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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PAIMPOL |
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L'adjectif ethnique paimpolais existait dès 1859 (La goëlette la Paimpolaise est citée à cette date par J. Kerleveo (Paimpol au temps d'Islande, I, 1944, p. 236)) [Note : La chanson de Théodore Botrel qui porte le même nom est de 1895 (J. Kerleveo, Paimpol et son terroir, 1971, p. 469). Le journal Le Paimpolais est paru à partir de juin 1871 environ].
Dés 1867, le papier à lettre du maire de Paimpol portait en tête un écu d'azur à un navire d'argent [Note : Ces armes étaient à peu près celles qui avaient été attribuées à la communauté des marchands de la ville de Paimpol : d'azur à un navire d’argent attaché à son ancre d'or (Armorial général de Fr., éd. Du Guerny, I, p. 356 : état du 30 janv. 1699, approuvé le 19 février)]. Lorsqu'en 1882 les armes de Paimpol furent peintes dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture, on les figura ainsi : d'azur à un navire d'or, fretté et habillé d'argent, voguant sur des ondes du même. L'une ou l'autre version peut être considérée comme le blason de la ville.
On trouve les plus anciennes formes de son nom dans les chartes des abbayes de Saint-Rion et de Beauport : Penpol dès 1189, Penpul en 1198, Pempoul et Penpol en 1202 (Anc. év. de Br., t. IV, p. 8, 10, 46, 48, 54). En 1421 cette localité est appelée ville de Penpoul (Lettres de Jean V, n° 1512) [Note : A ne pas confondre avec l'ancien port de Pempoul en Saint-Pol-de-Léon (Fin.)].
Il y avait une église ou une chapelle Notre-Dame de Penn-Poull dès 1325 (Kerleveo, Temps d'Islande, I, p. 7). Il s'agissait d'une église paroissiale, ayant des fonts baptismaux, dès 1536 (état civil). La paroisse de Paimpol était une succursale de celle de Plounez. Au début du XVIIème siècle apparaissent les graphies Painpaul, Paimpol.
A la fin de l'Ancien Régime, le recteur de Plounez résidait à Paimpol et prétendait se substituer au vicaire de cette ville pour l'exercice des fonctions curiales. Une instance était en cours auprès de l'évêque de Saint-Brieuc pour obtenir l'érection de Paimpol en paroisse de plein exercice : un commissaire enquêteur fut nommé par ordonnance épiscopale du 28 juin 1788. Mais l'affaire n'avait pas encore abouti, semble-t-il, lors de l'application de la Constitution civile du clergé (12/24 juillet 1790).
La paroisse tréviale de Paimpol élut cependant une municipalité au début de 1789 et devint ainsi une commune. Le territoire de cette commune urbaine s'est accru à plusieurs reprises :
1) Par l'ordonnance du 9 juin 1824, la commune de Lanvignec (qui comprenait notamment les villages de Keraudren, Toulverzit, Kerglaz, Kerdinan et Poulgoïc) fut supprimée et rattachée à Paimpol. La paroisse de Lavignec, citée dès 1601 (Arch. des C-du-N, 1 E 2182), était dès 1610 une succursale de celle de Perros-Hamon [Note : Voir dans la notice de Ploubazlanec, ce qui concerne cette ancienne paroisse du diocèse de Dol]. Elle avait pris le nom de Lanvignec lorsqu'elle élut sa première municipalité au début de 1790 ;
2) Par l'ordonnance du 6 mai 1836, Paimpol a été augmenté d'une fraction de Plounez, située sur la route de Tréguier. En échange, Plounez a reçu les villages de Keraudren et de Toulverzit, formant deux fractions et faisant précédemment partie de Lanvignec ;
3) Par la loi du 18 juin 1843, Paimpol s'est accru des villages du Bout-du-Pont et, en partie, de Kernoa, précédemment en Kérity ;
4) Par décret du 31 décembre 1896, une autre fraction de Kérity (ancien étang de Paimpol), aux abords de la gare de Paimpol, a été réunie au territoire de cette ville ;
5) Enfin, par arrêté préfectoral du 21 novembre 1960, deux communes ont été réunies à Paimpol à compter du 26 novembre suivant, pour former ce qu'on appelle officieusement "le grand Paimpol" ;
a) Kérity, qui avait été, sous l'Ancien Régime, une paroisse du diocèse de Dol. L'église de Keriti (des 1189) ou de Queriti (1198) est citée dans les chartes des abbayes de Saint-Rion et de Beauport. On y trouve également les formes Carrti et Quirithi. Cette localité a le titre de paroisse dès 1227. On rencontre ensuite les formes K/yty [Note : Dans les noms propres breton., K/ est l'abreviation de le syllabe Ker] (1555), K/itty (1601) et enfin X/ity (1614) (Arch. des C-du-N, 1 E 2182, 2184).
