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DICTIONNAIRE DES ORDRES DE CHEVALERIE

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Ordre de Saint-Alexandre Newski

Alexandre Jaroslavitch, archiduc de Novogorod, l'un des héros et des saints de l'empire de Russie, gagna, en 1240, la célèbre bataille de la Newa, livrée sur les bords de ce fleuve par les Russes contre les Suédois, ce qui lui fit donner le nom d'Alexandre Newski. Ce fut en l'honneur de ce prince illustre que le czar (ou tsar) Pierre le Grand créa, en 1722, l'ordre de ce nom, qu'il destina à récompenser le mérite, la vertu et les services civils ou militaires. Il est aussi conféré aux ambassadeurs des cours étrangères et aux grands fonctionnaires de l'Etat. Pierre le Grand étant mort peu de temps après cette fondation, ce fut l'impératrice Catherine, sa veuve, qui fit la première promotion. L'empereur régnant est grand maître, et les membres ne forment qu'une seule classe de chevaliers.

Ordre de Saint-André

Voir Ordre du Chardon.

Ordre de Saint-André

Cet ordre, le premier de l'empire de Russie, fut créé, le 11 décembre 1698, par le czar (ou tsar) Pierre le Grand, dans le but de récompenser les services rendus à l'Etat. Les membres ne forment qu'une seule classe de chevaliers, qui ont rang de lieutenant général, et doivent être membres de l'ordre de Saint-Alexandre Newski lors de leur admission. L'empereur régnant est chef souverain et grand maître de cet ordre fort considéré.  

Ordre de Saint-Antoine

Cet ordre fut créé en Ethiopie vers 1370, dans le dessein d'opposer une milice aguerrie aux attaques des infidèles. Il fut approuvé par les papes Léon X et Pie V, qui lui accordèrent de grands privilèges. Les chevaliers suivaient la règle de saint Basile et se divisaient en trois classes : commandeurs, frères servants et religieux. Cette institution, qui s'illustra pendant un certain nombre d'années, finit par disparaître sans laisser de traces.

Ordre de Saint-Antoine

Albert de Bavière, comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande, créa cet ordre en ses Etats vers l'année 1382, dans le dessein de fonder une milice aguerrie qu'il destina à la défense de la religion catholique. Il le conféra aux seigneurs de sa cour afin d'exciter la noblesse à combattre et à vaincre les infidèles. Il lui donna le nom de Saint-Antoine en mémoire de guérisons miraculeuses attribuées à ce saint, et s'en déclara chef souverain et grand maître. Les chevaliers devaient appartenir à la haute noblesse, et faisaient voeu d'exposer leur vie pour le soutien de la foi. Ils rendirent d'importants services à la cause chrétienne. A la mort de son fondateur, l'ordre disparut complètement.

Ordre de Saint-Antoine de Vienne

Cet ordre fut fondé en Allemagne en 1095. On ignore le sort de cette institution, disparue peu de temps après sa fondation.

Ordre de Saint-Blaise et de la Sainte-Vierge

Cet ordre fut créé, en Arménie, au XIIème siècle, vers l'époque de la fondation de celui du Temple. Le nom de Saint-Blaise lui fut donné en mémoire du martyre de ce saint, qui eut lieu à Sébaïte. Le but de son établissement était la défense de la religion chrétienne, en butte aux attaques des infidèles, et de ses chevaliers sortirent des combattants qui furent souvent victorieux. Les membres de l'ordre étaient soumis à la règle de saint Basile, et se divisaient en chevaliers religieux destinés au service divin, et en chevaliers combattants. Après la conquête de l'empire d'Orient par les mahométans, l'ordre de Saint-Blaise disparut, après s'être rendu justement célèbre par l'éclat de ses armes et les services rendus à la cause de la foi.

Ordre de Saint-Cosme et Saint-Damien, ou Ordre des Martyrs

La plupart des pèlerins se rendant en terre sainte arrivaient malades par suite de leurs fatigues et du mauvais climat de cette contrée. Quelques pieuses personnes, dans le but de soulager leurs souffrances, bâtirent un hôpital qu'elles placèrent sous l'invocation de saint Cosme et saint Damien. Le pape Jean XXII, considérant les nombreux bienfaits rendus aux chrétiens par cette utile institution dévouée aux bonnes oeuvres, en forma, en l'année 1316, un ordre religieux, militaire et hospitalier. Il donna aux membres le titre de chevaliers, et leur fit suivre la règle de saint Basile. Cet ordre subsista jusqu'au moment où les infidèles se rendirent maîtres de la Syrie. 

