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Les gens et les choses de Penvénan sont dits penvenannais (J O, 2 octobre 1935).

Pennguenan est cité dans une charte de l'ordre de Malte, datée de 1160 mais écrite vers 1200 (Anc. év., VI, 128). L'église de Penvennan est citée en 1162 dans une charte de Saint-Jacut (IV, 278). Penguennan était une paroisse du diocèse de Tréguier dès 1330 (Procès de S. Yves). On trouve encore cette graphie en 1554 (Arch. des C-du-N, 1 G év. de Trég., rôle des décimes). La forme actuelle (si l'on ne tient pas compte de l'accent) apparaît dès 1731 (Etat des paroisses). Penvénan élut sa première municipalité au début de 1790 et fut en même temps le chef-lieu d'un canton jusqu'en l'an X (1801). Pen veut dire "cap" et Guennan est un nom d'homme.

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Trois ensembles d'édifices ont été classés monuments historiques :

1) le menhir de Parc-an-Goff, près de Kerveniou (cadastré E 260), classé le 21 décembre 1965 ;

2) les sépultures de Roch-Las, au Port-Blanc (époque néolithique), découvertes au bord de la mer au début d'août 1935 et classées le 2 octobre 1936 ;

3) l'église Notre-Dame du Port-Blanc (début XVIème s.), ancienne chapelle classée avec son calvaire (1663) et son enceinte le 28 septembre 1908. L'escalier extérieur du cimetière a été ajouté au classement le 1er avril 1936. La chapelle avait été érigée en église paroissiale en 1932 ;

 

Deux autres édifices ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :

4) le menhir de Kerbeulven (cadastré AD 150), inscrit le 27 mars 1972 ;) le manoir de Kerbeulven (XVIème s.), inscrit avec sa chapelle (vers 1590) et son colombier, en ce qui concerne les façades et toitures, le 17 décembre 1970.

Enfin d'autres édifices de cette commune ne sont pas protégés, à ce jour, au titre des monuments historiques :

6) la chapelle Saint-Nicolas de Buguélès (XVIème s.) ;

7) le calvaire de Buguélès (1516) ;

8) la chapelle Saint-Gildas, située dans l'île de ce nom, restaurée mais dont certains murs paraissent dater du Moyen Age. On conduisait chaque année les chevaux au pardon de Saint-Gildas le dimanche et le lundi de la Pentecôte pour les mettre sous la protection du saint ;

9) le manoir du Pellinec (1695), propriété de la famille Salliou ;

10) la croix du Pellinec ;

11) le manoir de Kermarquer (XVIème s. et 1772), aujourd'hui ferme ;

12) le manoir de Pencrech ;

13) le manoir de Guernautier (XIVème-XVème s.) ;

14) le manoir de Boisyvon (XVème s.), autrefois de Boiséon, éponyme d'une famille de ce nom ;

15) une tour de guet (XIIème s.), servant aujourd'hui de sacristie à l'église du Port-Blanc mentionnée plus haut ;

16) la croix de Croas-Squijou (fin XVIIIème s, avec socle plus ancien) ;

17) la croix de Melle Salliou à Saint-Gonval. Le socle, seul ancien (debut XVIème s.), provient de Buguélès ;

18) le moulin de Guermeur (1676), à Kercoadou ;

19) une borne du fief de Troguindy (1761), fief d'une seigneurie dont le chef-lieu était en Minihy-Tréguier ;

20) la ferme de Kerdeval (XVIème s.) ;

21) l'étable de la ferme de Kergeffroy (XVIème-XVIIème s.) ;

22) la ferme de Kerelguen (1631 et 1739) ;

23) la maison de Lescadou (1781) ;

24) les maisons de Keranscoualch (1711) ;

25) la ferme de Saint-Gonval (1714) ;

26) la fontaine de Saint-Maudez (XIVème s.) ;

27) la croix de Penprat ou de Keribo ;

28) la croix de Penanguer ;

29) le menhir de Kermarquer, sur la route du Port-Blanc ;

30) les menhirs extraits du tumulus de Tossen-Keller, détruit vers 1965, ont été placés à Tréguier sur le quai (Cf. P-R. Giot et J. Brard, dans : Soc. d'émul. des C-du-N, bull. et mém., XCV, année 1966, p. 124-125) ;

31) les substructions de Castel-Bras (époque gallo-romaine) surmontées de ruines médiévales ;

32) la voie romaine de Tréguier au Port-Blanc, visible à Saint-Gonval.

