétuel et irrévocable », et permit au fondateur René Guibert de la desservir lui-même (Archives paroissiales). Nous ignorons la date du décès de M. Guibert, mais l'un de ses successeurs, Julien Merhan, fut inhumé le 20 août 1756 dans l'église de Messac, au haut de la nef. Ce dernier fut remplacé à Noë-Blanche par Pierre Ballard, présenté par Mathieu Grandhomme, parent du fondateur, et pourvu le 1er septembre 1756 ; il prit possession le 7 septembre de la chapelle, de la maison du chapelain, « située au village de Couasgrommé » (nota : cette maison, vraisemblablement la demeure du fondateur, prit plus tard le nom de la Providence et le donna à cette partie du village de Couasgrommé, qui le conserve encore à la fin du XIXème siècle) et des pièces de terre des Noës-Blanches et des Cassouères. Pierre Ballard étant mort vers 1782, Thomas Aulnette, diacre de Bain (Bain-de-Bretagne), présenté par la famille Guibert, fut pourvu de la chapellenie le 28 novembre 1782. Mais ce dernier ne resta pas longtemps à Noë-Blanche, car les Divet, Grandhomme, Volant et Lodeau, constituant alors la famille du fondateur, présentèrent d'abord, le 6 juin 1784, Joseph Bergier, prêtre du Comtat-Venaissin, qui n'obtint pas, semble-t-il, de provisions, puis, le 17 juillet 1785, René Le Marchand, prêtre de Messac ; celui-ci fut pourvu le 22 juillet (Registre des insinuations ecclésiastiques de l'évêché de Rennes - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 38). La tradition prétend que le dernier chapelain de Noë-Blanche fut Charles Cottrel, mais il n'est pas certain pour nous qu'il ait été réellement pourvu de ce bénéfice. Nous pensons que M. Le Marchand conserva la chapellenie jusqu'à la Révolution, car nous avons vu la Déclaration de sa chapellenie faite par lui en 1790. Mais M. Cottrel, vicaire à Messac dès 1786, demeura caché dans les environs de Noë-Blanche pendant la tourmente révolutionnaire ; aussi a-t-il laissé une mémoire justement vénérée dans tout le pays. A la restauration du culte, la chapelle de Noë-Blanche ayant été rendue à sa pieuse destination, M. Cottrel la desservit, en qualité de vicaire à Messac, jusqu'à sa mort arrivée en 1820. Depuis lors, les vicaires de Messac firent alternativement le service de Noë-Blanche jusqu'à l'érection de cette chapelle en église paroissiale. Cette érection fut faite par ordonnance royale en date du 19 octobre 1847, et le 1er novembre suivant l'évêque de Rennes érigea lui-même la nouvelle paroisse distraite de Messac. Le premier recteur, M. Brisebarre, entra en possession de la fondation entière de René Guibert, religieusement conservée, et la vit bientôt augmentée par la pieuse générosité de ses paroissiens ; il vendit toutefois la maison de la Providence pour bâtir un presbytère plus près de son église.La Noë-Blanche est érigée en commune distincte le 3 juillet 1852.

Ville de La Noë-Blanche (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Nos Blanche (en 1675), La Noë Blanche (en 1756).

Ville de La Noë-Blanche (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de La Noë-Blanche : Auguste Brisebarre (1847-1856). Emmanuel Simon (1856-1861). Joseph Legendre (1861, décédé en 1865). François Racapé (à partir de 1865), ......

Ville de La Noë-Blanche (Bretagne).

  

Ville de La Noë-Blanche (Bretagne).

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PATRIMOINE de LA NOE-BLANCHE

l'église Sainte-Anne (1850). La tradition veut que l'ancienne chapelle de Noë-Blanche ait été dédiée à sainte Anne (nota : en 1787, le seigneur de Boeuvres, en Messac, prétendait avoir droit de faire jouer à la soule, le mardi gras, autour de la chapelle de Noë-Blanche) ; cependant la clause de la fondation de M. Guibert, ordonnant une seule messe en dehors des dimanches, le jour de la Visitation, nous porterait à croire que la Sainte Vierge devait être, à l'origine du moins, la patronne de ce petit sanctuaire. Quoi qu'il en soit, l'ordinaire, en érigeant la vieille chapelle en église paroissiale, mit la nouvelle paroisse sous le patronage de sainte Anne. Cette ancienne chapelle n'existe plus ; elle a fait place à un édifice ogival en forme de croix qui porte cette inscription : Fait par Brisebarre, recteur, 1850. La nouvelle église fut bénite par Mgr Saint-Marc le 16 juin 1852. On dénombre trois autels : l'autel central abrite une Vierge, l'autel situé au nord abrite saint Joseph, saint Jean et la Vierge, l'autel situé au sud abrite le Sacré Coeur, saint Pierre et saint Clair ;

Eglise de La Noë-Blanche (Bretagne).

  

Eglise de La Noë-Blanche (Bretagne).

la chapelle à Troudier (1890 - 1895), édifiée par Jean-Marie Troudier ;

l'ancienne chapelle dédiée à Sainte Julitte et saint Cyr, située au village de La Haute-Ville sur la route de La Dominelais et aujourd'hui détruite. A côté de ses ruines se trouvait jadis une fontaine vénérée (mais aujourd'hui détruite), et l'on y venait encore en pèlerinage à la fin du XIXème siècle apporter de petits enfants que l'on recommandait à saint Cyr, vulgairement appelé saint Cri. La chapelle a été remplacée par une croix ;

la croix Valet (1921) ;

les maisons (XV-XVIIIème siècle), situées au hameau de Sévignac. Le fief de Sévignac appartient en 1451 et en 1479 à Thébaud et Jehan de Messac, seigneur de Poménial ;

la maison (1641), située au village de Couëgromet ;

Château de Poméniac à La Noë-Blanche (Bretagne).

A signaler aussi :

la découverte en 1853 et 1881 de monnaies gauloises et d'une médaille en or à l'effigie de Néron près de l'ancienne voie romaine Nantes-Rennes ;

le Camp de César (enceinte trapézoïdale), entouré de douves et de talus, situé au Pâtis des Douves, près du village de Sévrignac ;

l'ancien manoir de Branfeu, situé route du Grand-Fougeray. Propriété de la famille Aulnette en 1673, puis des seigneurs du Vautenet en Messac jusqu'en 1789. La chapelle Saint-Jean de Branfeu devait dépendre à l'origine de ce manoir dont on aperçoit les derniers vestiges dans le bois de Branfeu. Cette maison fut unie longtemps au Vautenet, en Messac, et en 1683 Louise Aulnette, dame de Branfeu et fille du seigneur du Vautenet, épousa Pierre de Racinoux ;

Moulin de La Noë-Blanche (Bretagne).

 

Ville de La Noë-Blanche (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de LA NOE-BLANCHE

Voir la commune de Messac, car le territoire de La Noë-Blanche dépendait jadis de Messac.

(à compléter)

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