Cette paroisse de Kérity a élu sa première municipalité au début de 1790 et la commune s'est accrue de plusieurs portions de territoire : tout d'abord, par l'ordonnance du 18 décembre 1831, elle a reçu les villages de Kermen et du Terron en Plouézec et, d'autre part, les villages du Guern, de la Lande-Colas, du Runiou et de Beauport (y compris l'ancienne abbaye de Beauport) [Note : Cette dernière fraction de Plouézec, comprenant les quatre villages mentionnés, séparait en deux la commune de Kérity]. La loi de 1843 et le décret de 1896, au profit de Paimpol, ont déjà été mentionnés. En outre le bourg a été transféré en 1856 du lieu appelé aujourd'hui le Vieux-Bourg au village du Terron (enclave de Plouézec jusqu'en 1831) ;
b) Plounez, qui avait été sous l'Ancien Régime une paroisse du diocèse de Saint-Brieuc. Plonez était paroisse dès 1256 (Arch. des C-du-N, 2 H Beauport, carton 61). Cette paroisse est ensuite appelée Ploenez dès 1261, Ploenet dès 1266 (même fonds) et enfin Plounez aux XVIIème et XVIIIème siècles (Arch. des C-du-N, 1 E 2183). Cette paroisse, qui avait pour succursale et trève la ville de Paimpol et qui était parfois appelée Plounez-Paimpol, élut na première municipalité au début de 1790. L'échange de territoire entre Plounez et Paimpol en 1836 a déjà été signalé plus haut. Sur le nom de Plounez avait été formé l'adjectif plounézien (Kerleveo, Temps d'Islande, I, 1944, p. 28).
Par son décret du 27 septembre 1741, l'Assemblée nationale créa un tribunal de commerce à Paimpol (Arch. des C-du-N, 217 L 73). Ce choix était justifié par le fait que le port de Paimpol était un centre d'armement de la pêche de la morue sur les bancs de Terre-Neuve depuis le XVIème siècle environ.
Il y a sur cette commune deux monuments historiques classés :
1) L'ancienne église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle [Note : Le vocable de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle est donné pour la première fois à l'église Notre-Dame dans une délibération de la fabrique du 17 avril 1747 (Kerleveo, Temps d'Islande, I, p. 8, n. 27)], dont il ne reste que la tour (1760-1766), classée par décret du 19 juin 1916 ;
2) Les ruines de l'abbaye de Beauport [Note : Rappelons que cette abbaye, primitivement en Plouézec, appartint à Kérity à partir de 1831 et se trouve sur le territoire de Paimpol depuis 1960. Les ruines ont été achetées vers 1845 par le Comte Poninski] (début XIIIème et XIVème s.), classées dès 1862 ;
Treize autres édifices ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :
3) L'ancienne église de Lanvignec (XVIIIème s.), inscrite le 2 mars 1964 ;
4) La chapelle Notre-Dame de Kergrist, en Plounez, inscrite, ainsi que son placitre, le 12 mai 1969. Elle date des XVème (porte latérale), XVIème (une fenêtre du choeur) et XVIIIème siècles ;
5) La croix de Kergrist, inscrite le 16 novembre 1964 ;
6) Le manoir de Kerloury (XVIIIème s.) en Plounez, inscrit, en ce qui concerne les toitures, les façades et les cheminées intérieures, le 23 septembre 1971. Kerloury a longtemps appartenu à la famille Rolland de Kerloury, dont l'un était évêque de Tréguier de 1434 à 1441 (voir plus bas) ;
7) Le manoir du Grand-Pontébar, rue Keralain, dont les façades, les toitures et le puits de la cour ont été inscrits le 5 octobre 1970 ;
8) Une maison de la place du Martray, située à l'angle de la rue de l'église et inscrite le 22 mars 1930 ;
4) Une maison de le place du Martray, à l'angle du quai, cadastrée B 95 et inscrite, en ce qui concerne les façades et toitures, le 7 août 1964 ;
10) Une autre maison de la place du Martray (au cadastre B 112). Ses façades donnant sur le rue des Huit-Patriotes et sur la place ont été inscrites également le 7 août 1964 ;
11) Une dernière maison de la place du Martray, située à l'angle de la rue de la Vieille-Poissonnerie et cadastrée B 304. Ses façades et toitures ont été inscrites le 11 août 1964 ;
12) Deux maisons du quai Morand, cadastrées B 54 et 55, aussi inscrites (façades et toitures) le 11 août 1964 ;
13) Une maison, rue de Ploubazlanec (auj, rue des Huit-Patriotes), inscrite (façade et toiture) le 22 mars 1930 ;
14) La croix de Sainte-Barbe, en Kérity, inscrite le 31 mars 1926.