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La commune de Penvénan possède de nombreux sites classés :

1) le rocher du Voleur, classé le 13 janvier 1917. Le classement a été étendu à la totalité de la parcelle AC 248 par décret du 30 novembre 1976 ;

 

Tout l'archipel du Port-Blanc a été classé également :

2) l'île du Château, classée par arrêté du 22 janvier 1917 ;

3) l'île aux Femmes, classée par arrêté du 29 novembre 1917 ;

4) l'île Bruck, classée par arrêté du 20 janvier 1926 ;

5) les îles Saint-Gildas (cadastrée A 1 à 5), Levren (A6 à 8), Illiec et Creis (A 9 à 17), Marques (A 18), Bihan (A 19 et 20) et aux Marsouins (A 1490 à 1492), toutes classées par arrêté du 27 mars 1961 ;

6) le classement de tout cet archipel a été étendu à l'ensemble du domaine public maritime situé dans un cercle ayant pour centre le phare du Port-Blanc et pour rayon une longueur de deux milles marins (3704 m). Cette extension a fait l'objet d'un arrêté du 19 novembre 1975 [Note : Le sémaphore du Port-Blanc avait été inscrit sur la liste des postes sémaphoriques par la loi du 18 juillet 1895].

 

Enfin a été inscrit comme site pittoresque :

7) tout le litoral de la commune, jusqu’aux chemin raraux n° 16 et 8, au chemin vicinal n° 6 et au chemin départemental n° 74. La zone ainsi délimitée fait partie du litoral inscrit, de Penvénan à Plouha, le 25 avril 1974.

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Parmi les événements qui ont eu lieu à Penvénan, on doit citer les suivants :

1) entre 1179 et 1188 ou peut-être dès 1163, l'église Saint-Pierre de Penvénan fut donnée par l'évêque de Tréguier à l'abbé de Saint-Jacut (Anc. év., IV, 257, n. 3, et 280) ;

2) le 2 mai 1230, une armée anglaise débarqua au port Saint-Gildas (aujourd'hui le Port-Blanc), pour soutenir le comte de Bretagne, Pierre Mauclerc contre les Français. Cette armée regagna l'Angleterre en octobre suivant, après une promenade militaire qui la conduisit jusqu'à Bordeaux et sans aucune action sérieuse [Note : Le Port-Blanc fut d'abord le port Gueltas ou le port Gildas. Il est appelé Poulblanc en 1570 (Hist. de Penv., p. 98)] ;

3) vers 1595 fut écrit par William Shakespeare le drame historique Richard II, dans lequel est cité le Port-Blanc "Port le Blanc, a boy in Brittany" (acte II, scène I) [Note : Cette pièce The life and death of King Richard II, dont le sujet historique est emprunté à plusieurs sources, a été inscrite au Registre des libraires le 29 août 1597. Richard II fut roi d’Angleterre de 1377 à 1399] ;

4) le 9 novembre 1700, la maison noble de Kerbeulven fut achetée par adjudication par les prêtres de la Mission pour le séminaire de Tréguier et servit de maison de campagne aux évêques jusqu'à la Révolution ;

5) le 8 janvier 1731, trois filles sont nées d'une naissance triple dans la famille de Jean Belles et Marie Paranthoën, à Penvénan ;

6) le 10 mars 1750, dix-neuf ramasseurs de goémon se noyèrent sur les grèves de Penvénan. On en fit une complainte ;

