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DICTIONNAIRE DES ORDRES DE CHEVALERIE

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Ordre du Lac, ou Ordre de l'Entreprise

Cet ordre fut créé par Louis, roi de Hongrie, lors de son départ pour la conquête de la Grèce. Il disparut peu de temps après, sans laisser aucune trace.  

Ordre du Lacs d'Amour

Voir Ordre du Collier.

Ordre impérial de la Légion d'Honneur

L'empereur Napoléon Ier créa cet ordre en France le 19 mai 1802, et le destina à récompenser les services civils et militaires, le mérite et les belles actions. Les événements politiques qui survinrent depuis cette époque n'eurent aucune influence sur la destinée de l'ordre, qui traversa sans atteinte les diverses formes de gouvernement adoptées en France. En 1814, le 6 juillet, une ordonnance du roi Louis XVIII prescrivit le maintien de la Légion d'honneur, qui fut de nouveau approuvée par une seconde ordonnance du 26 mars 1816.

Après la chute de la branche aînée de la maison de Bourbon, l'ordre fut solennellement reconnu par le gouvernement du roi Louis-Philippe, et ce dernier s'en déclara grand maître, en conférant la croix aux Français et aux étrangers méritants. La révolution de 1848 respecta l'ordre qui fut conservé par la République. Au chef du pouvoir exécutif, et, plus tard, au Président appartint le droit de créer des membres.

Depuis le rétablissement de l'Empire, S. M. I. Napoléon III, empereur des Français, chef souverain et grand maître de l'ordre impérial de la Légion d'honneur, le confère aux personnes qui se sont distinguées par leur mérite, leurs talents, leurs vertus, leurs belles actions, ou leurs services civils ou militaires. 

Les membres sont divisés en cinq classes : grands-croix, grands-officiers, commandeurs, officiers et chevaliers. Nul ne peut être admis dans la Légion d'honneur qu'avec le titre de chevalier. La qualité de membre de l'ordre se perd par les mêmes causes que celles qui font perdre la qualité de citoyen français.

Ordre de la Légion d'Honneur

Cet ordre, calqué sur le modèle de celui de France, a été institué dans l'empire haïtien par l'empereur Soulouque, aussitôt après son élévation au trône. Il fut destiné à récompenser les services civils et militaires, et conféré aussi aux sujets haïtiens et aux étrangers se distinguant par leur mérite, leurs vertus ou leurs belles actions.  

Ordre de Léopold

Cet ordre fut créé en Belgique par une loi du 11 juillet 1832, qui le destina à récompenser les services rendus à la patrie. Les membres sont divisés en cinq classes : grands-cordons, grands-officiers, commandeurs, officiers et chevaliers. Les nominations sont faites par le roi régnant, chef et grand maître de l'ordre. La qualité de membre se perd ou est suspendue par les mêmes causes qui, d'après les lois pénales, font perdre ou suspendre les droits de citoyen belge.

Ordre de Léopold

Cet ordre a été fondé, le 8 janvier 1808, par François Ier, empereur d'Autriche, le jour même de son mariage avec l'archiduchesse Louise. Il fut institué en souvenir de l'empereur Léopold II, et destiné à récompenser, quels que soient la naissance ou le rang, toutes les personnes qui se sont distinguées dans les lettres, les arts, les sciences, les découvertes utiles, et par toute action d'éclat. L'empereur d'Autriche est grand maître de l'ordre, dont les membres sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers. Les grands-croix reçoivent de l'empereur le titre de cousin ; les commandeurs, celui de baron, et les chevaliers, la noblesse héréditaire.

Ordre du Lévrier

Voir Ordre de Saint-Hubert.

Ordre des Libérateurs de Vénézuela

Bolivar, général en chef du Vénézuela (Amérique du Sud), créa cet ordre en mai 1819, et chargea le sénat de la République d'en établir les statuts, ce qui ne fut jamais fait.