A ces édifices protégés, en peut ajouter d'autres monuments anciens qui n'ont pas, jusqu'à présent, fait l'objet d'une telle mesure :
15) L'ancienne église Saint-Samson de Kérity (XVIème s.), en ruines, dont il reste surtout la sacristie ;
16) La chapelle Sainte-Barbe de Kérity (XVIIème s.), remaniée en 1908 ;
17) L'établissement gallo-romain situe près des quais ;
18) La motte de Coz-Castel (haut Moyen Age) ;
19) Le manoir de Kergoniou en Plounez ;
20) Le manoir de Kerraoul en Plounez, dont la seigneurie, achetée en 1721 par Jean-Louis Vittu de Kersaint, a donné son nom à la famille Vittu de Kerraoul [Note : Le nom sa prononce "Kërôl"] (Arch. des C-du-N, 1 E. 2180) ;
21) La digue de la grève de Cruckin en Kérity (XIIIème s.), construite par les moines de Beauport et découverte par M. Sylvestre Guillou à la suite de la tempête de mars 1960 (Ouest-France, 27 mars, p. 17).
Quant aux sites, on peut signaler :
1) L'avenue cadastrée B 176 de Plounez et classée comme site le 26 décembre 1921 ;
2) Le rocher de Cruckin, en Kérity (C 578-580, 582, 585-591, 593-596), classé le 27 novembre 1963 ;
3) Le site de la chapelle de Kergrist en Plounez avec son enclos et son calvaire (C 1084 et 1088), inscrit le 13 avril 1943 ;
4) La pointe de Guilben en Kérity (A 1-198), inscrite le 4 janvier 1964 ;
5) Le littoral de la commune, jusqu'au chemin rural du Cleuziat en Ploubazlanec, aux chemins vicinaux 11, 29, 13, à la route nationale 786, à un chemin rural, aux chemins vicinaux 28 et 10, à un autre chemin rural et au chemin vicinal 19. Ce littoral fait partie d'un site inscrit le 25 février 1974 et comprend les îles, qui sont Roch Donan et l'île Blanche.
