|
Bienvenue chez les Plainais |
LA PLAINE-SUR-MER |
Retour page d'accueil Retour Canton de Pornic
La commune
de La Plaine-sur-Mer ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA PLAINE-SUR-MER
La Plaine-sur-Mer vient de "plana" (pays plat).
Le bourg initial, situé à la Pointe de Chevesché (nom mentionné sur les cartes marines vers 1665), se trouvait jadis à l'emplacement de la croix Saint-Etienne. Les habitants de la paroisse Notre-Dame de la Plaine subissent les invasions normandes au VIème siècle, l'ancien prieuré au lieu-dit "La Croix de Saint-Etienne" est détruit à cette époque. L'église de Notre Dame de la Plaine est édifiée aux environs de l'an 1000 et constitue le premier centre religieux formé par les moines de Geneston dépendant de l'abbaye de Sainte-Marie de Pornic.
La Plaine comprenait jadis les fiefs du Bois-Roux, La Noë et La Briandière. Cette dernière châtellenie appartenait aux de Ruays qui émigrèrent, et elle passa aux Bocandé, Hardy et Cabaran. Le Bois-Roux appartenait aux de Ruays, aux Raoul et aux Rochet.
La Plaine-sur-Mer ne devient paroisse qu'au XVIIIème siècle. A la même époque, se crée une mini-station thermale. La commune de La Plaine-sur-Mer est dénommée La Plaine jusqu'au décret du 18 avril 1920.
Il y a une école pour les garçons, à la Plaine-sur-Mer (Plaine), en 1781 (Archives départementales, G 56).
Les habitants de La Plaine-sur-Mer sont à côté de la garde républicaine pour défendre Pornic contre l'invasion de l'armée de Charette en 1793.
Note 1 : le premier maire de la commune de La Plaine-sur-Mer, le citoyen Fourneau, est tué à la tête de sa Garde Nationale, à Pornic où les Anglais tentent de pénétrer, avec La Roche-Saint-André, Flameng, Ripault de La Catelinière et Charette les 23 et 27 mars 1793. Au début du XIXème siècle, on retrouve comme maires de la commune de La Plaine-sur-Mer : Raimbaud, Pierre Cabaran, Brahaud, Fourneau, Bocandé, Raimbaud, Avril, Pierre Eurvin, Donatien Martin (sous le Second Empire). Après 1870, se succèdent Edouard Benoist, Joseph Laraison, Chauvet (en 1900), Théodore Viaud, Jean Huguet, Frédéric Bahuaud, Auguste Mouraud, ..., Michel Guisseau, .....
Note 2 : les recteurs de La Plaine-sur-Mer sont Garnier, Poincelot, Tixier, Barbier, Moriceau, ... Les principaux propriétaires de La Plaine-sur-Mer en 1850 étaient : les Rochet (au Boix-Roux), les Benoist (à La Noë), Boucheton (à La Guerche) et les Leray, Tardif, Baconnais, Rousse, Viaud, Boismain.
PATRIMOINE de LA PLAINE-SUR-MER
l'église
Notre-Dame de l'Assomption (1869), édifiée à l'emplacement d'un ancien
temple gallo-roman. Le sire de Pornic était jadis seigneur fondateur et supérieur de l'églises
paroissiale de La Plaine-sur-Mer. Le clocher date du XVIIème siècle. Daté du XVIème
siècle, le clocher de l'édifice (tour carrée avec flèche) servait "d'amer" pour la
navigation avant de subir de nombreuses dégradations au cours des siècles.
Puis il y eut le terrible ouragan du 28 mars 1836 qui démolit complètement
le clocher et fragilisa les structures du reste de l'église. La
reconstruction de l'édifice eu lieu en 1845 et fut à la charge de l'Etat,
la commune étant trop pauvre pour assumer une telle dépense (8000 F). Sur
les portes à panneaux sculptés, des médaillons surmontés de feuilles de
chêne portent le taureau, l'aigle, le lion et l'ange symbolisant les
Evangélistes. A droite du choeur, se trouve un joli autel en tuffeau
sculpté à jour portant les hermines de Bretagne. Le
bénitier en marbre noir, sur colonnette, date de 1611 et porte l'inscription suivante : "Dieu
fasse pardon à Georges Rolland et à Guillemette Davi sa femme 3.1.1611"
. En 1757, a lieu le baptême de Françoise de Ruays, fille de Jean de Ruays,
seigneur de La Briandière, et de Françoise Michelin, son épouse. En 1766,
est inhumé en l'église, François de Ruays, capitaine des armées royales,
décédé au château de La Noë. En 1774, a lieu le mariage de Jean Rousse
avec Marie Hilleret et celui de François Bridon, sieur de La Giquelière,
et Marie Denis ;
la
croix Saint-Etienne (XVI-XXème siècle). Ce calvaire se trouve à
l'emplacement d'une ancienne église, entourée d'une nécropole
mérovingienne. Il se trouve à proximité d'un site gallo-roman. A signaler
que les parcelles de terre voisines portent le nom de Moustrés, ce qui évoque
la présence jadis d'un monastère primitif ;
la
croix Renaud, située à l'entrée du bourg ;
le
manoir de La Noë (XIXème siècle). Propriété d'Albert de Ruays en 1666.
Le domaine passe ensuite entre les mains des familles Bocandé, Hardy et
Cabaran. On mentionne aussi la famille Benoît (ou Benoist) en 1850.
Ce manoir est reconstruit au début du XIXème siècle ;
la
maison de pêcheur (XVIIème siècle), située à La Vallée ;
la
maison Fort-Gentil (XVIIème siècle), située place du Fort-Gentil. Propriété
de la famille Ruays, seigneurs de La Noë ;
la
maison de La Vinottière (XVIIème siècle) ;
8
moulins
dont le moulin de la Guerche (XVIIème siècle), de Brûle, de Chantepie, de
Quillac, de la Nation, Vigneux, Guillon, Mazure ;
A signaler aussi :
trois
habitats de l'âge de bronze, trois habitats gaulois avec ateliers de sel et cinq autres gallo-romans ;
le
menhir de l'Ennerie (époque néolithique), situé chemin de la Piraudière ;
ANCIENNE NOBLESSE de LA PLAINE-SUR-MER
La seigneurie de Theillac en la paroisse de la Plaine-sur-Mer dépendait du duché de Retz et comprenait un fief avec ses rentes, un moulin à vent, les deux tiers des dîmes de la paroisse et quelques mouvances nobles.
(à compléter)
© Copyright - Tous droits réservés.