Ordre de la Licorne d'Or

Le comte d'Astrevant, seigneur de Brabant, fonda cet ordre en 998, lorsqu'il partit pour la terre sainte. On ne connaît pas le sort de cette institution depuis longtemps oubliée.

Ordre du Lion

Enguerrand de Coucy, ayant tué un lion qui commettait de grands ravages, créa cet ordre en France vers l'an 1080. Il dura fort peu de temps et disparut complètement.

Ordre du Lion de Limbourg-Luxembourg de Holstein, ou Ordre du Mérite

Cet ordre, placé sous l'invocation de saint Philippe, a été institué dans le duché de Limbourg-Luxembourg afin de récompenser les personnes qui se sont distinguées dans les sciences, les lettres, les arts, par leurs talents et leurs vertus "dans toutes les classes de la société, par des moyens compatibles avec tous les gouvernements".

Les membres de l'ordre furent divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers. En 1818, un prince de la maison de Saxe fut élu grand maître, et en 1843, le 4 du mois de décembre, le conseil de l'ordre, appelé de nouveau à élire un chef ayant titre de lieutenant grand-maître primicier-protecteur-suprême des ordres réunis de Quatre Empereurs et du Mérite du Lion de Holstein-Limbourg-Luxembourg, nomma un certain Alexandre, se disant prince de Gonzaga-Castiglione, duc de Mantoue, à cette dignité. Mais, celui-ci ayant été condamné en France, en juillet 1853, la grande maîtrise est demeurée vacante depuis cette époque.

Ordre du Lion de Zahringen

Cet ordre a été fondé dans le grand-duché de Bade, le 26 décembre de l'année 1812, par le grand-duc Louis Frédéric, à l'occasion de la fête de son épouse, la grande-duchesse Stéphanie-Louise-Adrienne, et en mémoire de la maison grand-ducale. Le nom de Lion de Zahringen lui fut donné en souvenir des armes de l'ancienne maison des ducs de Zahringen. Cet ordre est destiné à récompenser les personnes qui se distinguent par leur mérite, leurs talents, leurs vertus, ou les services qu'elles ont rendus à l'Etat.

Les membres sont divisés en quatre classes : grands-croix, commandeurs de première classe, commandeurs de deuxième classe, chevaliers. Le grand-duc de Bade est grand maître et chef souverain de l'ordre du Lion de Zahringen, dont les statuts ont été renouvelés le 17 juin 1840.

Ordre du Lion d'Or

Cet ordre a été créé, le 14 août 1790, par le landgrave de Hesse électorale. Les membres ne formaient qu'une seule classe de chevaliers. Mais par suite des modifications apportées aux statuts, le 1er janvier 1818, par Guillaume Ier, ils sont aujourd'hui divisés en grands-croix, commandeurs de première classe, commandeurs de deuxième classe, chevaliers. L'électeur régnant est chef et grand maître de l'ordre, destiné à récompenser les services civils et militaires.

Ordre du Lion du Palatinat

Charles-Théodore, électeur palatin, institua cet ordre en Bavière le 1er janvier 1778, dans le but de récompenser les services civils et militaires. Les membres devaient appartenir à la noblesse, et ne formaient qu'une seule classe de chevaliers. L'ordre fut aboli par Maximilien Joseph en 1808.

Ordre du Lion Néerlandais

Cet ordre a été créé, le 29 septembre 1815, par Guillaume Ier, roi des Pays-Bas, dans le dessein de récompenser le mérite civil. Les membres sont divisés en grands-croix, commandeurs et chevaliers. Les personnes qui se sont distinguées par des actions courageuses et utiles à l'Etat ou à l'humanité sont agrégées à l'ordre sous le nom de frères. Le roi régnant des Pays-Bas est chef souverain et grand maître de l'ordre du Lion néerlandais.

Ordre de la Lionne

Cet ordre fut créé à Naples, au milieu des troubles qui affligèrent cette contrée, de 1386 à 1390. Ce fut plutôt un signe de ralliement qu'un ordre régulier. Il s'éteignit avec les différends qui divisaient la noblesse napolitaine.

