Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue ! 

DICTIONNAIRE DES ORDRES DE CHEVALERIE

  Retour page d'accueil       Retour Dictionnaire Ordres de Chevalerie   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Ordre National de Nicaragua

Cet ordre a été fondé, dit-on, en 1858 à Granada, pour récompenser toutes les personnes qui ont rendu des services au pays, et notamment celles qui ont aidés les habitants à repousser l'invasion de Walker. Il est conféré par le président du Nicaragua. Les membres sont divisés en trois classes : chevaliers, commandeurs et grands-croix.

Ordre du Navire

Voir Ordre de la Nef.

Ordre du Navire, ou Ordre de la Coquille de Mer

Cet ordre fut créé en France par le roi Louis IX, dit saint Louis, en 1269, en mémoire de l'expédition qu'il allait entreprendre en Afrique dans le but de soulager les chrétiens, et afin d'exciter la noblesse de France à grossir l'armée des croisés. Il le destina à récompenser les principaux seigneurs qui l'accompagnèrent. Après la mort de son fondateur, l'ordre du Navire ne tarda pas à disparaître.

Ordre Militaire de la Nef, ou Ordre du Navire, ou Ordre des Argonautes de Saint-Nicolas

Cet ordre fut créé, en 1382, par le roi de Naples Charles de Duras, afin de perpétuer le souvenir du couronnement de sa femme, la reine Marguerite. Ce prince se déclara chef et souverain maître de l'ordre, et imposa aux chevaliers la règle de saint Basile. Aucun pontife ne confirma cette fondation, qui disparut à la mort de son fondateur, survenue en l'année 1386.

Ordre du Nichan

Cet ordre est conféré par le bey de Tunis comme une marque de son estime particulière envers les étrangers.

Ordre du Nichan Iftihar

Le sultan régnant en Turquie accorde cet ordre, qui est considéré comme une preuve de haute distinction et est réservé aux étrangers, diplomates, savants, artistes, qui s'en rendent dignes par leur mérite ou leurs talents.

Ordre de la Noble Croix, ou Ordre de la Croix Etoilée, ou Ordre des Dames Chevalières de la Croix du Rédempteur, ou Ordre des Dames Réunies pour Honorer la Croix, ou Ordre des Chevalière de la Vraie Croix, ou Société des Dames Nobles de la Croix Etoilée

L'origine de cet ordre est due au fait suivant : Le 2 février de l'année 1668, un incendie terrible se déclara dans le palais impérial à Vienne, et consuma une partie des bâtiments, ainsi que les meubles de toute nature qui les garnissaient. Parmi les objets perdus se trouvait une botte de bois ornée de cristal et d'émail, contenant un morceau de la vraie croix. Le 6 du même mois, en enlevant les débris amoncelés, quelle ne fut pas la surprise des assistants en retrouvant au milieu des décombres le morceau de la vraie croix, parfaitement conservé, quoique la boîte qui le renfermait eût été entièrement consumée. L'impératrice Eléonore de Gonzaga résolut d'éterniser la mémoire de ce miracle, et fonda à cet effet un ordre de chevalerie sous le titre d'ordre de la Croix étoilée. Il fut destiné à récompenser les dames nobles qui se distinguaient par leur vertu, leurs bonnes œuvres et leur charité.

Cette institution reçut la confirmation du saint-siége, suivant bulle du 27 juillet 1668, donnée par le pape Clément IX. Le 9 septembre de la même année, l'empereur Léopold Ier le reconnut par lettres patentes. Les nominations appartiennent à la grande maîtresse, qui est toujours une princesse de la maison d'Autriche. Les membres doivent appartenir à la noblesse, et sont divisés en dames grands-croix et dames chevalières. Leur nombre est illimité. La fête de l'ordre se célèbre les 3 mai et 14 septembre de chaque année.

