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PEILLAC

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La commune de Peillac (bzh.gif (80 octets) Paolieg) fait partie du canton d'Allaire. Peillac dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PEILLAC

Le titulaire de Peillac est saint Sabulin, abbé.

Peillac est une ancienne paroisse primitive qui englobait les territoires de Saint-Gravé et Saint-Vincent. La paroisse de Poliac (Poliac Plebs) est mentionnée dès 849 dans le cartulaire de Redon. Elle englobe alors les territoires de Saint-Vincent-sur-Oust et de Saint-Perreux.

Ville de Peillac (Bretagne).

Le bourg se développe autour d'une villa gallo-romaine. Un acte du IXème siècle mentionne l'existence d'un comte de Peillac. La commune est chef-lieu de canton de 1790 à 1800.

Ville de Peillac (Bretagne).

Note 1 : Le territoire de Peillac est naturellement borné au nord par la rivière d'Oust, et au sud par celle d'Arz ; à l'ouest, il confine à Saint-Gravé et à l'est à Saint-Vincent. Il est traversé par la route de Malestroit à Redon. En 1891, sa superficie est de 2420 hectares, dont un tiers environ sous culture, et le reste sous prés, bois, etc.. La terre est généralement fertile et produit en abondance du sarrasin, du seigle, du froment, de l'avoine et des châtaignes. En 1891, sa population est de 1996 habitants. Le bourg est central et se trouve à 11 kilomètres d'Allaire et à 44 de Vannes. Les Celtes ont certainement occupé ce territoire, mais il n'y a pas de trace connue de leur passage. Les Romains y ont laissé plusieurs vestiges. Sur les hauteurs de Cranhac, au bord de l'Oust, il existe un retranchement romain, recouvert d'un bois, et mesurant 200 mètres de longueur sur 70 de largeur ; les parapets ont encore 3 m. de hauteur ; le point de la rivière auquel vient aboutir ce retranchement se nomme encore le Passage des Romains. — Près des villages de la Douve et de Lésurlo on trouve aussi les vestiges de deux autres camps. Les Bretons ont à leur tour occupé ce territoire, comme le prouvent les noms des villages de Cranhac, Maubran, Limur, Prameux, Gouéno, la Grée, .. et aussi les noms d'hommes de ces parages, conservés dans le Cartulaire de l'abbaye de Redon. En 848, à propos d'un droit prétendu sur les navires qui passaient à Balrit, au-dessous du confluent de l'Oust et de l'Aff, Nominoé fit consulter les habitants des paroisses riveraines, et notamment ceux de Poliac : ce qui semble insinuer que Peillac s'étendait alors, vers l'est, jusqu'à ces deux rivières réunies et touchait à Bains (Cartulaire de l'abbaye de Redon, p. 80). En 860, un certain Judual donna à l'abbaye de Redon une terre, nommée alors Ran-Riocan, située dans la paroisse de Peillac, in plebe que vocatur Poliac (Ib. 164). Vers 862, un certain Tréaton donna au même monastère, dans la susdite paroisse, plusieurs propriétés et spécialement le cours de l'Oust, depuis l'écluse de Muzin jusqu'au confluent de l'Arz : nouvelle preuve que Peillac s'étendait alors jusque-là (Ib. 58). En 867, Ritcand, abbé de Redon, renouvela à plusieurs particuliers la ferme des terres qu'ils tenaient du B. Convoïon ; cet acte fut passé à Bron-Judvocon, en Peillac, devant Rivelen, comte du pays, et devant beaucoup d'autres témoins (Ib. 72) (Joseph-Marie Le Mené - 1891)