Ordre de Livonie

Voir Ordre des Porte-Glaives.

Ordre de Louis

Cet ordre fut institué dans la Hesse grand-ducale, le 25 août 1807, par le grand-duc Louis Ier. Il récompense les services civils et les actions d'éclat. Les membres sont divisés en cinq classes : grands-croix, commandeurs de première et de deuxième classe, chevaliers de première et de deuxième classe. Le grand-duc Louis II apporta quelques modifications aux statuts, le 14 décembre 1831. La souveraineté et la grande maîtrise de cet ordre appartiennent au grand-duc régnant.

Ordre Royal de Louis de Bavière

Ce fut à l'occasion de sa fête et afin de récompenser ceux de ses serviteurs qui avaient accompli leur cinquantième année de service que le roi de Bavière, Louis Ier, fonda cet ordre, le 23 août 1827. Cet ordre ne comporte qu'une seule classe de membres, qui ont le titre de chevaliers. Le roi de Bavière régnant en est le souverain chef et le grand maître.

Ordre de Louise

Cet ordre fut créé en Prusse, le 3 août 1814, par le roi Frédéric Guillaume III, dans le dessein de récompenser cent dames ou demoiselles qui avaient donné d'éclatantes preuves de dévouement, d'humanité et de patriotisme pendant la guerre. Les nominations furent faites sans distinction de naissance ou de rang. L'ordre est composé d'une seule classe de chevalières, et administré par une princesse de la maison royale, qui prend le titre de présidente.

Ordre de Louise Ulrique, ou Ordre de l'Eventail

Louise Ulrique, princesse héréditaire de Suède, créa cet ordre en 1744, et le destina aux dames de sa cour dans le dessein de faire régner entre elles l'amitié, la paix et l'union. Il ne tarda pas à être conféré aux deux sexes, et, par suite, à tomber dans l'oubli.

Ordre de Lucques

Voir Ordre de Saint-Jacques-du-Haut-Pas.

Ordre de la Lutte

Cet ordre fut institué, en 1829, par le gouvernement grec pour récompenser les services rendus à la cause de l'indépendance hellénique. Il se composait de deux classes de membres, et se donnait indistinctement aux Grecs et aux étrangers qui s'étaient signalés par leur dévouement à la Grèce.

Ordre du Lis

Le pape Paul III créa cet ordre en 1546. Il fut confirmé, en 1556, par le pape Paul IV, qui le plaça au-dessus des autres ordres d'Italie, ce qui n'empêcha pas que, quelques années plus tard, il s'éteignit complètement et disparut.

Ordre de la Machine dite de Harfleur

Guillaume le Conquérant, fils de Robert le Diable, duc de Normandie, créa cet ordre en 1066, lors de son départ pour la conquête du royaume d'Angleterre. Il subsista peu de temps et finit par disparaître entièrement.

Ordre de la Maison ducale Ernestine de Saxe

Cet ordre fut institué en Saxe-Cobourg-Gotha, Saxe-Meiningen-Hildbourghausen, Saxe-Altenbourg, le 25 décembre de l'année 1833, par les princes Ernest Frédéric et Bernard Erich Freund, souverains légitimes des provinces de la branche Ernestine de la maison de Saxe-Gotha. Il est le renouvellement de l'ancien ordre de la Probité allemande et est destiné à récompenser le mérite et la fidélité aux princes de Saxe.

Les membres de l'ordre, dont les ducs régnants sont chefs souverains et grands maîtres sont divisés en grands-croix, commandeurs de première et de deuxième classe, chevaliers.

Ordre Hospitalier de Malte, ou Ordre Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem

Cet ordre est un des plus illustres et des plus célèbres. Son origine remonte au temps des premières croisades, et les différentes phases de son existence agitée sont pleines d'intérêt.