Voici les événements qui ont jalonné l'histoire de Paimpol :
1) En 1202, avant le 12 novembre [Note : Date d'une bulle fulminée en faveur de l'abbaye par le pape Innocent III], fut fondée l'abbaye de Beauport, de l'ordre de Prémontré, alors en Plouézec, depuis en Kérity ;
2) Le 12 mai 1591, une armée anglaise de 2400 hommes, commandée par Norris, débarqua à Paimpol pour soutenir l'armée royale à la demande des Etats de Bretagne ;
3) Le 25 octobre 1592, la rue de l'Eglise fut incendiée par des gens de guerre, par crainte d'un siège ;
4) Vers 1593 la ville fut prise et pillée par le capitaine La Fontenelle, agissant au nom de la Ligue ;
5) En septembre 1594, Norris, qui avait quitté la ville peu avant, y débarqua de nouveau avec 1800 hommes ;
6) Le 1er mars 1760 fut posée la première pierre du clocher de l'ancienne église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. Cette pierre est décorée des armes des Vittu de Kerraoul ;
7) Dès 1783 (Arch. du Fin., B 4212) et jusqu'à 1807 au moins, les armateurs paimpolais armèrent des navires en course contre les Anglais ;
8) En 1824 fut fondée l'Ecole d'hydrographie devenue aujourd'hui l'Ecole nationale de le Marine marchande à Poulgoïc ;
9) En août 1832 l'épidémie de choléra fit des ravages dans la population de Paimpol. Du 9 au 31 de ce mois, 116 décès furent enregistrés à la mairie ;
10) En 1852 partit la première goëlette paimpolaise armée pour la pêche en Islande ;
11) En 1857 fut créé le pardon des Islandais, qui avait lieu chaque année en février ou mars ;
12) Le 22 mars 1859 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Saint-Samson de Kérity au Terron. Cette église, terminée en 1862, fut bénie le 18 janvier 1863 ;
13) En 1863 partit le dernière goëlette paimpolaise armée pour Terre-Neuve ;
14) En 1885 reprit à Paimpol l'armement à la pêche pour Terre-Neuve ;
15) Le 23 novembre 1890 fut bénie la tour de l'église Saint-Samson de Kérity ;
16) le 10 juillet 1892 fut bénie la première pierre de l'église Saint-Pierre de Plounez. Cette église fut bénie le 29 avril 1894 et achevée le 15 décembre 1895 ;
17) 1895 marqua l'apogée des armements paimpolais pour l’Islande. Il y eut, cette année-là, 81 armements pour 80 navires (l'un deux ayant fait deux voyages) ;
18) Le 20 mars 1910 fut bénie la première pierre de la novelle église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. Cette église fut bénie le 8 février 1914 ;
19) En 1926 eurent lieu les derniers armements paimpolais pour Terre-Neuve ;
20) En 1936 eurent lieu les derniers armements paimpolais pour l'Islande ;
21) Le 19 juin 1940, la goëlette Manou (commandant : Jean Le Deut) partit pour l'Angleterre avec les 80 élèves de l'Ecole de navigation à son bord ;
22) Le 31 janvier 1941, le côtre Saint-Guillaume, emmena de même cinq personnes dont le Comte de Mauduit, de Plourivo ;
23) Le 8 mars 1944 a été achevée l'impression de Paimpol au temps l'Islande (2 vol.) de l'abbé Jean Kerleveo, ouvrage cité dans les notices de ce canton avec l'abréviation Temps d'Islande ;
24) Le 2 juillet 1944, une explosion détruisit la voie ferrée à la passerelle de Kermanach en Kérity ;
25) Le 4 août 1944, le bourg de Plounez fut évacué per les Allemands qui y revinrent peu après, faisant plusieurs victimes dans la population ;
26) Le 13 août 1944 la poche de Paimpol fut nettoyée par l'armée américaine (général Earnest) et les F F I (colonel Passy) ;
27) Le 15 août 1944, des avions alliés attaquèrent les blockhaus allemands de Plounez et du Guilben ;
28) Le 16 août 1944. Paimpol fut libéré de l'occupation allemande ;
29) Le 30 juin 1971 a été achevée l'impression de Paimpol et son terroir de Mgr Jean Kerleveo, ouvrage cité dans les notices de ce canton avec l'abréviation Terroir [Note : Les deux ouvrages de Mgr Kerleveo on été largement utilisés pour rédiger les notices de Paimpol et de Ploubazlanec, même lorsqu'ils ne sont pas expressément cités] ;
30) Le 13 juin 1980 a été inauguré à Paimpol, dans l'ancienne Ecole d'hydrographie, quai Loti, le musée municipal de la mer.