Ordre du Saint-Esprit

Henri III, roi de France, créa cet ordre, les 31 décembre 1578 et 1er janvier 1579, en mémoire de son avènement au trône de France et de son élévation à la dignité de roi de Pologne, qui eurent lieu tous deux le jour de la Pentecôte. Le but de cet établissement fut le remplacement de l'ordre de Saint-Michel qui subsista néanmoins mais qui, pendant les dernières années du règne précédent, avait été conféré sans mesure ni discernement, et aussi afin d'empêcher les progrès de la Ligue, qui, chaque jour, prenait un accroissement nouveau.

Le roi de France était grand maître de l'ordre, qui était destiné à récompenser la noblesse française, et se divisait en trois classes de membres : grands officiers commandeurs, officiers non commandeurs, chevaliers. Les chevaliers de l'ordre de Saint-Michel et de celui du Saint-Esprit prenaient le titre de chevaliers des ordres du roi. Après avoir été suspendu en 1789 jusqu'à la Restauration, il fut confirmé par les rois Louis XVIII et Charles X. Il a cessé d'être conféré à la suite de la Révolution de 1830.

Ordre du Saint-Esprit au Droit Désir

Voir Ordre du Noeud.

Ordre Hospitalier de Saint-Esprit de Montpellier 

Un gentilhomme de Montpellier (France), du nom de Guy de Guado, fit bâtir en cette ville, l'an 1195, un hôpital destiné à recueillir les pauvres infirmes, et le mit sous l'invocation de sainte Marthe. Quelques personnes pieuses se joignirent à lui, et l'aidèrent dans cette louable entreprise, qui prit bientôt un accroissement considérable. Cet établissement, bien organisé et sagement administré, donna des résultats si satisfaisants, que le pape Innocent III conçut le dessein de le constituer en ordre hospitalier, religieux et militaire. Ce projet fut mis à exécution suivant bulle de ce souverain pontife en date du 23 avril 1198, qui approuva la fondation de Guy de Guado, lui donna de nouveaux statuts, et le nom d'ordre du Saint-Esprit de Montpellier. Innocent III, convaincu en outre de l'utilité incontestable de cet ordre, qui se recommandait par la pratique des bonnes oeuvres et une charité évangélique, entreprit d'en créer un du même genre en Italie. Bientôt, sous le nom d'ordre du Saint-Esprit de Saxia, ce nouvel ordre devint une annexe de celui de France. 

Pendant plusieurs siècles, les deux institutions rendirent d'importants services et brillèrent d'un vif éclat, mais peu à peu les circonstances changèrent, des troubles survinrent, des créations nouvelles surgirent, et l'ordre de France déclina sensiblement sur la fin du règne de Henri IV, sous celui de Louis XIII. Enfin, il tomba complètement en désuétude vers le milieu du XVIIIème siècle.

Un arrêt du mois de décembre 1672, déclara l'ordre du Saint-Esprit de Montpellier éteint de fait et supprimé de droit, et ordonna que tous les biens qui pouvaient lui appartenir seraient confisqués au profit de l'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem et Hospitaliers de Notre-Dame de Mont-Carmel.

Cet arrêt inattendu frappa de consternation les membres de l'ordre, qui refusèrent péremptoirement de se soumettre aux dispositions qu'il contenait, puis, passant outre, ils élirent un grand maître du nom de La Coste, et formèrent opposition à l'arrêt précité. Deux décisions du Conseil d'Etat, rendues en 1689 et 1690, confirmèrent la sentence attaquée, et achevèrent d'exaspérer les chevaliers, qui, loin d'obéir, répondirent par de nouvelles protestations. Devant cette résistance obstinée, l'autorité souveraine s'émut, et, dans le dessein de ne laisser rien d'obscur dans cette affaire, dont la cour et la ville se préoccupaient très fortement, des juges furent commis pour examiner attentivement la valeur des motifs invoqués par les appelants. L'examen fut favorable à ces derniers, et toutes les décisions précédemment rendues furent annulées par un décret daté de 1693, qui rétablit l'ordre du Saint-Esprit purement et simplement. Cette victoire, achetée au prix de tant de luttes, de discussions et de tribulations de toute nature, fut loin d'amener une paix durable parmi les chevaliers, qui trouvèrent, au sujet de la grande maîtrise de l'ordre, un nouveau motif de discordes et de désunion. Elles ne cessèrent, après de vives et passionnées contestations, que devant un arrêt du 4 janvier 1708, qui déclara l'ordre du Saint-Esprit purement religieux, et en conséquence, devant être administré par un grand maître régulier. On comprend facilement combien tous les événements dont nous venons de tracer l'esquisse durent nuire aux conditions vitales de l'ordre. Aussi ne tarda-t-il pas à s'éteindre de lui-même, ou tout au moins à tomber dans une décadence profonde, ce qui le fit définitivement joindre à l'ordre de Saint-Lazare par bulle du pape Clément XIII.