En 1048, des chrétiens résidant aux lieux saints firent élever à Jérusalem une église destinée au culte catholique, à laquelle ils donnèrent le nom de Sainte-Marie-Latine. Ils y joignirent un monastère, et plus tard un hôpital desservi par des religieux, qui prirent le nom d'Hospitaliers.

En 1099, Gérard, recteur des Hospitaliers, sépara ces derniers des religieux de Sainte-Marie-Latine et en forma un ordre de Saint-Jacques-Baptiste. Les membres furent par lui soumis à la règle de saint Augustin. Cette institution fut approuvée, en 1113, par le pape Pascal II.

Raymond Dupuy, qui succéda à Gérard en 1113, fut élu grand maître de l'ordre, et lui donna des statuts qui furent confirmés par Calixte II en 1120. Après la prise de Jérusalem par les Sarrasins, en 1187, les chevaliers se virent contraints d'abandonner les lieux saints et se retirèrent à Magat, en Phénicie, qu'ils abandonnèrent bientôt pour Saint-Jean d'Acre, où ils demeurèrent peu de temps, car, en 1191, cette ville fut conquise par les Sarrasins. Obligés de fuir cette nouvelle résidence, ils se réfugièrent en l'île de Chypre, où ils restèrent pendant dix-huit ans.

En 1309, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem s'emparèrent de l'île de Rhodes, qu'ils perdirent en 1522. Forcé d'errer de contrée en contrée, l'ordre se fixa enfin, en 1530, dans l'île de Malte, dont les chevaliers prirent le nom. Mais là encore de nouvelles luttes les attendaient. Ils furent attaqués en 1565, se défendirent vaillamment et conservèrent leurs possessions jusqu'à la Révolution de 1789, qui enleva à l'ordre ses droits et privilèges.

Napoléon Ier, empereur des Français, s'étant emparé de l'île de Malte, le grand maître Hompesch se retira à Trieste, et abdiqua peu de temps après en faveur de l'empereur de Russie Paul Ier, qui fut reconnu en qualité de grand maître par le pape et par les chevaliers de l'ordre, le 17 octobre 1798. Ce prince étant mort en 1801, son successeur, l'empereur Alexandre, refusa d'accepter la grande maîtrise. En 1802, il fut stipulé par le traité d'Amiens que l'île de Malte serait rendue à l'ordre. Mais, de nouvelles guerres ayant éclaté, l'exécution de cette clause n'eut pas d'effet.

Le pape Léon XII transféra le siége de l'ordre dans les Etats romains, le 12 mai 1827, et Grégoire XVI autorisa son installation définitive à Rome, en 1831. A partir de cette époque, le royaume Lombardo-Vénitien, celui des Deux-Siciles, le duché de Parme, ceux de Modène, de Lucques, reconnurent et rétablirent l'ordre de Malte, dont les membres se divisent en chevaliers de justice, chapelains conventuels, servants d'armes, prêtres frères d'obédience et donats. En Espagne, les Langues d'Aragon et de Castille ont perpétué leur existence, mais elle est indépendante du magistère. La reine d'Espagne a accepté la grande maîtrise. Suivant les dispositions du décret impérial du 10 juin 1853, l'ordre de Malte étant un ordre étranger, il ne peut être accepté ou porté par un Français qu'autant que, conféré par un souverain, l'autorisation en a été accordée par l'Empereur.

Ordre de Marie-Eléonore

Marie Eléonore, reine de Suède, fonda cet ordre après la mort de Gustave Adolphe, son époux, tué, le 16 novembre 1632, sur le champ de bataille de Lutzen, au milieu de la mêlée. Il était destiné aux princesses de sang royal. Depuis longtemps il a cessé d'exister.

Ordre Royale de la Reine Marie-Louise

Charles IV, roi d'Espagne, créa cet ordre le 19 mars 1792, dans le but de récompenser les dames nobles qui se distingueraient par leurs services, leurs preuves d'attachement à la famille royale et leurs vertus. Elles s'engageaient : 1° à visiter  au moins une fois par mois un des hôpitaux publics de femmes, ou tout autre établissement ou maison d'asile ou de charité ; 2° à faire célébrer et à entendre tous les ans une messe pour le repos de l'âme des dames de l'ordre décédées.

