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NOYALO |
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La commune de Noyalo ( |
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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de NOYALO
Noyalo signifie en breton « terre nouvellement défrichée ».
Noyalo est un démembrement de la paroisse de Surzur. La paroisse de Noyalo est mentionnée dès 1459. Noyalo est érigé en commune en 1790.
Note : Noyalo, sur la route de Vannes à Sarzeau, est limité au nord par l'étang de Noyalo, à l'ouest par un bras du Morbihan, au sud par Le Hézo, à l'est par Surzur et Theix. Sa superficie est de 459 hectares, dont un bon tiers est cultivé ; les landes, basses et marécageuses, sont d'une amélioration difficile ; les marais salants y occupent une trentaine d'hectares. En 1891, la population est de 380 habitants. Le bourg est à 10 kilomètres de Vannes. On remarque, non loin du bourg, sur la route de Sarzeau, un beau menhir dans le champ du Graloch ; on en trouve un autre dans la lande nommée Toul-er-Menhir. La voie romaine de Vannes à Nantes passe près du bourg et suit à peu près la route de Surzur. Du pont de Noyalo part un embranchement, qui passe à Bourgerel et se rend ensuite vers Port-Navalo. On a trouvé aussi quelques débris romains derrière la chapelle de Notre-Dame de Recouvrance, entre les routes de Surzur et de Sarzeau. Les Bretons ont occupé ce territoire dès le commencement du VIème siècle, et y ont implanté leur langue et leurs usages. On trouve encore près du cimetière, sur la route de Sarzeau, quatre lechs bas arrondis, qui ont dû couvrir les tombes de quelques-uns de leurs descendants. Sainte Noyale, leur compagne d'exil, moissonnée par le glaive d'un barbare, semble avoir été leur patronne et avoir donné son nom à la localité. Noyalo parait avoir été primitivement détaché de Surzur, comme Le Hézo l'a été de nos jours ; mais cette séparation est ancienne. La psallette de la cathédrale de Vannes ayant été réorganisée en 1459, on lui annexa, quelques années après, la paroisse de Noyalo. A partir de ce moment, le Chapitre perçut la dîme à la 10ème gerbe, présenta le vicaire perpétuel, et lui fournit une portion congrue. Vers 1550, le Chapitre cessa de présenter un vicaire perpétuel, et chargea, par économie, un simple curé de faire le service de la paroisse ; mais en 1683 Mgr Casset de Vautorte fit cesser cet abus et rétablit le vicaire perpétuel. En 1592, le fermier des dîmes payait en nature 50 perrées de froment et 45 de seigle, et le vicaire recevait 300 livres du chapitre. En 1790, les dîmes rapportaient 40 perrées de froment et 40 de seigle, qui valaient environ 2,500 livres, sur lesquelles le vicaire perpétuel recevait 500 livres (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
PATRIMOINE de NOYALO
l'église Sainte-Anne (XVIIIème siècle), édifiée en
remplacement d’un sanctuaire primitif dédié à sainte Brigitte. L’église est construite en plusieurs
étapes : en 1818-1819 pour l'édification du chœur, du
transept et des croisillons, et en 1855-1857 pour la reconstruction de la
nef et du clocher. L'autel du transept
Nord semble remonter au XVIIIème siècle. Le tableau central du
rosaire, daté de 1904, est l'oeuvre de Laumonnier, de Vannes. Les vitraux
ont été posés en 1951. L'église abrite une statue en pierre polychrome
de sainte Brigitte (vers le XIXème siècle) ;
Nota : L'église de Noyalo, dédiée depuis des siècles à sainte Brigitte, avait la forme d'une croix latine. En 1818, on en commença la reconstruction et on refit le choeur et les deux transepts. En 1857, on reprit le travail et on fit la nef et la tour avec une flèche en ardoises. En même temps, on substitua, contrairement au droit, sainte Anne à l'ancienne titulaire. Une seule chapelle, celle de Notre-Dame de Recouvrance, se trouvait sur la paroisse. Elle était auprès du presbytère actuel, entre les routes de Sarzeau et de Surzur. Bâtie ou réédifiée aux frais d'Yvonne Thomas, femme de Jean Morice, elle fut bénite le 20 mars 1670. Elle a été récemment démolie. Il y avait à Noyalo quatre chapellenies, à savoir : — 1° Celle de l'Isle, fondée en 1599 par Jean Morice, et desservie d'une messe chaque vendredi au maître-autel de l'église paroissiale. — 2° Celle du Raquer, chargée d'une messe chaque samedi dans l'église paroissiale et dotée d'un jardin et d'une maison, transformée depuis en presbytère. — 3° Celle de Saint-Sébastien, dont la fondation et les charges sont inconnues, et qui possédait une maison au bourg et plusieurs parcelles de terre. — 4° Celle de Notre-Dame de Recouvrance, fondée en 1671 par la susdite Yvonne Thomas, et augmentée par ses enfants, chargée de 19 messes et dotée de deux prairies. Noyalo était du territoire ecclésiastique et de la sénéchaussée de Vannes. Erigé en commune en 1790, il fit partie du canton de Surzur et du district de Vannes. En 1791, son recteur, M. Joseph Eon, refusa le serment prescrit par la constitution civile du clergé, et passa l'année suivante en Espagne. La révolution tira 4,711 fr. de la vente du temporel des chapellenies, et de la prairie où se trouvait primitivement le presbytère. En 1801, Noyalo passa dans le canton de Vannes-Est, et recouvra en 1802 son titre de paroisse et son ancien recteur. Le 27 mai 1815, une vingtaine de royalistes, embusqués dans les maisons du pont de Noyalo, empêchèrent une colonne militaire de passer, pour se rendre dans la presqu'île de Rhuys. C'est le 28 février 1826, que la commune de Noyalo a racheté, moyennant 3.900 fr., l'ancien presbytère et ses dépendances, pour en restituer la jouissance au recteur (J-M. Le Mené).
Voir aussi
"L'histoire de la paroisse de Noyalo et ses recteurs"
la croix du cimetière
(XIXème siècle) ;
la fontaine (1760), située route de Surzur.
Elle porte sur un linteau la date de 1760 ;
la
fontaine (1869), située au Sud-Ouest du bourg ;
la maison de l'Isle (XVIème siècle),
propriété en 1513 de la famille Salarun ;
le moulin à marée (XVIème siècle) de Kerentrech ;
A signaler aussi
plusieurs stèles (âges de fer) ;
ANCIENNE NOBLESSE de NOYALO
A la Réformation de 1427, on trouve 2 nobles à Noyalo : Perrot Le Texier (Bourgeret), Perrot Guellou (Birhit).
A la Réformation de 1513, on trouve 3 nobles à Noyalo : Pierre Labbé (Birhit), veuve Salarun (Isle), Jehan Le Goeff (Trenayec).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Noyalo.
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Noaloù) fait partie du canton de Vannes. Noyalo
dépend de l'arrondissement de
Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 