Ordre du Saint-Esprit de Saxia

Le pape Innocent III créa cet ordre en Italie, en 1207, sur le modèle de celui du Saint-Esprit de Montpellier, qu'il avait autorisé en France en 1198, et dont il avait reconnu l'utilité. Des divisions s'étant élevées au milieu des chevaliers au sujet de la grande maîtrise, il se vit dans la nécessité de partager la généralité de l'ordre qui tomba depuis dans une décadence complète, et devint un ordre purement religieux.

Ordre noble et militaire de Saint-Etienne

Jean Jacques Cosme Ier de Médicis, grand-duc de Toscane, créa cet ordre en 1562, pour éterniser le souvenir de la bataille de Marcian, qu'il gagna contre le maréchal Pierre de Strozzi. Le combat ayant été livré le 2 août 1554, jour de la fête de saint Etienne, il plaça l'ordre sous la protection de ce saint, et lui en donna le nom. 

Le pape Pie IV approuva cette institution, reconnut le grand-duc de Toscane en qualité de grand maître, et donna aux chevaliers la règle de saint Benoît. Ces derniers s'illustrèrent dans les guerres qu'ils eurent à soutenir contre les infidèles, et firent briller l'ordre d'un éclat qu'il conserva longtemps. Les circonstances survenues à la suite des temps amenèrent l'extinction de l'ordre. Mais, le 22 décembre 1817, le grand-duc Ferdinand III renouvela son organisation, et divisa les membres en quatre classes : prieurs grands croix, baillis grands-croix, chevaliers commandeurs, et chevaliers de grâce et de justice. Le grand-duc régnant de Toscane est souverain chef et grand maître de cet ordre, destiné à la récompense du mérite, des services et des belles actions.

Ordre du Saint et Apostolique Roi Etienne

L'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse créa cet ordre dans ses Etats en 1764, en l'honneur et en vénération du premier roi de Hongrie, canonisé sous le nom de saint Etienne. Il paraît être le renouvellement de l'ordre des Porte-Croix, institué par le roi Etienne. Il a pour but la récompense publique du mérite et des vertus, et des services rendus à l'Etat et au souverain. La grande maîtrise est unie à perpétuité à la couronne de Hongrie. Les membres de l'ordre, qui doivent appartenir à la noblesse, sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs, petites-croix ou chevaliers. 

Ordre de Saint-Faustin

Cet ordre a été fondé par Faustin Ier, dans l'empire d'Haïti, aussitôt après son avènement au trône. Il récompense spécialement les services militaires.

Ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand

Cet ordre a été créé en Espagne, le 21 août 1811, par un décret des Cortès générales du royaume. Le roi Ferdinand VII, par ordonnance du 19 janvier 1815, le consacra spécialement à récompenser le courage, la bravoure, les services militaires et les actions d'éclat. Une seconde ordonnance, du 10 juillet de la même année, en régla définitivement l'organisation. La grande maîtrise appartient à la couronne d'Espagne. Les membres sont divisés en quatre classes de chevaliers et une classe de grands-croix.

Ordre de Saint-Ferdinand et du Mérite

Cet ordre fut créé à Naples le 1er avril 1800, par le roi Ferdinand IV, afin de donner une marque publique de sa vive reconnaissance envers Dieu et saint Ferdinand, son patron, et dans le but de récompenser les sujets napolitains qui lui avaient rendu des services importants et dont il avait eu des preuves de dévouement et de fidélité. Les membres se divisaient en grands-croix et commandeurs.

L'ordre fut anobli en 1807 par Joseph Napoléon, et subsista néanmoins en Sicile, où le roi s'était retiré. En 1815, il fut rétabli, et les membres furent partagés en grands-croix, commandeurs et chevaliers. Un général qui commande en chef et remporte une victoire est de droit grand-croix. Quiconque a défendu une place forte ou une ville est de droit commandeur. Le roi de Naples régnant est chef souverain et grand maître de l'ordre.

Ordre de Saint-Gall

Voir Ordre de l'Ours.

Ordre de Saint-Georges

Cet ordre a été fondé dans ses Etats, par Ernest-Auguste, roi de Hanovre, afin de récompenser les services particulièrement rendus au souverain et au pays. Les membres de l'ordre ne forment qu'une seule classe et prennent le titre de chevaliers de Saint-Georges. Le roi est grand maître. C'est l'ordre de la maison royale de Hanovre.

Ordre de Saint-Georges

Frédéric III, empereur d'Allemagne, créa cet ordre en 1468, le plaça sous l'invocation de Dieu et de la très sainte Vierge, et le destina au soutien de la foi. Le pape Paul II le confirma la même année, et ses successeurs, Jules II et Léon X, approuvèrent, en 1512 et 1516, cette institution, qui brilla d'un assez vif éclat et finit par s'éteindre au milieu des guerres de religion qui désolèrent l'Allemagne.