L'ordre de la reine Marie Louise, placé sous la protection spéciale de saint Ferdinand, est conféré aujourd'hui en Espagne par S. M. la reine régnante, qui en est grande maîtresse.

Ordre Militaire de Marie-Thérèse

Cet ordre, destiné à récompenser sans distinction de naissance, la bravoure, les actes de courage et les actions d'éclat, a été créé, le 12 décembre 1758, par l'impératrice d'Autriche Marie Thérèse, en mémoire de la bataille gagnée sur les Prussiens, le 18 juin 1757, par l'armée autrichienne. Les statuts ont été modifiés par l'empereur François Ier, le 12 décembre 1810.

Les membres de cet ordre, jouissant de grandes prérogatives, étaient, lors de sa création, partagés en grands-croix et commandeurs. Une classe de chevaliers y fut ajoutée par l'empereur Joseph II. La grande maîtrise appartient à la couronne impériale d'Autriche.

Ordre des Martyrs

Voir Ordre de Saint-Cosme et Saint-Damien.

Ordre Militaire de Maximilien Joseph

Cet ordre, institué le 1er janvier 1806, par Maximilien-Joseph Ier, roi de Bavière, en remplacement d'un signe d'honneur qui avait été fondé, le 8 juin 1797, par le prince-électeur Charles-Théodore, est destiné à récompenser les militaires de toutes armes pour les actions d'éclat, sans avoir égard au rang, à la religion ou au grade des candidats. Les membres acquièrent, en recevant l'ordre, la noblesse personnelle, et sont divisés en grand-croix, commandeurs et chevaliers. La souveraineté et la grande maîtrise de l'ordre de Maximilien Joseph appartiennent au roi de Bavière régnant.

Ordre de Maximilien pour la Science et l'Art

Cet ordre a été fondé le 28 novembre 1853, à Munich, par le roi de Bavière Maximilien, afin de donner une destination particulière à "des ouvriers éminents dans le domaine des sciences et des arts". Il se compose d'une seule classe de membres, divisée en deux sections : science et art.

Ordre Impérial du Medjidié

Cet ordre a été créé en Turquie par le sultan. Il est placé sous le patronage spécial du chef de l'Etat, et destiné à récompenser par une marque distinctive et honorifique les services rendus dans les diverses fonctions du gouvernement impérial. Il est divisé en cinq classes de membres, dont le nombre est limité à 50 pour la première, 150 pour la deuxième, 800 pour la troisième, 3000 pour la quatrième et 6000 pour la cinquième. Les étrangers ne sont pas compris dans ces nombres.

Ordre du Mérite

Voir Ordre du Lion de Limbourg-Luxembourg de Holstein.

Ordre du Mérite Civil

Cet ordre a été fondé, le 8 novembre 1806, par Frédéric Ier, roi de Wurtemberg, dans le but de récompenser les employés civils et les autres sujets wurtembergeois qui s'étaient distingués par des actions éclatantes, ou avaient bien mérité de l'Etat ou du souverain par leurs services. Le roi étant grand maître de l'ordre. Les membres étaient divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers. L'ordre du Mérite civil a été remplacé, le 23 septembre 1818, par celui de la Couronne de Wurtemberg.

Ordre du Mérite Civil

Cet ordre fut créé par Frédéric Auguste, roi de Saxe, le 7 juin 1815. Il fut destiné à récompenser les personnes qui se distinguèrent par leur patriotisme et leur conduite précédente, et toutes celles qui, à l'avenir, se feraient remarquer par leur mérite et leurs vertus civiques. Le roi est grand maître et chef souverain de l'ordre, dont les membres sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers.