Ordre de la Noble Passion, ou Ordre de Querfurt

Jean Georges, duc de Saxe-Weissenfels, créa cet ordre en ses Etats en 1704, dans le dessein d'inspirer à la noblesse des sentiments d'élévation et de grandeur. Il s'en déclara souverain chef et grand maître, et le destina à récompenser les services rendus à l'Etat et au prince. Il est depuis longtemps disparu. 

Ordre du Nœud, ou Ordre du Saint-Esprit au droit Désir

Cet ordre fut créé à Naples en 1352, le jour de la Pentecôte, par Louis de Tarente, en l'honneur de son couronnement comme roi de Naples, et dans le but d'en perpétuer le souvenir. Il disparut au milieu des troubles et des révolutions qui affligèrent le royaume de Naples à la mort de son fondateur.

Ordre du Nom de Jésus

Cet ordre fut crée en Suède, en 1654, par le roi Charles Gustave, le jour même de son couronnement, afin d'en perpétuer le souvenir et de récompenser les gentilshommes de sa cour. Il s'en déclara chef souverain et grand maître. Mais, à sa mort, cette institution ne tarda pas à disparaître complètement.

Ordre de Notre-Dame de Bethléem

Le pape Pie II créa cet ordre en 1459, dans le but de former une milice assez forte pour garder et défendre au besoin l'île de Lemnos, reprise sur les Turcs, qui s'en étaient emparés. Cette institution a disparu sans laisser trace de son organisation. 

Ordre de Notre-Dame de la Conception de Villa-Viciosa

Cet ordre fut créé, le 6 février 1818, au Brésil, par Jean VI, roi du Portugal, le jour de son couronnement. Le décret établissant les statuts qui régissent l'ordre porte la date du 10 septembre 1819. Les rois du Portugal sont grands maîtres de cet ordre, dont les membres sont divisés en trois classes de membres titulaires et honoraires : grands-croix, commandeurs et chevaliers. 

Ordre de Notre-Dame de la Guadeloupe

Cet ordre a été créé par décret du président Antonio Lopez de Santa Anna, du 11 novembre 1853. Il est placé sous le patronage de la Vierge miraculeuse de Guadeloupe. Les membres sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs, chevaliers. Les étrangers peuvent y être admis. 

Ordre de Notre-Dame de la Merci

Les dames de Barcelone créèrent, en 1228, un ordre destiné au soulagement des malades, des pauvres et des prisonniers, et qui prit le nom d'ordre de la Merci, ce qui fait supposer que ce fut une confrérie dépendante de l'ordre militaire de ce nom (Ordre Militaire de Notre-Dame de Merci) établi en Espagne.

Ordre Militaire de Notre-Dame de la Merci

Suivant la tradition, voici les faits qui ont motivé la création de cet ordre, aujourd'hui disparu : Le 1er août de l'année 1218, Jacques, roi d'Aragon, et son gouverneur, Pierre Nolasques, eurent une vision de la très sainte Vierge, qui leur apparut pour leur faire connaître que la volonté de Dieu leur prescrivait de fonder un ordre de chevalerie destiné au rachat des captifs chrétiens chez les Maures. Le roi Jacques, surpris de l'étrangeté de cette similitude de songe et plein de soumission envers ce commandement qui lui sembla venir du ciel, fonda sans hésiter l'ordre de Notre-Dame de la Merci, le jour de Saint-Laurent, et le conféra à Pierre Nolasques et à treize autres gentilshommes. Le pape Grégoire IX approuva cette institution en 1230, et, le 8 janvier 1235, donna aux chevaliers la règle de saint Augustin.

Une assez large extension fut donnée à cet ordre, qui rendit d'importants services à l'humanité en arrachant les chrétiens captifs aux mauvais traitements qu'ils subissaient de la part de leurs ennemis. Des divisions intestines s'étant élevées au sujet de la nomination du général de l'ordre, Arnaud Rossignol, la plupart des chevaliers quittèrent l'ordre et entrèrent dans celui de Montesa. Les chevaliers qui restèrent se séparèrent des religieux et se soumirent à la règle de saint Benoît. Ces désunions ne tardèrent pas à amener la ruine de l'ordre, qui finit par s'éteindre complètement après une brillante existence. 