Ordre de Saint-Georges

L'empereur d'Allemagne Frédéric III créa cet ordre à Gênes pour remercier la république génoise de l'accueil qu'il avait reçu en cette ville lors du voyage qu'il fit à Rome afin d'y recevoir la couronne impériale. Le doge fut nommé grand maître de l'ordre de Saint-Georges, qui disparut peu de temps après sa fondation. Quoique quelques historiens aient confondu cet ordre avec le précédent, il en est parfaitement distinct.

Ordre de Saint-Georges

Cet ordre fut créé à Ravenne en 1534, par le pape Paul III, dans le dessein de former une milice assez forte pour défendre cette ville contre les invasions des corsaires qui désolaient les côtes de cette contrée. Les chevaliers se distinguèrent par plusieurs victoires remportées sur leurs ennemis. Mais l'ordre dégénéra peu à peu et disparut complètement à la mort de son fondateur.

Ordre de Saint-Georges

Cet ordre a été créé le 26 novembre 1769 par l'impératrice de Russie, Catherine II, qui le destina à récompenser les services et les actions d'éclat des officiers de son armée. Sous le règne de Paul Ier, il ne fut pas conféré. Ce prince ayant projeté de grands changements dans son organisation. Les membres étaient divisés à la création de l'ordre en cinq classes de chevaliers. Depuis 1807, une sixième fut formée, et les membres de cette dernière prennent la qualification de Croix de Saint-Georges.

Ordre de Saint-Georges

Philippe de Miolan, gentilhomme français, créa cet ordre dans le comté de Bourgogne en 1390, et le conféra aux seigneurs assemblés pour recevoir les reliques de Saint-Georges envoyées d'Orient. Ces premiers chevaliers ne formèrent d'abord qu'une confrérie, mais, en 1485, de nouveaux statuts furent publiés et en firent un ordre religieux et militaire qui fut approuvé par le pape Innocent VIII. Les membres faisaient voeu de se défendre mutuellement et de délivrer ceux d'entre eux qui seraient faits prisonniers. Les candidats à l'ordre devaient justifier de seize quartiers de noblesse. Quelques femmes furent admises à faire partie de cet ordre, qui subsista fort longtemps, et fut définitivement aboli par ordonnance royale du 16 avril 1824.

Ordre de Saint-Georges

L'empereur d'Allemagne Maximilien Ier, livrant un combat aux Turcs, avait, au commencement de la bataille, imploré la protection de saint Georges pour le succès de ses armes. Au milieu de la mêlée, les troupes virent un cavalier faisant un effroyable carnage et renversant les Turcs de toute part. L'armée impériale ne douta pas que ce puissant auxiliaire ne fût le saint en personne. En reconnaissance de ce secours, Maximilien, après avoir remporté la victoire, créa, en 1498, un ordre de chevalerie auquel il donna le nom de Saint-Georges, et qu'il plaça sous la protection de ce saint. Le pape Alexandre VI désira en faire partie, et lui accorda de nombreuses indulgences. Les guerres religieuses qui désolèrent l'Allemagne anéantirent cet ordre, et, en 1598, l'archiduc Ferdinand donna aux pères de la compagnie de Jésus le couvent de Miltestadt, qui avait été le chef-lieu de l'ordre.

Ordre de Saint-Georges d'Alfama

Cet ordre fut créé en 1201 par Pierre II, roi d'Aragon, dans le but de défendre la religion catholique contre les infidèles. Les chevaliers prirent le nom d'Alfama, qui était celui de la ville qui leur fut donnée par ce prince. Aucun souverain pontife n'approuva cette institution, si, ce n'est Pierre de Lune, qui, sous le nom de Benoît XIII, se fit proclamer pape par ses partisans. Ce fut lui qui unit l'ordre de Saint-Georges d'Alfama à l'ordre de Montesa.

Ordre de Saint-Georges, Défenseur de l'Immaculée Conception de la Vierge

Cet ordre fut créé le 24 avril 1729 en Bavière. Il est le renouvellement d'un ordre de ce nom que l'on croit avoir été établi lors des croisades, auxquelles prirent part les ducs de Bavière : Welf Ier, Othon III, Eckart II et Othon IV. En 1778, l'électeur Charles-Théodore lui donna une organisation nouvelle, et, le 25 février 1827, ses statuts furent complètement changés. Il occupe aujourd'hui le second rang parmi les ordres du royaume de Bavière, et ses membres sont divisés en trois classes : grands commandeurs, commandeurs et chevaliers. Le roi régnant est chef souverain et grand maître.

Ordre chevaleresque et militaire de Saint-Georges de la Réunion

Ferdinand IV, roi des Deux-Sicile, créa cet ordre le 1er janvier 1819, en remplacement de celui des Deux-Siciles, et le destina à récompenser les actions d'éclat, le mérite et les services rendus à l'Etat. Le roi est grand maître, et le duc de Calabre grand maréchal. Les membres sont divisés en quatre classes : grands-croix, commandeurs, chevaliers de droit et chevaliers de grâce. 