Ordre du Mérite Civil

François IV, roi de Prusse, considérant que l'ordre du Mérite, fondé par Frédéric le Grand, était spécialement destiné à récompenser les actions d'éclat, résolut d'en créer un en faveur de trente personnes se distinguant dans les sciences, les lettres ou les arts. Il exécuta ce projet le 31 mai 1842, et institua l'ordre du Mérite Civil, classe de paix, en faveur du cent deuxième anniversaire de l'avènement de Frédéric II au trône de Prusse. Les étrangers, artistes et savants, sont admis à faire partie de l'ordre, dont le roi régnant est chef souverain et grand maître.

Ordre Civil de la Couronne de Bavière

Cet ordre a été créé, le 19 mai 1808, par Maximilien Joseph, roi de Bavière, dans le but de récompenser le mérite civil et les vertus patriotiques. Les statuts furent révisés le 8 octobre 1817. L'obtention de cet ordre donne droit à la noblesse personnelle. Le roi de Prusse régnant en est le chef souverain et grand maître. Les membres de l'ordre sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs, chevaliers.

Ordre du Mérite de Pierre-Frédéric-Louis

Cet ordre a été créé le 29 septembre 1838, par Paul Frédéric Auguste, grand duc d'Oldenbourg, qui le destina à récompenser le mérite civil et militaire, les personnes qui se distinguent dans les sciences, les lettres et les arts, les fonctionnaires publics et généralement tous ceux qui ont rendu des services à l'Etat ou au souverain. Le grand-duc régnant est chef souverain et grand maître de cet ordre, qui se compose de membres capitulaires et de membres honoraires. Chacune de ces deux catégories est divisée en quatre classes : grans-croix, grands commandeurs, commandeurs, petites-croix.

Ordre du Mérite de Saint-Michel, ou Ordre Equestre de Saint-Michel

Cet ordre fut institué à Munich, le 29 septembre 1693, par Clément, archevêque-électeur de Cologne et duc de Bavière, qui le destina à maintenir et protéger la religion et à défendre la patrie. Le roi de Bavière Maximilien Joseph confirma cet ordre en 1812, et joignit à son but primitif l'obligation de secourir les militaires pauvres et infirmes.

Le 16 février 1837, le roi Louis changea l'organisation de l'ordre, en fit un ordre de mérite et substitua au nom d'ordre de Saint-Michel celui d'ordre du Mérite de Saint-Michel. Les membres sont aujourd'hui divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers. Le roi de Bavière régnant est chef souverain et grand maître de l'ordre, dont les statuts furent renouvelés le 4 avril 1844 et en 1846.

Ordre du Mérite Militaire

Cet ordre a été créé en France par le roi Louis XV, le 10 mars 1759, dans le but de récompenser les services militaires des officiers de son armée professant la religion protestante. Une ordonnance de Louis XVIII, du 25 novembre 1814, le rendit accessible à tous les officiers des troupes de terre et de mer n'appartenant pas à la religion catholique. L'ordre était composé de membres portant les titres de grands-croix, commandeurs et chevaliers. Il a cessé d'être accordé lors de la Révolution de 1789, fut rétabli par le roi Louis XVIII, et disparut, après la Révolution nouvelle, survenue en juillet 1830.

Ordre du Mérite Militaire

Cet ordre fut fondé, en 1750, par Charles-Eugène, duc de Wurtemberg. Il fut destiné à récompenser les services militaires et les actions d'éclat. Le roi Frédéric Ier le renouvela en 1799, et s'en déclara chef souverain et grand maître. Les membres sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers.  

Ordre du Mérite Militaire, ou Ordre pour le Mérite

Cet ordre fut créé, en 1740, par le roi de Prusse Frédéric II, en mémoire de son avènement au trône et en remplacement de l'ordre de la Générosité. Le 18 janvier 1810, le roi Frédéric Guillaume III changea le but de l'ordre, destiné jusque-là à récompenser le mérite, et, sous le nom d'ordre du Mérite militaire, l'affecta spécialement aux services militaires et aux actions d'éclat. Quelques modifications nouvelles furent apportées aux statuts le 10 mars 1813 et le 19 décembre 1817. Le 31 mai 1842, le roi de Prusse ajouta à l'ordre une classe civile dans laquelle les étrangers peuvent être admis. Les membres de l'ordre, dont le roi de Prusse régnant est chef souverain et grand maître, ne forment qu'une seule classe de chevaliers.