Plusieurs personnages connus sont liés, de quelque façon, à Paimpol :
1) Raoul Rolland de Kerloury, né à Plounez vers 1400, auditeur des causes du Sacré Palais à Rome, puis évêque de Tréguier (6 sept. 1424). Il a donné son nom au manuscrit appelé "le Raoulin" (Arch. des C-du-N, 1 G év. de Tréguier). Il est mort à Tréguier le 14 avril 1441 (Un catal. des év. de Trég. rédigé au XVème s., publ. par R. Couffon : Soc. d'émul. des C-du-N, lxj, année 1929, p. 70) ;
2) Nicolas Armez, né à Paimpol le 16 mars 1754, un des trois commissaires nommés par le Roi le 6 mars 1790 pour le formation du département des Côtes-du-Nord, élu procureur général syndic du département (1790), démissionnaire (1791), commissaire du Directoire exécutif (1795), président du Conseil général (1800), mort à Paris le 27 avril 1825 (L. Dubreuil, Un révolutionnaire de Basse-Bretagne, 1929) ;
3) Le bienheureux Yves Rey de Kervizic, né à Paimpol le 6 avril 1761, prêtre le 6 octobre 1788, nommé vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris. Il refusa de prêter le serment constitutionnel et fut emprisonné en août 1792 à Saint-Firmin où il fut massacré le 3 septembre 1792. Il fut béatifié le 17 octobre 1926 ;
4) Julien Viaud dit Pierre Loti (1850-1923), capitaine de vaisseau et romancier. Il vint à Paimpol pour la première fois le 16 août 1868 et fit la connaissance, en 1877, du matelot Pierre Le Cor, de Kergrist en Plounez. Ce dernier invita Loti à Kergrist et servit de modèle au personnage d'Yves Kermadec dans Mon frère Yves (1883). Pêcheur d'Islande (1886) décrit le pardon des Islandais et la maison de Gaud sur la place du Martray à Paimpol (voir la notice de Ploubazlanec) ;
5) Armand Dayot, né à Paimpol le 19 octobre 1851, inspecteur général des Beaux-Arts, auteur d'ouvrages de critique d'art. Il fonda et présida les Bleus de Bretagne. Il est mort à Bandol (Var) le 20 octobre 1934. Son buste en bronze fut érigé à Paimpol en 1938 et enlevé par les Allemands pendant la guerre. Sa statue en pierre fut inaugurée le 27 juillet 1956 ;
6) Théodore Botrel, né à Dinan le 14 septembre 1868 [Note : Sa biographie ayant été omise dans le volume de l'arrondissement de Dinan, il trouve sa place ici puisque Paimpol l'a fait connaître et qu'il a fait connaître Paimpol], d'abord chansonnier au Chat noir. Le roman de Loti, Pêcheur d'Islande, lui inspira en 1895 La chanson La Paimpolaise, qui fut son premier succès. Il publia plusieurs recueils de chansons relatives à la Bretagne, des pièces de théâtre, la revue mensuelle La Bonne chanson (1908-1914) et ses mémoires (1926 et 1933). Il est mort à Pont-Aven (Fin.) le 27 juillet 1925 ;
7) Gilles-Marcel Cachin, né à Paimpol le 20 septembre 1869 [Note : Son père, Marcel Cachin, gendarme, puis garde-champêtre, était né à Saint-Justin (Gers) ; sa mère, Marie-Louise Gallou ou Le Gallou, était née à Plourivo], professeur à Bordeaux (1893), adjoint au maire de Bordeaux (1900), conseiller municipal du quartier de la Goutte d'Or à Paris et conseiller général de la Seine (1912), rédacteur à l'Humanité (1912), député du XVIIIème arrondissement (1914), directeur de l'Humanité (1918). Au congrès de Tours (29 décembre 1920), il se déclara pour la majorité communiste. Il fut sénateur de la Seine de 1936 à 1940 et de nouveau député depuis 1945. Il fut décoré de l'ordre de Lénine en 1957 et mourut à Choisy-le-Roi (auj. Val-de-Marne) le 12 février 1958. La rue Marcel-Cachin, à Paimpol, a été inaugurée le 7 février 1965 ;
8) Gabriel Le Bras, né à Paimpol le 23 juillet 1891, professeur de droit à l'université de Strasbourg (1922) puis à Paris, doyen de la faculté de Droit de Paris de 1959 à 1962, spécialiste du droit canonique et auteur d'ouvrages concernant cette matière. Il fut aussi membre de l'Institut (Académie des sciences morales) à partir de 1964 et mourut à Paris le 19 février 1970.
(Bulletin d'informations des maires).
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