Ordre de Saint-Georges et du Mérite Militaire

L'infant d'Espagne, don Charles-Louis de Bourbon, duc de Lucques, créa cet ordre dans le duché de Lucques le 1er juin 1833. Mais les statuts réglant son organisation ne parurent que le 7 mai 1841. Il est destiné à récompenser les militaires qui se sont distingués par des actions d'éclat, par leurs services ou leur mérite et leur dévouement à la personne du souverain. Le duc de Lucques régnant est chef souverain de l'ordre.

Ordre de Saint-Géréon

L'empereur d'Allemagne, Frédéric, Barberousse, créa cet ordre en 1190, et le destina à récompenser les gentilshommes allemands qui se distinguaient par leur bravoure et leur courage en terre sainte. L'ordre fut aboli lors de la conquête de la Palestine par les mahométans.

Ordre pontifical de Saint-Grégoire le Grand

Le pape Grégoire XVI, voulant imiter l'exemple de ses prédécesseurs, et dans le but de donner à son peuple une marque de son affection, créa cet ordre le 1er septembre 1831, et le destina à récompenser les vertus, le mérite, les services civils et militaires. Les membres sont divisés en quatre classes : grands-croix de première et de deuxième classe, chevaliers commandeurs et chevaliers. Le pape régnant est chef souverain et grand maître de cet ordre.

Ordre militaire de Saint-Henri

Auguste III, duc de Saxe, créa cet ordre le 7 octobre 1738, en mémoire de  l'empereur saxon, Henri le Saint. Il fut approuvé par le prince Xavier de Saxe, régent pendant la minorité du roi Frédéric-Auguste. En 1829, le roi Antoine lui donna de nouveaux statuts. L'ordre de Saint-Henri est entièrement destiné aux officiers de l'armée. Les membres sont divisés en quatre classes : grands-croix, commandeurs de première classe, commandeurs de deuxième classe, chevaliers. Le roi régnant est le grand maître et chef souverain de l'ordre.

Ordre militaire de Saint-Hermenégilde

Ferdinand VII, roi d'Espagne, créa cet ordre le 28 novembre 1814, et ordonna, le 9 janvier 1815, qu'il serait destiné à récompenser les officiers des armées royales d'Espagne et des Indes, et ceux de la flotte royale, pour leur constance et leurs services militaires. Le roi régnant en est, aux termes des statuts, grand maître et chef souverain. Les membres sont divisés en deux classes de chevaliers et une classe de grands-croix. Il est aujourd'hui conféré par S. M. la reine.

Ordre de Saint-Hubert, ou Ordre du Cor

Gérard V, duc de Juliers et de Berg, créa cet ordre en 1414, en mémoire de la bataille qu'il gagna sur Arnold d'Egmont, duc de Gueldre, qui s'était soulevé contre lui et était entré sur le territoire de Juliers. Aucune nomination ne fut faite depuis 1489 jusqu'en 1709, époque à laquelle l'électeur palatin Jean Guillaume de Neubourg, duc de Juliers, fils de Gérard-Guillaume, rétablit l'ordre et lui donna de nouveaux statuts. Il fut confirmé en 1718 par le prince électoral Charles-Philippe, et, en 1800, par le roi Maximilien-Joseph IV. Le roi de Bavière est grand maître et chef souverain de l'ordre.  

Ordre de Saint-Hubert

Voir Ordre de l'Aigle d'Or.

Ordre chapitral de Saint-Hubert de Lorraine du Barrois, ou Ordre de la Fidélité, ou Ordre du Lévrier

Au mois de mai 1416, plusieurs seigneurs du duché de Bar (France) se réunirent pour mettre un terme aux hostilités qui régnaient entre eux et faire servir leurs troupes à la défense du souverain. Cette association prit le nom d'ordre de la Fidélité, et ne fut créée que pour cinq années. Mais un chapitre tenu en 1423 décida qu'elle serait maintenue sous l'invocation de saint Hubert.

Plusieurs rois de France approuvèrent cette fondation sous les différents titres d'ordre de Saint-Hubert, de la Fidélité, et du Lévrier. Elle se continua pendant cinq siècles, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, rois de France, ont accordé des privilèges à l'ordre de Saint-Hubert. Il fut supprimé lors de la Révolution en 1789, et fut réorganisé en 1815. En 1816, il fut reconnu par Louis XVIII, et aboli par ordonnance royale du 16 avril 1824. Les membres de l'ordre étaient divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers.

Ordre de Saint-Jacques, ou Ordre de la Coquille

Cet ordre fut créé en 1290, en l'honneur de saint Jacques, par Florent V, comte de Hollande. Il fut aboli en Hollande avec la religion catholique.