Ordre de Notre-Dame de la Noble Maison

Voir Ordre de l'Etoile. 

Ordre de Notre-Dame de Lorette

Le pape Sixte V créa cet ordre en 1587, afin de donner des marques de sa piété et de sa dévotion envers la très sainte Vierge, et dans le dessein de purger la Romagne des bandits qui l'infestaient. Il s'éteignit complètement à la mort de son fondateur, survenue le 21 août 1590. 

Ordre de Notre-Dame de Montesa

Voir Ordre de Montesa.

Ordre Notre-Dame des Grâces

Jacques Ier, roi d'Aragon, s'apercevant des heureux effets résultant de l'ordre de Notre-Dame de la Merci, qu'il avait fondé, créa celui de Notre-Dame des Grâces en 1223, dans le même dessein, c'est-à-dire afin d'opérer le rachat des captifs chrétiens chez les Maures. Le but de ces deux ordres étant le même et l'époque de leur création se rapprochant assez, quelques historiens les ont confondus ensemble, quoiqu'ils soient parfaitement distincts. 

Ordre de Notre-Dame du Chardon

Voir Ordre de Bourbon. 

Ordre de Notre-Dame du Lis

L'origine de cet ordre est due aux faits suivants, si l'on en croit une tradition espagnole : Don Garcia VI, roi de Navarre, se trouvant dangereusement malade, crut avoir retrouvé la santé à l'apparition d'une image de la très sainte Vierge sortant d'un lis et tenant son fils bien-aimé dans ses bras. En reconnaissance de ce miracle, il institua, en l'année 1048, l'ordre de Notre-Dame du Lis, s'en déclara grand maître, et ordonna que cette dignité soit attachée à la personne des rois de Navarre, ses successeurs.

Les chevaliers suivaient la règle de saint Benoît et s'acquirent, par leurs belles actions, une assez grande célébrité. Cet ordre subsista un certain laps de temps et finit par disparaître en 1410. Cependant, il paraît avoir été renouvelé en Castille, et plus tard en Aragon par Ferdinand le Juste sous le même nom et sous celui d'ordre de la Jara ou du Vase de la Vierge.

Ordre de Notre-Dame du Lis

Voir Ordre de Jara. 

Ordre Hospitalier Notre-Dame du Mont-Carmel

Cet ordre fut fondé en France, en 1607, par le roi Henri IV, pour donner une preuve de la sincérité de sa conversion. L'année suivante, le roi, afin d'empêcher l'extinction de celui de Saint-Lazare, réunit ce dernier à l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel, avec l'approbation du pape Paul V. Depuis cette époque, ils furent confirmés sous les noms d'ordres royaux, militaires et hospitaliers de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel, par Louis XIV en 1664 et 1698, Louis XV en 1722, 1767 et 1770. Depuis la Révolution de 1789 l'ordre a disparu. 

Ordre de Notre-Dame du Rosaire

Frédéric, archevêque de Tolède, créa cet ordre en 1209, afin d'opposer une défense aux ravages que commettaient les Maures en Espagne, et donna aux chevaliers la règle de saint Dominique. Cette institution ne reçut la sanction d'aucun souverain pontife et s'éteignit peu de temps après sa fondation. 

Ombrelle de soie

Cette décoration n'est pas un ordre de chevalerie, mais comme elle est la marque distinctive que l'empereur des Birmans accorde à ceux qu'il honore d'une façon toute particulière, nous le consignons pour mémoire.

L'Ombrelle de soie est réservée aux membres de la dynastie régnante, et par exception aux étrangers. Le diplôme est délivré sur une feuille d'or très mince, où les caractères en langue sanscrite sont imprimés en repoussé. 

Ordre d'Orléans

Voir Ordre du Porc-Epic. 

Ordre de l'Ours

Sigismond, duc d'Anhalt, créa cet ordre en ses Etats, vers l'année 1382. On ignore la teneur des statuts qui le régissaient. L'ordre de l'Ours fut aboli et remplacé, le 18 novembre 1836, par l'ordre d'Albert l'Ours. 

