Retour page d'accueil       Retour Ville de Planguenoual   

Pour qualifier les habitants de cette commune et les objets qui s'y rattachent, on emploie l'adjectif planguenoualais (J O, 25 janvier 1934).

Les armoiries de Planguenoual sont : de gueules à six billetes d'or, posées 3, 2 et 1 ; à un chef cousu d'azur chargé de quatre fleurs de lis aussi d'or. Les billettes sont celles des armes de Saint-Denoual et le chef évoque la seigneurie de Chateaubriant (délib. munic. 11 avril 1981).

L'église de Plogonoal est citée à partir de 1138 et la paroisse de Plogoneal, à partir de 1215, dans les chartes de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes (Anc. év., I et III ; notamment III, 333 et 340). La forme actuelle Planguenoual apparaît dès 1612, avec toutefois la variante Planguenoal (état civil). La paroisse appartenait au diocèse de Saint-Brieuc sous l'Ancien Régime.

Elle élut sa première municipalité au début de 1790. La commune fut le chef-lieu d'une municipalité cantonale sous le régime de la constitution de l'an III, de 1795 à 1799, et fut encore chef-lieu de canton eu début du Consulat jusqu'en 1801.

Le titre de vicomte de Planguenoual fut porté dès 1488 par les seigneurs de la vicomté de Saint-Denoual en Planguenoual (Arch. des C-du-N, 1 E 2772) [Note : On lit dans le "Livre des osts" : La terre au visconte de Pomerit a Ploengonual, 1294 (Lobineau, Preuves, 439), ce qui établit l'origine probable de ce titre. Ce doit être la même seigneurie qui est appelée, dès 1417, la viconté de Sainct-Denoual, en la parouasse de Plangounoual (1 E 2771). La vicomté de Porpilly en Planguenoual, ainsi nommé dès 1556 (1 E 134), devait en être un démembrement]. Cette vicomté a appartenu aux familles de Saint-Denoual (dès 1417), de Saint-Gueltas (dès 1634) et de la Moussaye (dès 1712).

Cette commune possède sur son territoire des monuments anciens :

1) Le pigeonnier du manoir de Vaujoyeux, inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 9 juin 1932 ;

2) Le château du Hourmelin (fin XVIIIème s.), qui a appartenu à la famille de Lourmel du Hourmelin depuis l'époque de sa construction ;

3) Le château du Val-Boüan, qui a reçu son nom de la famille Boüan du Chef du Bos. Cet édifice a été construit à la fin du XIXème siècle mais on y a réemployé une rampe d'escalier du XVIème siècle. Une aile datant de 1600 environ a été remaniée au XVIIIème siècle avec utilisation d'éléments du manoir du Prédéro ;

4) Le manoir des Bignons (vers 1600) ;

5) Le manoir du Chesnay (début XVIème s.) ;

6) Le manoir de la Hazaie (vers 1400) ;

7) le manoir des Houssayes (XVIème s.) ;

8) Le manoir de Vauvert (XVIème et XVIIIème s.) ;

9) Le manoir de la Ville-Auvais, où il reste une cheminée intérieure ancienne (XVIème s.) ;

10) Le manoir de la Petite Ville-Hervé (XVIIIème s.) ;

11) Le manoir de la Ville-Méen (XIVème-XVIème s. et XVIIIème s.) ;

12) La chapelle Sainte-Barbe (XVIème s.), restaurée et remaniée en 1822 ;

13) La croix des Bignons (XVIIème s.) ;

14) L'établissement du Prédéro (époque gallo-romaine) ;

15) La sépulture de la Corderie (époque gallo-romaine) ;

16) Les substructions de Treutan (époque gallo-romaine).

Parmi les sites pittoresques, on peut signaler :

1) La grève de Jospinet ;

2) Le vallon de la Tercherie ou du Pont-Rouault.

Voici quelques événements qui se sont passés à Planguenoual :

1) Dans la nuit du 25 au 26 décembre 1597, l'église fut détruite par un incendie allumé par des soldats, à l'extrême fin des guerres de la Ligue ;

2) Le 10 juillet 1859 fut bénie la première pierre de la nouvelle chapelle Saint-Marc ;

3) Le 10 juin 1902 fut bénie la première pierre de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul. L'église, reconstruite, fut bénie le 15 décembre 1903.

(Bulletin d'informations des maires).

© Copyright - Tous droits réservés.