Ordre de Saint-Jacques de l'Epée

Cet ordre, l'un des plus illustres et des plus riches, a pris naissance en Espagne vers l'année 1170. Des chanoines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin bâtirent à cette époque plusieurs hôpitaux sur le chemin appelé Voie-Française, qui conduisait à Saint-Jacques de Compostelle en Galice, dans le dessein de secourir les nombreux pèlerins qui étaient continuellement attaqués par les Maures, maîtres d'une partie de l'Espagne. Peu de temps après, treize gentilshommes se joignirent à ces religieux, et s'engagèrent, se plaçant sous l'invocation de saint Jacques, à assurer les chemins et à rendre le passage facile aux chrétiens en combattant les infidèles. Immédiatement après leur union, ces pieuses personnes se soumirent à la règle de saint Augustin, et jetèrent les premières fondations de l'ordre Saint-Jacques de l'Epée, qui fut successivement approuvé, en 1175, par le pape Alexandre III, et par Innocent III, en 1200.

Le roi de Léon, Ferdinand II, en guerre avec Alphonse IX, roi de Castille, soupçonna les chevaliers de Saint-Jacques de servir les intérêts de son neveu. En conséquence, il ordonna leur expulsion de son royaume. Ces derniers se réfugièrent en Castille, où le roi Alphonse les accueillit  favorablement et leur donna, en 1174, le château d'Ucles, qu'ils habitèrent.

Les chevaliers, dont la réputation de courage et de bravoure retentit dans toute l'Europe, rendirent d'importants services à la religion chrétienne. Ils faisaient autrefois voeu de pauvreté et de chasteté. Mais en l'année 1180 ils reçurent du pape Alexandre III la permission de se marier, ce qui toutefois ne fut pas accordé aux dames faisant partie de l'ordre.

Après la mort d'Alphonse de Cardena, grand maître de l'ordre, le pape Alexandre VI incorpora, en 1493, à perpétuité, sa grande maîtrise à la couronne de Castille, en faveur de Ferdinand V le Catholique. Depuis cette époque, les rois d'Espagne ont conservé les titre et dignité de grand maître et perpétuel administrateur de l'ordre militaire de Saint-Jacques de l'Epée, qui compte aujourd'hui huit siècles de splendeur et d'éclat, et qui, malgré les changements survenus dans son organisation par suite des circonstances politiques, et les modifications apportées à ses statuts en raison de celles subies par les moeurs, les lois, les coutumes et les sages de notre époque, est aujourd'hui le premier des ordres de la Péninsule. 

On retrouve l'ordre de Saint-Jacques de l'Epée en Portugal. Voici pourquoi le Roi de Portugal, Denis Ier, considérant la valeur et le mérite des chevaliers de l'ordre de Saint-Jacques de l'Epée, les attira en ses Etats, et une partie d'entre eux s'y établirent. Cette branche fut reconnue et confirmée par le pape Jean XXII, en 1320. Plus tard, le pape Jules II annexa la grande maîtrise à la couronne de Portugal, en la personne de Jean II. Depuis 1789, l'ordre a été sécularisé et est devenu la récompense du mérite civil. Les membres sont aujourd'hui divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers. Cet ordre, ainsi que les autres ordres portugais, a été transféré au Brésil. Mais, par suite des événements politiques survenus en cette contrée, il est aujourd'hui considéré comme un ordre civil destiné à récompenser les services rendus à l'Etat, tant par les sujets brésiliens que par les étrangers bien méritants. L'empereur est grand maître et le prince impérial commandeur suprême. Les membres de l'ordre brésilien sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers. L'ordre de Saint-Jacques-de-l'Epée est donc aujourd'hui conféré en Espagne, au Portugal et au Brésil.

Ordre militaire de Saint-Jacques de l'Epée

Après la mémorable bataille, gagnée en 849 par don Ramire, roi des Asturies, sur les Maures, plusieurs officiers rapportèrent qu'ils avaient vu l'apôtre saint Jacques combattant en personne les infidèles, un étendard à la main, sur lequel était une épée. Ce fut en mémoire de ce fait miraculeux que Ramire institua l'ordre de Saint-Jacques-de-l'Epée, que quelques historiens confondent à tort avec l'ordre du même nom créé en 1170. Il s'éteignit peu à peu et disparut complètement.

Ordre hospitalier de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, ou Ordre de Lucques

Cet ordre fut créé au XVème siècle, pour le service du grand hôpital Saint-Jacques-du-Haut-Pas de Lucques, dont relevait l'hôpital Saint-Jacques-du-Haut-Pas de Paris. Il fut supprimé par le pape Pie II. Il subsista néanmoins en France après cette suppression, et ne fut réellement détruit que par un édit du roi Louis XIV, daté de 1672, qui l'abolit et réunit ses biens à l'ordre de Saint-Lazare.