7) le 22 juin 1760, un orage accompagné de grêle a traversé toute la commune et dévasté ses récoltes ;

8) le 9 septembre 1792, à Loguellou, des mutins armés de bâtons firent une émeute à l'occasion du tirage au sort pour le service militaire. Cinq d'entre eux furent condamnés par le tribunal criminel du département le 16 octobre 1792 (Arch. des C-du-N, 102 L 44). 1792 resta "bloavez an toliou vaz" (l'année des coups de bâton. P. de la Baye, Hist. de Tréguier, p. 345) ;
9) le 13 juin 1796, Pierre Le Jollic, président de la municipalité cantonale de Penvénan, habitant Croas-Squijou, fut tué près de chez lui par trois chouans ;

10) le 28 mars 1836, un ouragan renversa la tour et enleva la toiture de l'ancienne église Notre-Dame ;

11) le 30 janvier 1837 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Notre-Dame, qui fut consacrée le 12 août 1838 ;

12) le 27 septembre 1841, un bâtiment de 250 tonneaux fut jeté à la côte à Buguélès ;

13) le 8 décembre 1932, le Port-Blanc a été érigé en paroisse ;

14) le 2 juillet 1937, le colonel Charles Lindbergh envoya au Dr Carrel, sur l'île Saint-Gildas, son premier message aérien (plaque commémorative). Ayant atterri à Morlaix le même jour, il arriva à Penvénan peu après, pour la première fois ;

15) le 5 juin 1944, six hommes furent arrêtés par les Allemands au cours d'une rafle. Cinq d'entre eux, originaires de Plougrescant, furent condamnés à mort le 8 juin et exécutés aussitôt ;

16) le 23 mars 1951 (J O, 10 avril) fut créée la fondation Alexis-Carrel, ayant pour but la "conservation, diffusion et développement des conceptions scientifiques, philosophiques et sociales du Dr Alexis-Carrel", ainsi que la "réunion des personnes physiques et morales intéressées par cet objet". Cette fondation eut la jouissance de l'île Saint-Gildas ;

17) la fondation Alexis-Carrel confia l'île Saint-Gildas aux Petits Frères de Foucauld en 1959 ;

18) en 1966, les Petits Frères de Foucauld furent remplacés, dans l'île Saint-Gildas, par les religieux de Boquen ;

19) le 9 avril 1967, la "marée noire" du Torrey-Canyon atteignit le littoral des Côtes-du-Nord au Port-Blanc [Note : Penvénan fut touché aussi par la marée noire de 1978 dont il a été question dans la notice de Perros-Guirec] ;

20) par décision du tribunal de grande instance de Guingamp, en date du 25 septembre 1968, confirmée en appel à Rennes le 8 octobre 1969, la fondation Alexis-Carrel fut dissoute et les religieux de Boquen quittèrent l'île Saint-Gildas ;

21) au cours du 2e trimestre de 1971 a été publiée la première Histoire de Penvénan, Port-Blanc, Buguélès, écrite par Mme Chouteau.

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Plusieurs personnages connus ont habité Penvénan plus ou moins longtemps :

1) le vice-amiral Jules Vte Cavelier de Cuverville, né à Allineuc en 1834, chef d'état-major de la Marine, épousa en 1860 Melle Latimier du Clézieux, qui possédait Crech-Bleiz en Penvénan. Il mourut à Paris le 14 mars 1912 et fut inhumé à Penvénan. On trouvera sa biographie plus détaillée dans la notice d'Allineuc (arr. de Saint-Brieuc) ;

2) Anatole Le Braz, né en 1859 (voir la notice de Saint-Servais dans l'arrondissement de Guingamp, BIM 7, p. 62). Il possédait au Port-Blanc une propriété nommée Kerstellic ;