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de la commune de Peillac : Jérôme Caudet (1793) ; Louis Audige (1794-1796) ; Jean Moisan (1797-1798) ; Guillemot (1799-1808) ; Joseph Denoual (1808-1809) ; Joseph Roux (1809-1813) ; Vaillant (1813-1816) ; Pierre Lebel (1816) ; Gicqueaux (1816-1821) ; Jean Audige (1821-1827) ; Lebel (1827-1830) ; Loisel (1830-1832) ; Jean-Marie Rivière (1832-1838) ; Lecadre (1838-1848) ; Jean-Marie Quiban (1848-1852) ; Lebre (1852-1856) ; Roux (1856-1860) ; Jean-Louis Boissel (1860-1872) ; François Jouvence (1872-1876) ; Jean-Louis Boissel (1876-1882) ; Gaston Nicot (1882-1884) ; Pierre Jouvence (1884-1886) ; Jean-Louis Boissel (1886) ; Louis Houix (1886-1894) ; Léonce Marie Octave de Gibon (1895-1905) ; Jean-Louis Jouvence (1905-1908) ; Pierre Hallier (1908) ; Pierre Nael (1908-1919) ; Jean-Louis Jouvence (1919-1921) ; Pierre Hallier (1921-1951) ; Alfred Caudart (1952-1971) ; Louis Bléher (1971-1983) ; Jean Plantard (1983-1989) ; Jean-Bernard Vighetti (1989-2014) ; PhilippeJégou (2014-?), etc..

Ville de Peillac (Bretagne).

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PATRIMOINE de PEILLAC

l'église Saint-Sabulin (XVIème siècle). Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine dont le choeur a été refait en 1734 et la nef, avec le clocher sur le porche occidental, au XIXème siècle. Dans sa forme primitive, l'église ne possède pas de transept. Les deux chapelles sont ajoutées au bout de la nef en 1819 pour former le transept. La voûte est restaurée en 1818 et en 1870. En 1844 un nouveau clocher est édifié. Les boiseries de l'autel du choeur et de la sacristie sont réalisées en 1870 par le Brun, de Lorient ;

Eglise de Peillac (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Peillac, dont le choeur a été refait en 1734, a la forme d'une croix latine. Elle était placée sous le vocable de saint Sabulin, abbé, nom de baptême souvent donné jadis aux enfants de la paroisse ; mais ce saint n'étant point suffisamment connu, on lui a associé ou plutôt substitué saint Pierre. Les autels latéraux sont dédiés à la sainte Vierge et au Sacré-Coeur. La tour, située au bas de la nef, a été construite par les soins de M. Noel, recteur. Dans le cimetière se trouvent deux lechs de 1 m. 80, l'un placé au milieu, l'autre encastré dans le mur. On y voit aussi une croix de pierre à branches pattées. Les chapelles publiques sont : — 1° N.-D. de Liesse, au village de Maubran, vers l'ouest. On y trouve un lech bas, encastré dans un mur. — 2° Saint-Julien, vers l'est, en un lieu isolé. — 3° Saint-Maudet, vers le nord, aujourd'hui abandonnée. Les chapelles privées étaient celles des manoirs du Bignon, de la Villeneuve, du Plessis et de La Gras. Les frairies étaient, en dehors du bourg, celles de Maubran, du Plessis, de Maserettes, de Saint-Maudet. Les chapellenies étaient celles : — 1° de Sainte-Catherine, — 2° de Villeneuve, — 3° des Rivières, — 4° de J. Pételaud, — 5° de G. Jouan, — 6° de J. Jarrier, — 7° de Y. Morice, — 8° de L. Braheix, — 9° de Sébillot. Il faut y ajouter les prestimonies de Suzevin, de la Noellerie, de Prénoavel et de J. Guéheneuc. Le recteur de Peillac, à la nomination du pape ou de l'évêque, suivant les cas, percevait la dîme à la 33ème gerbe sur toute sa paroisse. En 1756, son revenu net était évalué à 858 livres. Les Trinitaires de Rieux avaient aussi la dîme dans leur quartier, et les seigneurs temporels dans leurs terrains respectifs. Peillac était du territoire de Rieux et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune et même en chef-lieu de canton, avec Saint-Vincent et Saint-Perreux pour dépendances, et fit partie du district de Rochefort. En 1791, le recteur, M. Vaillant, refusa le serment schismatique, et dut s'exiler l'année suivante. M. Le Thiec, son vicaire, fut tué par les républicains ; M. Chedaleux, accusé de l'avoir dénoncé, fut assassiné au bourg en janvier 1794. Pendant ces troubles, on vendit nationalement un herbier dépendant de la cure, une terre à la Gaudinaie appartenant à la fabrique et un pré aux Marais ; mais on ne parait pas avoir touché aux biens des chapellenies. Peillac passa, en 1800, dans l'arrondissement de Vannes et perdit en 1801, son titre de canton pour passer dans celui d'Allaire. Les dépendances du presbytère, rachetées en 1808, ont été rendues à la fabrique par acte du 28 juin 1819. C'est dans ce pays qu'est né, en 1824, M. François-Marie Trégaro, nommé évêque de Séez en 1882 (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Peillac (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Peillac et ses recteurs"