Ordre de Saint-Janvier

Charles IV, roi des Deux-Siciles, créa cet ordre en 1738, afin de perpétuer le souvenir de son mariage avec la princesse Amélie de Saxe, et dans le dessein de défendre la religion catholique. Il le destina à récompenser le mérite civil et la fidélité au souverain. Le roi régnant est grand maître de l'ordre, le plus considéré du royaume.

Ordre prussien de Saint-Jean

Le 30 octobre 1810, le roi de Prusse abrogea le bailliage de Brandebourg, la grande maîtrise et les commanderies de l'ordre de Malte, réunit tous les biens de cet ordre à l'Etat, et fonda, le 23 mai 1812, un nouvel ordre de la religion évangélique, sous le nom de Saint-Jean. Le roi de Prusse régnant est protecteur souverain de cet ordre, dont les membres ne formaient qu'une seule classe de chevaliers. Mais, le 15 octobre 1852, le roi Frédéric-Guillaume a rétabli le bailliage de Brandebourg, et en 1860 il y a trois classes de membres : commandeurs, chevaliers de justice et chevaliers honoraires.

Ordre de Saint-Jean-Baptiste et Saint-Thomas, ou Ordre de Saint-Thomas

Cet ordre fut créé en terre sainte, vers l'année 1205, par des chefs de croisés, afin de défendre les chrétiens contre les infidèles. Il fut approuvé par le pape Alexandre V, et, plus tard, reçut des privilèges des papes Alexandre VI et Jean XXII. Les chevaliers suivaient la règle de saint Augustin, et s'engageaient à faire la guerre aux infidèles et à protéger les pèlerins qui se rendaient aux lieux saints. Le roi de Castille, Alphonse IX, dit le Noble, appela les chevaliers de cet ordre dans ses Etats, pour les défendre contre l'invasion des Maures. Les chevaliers s'y rendirent, et reçurent de ce roi de bienveillantes marques de sa reconnaissance. Cette institution brilla, pendant plusieurs siècles, d'un assez vif éclat. Mais des dissensions finirent par s'élever au milieu des chevaliers, et une partie d'entre eux passa dans celui de Saint-Jean de Jérusalem (Malte). Les autres essayèrent, mais en vain, de faire revivre l'ordre. Ils échangèrent alors ses statuts et le reconstituèrent sous le nom de Saint-Thomas. Peu de temps après cette transformation, il s'éteignit complètement.

Ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem

Voir Ordre de Malte.

Ordre de Saint-Jean de Latran

Cet ordre fut créé, en 1560, dans les Etats de l'Eglise, par le pape Pie IV, qui le destina à récompenser le mérite et les vertus. Il est aujourd'hui complètement disparu, après une existence de courte durée.

Ordre de Saint-Joachim

Quatorze seigneurs allemands, ayant à leur tête le duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld, créèrent cet ordre le 20 juin 1755, dans le but de se procurer mutuellement le moyen de faire le bien, en secourant ceux d'entre eux qui auraient besoin de soutien dans leur vieillesse. Les chevaliers faisaient voeu d'adoration à Dieu, de tolérance à l'égard des religions autres que celle qu'ils professaient, de fidélité envers leur souverain, de secourir les militaires indigents, les pauvres, les veuves, les orphelins. Les membres de l'ordre étaient divisés en trois classes : grands commandeurs, commandeurs et chevaliers.

Ordre de Saint-Joseph

Cet ordre a été créé, le 9 mars 1807, par Ferdinand III, grand-duc de Wurtzbourg. Rentré en possession du trône de Toscane, à la suite des événements de 1814, il introduisait l'ordre dans ses Etats le 19 mars 1817, lui donna le second rang parmi les ordres du duché, et le destina à récompenser le mérite civil et militaire. Le grand-duc de Toscane est grand-maître. Les membres de l'ordre sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers.

Ordre de Saint-Julien du Poirier

Voir Ordre d'Alcantara.

Ordre royal et militaire de Saint-Lazare de Jérusalem et Hospitalier de Notre-Dame du Mont-Carmel

L'ordre de Saint-Lazare fut fondé à Jérusalem par les princes chrétiens qui entreprirent la première croisade, au nombre desquels était Hugues le Grand, commandant la noblesse française, et qui, le premier conçut la pensée de créer en Syrie un ordre destiné à accueillir et assister les pèlerins. 

