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PETIT-AUVERNE |
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La commune de Petit-Auverné ( Arwerneg-Vihan) fait partie du canton de Saint-Julien-de-Vouvantes. Petit-Auverné dépend de l'arrondissement de Châteaubriant, du département de Loire-Atlantique. |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PETIT-AUVERNE
Petit-Auverné vient du celtique "ar vernes" (pays des Aulnes).
Dès le XIIIème siècle, les seigneurs de La Rivière, originaire du village d'Auverné (aujourd'hui Grand-Auverné), deviennent des personnages puissants et influents du duché de Bretagne. Les seigneurs de la Rivière avaient de hautes charges à la Cour des ducs Jean V et François II. Le siège de La Rivière est au sud du Petit-Bourg, à droite de la route de Riaillé. Au fond de la vallée se trouve un manoir où mourut la marquise de Crapado, dame de Villandry, dont le Sénéchal était Michel Louvigné, sieur de La Renaudière.
Le bourg est composé d'abord d'une seule paroisse, Saint-Pierre-d'Auverné. Le 16 juin 1607, est érigée la trève paroissiale de Saint-Sulpice-d'Auverné (encore appelée Saint-Sulpice-Feillette-d'Auverné), sur ordonnance de Charles de Bourgneuf (évêque de Nantes), en qualité d'église "subsidiaire d'Auverné". Durant la Révolution, le Petit-Auverné devient une commune en se séparant du Grand-Auverné.
Note 1 : liste non exhaustive des recteurs du Petit-Auverné : l'abbé Bédard qui s'expatria en Espagne puis revint de 1802 à 1819, Simon Thoreau, Gergaud, Cormerais, Ménoret, Cussonneau, Berthommé, l'abbé Deniaud, ....
Note 2 : liste non exhaustive des maires de la commune du Petit-Auverné : Bertrand Roul (avec l'aide de Julien Journée d'Heurtebise), Louis Dupré (en 1830), Mathurin Lequeux (en 1834 et qui resta 25 ans), François Lequeux fils, Pasquier (en 1865), Jean Marie Richard, Pasquier, Auguste Bossé, ....
PATRIMOINE de PETIT-AUVERNE
l'église paroissiale Saint-Sulpice (1845-1850). La bannière du Saint-Sacrement date du XIXème siècle. En 1875, la flèche de l'église paroissiale subit des dommages : elle est alors remplacée par un simple clocheton. Voici un procès verbal daté de 1664 sur l'ancienne église : "Estant entrés dans l'église, nous avons vu à la principale vitre du maistre-autel deux escussons en parallèle, dont l'un porte : « de gueules à la croix d'or frettée d'azur, » qui est la Rivière , ancien ; « et l'autre : my-party desdites armes et de gueules à la croix d'argent pattée, » qui, est Rougé ; « lesquelles on nous a dit entre dépendantes des maisons de la Rivière et de la Chauvelière au seigneur de Crapado. « A la première vitro de la chapelle qui fait l'aile droite de ladite église, sont deux escussons ; l'un portant : la vairée d'argent et d'azur, » qui est Angier ; « et l'autre demy-brisé porte en ce qui reste ledit vair d'argent et d'azur, » également Angier. « Sous la vouste de la chapelle qui fait l'aile gauche, est un banc non clos, sur l'accoudoir duquel est un escusson à vairées ; » c'est évidemment le banc des seigneurs Augier de Crapado de la Rivière. « Et n'avons vu dans lesdites chapelle et église, ny au dehors, aucunes armes ny banc de S. A. S., ny de Chasteaubriant »". L'annotateur d'Ogée dit qu'on y voyait jadis une litre aux armes de Condé entourant l'église ; mais il paraît que cette litre fut placée après 1664, car notre procès-verbal n'en parle point.
l'ancienne chapelle Saint-Ouen, située jadis au bourg ;
le calvaire (1877), situé route du Grand-Auverné ;
la croix des Aulnes (1597), située route de Saint-Sulpice. Elle porte la date de 1597 et le nom de Guérinais ;
la croix (fin du XVème siècle), située à Cahier ;
le manoir de La Renaudière, propriété d'abord de la famille Louvigné puis de la famille Trébuchet (Jean Trébuchet, en 1722), fonctionnaire des forges. Le grand-père maternel de Victor Hugo, Jean-François Trébuchet, est né en 1731 à Petit-Auverné, où son père Jean, maître des forges à Riaillé, a épousé Françoise Louvigné, le 16 octobre 1708. Françoise Louvigné, née le 14 décembre 1648, est la fille de Michel Louvigné et de Françoise Handorin. Les dépendances étaient : l'île de Nilan, La Tannerie, La Cantraie. Ce manoir a souvent reçu la visite de Sophie Trébuchet, la mère de Victor Hugo, avant de devenir un presbytère en 1831 ;
le manoir (XVIIème siècle), situé à La Rivière. La demeure primitive aurait été édifiée vers le XIIIème siècle. Propriété de la famille de La Rivière dont en voyait les armes dans l'ancienne église ;
le manoir (XVIIème siècle), situé à La Heurtebise. Propriété de la famille Le Maignan, capitaines dans les armées du roi et alliée aux Guynement de Keralio. Un Le Maignan est tué à la bataille du Mans en 1793. Un état de l'an VIII note que les biens de Le Maignan et d'Anne Bauduz comprenaient "le manoir d'Heurtebise, les métairies de La Porte et de La Guidelais au Petit-Bourg, puis Villechoux et une ferme au Grand-Auverné" ;
le fief de La Salmonaie. Propriété de la famille Colin de La Biochais. Un Colin de La Biochais fut amiral des armées navales, et sa fille née à Brest épousa un Duhamel du Val. Le manoir fut un asile pour les Chouans vers 1794 ;
l'ancien logis de La Branchère. Maison natale des Cathelinay devenus ensuite seigneurs de La Petite-Haie par achat au marquis Boisgelin de Cucé. Les Cathelinay de La Mostière ont été notaires à Châteaubriant et les Cathelinay de Marais demeuraient à Nantes ;
la ferme (XVIII-XIXème siècle) de La Mirauderie, située rue du Nilan ;
la forge (XIXème siècle), située rue du Stade. Elle fonctionne jusque dans les années 1970 ;
A signaler aussi :
le dolmen de la Couronne Blanche (époque néolithique) ;
le puits (XIXème siècle), situé rue du Stade ;
l'ancien logis ou terre des Chaux de Champeaux. Le bien des Chaux (Champeau et La Guidelais) est vendu en 1814 ;
ANCIENNE NOBLESSE de PETIT-AUVERNE
(à compléter)
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