Ordre de l'Ours, ou Ordre de Saint-Gall

Cet ordre fut créé à Saint-Gall, en 1213, par l'empereur d'Allemagne Frédéric II, en l'honneur de saint Urse, qui fut un des soldats de la légion Thébaine, et en reconnaissance de l'accueil que lui avaient fait quelques temps auparavant l'abbé et la noblesse de la ville de Saint-Gall, où il se rendait pour accomplir un vœu. Les chevaliers s'engageaient à défendre l'Eglise contre les attaques des infidèles. Cet ordre subsista jusqu'au moment où la Suisse se déclara indépendante et se constitua en Confédération helvétique. 

Ordre de la Paix

Ameneus, archevêque d'Auch, et quelques seigneurs des environs, afin de réprimer les violences des Albigeois et des vagabonds connus sous le nom de Routiers, qui ravageaient le pays, créèrent l'ordre de la Paix, destiné à former une milice aguerrie qui put défendre les habitants contre les attaques incessantes auxquelles ils étaient exposés. En 1290, cet ordre fut aboli. 

Ordre de la Palme et de l'Alligator

Un ordre de ce nom a été fondé au Soudan. Il est destiné aux têtes couronnées et aux étrangers d'un mérite sans égal, puisque sa possession les place au rang du souverain. "Dieu est grand" est la devise de cet ordre dont les insignes sont en or et en pierreries. 

Ordre de la Passion de Jésus-Christ

Richard II, roi d'Angleterre, et Charles VI, roi de France, créèrent cet ordre en l'année 1380, dans le dessein de secourir tous les chrétiens opprimés en terre sainte par les Sarrasins, et d'opposer une défense sérieuse aux attaques des infidèles. Le nombre des chevaliers devait s'élever à cent mille, et ces derniers s'engager à faire vœu de fidélité conjugale. Cet ordre, sur lequel ses fondateurs comptaient beaucoup, fut loin de répondre à leurs espérances, et il ne tarda pas à disparaître sans avoir jamais été organisé d'une manière sérieuse, les membres ne s'étant nullement astreints à suivre une règle déterminée. 

Ordre du Pavillon

Cet ordre fut institué en France, en 1717, par le roi Louis XV, âgé de huit ans, en faveur des jeunes seigneurs de son âge. Il n'eut qu'une très courte durée, et disparut presque aussitôt après sa fondation. 

Ordre de Pedro

Cet ordre a été créé, au Brésil, par l'empereur don Pedro Ier. Il est considéré comme le premier ordre de ce pays et est spécialement réservé aux têtes couronnées, qui ne forment qu'une seule classe de chevaliers. L'empereur régnant est chef souverain et grand maître de l'ordre. 

Ordre du Phénix

Un prince de Hohenlohé-Waldenbourg-Bartenstein, étant parvenu à l'âge de cent ans et comptant quatre empereurs dans sa famille, voulut perpétuer le souvenir de cette illustration en fondant, sous le nom d'ordre de Phénix, un ordre de chevalerie qui en éterniserait la mémoire parmi les membres de sa famille, auxquels il le destina primitivement.

Bientôt, les personnes qui rendirent à sa maison d'éclatants services, ou qui lui témoignèrent les preuves d'un attachement sérieux et durable, reçurent de ce prince, comme une marque de grande estime et de haute considération, les insignes de l'ordre qu'il avait créé. Plusieurs autres personnages ayant sollicité leur admission, les princes d'Hohenlohé qui succédèrent au fondateur de l'ordre le rendirent accessible en créant une seconde classe régie par des statuts particuliers. Lors de l'émigration de la noblesse de France, survenue à la suite de la révolution de 1789, une grande partie des officiers de l'armée de Condé fut admise à faire partie de l'ordre du Phénix, et forma une classe qui prit le titre de Langue française de l'ordre. Des statuts particuliers furent adoptés et eurent pour bases : l'attachement à la maison de Hohenlohé et la défense de la légitimité. Le prince de Hohenlohé était chef souverain de l'ordre et grand maître. La langue française, administrée par un commissaire général, était composée de deux classes de membres : commandeurs et chevaliers. Cet ordre n'est plus conféré. 