Louis VII, roi de France, amena, à son retour de la terre sainte, une partie des chevaliers de l'ordre et les établit à Paris en 1154. Le roi Louis IX, dit saint Louis, revint accompagné, en 1255, du reste de ces chevaliers. L'ordre subsista en France jusqu'au 31 octobre 1608, époque à laquelle le roi Henri IV l'unit à celui de Notre-Dame du Mont-Carmel, qu'il venait d'instituer, et qui prit le nom d'ordre royal et militaire de Saint-Lazare de Jérusalem et Hospitalier de Notre-Dame du Mont-Carmel. Il fut confirmé par Louis XIV, en 1664, et par Louis XV en 1722 et 1757. A cet ordre fut joint, par bulle de Clément XIII, celui du Saint-Esprit de Montpellier. L'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem et Hospitalier de Notre-Dame du Mont-Carmel fut aboli en 1789.

Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Cet ordre fut créé, en avril 1693, par le roi de France Louis XIV, qui le destina à récompenser les officiers de son armée professant la religion catholique, et qui se distinguaient par leurs vertus, leur mérite et les services rendus.

Il fut confirmé par Louis XV, en 1719, disparut lors de la révolution de 1789, et fut rétabli, le 30 mai 1816, par Louis XVIII. Il subsista jusqu'en 1830, époque à laquelle il cessa d'être conféré. Les membres étaient divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers. Le roi de France était grand maître.

Ordre de Saint-Louis

Cet ordre, ancien ordre de Saint-Louis du Mérite civil, a été reconstitué sous ce nouveau nom par le duc de Parme Charles III de Bourbon, et est devenu un ordre civil et militaire. La grande maîtrise est annexée au trône ducal. L'ordre se divise en cinq classes : grands-croix, commandeurs, chevaliers de 1ère classe, chevaliers de 2ème classe, décorés. Les étrangers peuvent y être admis. La grande croix donne la noblesse héréditaire, ainsi que le titre de commandeur. Le grade de chevalier de 1ère ou 2ème classe donne la noblesse personnelle. Il est destiné à récompenser et à distinguer les personnes qui par l'intégrité des moeurs, l'attachement au souverain, par des actions recommandables et vertueuses, d'importants services civils ou militaires, par une science et un talent remarquable, auraient acquis l'estime publique et la bienveillance royale.

Ordre de Saint-Louis du Mérite Civil

Cet ordre a été créé dans le duché de Lucques, par le duc Charles-Louis, le 22 décembre 1836. Il fut destiné à récompenser les personnes qui se distinguent par leur mérite, leurs vertus ou leurs belles actions. Les membres furent divisés en trois classes de décorés. Le grand-duc régnant était chef souverain et grand maître de l'ordre qui fut réorganisé le 11 août 1849, sous le titre d'ordre de Saint-Louis.

Ordre de Saint-Marc

Après la translation du corps de saint Marc, évangéliste, d'Alexandrie à Venise, cette république se plaça sous la protection du saint, et institua un ordre de chevalerie en son honneur, auquel elle donna son nom. Le doge était grand maître, et conférait cet ordre en récompense des services rendus à la république. Il a disparu depuis longtemps. 

Ordre équestre de Saint-Michel

Voir Ordre du Mérite de Saint-Michel.

Ordre de Saint-Michel

Cet ordre fut créé à Amboise (France), le 1er août 1469, par le roi de France Louis XI, qui le destina aux seigneurs de la cour dont il désirait attirer le dévouement à sa personne. Le nombre des chevaliers fut primitivement fixé à trente six. Mais, sous le règne de Henri II, il fut prodigué outre mesure et tomba complètement en déconsidération, ce qui obligea plus tard le roi Louis XIV à annuler une partie des nominations faites par ses prédécesseurs, et à le reconstituer sur de nouvelles bases le 14 juillet 1661. Il fut suspendu par suite de la révolution de 1789, et rétabli, le 16 novembre 1816, par le roi Louis XVIII, qui le destina à récompenser les Français se distinguant dans les sciences, les lettre et les arts. Il a cessé d'être conféré en 1830. Le roi de France était grand maître.

Ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges

Cet ordre fut créé en Angleterre, le 12 août 1818, par le roi Georges, en mémoire du traité du 23 mai 1814, par lequel l'île de Malte fut réunie à la Grande-Bretagne, et de celui du 5 novembre 1815, qui place les îles Ioniennes sous la dépendance du gouvernement britannique. Il est destiné à récompenser le mérite et la loyauté. Les statuts ont été révisés le 5 avril 1826 par Georges IV, et Guillaume IV les renouvela le 17 octobre 1837. Les membres sont divisés en trois classes : grands-croix, commandeurs et chevaliers.

Ordre royal de Saint-Olaüs

Cet ordre fut créé le 21 août 1847, jour de la fête de Joséphine, fille du prince Eugène, reine de Suède et de Norvège, par Oscar Ier, roi de Suède, son mari, en mémoire du roi Olaüs, qui délivra la Norvège de la domination étrangère, et introduisit dans ce pays le christianisme. Le roi de Suède est seigneur et grand maître de cet ordre destiné à récompenser le mérite.

(tiré de l'ouvrage de H. Gourdon de Genouillac - 1860)

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