|
Bienvenue ! |
INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PLAINTEL |
Retour page d'accueil Retour Ville de Plaintel
On qualifie de plaintelais les gens et les choses de cette commune (J O, 29 sept. 1925).
Les vicomtes de Plaintel (Dolo, Gauteron, Robien) portaient pour armes : d’azur à dix billettes d’argents, posées 4, 3, 2 et 1. Ces armes appartiennent aujourd’hui à la famille de Robien mais pourraient, avec une modification, inspirer celles de la commune de Plaintel.
Pleentel était une paroisse dès 1311 (La maison le Nepvou, 1913, p. 170-171). Cette paroisse appartenait au diocèse de Saint-Brieuc et elle est appelée Plantel vers 1330 (Longnom, Pouillée de Tours, 355) et en 1369 (Procès de canonisation de Ch. de Blois). On trouve ensuite la forme Plentel en 1569 et enfin la forme actuelle Plaintel dès 1580 (arch. des C-du-N, 1 E 2359). Plaintel avait pour succursales la paroisse de Saint-Brandan et, jusqu’en 1732, celle de Saint-Julien de la Coste.
Sa premier municipalité fut élu au debut de 1790. La commune de Plaintel a cédé à celle de Ploeuc par l’ordonnance du 3 janvier 1839 deux enclaves :
1) L'une formée des villages de Caribet et du Petit-Saint-Brieuc ;
2) L'enclave des Prés-Paillard. En 1821 et 1822, il y eut contestation entre les communes de Plaintel et de Saint-Julien au sujet de la chapelle Saint-Gilles (Arch. des C-du-N, V 2071). On ne connaît pas jusqu'à présent l'acte officiel par lequel cette chapelle, traditionnellement en Plaintel, a été finalement incluse de nouveau dans le territoire de cette commune.
Plaintel possède plusieurs monuments anciens dont le premier a été classé monument historique le 20 novembre 1963 :
1) Le menhir du Petit Vauridel, sur la parcelle cadastrée D2 400 ;
2) L'église Saint-Pierre (1759-1761, haut du clocher 1845-1846) ;
3) La chapelle Saint-Gilles (XVIIème s.) ;
4) Le château de Saint-Quihouët (XVIIème s. en partie). Ce château, qui a appartenu au marquis de la Fayette, le héros de l'Indépendance américaine, est devenu ensuite le siège d'un institut médico-pédagogique départemental (Voir les art. de C. Le Péchoux dans les mém. de la Soc. d'émul. des C-du-N en 1946 et 1947) ;
5) Le manoir de Créhenny la Noblesse (XVIème s.) ;
6) Le château de Trébua (XVIème et XVIIIème s.) ;
7) Le manoir du Bois-Faucheur (v. 1600) ;
8) Le manoir de Cargléhen (XVIIème s.) ;
9) la ferme des Isles (XVIIème s. en partie) ;
10) Une maison du bourg (1782) ;
11) Le menhir du Coudray.