Ordre du Mérite Militaire, ou Ordre pour la Vertu Militaire

Cet ordre a été fondé en Hesse-Cassel par le landgrave Frédéric, sous le nom d'ordre pour la Vertu militaire. Le 22 octobre 1820, Guillaume Ier lui donna le titre d'ordre du Mérite Militaire. Il est conféré aux officiers qui se distinguent par leur valeur et leur bravoure, et par leur capacité dans l'art de la guerre. Les membres ne forment qu'une seule classe de chevaliers. Le prince régnant est grand maître et chef souverain de l'ordre.

Ordre du Mérite Militaire

Cet ordre fut créé en Pologne, en 1791, par le roi Stanislas-Auguste. Il le destina à récompenser les officiers de son armée qui s'étaient distingués dans la guerre de l'indépendance de cette contrée contre la Russie. Mais, quelque temps après la confédération de Targowitz, il fut supprimé, et les membres durent remettre les brevets qui leur avaient été délivrés. Après la constitution du duché de Varsovie, le 26 décembre 1807, il fut rétabli par Frédéric Auguste. Lors de la réunion de la Pologne à l'empire de Russie, l'empereur Alexandre s'en déclara chef souverain et grand maître. Mais Nicolas, son successeur, l'abolit définitivement à la suite de l'insurrection polonaise de 1832.

Ordre du Mérite Militaire

Cet ordre a été créé le 19 octobre 1853 par le grand duc de Toscane, Léopold II, qui s'en est déclaré grand maître et l'a institué en vue de rémunérer d'une façon équitable, suivant les circonstances, ceux qui, dans la carrière des armes, ont bien mérité du prince et de l'Etat.

Les membres sont divisés en chevaliers de 1ère, 2ème et 3ème classe. L'ordre peut être accordé aux étrangers. Le titre de chevalier de 1ère classe donne droit à la noblesse héréditaire. Les sous-officiers et soldats admis dans la 3ème classe ont droit à une haute paye de 100 livres par an.

Ordre du Mérite Militaire d'Avis

Voir Ordre d'Avis.

Ordre du Mérite Militaire de Charles-Frédéric

Cet ordre fut créé, le 4 avril 1807, par Charles Frédéric, grand-duc de Bade, qui le destina à récompenser le courage, la bravoure et les actions d'éclat. Vingt-cinq années de services fidèles et d'attachement inviolable à la personne du souverain donnent droit à l'admission. Les membres de l'ordre sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs, chevaliers. Le duc régnant est grand maître.

Ordre de la Milice Constantine de Saint-Georges

Voir Ordre Constantinien.

Ordre de la Milice de Jésus-Christ

Voir Ordre des Gendarmes de Jésus-Christ.

Ordre de la Milice Dorée

Voir Ordre de l'Eperon d'Or.

Ordre Militaire

Cet ordre fut créé, le 14 août 1815, par Victor Emmanuel, roi de Sardaigne et de Savoie, qui le destina à récompenser les militaires qui se distinguent par des actions d'éclat, leur bravoure, leur courage ou leurs talents dans l'art de la guerre. Le roi ou le prince royal est grand maître et chef souverain. Les membres sont divisés en quatre classes : grands-croix, commandeurs, chevaliers, décorés.

Ordre du Miroir

Cet ordre fut créé en 1410, par Ferdinand, roi d'Aragon, dans le dessein de perpétuer le souvenir d'une bataille qu'il avait remportée sur les Maures. Cet ordre disparut complètement après une courte durée.

