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On associe au nom de cette commune l'adjectif plémetais (J O, 18 juillet 1924).
Les armoiries de Plémet sont, depuis 1961, de gueules à cinq molettes d'or, posées 2, 2 et 1 [Note : Ces armoiries ont été apposées sur les plaques indicatrices des rues de Plémet]. Ce blason est inspiré de celui des Du Boisbilly, seigneurs de Bodiffé, qui portaient les molettes posées 3 et 2.
Plémet était une paroisse dès 1371 et son nom s'écrivait comme aujourd'hui, à l'accent près (Procès de canonisation du Bx Charles de Blois, 1921, p. 419). Cette paroisse, qui appartenait au diocèse de Saint-Brieuc, élut sa première municipalité le 9 mars 1790. La nouvelle commune fut le chef-lieu d'un canton de 1790 à l'an X. Par la loi du 9 avril 1842, elle céda à celle de Laurenan une partie appelée frairie de Bublion.
Quatre monuments de Plémet ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :
1) La chapelle Saint-Lubin (XVIème s. mais largement restaurée en 1928), inscrite, avec son calvaire, le 21 novembre 1925 ; les verrières sont du XVIème siècle (notamment 1572) ;
2) La croix de Saint-Jacques (XVIIIème s.) ;
3) La croix de la Pierre-Longue ;
4) La croix de la Fourchette (XVIIIème s.). Ces trois croix ont été inscrites le 22 février 1927 ;
Les autres monuments qui suivent ne sont ni classés ni inscrits :
5) Le presbytère (1766) ;
6) L'ancien presbytère de Saint-Lubin (1737) ;
7) Le logis et les forges du Vaublanc (XVIIIème s.) ;
8) D'autres croix, notamment à Saint-Jacques (1607), Fahéleau (vers XVIIème s.), la Routiais (XVIIème s.), le Pomas (vers XVIIème s.), Saint-Julien (vers XVIIème s.), Launay (XVIIème s.), la Bréhaudiaire ;
9) De nombreuses maisons anciennes, notamment à Pastoger (3 maisons datant de 1563 - cheminée -, 1600 env., 1671 et 1752), Saint-Lubin (1631 et 1698), Rénéac (XVIIème s. et 1769-1784), Branro (XVIIème s. et 1741), Rohan-Boudard (XVIIème s.), la Ville-Guyomard (1737), la Ville-Gate (1741), le bourg (XVIIème et XVIIIème s.), Saint-Sauveur-le-Bas (1624, 1643, 1725, 1771, 1789, pierre datée 1589 réemployée) ;
10) Une maison du bourg, 12 rue Bodiffé (1672) ;
11) La maison de la Pierre (1602 - refaite au XIXème s.) ;
12) Le manoir de Carguier (1655) ;
13) La maison de la Maurois (1656).
Quelques événements ont marqué le passé de cette commune :
1) Dans la nuit du 2 au 3 juin 1795, une troupe de chouans a investi les forges du Vaublanc et s'y est emparée d'une quinzaine de fusils ;
2) Le 8 avril 1803, en application du Concordat, Plémet, bien que non chef-lieu de canton, fut érigé en cure du canton de la Chèze ;
3) Le 26 septembre 1866 fut bénie la chapelle Saint-Eloi, aux forges du Vaublanc ;
4) Le 15 avril 1894 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Saint-Pierre et Saint-Paul, qui, terminée, fut bénie le 12 avril 1896 ;
5) Le 22 octobre 1929, le département acheta la propriété de Bodiffé pour y installer un sanatorium départemental. Cet achat fut complété par d'autres achats jusqu'en 1933. La réception provisoire des travaux principaux eut lieu le 28 août 1933 et la réception définitive le 11 octobre 1934 ;
6) Le 17 juillet 1944 la gare de Plémet a été bombardée par les Alliés.
Plusieurs personnages connus peuvent être cités à propos de Plémet :
1) Louis-Célestin-Bertrand marquis de Saint-Pern, né à Brondineuf en Broons le 4 septembre 1716. Officier d'infanterie, il avait pris part au combat de Saint-Cast. Il fut arrêté, ainsi que sa femme, à Saint-Malo, puis transféré à Paris. Sa femme fut condamné à mort et exécutée le 20 juin 1794 et lui mourut en prison le 4 octobre suivant. Il était seigneur du Vaublanc et de la Hardouinais et les deux forges de ce nom faisaient partie de son domaine ;
2) François Delaizire, né à Pontivy (Morb.) le 5 mai 1743, maître de forges du Vaublanc (en même temps que de la Hardouinais en Saint-Launeuc) vers 1763, premier maire de Plémet (1790), député à l'Assemblée législative (1791), arrêté le 2 septembre 1793, mis hors d'accusation par le tribunal criminel du département le 7 septembre 1793, mort à Pontivy le 18 janvier 1796 (P. Hémon dans : Soc. d'émul. des C-du-N, Bull. et mém., XXXV, 1897, p. 179-232) ;
3) Pierre-Louis-Alexandre Carré, né à Lanouée (Morb.) le 8 mai 1768, neveu du précédent, député des Côtes-du-Nord (1815-1820), acquéreur des forges du Vaublanc, avec son frère Louis-Alexis Carré-Kerisouët, le 5 août 1808 ;
4) Ernest Carré-Kérisouët, né à Lamballe le 24 août 1832, petit-neveu du précédent, directeur des forges du Vaublanc, maire de Plémet, conseiller général, député (1869-1877), commissaire général de l'armée de Bretagne (oct. 1870), général de brigade (6 nov. 1870), mort à Paris le dernier de son nom le 15 décembre 1877 ;
5) Mgr Louis Mottin de la Balme, né à Launay-Guen en Plémet le 18 décembre 1901, petit-neveu du précédent, prêtre (1928), chevalier de Saint-Georges, chapelain magistral de l'ordre de Malte, auteur de plusieurs ouvrages historiques dont les Filiation et parenté de sa famille, mort le 24 mai 1976, inhumé à Plémet. La famille Mottin de la Balme avait reçu la confirmation du titre de comte par bref pontifical du 20 mars 1922. Elle avait hérité des Carré-Kérisouët le château de Launay-Guen en Plémet ; le prélat était le dernier de son nom, aujourd'hui éteint en ligne masculine.
(Bulletin d'informations des maires).
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