la chapelle Notre-Dame-de-Liesse (1580), située au village de Maubrun. Il s'agit d'un édifice rectangulaire dans le mur duquel est encastré un lech bas. On y a ajouté deux fenêtres gothiques provenant de l'église paroissiale. L'autel provient aussi de l'église paroissiale ;

la chapelle Saint-Julien ou chapelle des Landes (XVIIIème siècle), située en un lieu isolé. Cette chapelle a servi de lieu de rassemblement pour des chouans durant la Révolution ;

la croix (XVIIème siècle) ;

la croix de la route (1818) ;

Calvaire de Peillac (Bretagne).

le château de La Graë (XIII-XVème siècle). Siège de l'ancienne seigneurie de la Gras (ou Graë), propriété successive des familles Robert de La Lande ou de La Landelle (depuis 1290). Propriété de Jehan de La Landelle en 1427, 1464 et 1481. Le château est remanié au XVIème et XVIIème siècles. La date de 1610 est gravée sous le toit. Il était en ruine vers le milieu du XIXème siècle et possédait autrefois une chapelle privée. Les armes des seigneurs de La Graë sont encore visibles sur une des façades ;

Peillac  (Bretagne) : château de la Graë.

Voir aussi   Ville de Peillac (Bretagne) "Recueil (livre de raison) de la famille Landelle de Peillac"

l'ancien château de Cranhac, en ruine depuis le début du XIXème siècle. Siège de l'ancienne seigneurie de Cranhac ayant appartenu successivement aux familles Gouret de Bignon, Potier et au marquis de Gesvres (jusqu'à la Révolution). Cette seigneurie avait autrefois un droit de haute justice. On mentionne un sire de Moullac ou Malestroit et Johannet Meaude en 1427 ;

le château de Bignon (1602). La seigneurie a appartenu successivement aux familles Gouret, Villeneuve et Guesclin. Le corps de logis, détruit sous la Révolution est du XXème siècle. Les tours sont d'origine. Il possédait autrefois une chapelle privée. La demeure est aujourd'hui la propriété de la famille Evin ;

Ville de Peillac (Bretagne) : château de Bignon..

le grand-logis (XVIIème siècle). Il s'agit d'une ancienne maison de Sénéchal. On y voit une ancienne tour de guet ;

le manoir du Plessis (XVIIIème siècle). Siège d'une ancienne seigneurie avec droit de haute justice ayant appartenu successivement aux familles Brullon et Saint-Maur (au XVIIIème siècle). Il possédait autrefois une chapelle privée et était la propriété de Jean Joseph Tardivel (en 1840). On mentionne Tristan de La Lande et Olivier Guehenneuc en 1427 ;

le manoir de la Villeneuve. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Villeneuve, du Bignon, Potier et au marquis de Gesvres. On mentionne Jehan de Villeneuve en 1427, 1464 et 1481. Il possédait autrefois une chapelle privée ;

la maison (XVIIIème siècle), située au Plessis. Propriété, en 1840, du recteur d'académie Jean Joseph Tardivel, décédé en 1872 ;

les moulins à vent de Villeneuve, de Concouet, de Cormier, de Gras, le moulin à eau de Guehenneux, et le moulin (XIXème siècle) du Gué de l'Epine ;

Ville de Peillac (Bretagne).