3) le chansonnier Théodore Botrel, né à Dinan le 14 septembre 1868 (omis dans la notice de cette ville, KM 3, p. 46), mort à Pont-Aven (Fin.) le 27 juillet 1925 (Cf. l'art. de M. Prévost dans le Dict. de biogr. fr., t. VI, 1954, col. 1164). Il fit construire au Port-Blanc la villa Ty-Chansonniou ;

4) Alexis Carrel, né à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône) en 1873, docteur en médecine (1900), prix Nobel de médecine (1912), acheta en 1922 avec, dit-on, le montant de son prix Nobel, l'île Saint-Gildas. Il acquit une grande notoriété avec son ouvrage L'Homme, cet inconnu (1936). Il fit connaître Penvénan à Lindbergh et mit au point avec lui, en Amérique, sa pompe à perfusion. Il est connu aussi pour ses expériences concernant la survie des organes hors du corps. Il vint régulièrement à Saint-Gildas jusqu'à sa mort, survenue à Paris le 5 novembre 1944 (Cf. l'art. de Roman d'Amat dans le Dict. de biogr. fr., t. VII, 1956, col. 1236-1237). Il est inhumé à l'île Saint-Gildas, près de la chapelle ;

5) Edouard Donzelot, né à Concarneau (Fin.) le 10 juillet 1884, docteur en médecine (1916), cardiologue, professeur de clinique cardiologique à la faculté de médecine de Paris (1942), auteur de nombreux traités et articles médicaux, membre de l'Académie de médecine (1946), mort le 26 février 1960. Ayant épousé une fille d'Anatole Le Braz, il vint souvent à Penvénan chez son beau-père et y acheta le rocher du Voleur, sur lequel une plaque commémorative a été apposée en mars 1963. Ses recherches ont porté notamment sur la guérison de l'infarctus du myocarde (Ouest-France, 16 mars 1963, p. 10) ;

6) Jean Guehenno, né à Fougères (I-et-V) le 25 mars 1890, inspecteur général de l'Instruction publique (1945), en retraite (1961), membre de l'Académie française (1962), écrivain et journaliste, mort à Paris le 22 septembre 1978. Il possédait une maison de vacances à Penvénan ;

7) Charles Lindbergh, né à Detroit (Michigan) en 1902, célèbre pour avoir réalisé les 20-21 mai 1927 la première traversée de l'océan Atlantique en avion à bord du Spirit of Saint Louis (Roosevelt Field, état de New-York-Le Bourget), rencontra à New-York en 1930 Carrel qui lui fit connaître Penvénan. Son fils fut "kidnappé" et tué en 1932. Le 2 juillet 1937, il arriva au Port-Blanc ; il acheta l'île d'Illiec, où il s'installa le 20 juin 1938. Il rentra aux Etats-Unis en avril 1939. Pendant la guerre sa maison d'Illiec fut occupée et pillée par les Allemands. Il mourut en 1974. Il parle d'Illiec dans son Journal du temps de guerre et sa femme dans Solitude face à la mer.

 

Penvénan a conservé longtemps un manuscrit de la Très Ancienne Coutume de Bretagne. Ce manuscrit fut copié en 1476 sur ordre de François de Plusquellec, étudiant en droit, fils du seigneur de Kergastel (en Penvénan). Il passa entre les mains d'Alain Saliou de Kerbriant (aussi en Penvénan), avocat en parlement, qui le vendit en 1712. Au XIXème siècle, il appartint au Cte de Kergariou, à la Grandville en Bringolo. Les archives des Côtes-du-Nord l'achetèrent en 1922 (ms. 25). Il est antérieur à la première édition imprimée de la T A C (Paris, 1480). Non utilisé par Planiol pour son édition critique (1896), il est encore inédit (A. du Cleuziou. Un ms. inconnu de la T A C de Bretagne et son premier possesseur Francois de Plusquellec, seigneur du Boisriou dans : C-du-N, Bull, et mém., LV, année 1923, p. 63-77).

(Bulletin d'informations des maires).

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