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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PLEMY |
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Plemic, est cité comme paroisse dans les chartes de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes à partir de 1132 (Anc. év., VI, p. 120). On trouve encore la même forme en 1673 puis la forme actuelle apparaît, à l'accent près, Plemy, dès 1690 (Arch. des C-du-N, 1 E 713). Cette paroisse, qui appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc, a élu sa première municipalité au début de 1790 et a été chef-lieu d'un canton depuis cette époque jusqu'en 1801.
Par un arrêté départemental du 1er décembre 1792, les faubourgs du Bourgneuf et d'Arrondel, jusques et y compris ln métairie du Tertre, ont été détachée de la commune de Plémy pour être réunis à Moncontour. On n’a retrouvé ni cet arrêté ni sa confirmation par l'Assemblée législative. Cependant il était encore exécuté provisoirement en octobre 1797 (Arch. des C-du-N, 1 L 179. fol. 7 v° ; 1 L 180, fol. 85 v°, 111 v°).
Par une ordonnance du 24 mars 1824, Plémy a reçu de Ploeuc deux fractions de territoire, l'une située à la limite de Plouguenast, l'autre au sud du village de Quilmet (en Plémy). En échange Plémy à cédé à Ploeuc deux fractions au voisinage du village des Vieilles-Rues (en Plémy).
Il y a dans cette commune plusieurs édifices anciens dont les deux premiers ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :
1) Le château du Vauclair (XVème s.), dont la porte a été inscrite le 26 mai 1926 ;
2) La croix de la Belle-Place (XVème s.), située sur le chemin départemental n° 35 et inscrite le 17 septembre 1964 ;
3) La chapelle Saint-Laurent (1676) ;
4) La chapelle du Vauclair (début XVIème s.) ;
5) L'ancien temple protestant de la Ville-Pierre (XVIIème s.) ;
6) La maison du pasteur de la Ville-Pierre (XVIIème s.) ;
7) Le manoir des Aulneaux (XVIIème s.) ;
8) Le manoir de Launay-Cotio (XVIème s. et 1729) ;
9) Le manoir du Vaupatry (XVIème s.), ayant appartenu aux Gouyquet du Vaupatry ;
10) La ferme de la Ville-Norme (XVIème s.) ;
11) Des maisons au Clos-Neuf (XVIIème s.), au Val (XVIIème s.), aux Tesnières (1661) et au Vauby (1645) ;
12) Le menhir de la Roche-Longue (époque néolithique) ;
13) Le menhir du Drény (époque néolithique) ;
14) Le souterrain du Frèche (époque gallo-romaine) ;
15) L'enceinte quadrangulaire de la Cour-Durand (Moyen Age) ;
16) La motte d'Avalleuc (haut Moyen Age) ;
17) La "villa" du Breil (époque gallo-romaine).
Le site de Moncontour et des vallées avoisinantes, inscrit le 15 novembre 1966, s'étend, sur le commune de Plémy, aux parcelles suivantes : C1 en totalité ; D1 1-24, 145-211 ; D2 212-227, 279-230, 239-254 et 338-359. Le périmètre inscrit, comprenant les parties sud et ouest de la commune, est limité par les voies suivantes : chemins ruraux 63 et 47, deux anciens chemins ruraux, chemin départemental 1, route nationale 168, chemin 32 et plusieurs autres chemins dont le chemin départemental n° 44.
Le 17 juin 1798 eut lieu sur le territoire de Plémy, ce qu'on a appelé l' "affaire de la Mirlitantouille" ; au Carrefour de la Mirlitantouille (auj. la Tantouille), au croisement de la route de Moncontour à Loudéac et du chemin de Plémy à Plessala, se trouvait une auberge qui était une "maison de correspondance" des Chouans. Une embuscade y fut tendue par des Chouans déguisés en Bleus à des Bleus déguisés en Chouans. Les Chouans étaient commandés par Pierre Duviquet dit Constant, un ancien lieutenant des armées de la République ; les Bleus avaient à leur tête le chef de bataillon l'Honoré. Huit soldats de la République furent tués ; l'Honoré fut blessé et pris. Les Chouans offrirent de l'échanger contre Duviquet, fait prisonnier un peu plus tard, mais cette proposition ne fut pas acceptée et les deux chefs furent exécutés (G. Lenotre, La Mirlitantouille. Episodes de la Chouannerie bretonne, 1925).
Deux personnages connus ont été en rapport avec Plémy :
1) Jean-François le Nepvou de Carfort, né à Saint-Brieuc le 4 février 1774. Il habitait la paroisse de Plémy, où il se mit à la tête des habitants lors d'une émeute contre l'église constitutionnelle (9 nov. 1790). Dans la Chouannerie, il fut lieutenant-colonel (1792), colonel chef de légion (févr. 1795) puis brigadier général de la division des Côtes-du-Nord (1799). Il prit part aux affaires de Coëtlogon, la Ville-Mario (en Saint-Quay), Quiberon et à la prise de Saint-Brieuc. Il fut détenu de 1804 à 1814 au château de Lourdes (H-Pyr.) puis au château d'If (Marseille). Chevalier de Saint-Louis (23 févr. 1816), il mourut le 21 janvier 1847 ;
2) Charles-Aristide Féburier ou Le Féburier, né à Rennes le 26 novembre 1799, élève de l'école polytechnique (1819), de l'école des Ponts et Chaussées (1826), ingénieur en chef du canal de Nantes à Brest (1841), directeur des Ponts et Chaussées à Saint-Malo (1853), inspecteur général (1856), prit sa retraite au Vaupatry en 1864. Cette propriété appartenait à sa femme née Emilie Launay, héritière des Gouyquet. Il fut élu conseiller général des Côtes-du-Nord en 1863 et mourut à Plémy le 23 septembre 1869 (Dict. de biogr. Fr., t. XIII).
(Bulletin d'informations des maires).
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