Ordre de Philippe le Magnanime

Cet ordre a été créé le 1er mai 1840, en l'honneur du landgrave Philippe le Magnanime, par le grand-duc de Hesse-Ducale, Louis II. Les membres de l'ordre, dont le grand-duc régnant est grand maître et chef souverain, sont divisés en quatre classes : grands-croix, commandeurs de première et de deuxième classe, chevaliers. Il est destiné à récompenser le mérite, le courage, les vertus et les grandes actions. 

Ordre équestre de Pie IX

S.S. le pape Pie IX, ayant la ferme intention de se vouer au bonheur temporel du peuple confié à son autorité, fonda cet ordre à Rome le 17 juin 1847. Il lui donna le nom de Pie, en mémoire de l'ordre des Chevaliers-Pie, créé par le pape Pie IV, et le destina à récompenser le mérite, la vertu, à exciter l'émulation pour les actions louables, et à porter les chevaliers à bien mériter du saint-siége apostolique. S.S. le pape régnant est chef souverain et grand maître de cet ordre, dont les membres sont divisés en chevaliers de première classe, ayant droit à la noblesse héréditaire, et chevaliers de deuxième classe, jouissant de la noblesse personnelle. 

Ordre du Pigeon

Jean Ier, roi de Castille, créa, en l'année 1379, dans ses Etats, un ordre de ce nom, qui disparut fort peu de temps après sa fondation. Les membres de cet ordre s'engageaient à défendre la religion chrétienne contre les attaques des Maures, et bientôt se joignirent aux différents ordres religieux et militaires qui existaient en Castille et en Aragon. 

Ordre du Porc-Epic, ou Ordre d'Orléans, ou Ordre du Camail

Cet ordre fut créé en France, en 1393, par Louis de France, duc d'Orléans, comte de Valois, en réjouissance de la solennité du baptême de son fils aîné, Charles d'Orléans. Il s'en déclara grand maître, et le conféra aux seigneurs de la cour, dans le but de les attacher à sa personne. Le nom de Camail fut donné à cet ordre en raison de ce que les chevaliers recevaient, lors de leur nomination, un anneau d'or garni d'un camaïeu sur lequel était gravé un porc-épic. Le roi Louis XII abolit cette institution, qu'il avait lui-même accordée aux personnes des deux sexes. 

Ordre des Porte-Croix

Le pape Sylvestre II envoya, au commencement de l'an 1000, à saint Etienne Ier, roi de Hongrie, la couronne de ce royaume, et lui fit en outre présent d'une croix patriarcale avec le droit de la faire porter devant lui. Ce prince aussitôt institua des officiers qu'il investit de cette charge, et, à cet effet, leur donna le nom de Porte-Croix. Ils formèrent un ordre qui s'éteignit à la mort de saint Etienne, et fut renouvelé plus tard sous le nom d'ordre de Saint-Etienne de Hongrie. 

Ordre des Porte-Glaives, ou Ordre de Livonie

Albert de Brennes, évêque de Riga, créa cet ordre en 1200, dans le dessein d'établir une milice assez forte pour repousser les infidèles qui attaquaient la Livonie. Le pape Innocent III confirma cette institution la même année, et donna aux chevaliers la règle de Cîteaux. Ces derniers ayant eu une guerre à soutenir contre les Livoniens, qui s'étaient révoltés, s'unirent à l'ordre Teutonique, en 1238, et acquirent une certaine célébrité. Mais après l'adoption de la religion protestante, en 1525, par Albert de Brandebourg, grand maître des chevaliers Teutoniques, les chevaliers Porte-Glaive s'en emparèrent, et, peu de temps après, l'ordre s'éteignit complètement. 