A signaler aussi :

la stèle gauloise (Vème siècle), située à Cranhac ;

Ville de Peillac (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de PEILLAC

La mention d'un comte de Peillac au IXème siècle est fort intéressante ; malheureusement tout se borne là ; on ne connaît ni l'étendue du fief, ni la suite des seigneurs. Plus tard, ce domaine passa aux sires de Rieux, qui le conservèrent jusqu'à la Révolution et qui y possédèrent un siège de haute juridiction sous le nom de Rieux-à-Peillac. Une famille de Peillac, issue probablement en juveigneurie des anciens comtes de l'endroit, et établie à Peillac en Guer, a produit Jean, chambellan du duc en 1451, Olivier, chanoine de Guérande et recteur de Saint-Avé en 1475, Jean, seigneur de la Pouèze en 1543 et Nicolas, seigneur de la Souchais, conseiller-maître à la Chambre des comptes en 1728.

Les autres seigneuries de la paroisse de Peillac étaient :

1° Bernavau.

2° Le Biguon, vers l'ouest, château de la renaissance, aujourd'hui en ruine, possédée par les Gouret, les Villeneuve, les Guesclin.

3° Brichelaie, au nord-ouest.

4° La Chauvaille, sur le bord de l'Oust.

5° La Coudraye, au nord-ouest.

6° Cranhac, au nord, haute justice, aux Gouret du Bignon, puis aux Potier, marquis de Gesvres.

7° La Gras, à l'est-sud-est, appartenait en 1290 à Robert de la Landelle, et en 1690, à Nicolas de la Landelle.

8° La Heugaie, aux du Maz.

9° La Jarie, à l'est, aux Limur.

10° Limur, à l'est, berceau d'une famille éteinte.

11° Panhalen, au sud, sur l'Arz.

12° Le Plessis, au sud-est, haute justice, à la famille de Brullon, et en dernier lieu à M. de Saint-Maur.

13° Le Verger, au sud-est.

14° La Villeneuve, à l'ouest, près du Bignon ; en 1500 à J. de Villeneuve et du Bignon, et plus tard aux Potier, marquis de Gesvres.

(de J-M. Le Mené).

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Peillac :  Guillaume Morice et le sire de Rieux (Penhalleuc), Jehan Frouessart et Perrot Barbier (Brenavaux, en la Garrelaye), Jehan de la Landelle (la Graë, en la Garrelaye), Tristan de la Lande et Ollivier Guehenneuc (le Plessis), le sieur de Limur et Guillaume Aban (le Bas Limur), le sieur de Limur et Guillaume Nevou (la Jarrie), Denis Pierre et Jehan Clanu (la Hengaye), sire de Moullac ou Malestroit et Johannet Meaude (Cranhac, en St Maudé), Jannot Pierre, Jehan Louvel et Guillaume Nevou (la Bricelaye), Jehan de Boesbic (la Méaudaye), Jehan de Villeneufve (Villeneuve), Denis Pierre (au bourg de Peillac).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 6 nobles de Peillac :

Jehan de la VILLENEUVE (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une vouge ;

Denys BATART (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une jusarme et d'une épée ;

les héritiers Guillaume GUEHENOUX ;

Pierre GUEHENOUX ;

Jehan BRENOGUEN (30 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan de la LANDELLE (600 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et portant des harnois de jambes ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 4 nobles de Peillac :

Jehan de la VILLENEUVE (60 livres de revenu) : comparaît en archer ;

les héritiers Denis LE BASTARD (800 livres de revenu) ;

Jehan de BRENGUEN (15 livres de revenu) ;

Jehan de la LANDELLE (400 livres de revenu) ;

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