Ordre Militaire de Montesa, ou Ordre des Frères de Notre-Dame, ou Ordre de Notre-Dame de Montesa

Après l'abolition de l'ordre du Temple, prononcée par le concile de Vienne en 1312, les princes chrétiens se virent dans la nécessité de fonder de nouveaux ordres militaires, destinés à les secourir contre les attaques incessantes des Maures. Ce fut ainsi que Jacques II, roi d'Aragon et de Valence, créa, en 1317, à Montesa, un ordre qu'il plaça sous l'heureux auspice de Notre-Dame, et auquel il donna le nom de la ville qui en fut le chef-lieu.

Cette institution, tout à la fois religieuse et militaire, ne tarda pas à devenir célèbre. Les chevaliers acquirent une réputation de bravoure qui s'étendit au loin, et souvent les Maures furent battus ou repoussés par eux. Les importants services rendus à la religion par l'ordre de Montesa lui valurent l'approbation des papes Jean XXII, Martin V, Jules II, Léon X, Grégoire XIII, Sixte V.

En 1399, les biens provenant de l'ordre de Saint-Georges d'Alfama furent donnés à celui de Montesa. Ce dernier acquit alors une importance considérable. Les chevaliers, qui faisaient primitivement vœu de chasteté, obtinrent plus tard une dispense générale. En 1587, la grande maîtrise fut annexée à perpétuité à la couronne d'Espagne, et, depuis cette époque, l'ordre conserva l'importance et le renom qui lui étaient particuliers.

Dégagé des articles de ses statuts qui n'étaient plus en harmonie, avec les mœurs et les coutumes de notre époque, l'ordre de Montesa est encore aujourd'hui un des ordres illustres de l'Espagne.

Ordre de Montjoie, ou Ordre de Montfra, ou Ordre de Truxillo

Plusieurs gentilshommes chrétiens se dévouèrent à la garde du mont Gioia ou mont Joie, situé non loin de Jérusalem, et qui était un lieu de pèlerinage. Les secours qu'ils donnèrent aux pèlerins et leurs belles actions leur attirèrent une grande célébrité. En 1180, ils se constituèrent en ordre régulier, hospitalier, religieux et militaire. Cette fondation fut approuvée, sous le nom d'ordre de Montjoie, par le pape Alexandre III, qui lui donna la règle de saint Basile.

Lors de l'occupation de la terre sainte par les infidèles, les membres de l'ordre se réfugièrent en Europe, dans le royaume de Castille et de Valence, où le roi Alphonse IX leur donna le château de Montfrac et les possessions de Truxillo. Les chevaliers de Montjoie acceptèrent cette donation, et, en reconnaissance, défendirent vaillamment le roi Alphonse IX dans les luttes qu'il eut à soutenir contre les Maures qui désolaient l'Espagne.

De plus, et afin de conserver un éternel souvenir des libéralités dont les avait gratifiées ce roi, ils résolurent de changer leur nom de Montjoie en ceux de Montfrac et de Truxillo, ce qu'ils firent en diverses occasions.

Les nombreux ordres militaires existant au moyen âge se fusionnèrent quelquefois, afin de concentrer les forces dont ils pouvaient disposer isolément. C'est ce qui arriva de Montjoie, qui fut incorporé à l'ordre de Calatrava, en 1221, par le Roi Ferdinand le Saint.

Ordre de Montfrac

Voir Ordre de Montjoie.

Ordre de Moreto

Cet ordre a été créé par le pape Pie VII, et est destiné au président de l'Académie de Saint-Luc, qui peut après sa présidence continuer à porter sa décoration.

Ordre de la Mouche à Miel

Anne Louise de Bourbon, duchesse du Maine, créa cet ordre en France en 1703, lors de sa retraite à Sceaux. Elle le destina aux personnes des deux sexes composant sa cour. Il ne fut approuvé par aucun souverain pontife, ni par le roi de France, et tomba bientôt dans un complet oubli.

(tiré de l'ouvrage de H. Gourdon de Genouillac - 1860)

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