Plusieurs événements concernant cette commune peuvent être rappelés :
1) L'église Saint-Pierre, dont la reconatructian avait été autorisée par arrêt du Conseil d'Etat le 9 août 1757, fut bénie le 28 octobre 1761 ;
2) Le 15 août 1795 des jeunes gens soupçonnés de chouannage furent arrêtés, à la sortie de la messe de Plaintel. Trois d'entre eux furent tués en essayant de fuir ; les seize autres furent acquittés le 5 septembre par le tribunal criminel du département (Arch. des C-du-N, 102 L 714) ;
3) Le 18 juin 1815 (jour de la bataille de Waterloo), le combat de Saint-Gilles opposa les chouans aux troupes impériales (Kerigant, Les Chouans. p. 170) ;
4) Le 12 novembre 1835, Mme Jean-Baptiste Digaultray, née Louise Duval, donna aux pauvres de Plaintel, Quintin et le Foeil sa terre de Saint-Quihouët pour y fonder un orphelinat sous le nom d'Institut Digaultray-Duval (Guépin, not. à Ploeuc). L'acceptation de cette donation avait été autorisée par ordonnance du 19 octobre 1835. Les Filles de la Sagesse de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) furent chargées le 5 juillet 1836 de la tenue de l'établissement qui ouvrit ses portes aux orphelins le 7 octobre 1836 ;
5) Le 28 mai 1877 fut bénie la première pierre de la chapelle Notre-Dame du Beau-Chemin ; la chapelle, une fois construite, fut bénie le 1er septembre 1878 ;
6) le 24 mai 1944, un train de matériel allemand fut mitraillé dans la gare de Plaintel ;
7) Le 4 juin 1944 quatorze hommes furent arrêtés par les Allemands à Plaintel au cours d'une rafle ;
8) Le 7 juillet 1944 la ligne téléphonique Quintin-Loudéac fut coupée, sur la commune de Plaintel, et la voie ferrée dynamitée ;
9) Le 18 octobre 1965 l'Institut de Saint-Quihouët fut donné par les trois communes intéressées au département des Côtes-du-Nord ;
10) Le Département fit des travaux à Saint-Quihouët à partir du 2 janvier 1969 et y établit un institut médico-pédagogique, un institut médico-professionnel et un centre d'aide par le travail. Le nouvel établissement ouvrit ses portes le 1er janvier 1971 (La Lettre des C-du-N, n° 18, avr. 1978).
Plusieurs personnages connus sont à évoquer à propos de Plaintel :
1) Charles-François, marquis de la Rivière, comte de Saint-Quihouët, né au château de Saint-Quihouët à Plaintel le 26 avril 1646, capitaine général de l'arrière-ban et colonel de la noblesse de l'évêché de Saint-Brieuc, lieutenant général, mort en 1726 ;
2). Charles-Yves-Jacques de la Rivière, comte de Ploeuc, né à Plaintel le 1er août 1662, gouverneur de Saint-Brieuc (1708). Il présida les Etats de la Province à Saint-Brieuc en 1708 et mourut en 1729 ;
3) François-Georges Cormaux des Noës dit Cormeaux, né à Lamballe (par. N-D et St-Jean) le 10 novembre 1746, prêtre, recteur de Plaintel (1779), prédicateur missionnaire, président du Conseil général du district de Saint-Brieuc (1790). Ayant refusé le serment à la Constitution civile du clergé, il dut quitter Plaintel le 12 juin 1791 et rejoignit Paris, où il prêcha des retraites. Arrêté à Franconville (auj. Franconville-la-Garenne, Val-d’Oise) le 9 août 1793, il fut condammé à mort par le tribunal criminel de Paris le 9 juin 1794 et périt le même jour sur l’échafaud révolutionaire. Les articles de sa cause de béatification ont été publiés par le chanoine Grente en 1920 ;
4) Gilbert du Motier, marquis de la Fayette, né à Chavaniac (auj. Chavaniac-la-Fayette, H-L) le 6 septembre 1757, mort à Paris le 20 mai 1834. Cet homme politique, héros de l’Indépendance américaine, intéresse les Côtes-du-Nord où il possédait notamment sous l'Ancien Régime le comté de Ploeuc et la seigneurie de Saint-Quihouët. Son grand-père, le marquis de la Rivière, seigneur de Saint-Quihouët, habitait le château de Kerauffret, alors en Bourbriac, aujourd'hui en Saint-Adrien [Note : La notice de La Fayette a été omise, à propos de Saint-Adrien]. La mère de la Fayette, Marie-Louise-Julie de la Rivière, se maria à Paris (par. Saint-Sulpice) le 22 mai 1754 après des promesses de mariage publiées à Bourbriac le 21 avril 1754 (A. Chaffanjon, La Fayette et sa descendance, 1976).
Plusieurs membres de la famille de Robien, portant Le titre de vicomte de Plaintel, ont été conseillers ou présidents au parlement de Bretagne notamment Christophe-Paul, marquis de Robien, vicomte de Plaintel, historien et collectionneur (1698-1756). Leur biographie est donnée dans la notice du Foeil.
(Bulletin d'informations des maires).
© Copyright - Tous droits réservés.