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LA MAISON DE PERRIEN

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De Perrien, seigneur dudit lieu et de la Ville-Chevalier, paroisse de Plouagat ; — de Tropont, paroisse de Pédernec ; — de la Boixière ; — de Kerguézec, paroisse de Trédarzec, — de Keramborgne en Plouaret ; — de Kercontraly ; — Marquis de Crénan, paroisse du Foeil ; — sr. de Bréfeillac en Pommeret ; — de Trélau ; — de Trégarantec, en Mellionnec ; — de Cardrin, de Saint-Carré ; — comte de Marans et sgr. de Courcillon au Maine.

Ancienne extraction chevaleresque, réformations de 1671, dix générations. Réformations et montres de 1434 à 1543, paroisse de Plouagat-Châtelaudren, évêché de Tréguier. « D'argent à cinq fusées de gueules en bandes » (Nobiliaire et Armorial de Bretagne de P. de Courcy).

Nous citerons parmi les membres remarquables de cette maison :

Guillaume, écuyer, dans une montre de 1375, ratifie le traité de Guérande en 1381 ;

Alain épouse, vers 1434, Typhaine du Chastel ;

Guillaume et autre Guillaume, son neveu, défendent Guingamp pour le comte de Penthièvre en 1419 ;

Maurice, page du roi Henri II, en 1553 ;

Maurice épouse, vers 1600, Anne Urvoy dame de Crénan dont :

Pierre, maréchal de camp, en 1649, grand échanson de France, mort en 1670 ; épousa Nicole de Cosnoal.

Pierre, fils du précédent lieutenant général en 1693, grand échanson de France et gouverneur de Cazal tué au siège de Cremone en 1702, frère de

Marie, fille d'honneur de la reine Marie-Thérèse, en 1673 ;

La branche de Crénan a été substituée, en 1654, en nom et armes de Brueil de Courcillon et s'est fondue dans Lannion.

Une branche de la maison de Perrien posséda le château de Trégarantec, au dix-septième siècle, dans la personne de Pierre de Perrien époux d'Hélène Urvoy de la Ville-Chevalier, de Louis et de Jérôme, ses fils et petit-fils. C'est la mère de ce dernier, Nicole de Cosnoal, qui, en sa qualité de tutrice, vendit, au nom de son fils mineur, la terre et seigneurie de Trégarantec, en 1676, à Gilles de Saint-Nouay, dont la soeur et héritière avait épousé René Jégou, seigneur de Paule, ancêtre des Jégou du Laz.

Potier de Courcy ne mentionne pas, dans les seigneuries des de Perrien, la possession du manoir de Kerhingant, en la paroisse de Plouguernevel, que cette famille habitait encore en 1790 et qui est, au début du XXème siècle, converti en ferme. Il est situé, non loin de Rostrenen, dans un joli site au milieu d'un horizon de collines faisant partie de la chaîne pittoresque des Monts d'Arrez. Ce manoir appartenait autrefois aux Quenec'h-Quivilly, maison d'ancienne extraction chevaleresque dont l'un des membres, conseiller de la duchesse Anne, fut, en 1499, témoin de son traité de mariage avec Louis XII et employé à plusieurs ambassades. Les Quenec'h-Quivilly portaient, dès le XIIIème siècle, « de sable à trois défenses de sanglier d'argent ».

C'est sans doute par une alliance que Kerhingant passa à la maison de Perrien. Non loin de ce vieux manoir, dans une fraîche et jolie vallée, s'élève l'antique chapelle de Locmaria-Gaudin, dont la gracieuse flèche dominait, il y a peu d'années encore, un des plus intéressants paysages de la Cornouaille.

Les Quenec'h-Quivilly étaient, pensons nous les seigneurs fondateurs de ce pieux sanctuaire, où se voit leur enfeu armorié nommé, dans le pays, « la Tombe du Croisé ». Les de Perrien ont aussi leurs armes dans cette chapelle (J. Baudry).

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