Ordre pour le Mérite

Voir Ordre du Mérite Militaire. 

Ordre du Précieux Sang de Jésus-Christ, ou Ordre Militaire du Précieux Sang de Jésus-Christ

Voir Ordre de la Rédemption. 

Ordre du Prince de Venise

Voir Ordre de Doge. 

Ordre des Principautés de Hohenzollern

Cet ordre fut créé, en décembre 1841, par la maison princière de Hohenzollern, et fut établi dans les principautés de Hohenzollern-Hechingen et Hohenzollern-Sigmaringen, par les princes Constantin Frédéric et Charles Frédéric Antoine.

Le 22 août 1851, il fut admis parmi les ordres royaux de Prusse. C'est le roi qui le confère aux personnes qui le méritent par leur attachement au souverain, leur dévouement, leur intrépidité, leurs belles actions, etc., et par des mérites spéciaux dans la culture des sentiments pieux et loyaux parmi la jeunesse. A cet effet, l'ordre est divisé en deux classes qui ont chacune trois grades à donner aux membres : grands commandeurs, commandeurs et chevaliers.

Ordre de la Probité Allemande

Frédéric Ier, fils d'Ernest le Pieux, créa cet ordre en Saxe-Cobourg-Gotha, en 1690, et le destina à récompenser le mérite et les services rendus à l'Etat et au prince. Il tomba peu à peu dans l'oubli et fut renouvelé le 25 décembre 1833, sous le nom d'ordre de la Maison ducale Ernestine de Saxe, par les princes de Saxe-Cobourg-Gotha, Saxe-Meiningen-Hildbourghausen et Saxe-Altenbourg, Ernest, Frédéric, et Bernard Erich Freund. 

Ordre de Prusse

Voir Ordre Teutonique. 

Ordre Chapital des Quatre Empereurs, ou Ordre d'Ancienne Noblesse

L'institution de l'ordre d'Ancienne Noblesse remonte à l'année 1308. Ce fut l'empereur d'Allemagne, Henri VII, qui le créa. Son but était le maintien des mœurs, la conservation de la noblesse en général et la propagation du christianisme.

Ses statuts furent modifiés en 1352 par Charles IV. En 1380 et 1390, l'ordre fut confirmé par Venceslas, et en 1414 Sigismond, empereur d'Allemagne et roi de Hongrie, maintint les prérogatives de l'ordre qui compta, parmi ses membres, les plus illustres personnages de l'Allemagne et de la France.

Il finit cependant par s'éteindre peu à peu. Mais en 1768, le prince de Holstein-Limbourg, de la famille des empereurs qui avaient placé l'ordre d'Ancienne Noblesse à un si haut degré d'élévation, résolut de le faire revivre sous le nom d'ordre des Quatre Empereurs, afin d'honorer la mémoire de ses fondateurs. Il y joignit celui du Mérite du Lion de Holstein-Limbourg-Luxembourg.

Les derniers statuts établissent que l'ordre des Quatre Empereurs avait pour objet "une union réciproque entre les personnes qualifiées des deux sexes, de tous états, de toutes religions et de toutes nations, mariées ou célibataire, qui ont soutenu l'éclat de leur nom par leurs vertus civiles et religieuses". Le grand maître était électif et toujours choisi parmi les souverains ou princes régnants. Les preuves exigées pour entrer dans l'ordre étaient les mêmes que pour l'ordre de Malte. Les Langues se divisaient en : Langue allemande, austrasienne, italienne, esclavonne, étrangère ou de France, et américaine. Les membres se divisaient en trois classes : chevaliers, commandeurs et grands-croix, plus un chapitre de Dames chanoinesses.

Le 4 décembre 1843, une assemblée prenant le titre de conseil de l'ordre nomma lieutenant grand maître primicier protecteur suprême des ordres réunis des Quatre Empereurs et du Mérite du Lion de Hostein-Limbourg-Luxembourg un certain Alexandre, se prétendant prince de Gonzaga-Castiglione, duc de Mantoue, et qui fut condamné en France pour escroquerie, en juillet 1853. On doit considérer cet ordre comme éteint. 

