|
Bienvenue ! |
INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PLEGUIEN |
Retour page d'accueil Retour Ville de Pléguien
Les gens et les choses de cette commune sont qualifiés de l’épithète pléguiénais (J O, 4 juillet 1975).
Il est difficile d'attribuer avec certitude à Pléguien certaines mentions anciennes : Pleguen (XIIIèms.), parrochia de Pleeguen (1241) sont ils Pléguien ou Pléven ? (Anc. év., VI, 128, 174). La paroisse de Plouguiuen, citée en 1426 (Lettres de Jean V, n° 1710) est-elle Pléguien, comme le propose l'éditeur des Lettres, ou Plouguin (Fin.) ? [Note : Ploeguin, au diocèse de Léon, en 1368 (Procès de canonisation de Ch. de Blois, p. 354) ?].
En tout cas, Pléguien apparaît comme paroisse, avec la forme Ploeguien, dès 1519 (Arch. des C-du-N, 1 E 1537) et, avec la forme actuelle Pléguien, dès 1604 (2 G 140). Cette paroisse appartenait au diocèse de Saint-Brieuc. On a vu, dans la notice de Lanvollon, que les limites de la paroisse, dans la lande de Lanvollon, avaient été fixées en 1760 et 1778. Une municipalité y fut élue, pour la première fois, au début de 1790.
Aucun édifice de cette commune n'est protégé par la législation au titre des monuments historiques. Plusieurs méritent cependant d'être signalés :
1) L'église Notre-Dame de Soumission, construite à partir de 1832 mais dans laquelle ont été réemployées deux fenêtres anciennes (XVème et XVIème s.) ;
2) La croix du cimetière (début XVIIIème s.), portant les armes d'un Méhérenc de Saint-Pierre, seigneur du Bois-de-la-Salle ;
3) Le château du Bois-de-la-Salle (XVIIIème s.). Les Méhérenc de Saint-Pierre avaient acquis la terre du Bois-de-la-Salle par suite d'une alliance Le Chaponnier du 9 juillet 1700. Le Marquis de Saint-Pierre en est toujours propriétaire ;
4) La chapelle Saint-Gouëno du Bois-de-la-Salle (XVIIIème s.) ;
5) La chapelle Sainte-Anne (XVIIème s.) ;
6) Une enceinte quadrangulaire, près du bourg ;
7) L'enceinte circulaire du Bois-de-la-Salle ;
8) Le château du Plessix (XIVème s.), en ruines.
Voici quelques événements qui ont eu pour cadre la commune de Pléguien :
1) Dans la nuit du 28 février au 1er mars 1795, les Chouans ont fait une incursion dans cette commune et y ont brûlé les archives de la municipalité (Arch. des C-du-N, 1 Lm 5/84) ;
2) Le 22 décembre 1808, l'ancienne église Notre-Dame fut incendiée ;
3) Le 29 juin 1833 la nouvelle église fut consacrée par l'évêque de Saint-Brieuc ;
4) En 1911 le clocher et le pignon ouest de cette église furent reconstruits.
Deux membres de la famille de Saint-Pierre seront évoqués ici :
1) Auguste-Bonabes de Méhérenc Marquis de Saint-Pierre, seigneur du Bois-de-la-Salle, né à Saint-Senoux, au château de la Molière (I-et-V) vers 1742 (8 novembre 1741 ?), capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier de Saint-Louis et de Cincinnatus, émigré en 1792, rentré en France en 1802, contre-amiral (1815), mort à Saint-Brieuc le 12 février 1827 (27 février 1827 ?). Il était fils de Jean de Méhérenc de Saint-Pierre, marquis de Saint-Pierre (1708-1769), chevalier, seigneur de Cunffio et de Jeanne-Emilie Desclos (1716-1798). Et marié le 24 février 1786 à Pleyber-Christ avec Anne Barbier de Lescoët (1760-1807), puis, le 10 février 1808 à Saint-Brieuc avec Nicole Henry de Beauchamps (1763-1842) ;
2) Geneviève de Méhérenc de Saint-Pierre, née au Bois-de-la-Salle le 14 mai 1872. Elle épousa à Plouagat en 1910 Joseph de Boisfleury, s'en sépara et reprit son nom (Itron Vefa a Sant Per). Elle publia peu sous son nom de barde : Brug ar Menez du (bruyère de la Montagne noire), mais elle fit beaucoup pour le régionalisme, donnant son appui moral et matériel aux groupements qui favorisaient la langue et la littérature bretonne. Caractère original et indépendant, elle mourut à 95 ans à Saint-Brieuc le 16 juin 1967 (H. Corbes dans : Soc. d'émul. des C-du-N, c., mém. de 1971, p. 99-103).
(Bulletin d'informations des maires).
© Copyright - Tous droits réservés.