Ordre de Querfurt

Voir Ordre de la Noble-Passion. 

Ordre de la Rédemption, ou Ordre des Chevaliers Rédempteurs de Mantoue, ou Ordre Militaire du Précieux Sang de Jésus-Christ

Longin, soldat isaurien, qui plus tard obtint la palme du martyre, recueillit trois gouttes du précieux sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, les apporta à Mantoue et les cacha dans la terre, à l'endroit où fut édifiée plus tard l'église Saint-André. Ces gouttes de sang, enfermées dans un reliquaire, demeurèrent ainsi enfouies pendant plusieurs siècles. Elles furent découvertes sous Charlemagne, et le pape Léon III se hâta de se transporter à Mantoue, afin de prendre possession de ces gouttes de sang divin. Il en donna quelques parcelles à l'empereur, qui les plaça sous la garde du peuple de Mantoue. Les guerres qui bouleversèrent l'Italie ayant fait perdre la trace du lieu où le sang précieux avait été caché à la suite des troubles, ce fut l'apôtre saint André qui daigna révéler à saint Adalbert l'endroit de l'église où se trouvait la précieuse relique. Le pape Louis IX se rendit à Mantoue en 1054, et consacra la grande découverte miraculeuse des gouttes de sang. Ce qui fut l'occasion d'un jubilé général.

Le duc Vincent Ier de Gonzaga-Guastalla, prince de Mantoue et de l'empire romain, professant une piété profonde, voulut, en 1608, donner un éclatant témoignage de sa foi en instituant l'ordre équestre du Précieux sang ou de la Rédemption, destiné à éterniser la mémoire de la conservation des divines reliques. Cet ordre fut approuvé par le pape Paul V en l'année 1610. Il avait pour but le soutien et la défense de la religion catholique. Son fondateur s'en déclara, lui et ses successeurs légitimes au trône de Mantoue, dans la famille de Gonzaga, grands maîtres perpétuels. 

A la mort des princes de Gonzaga-Guastalla, l'ordre perdit sa splendeur primitive et disparut. Mais un certain Alexandre, se prétendant prince de Gonzaga-Castiglione, tenta de relever en cette qualité l'institution et de la remettre en vigueur par un décret du 1er mars 1843, qui le déclarait, aux termes des statuts, chef et grand maître de l'ordre. Les membres furent, de son autorité privée, divisés en quatre classes : grands-croix, grands commandeurs, commandeurs et chevaliers, et il destina l'ordre à récompenser les belles actions, les vertus civile et militaires, le mérite et le talent. Mais le prétendu prince de Gonzaga ayant subi en France, en juillet 1853, une condamnation, l'ordre resta bien et dûment éteint.

Ordre de la Réunion

Cet ordre a été institué, le 18 octobre 1811, par Napoléon Ier, empereur des Français, en l'honneur de la réunion du royaume de Hollande à l'empire français, et en remplacement de l'ordre de l'Union de Hollande, créé en 1807. Il s'en déclara grand maître et le destina à récompenser les sujets qui se distingueraient par leur mérite et leurs services civils ou militaires. Les membres de l'ordre étaient divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers. En 1815, l'ordre de la Réunion fut aboli.

Ordre de la Rue

Voir Ordre du Chardon.

Ordre de la Rose

Don Pedro Ier, empereur du Brésil, créa cet ordre, le 17 octobre 1829, en l'honneur de la célébration de son mariage avec la princesse Amélie de Leuchtenberg. Il le destina à récompenser les personnes qui se distinguent par leurs vertus, leur mérite et leurs services civils ou militaires. L'empereur régnant est grand maître de l'ordre, dont les membres sont divisés en six classes : grands-croix, grands dignitaires, dignitaires, commandeurs, officiers et chevaliers.

(tiré de l'ouvrage de H. Gourdon de Genouillac - 1860)

 © Copyright - Tous droits réservés.