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On appelle plestinais ce qui appartient à cette commune (J O, 20 mars 1903). Le mot correspondant breton, plistinis était employé dès 1863 (Luzel, Gwerziou, II, p. 486 : blistinis, avec la mutation).

Les armes employées par la commune dès 1965, comme en-tête des enveloppes de la mairie, sont d'argent à un chevron de sable accompagné de trois étoiles du même. Ce sont aux couleurs près celles de l'ancienne famille de Plestin, aujourd'hui éteinte et qui portait d'or à un chevron de gueules accompagné de trois étoiles du même. Les armes qui représentaient Plestin dans l'ancienne salle du Conseil général étaient différentes : de gueules à sept annelets d’argent posée 3, 3 et 1. C'étaient les armes de la famille de Coëtmen, qui possédait la seigneurie de Plestin au XVème siècle.

Plestin [Note : D’après la vie légendaire de S. Efflam, le nom de Plestin voudrait dire "paroisse de Jestin" : A nomine Jestini Plestina vocatur pagus (v. 1400, copie XVIIème s., Bibl. nat. ms. fr. 22321, p. 708)] était une paroisse au diocèse de Tréguier dès 1330 (Procès de canonisation de saint Yves). Cette paroisse, qui avait pour succursale Trémel, élut sa première municipalité le 18 février 1790. Elle ne forma tout d'abord qu'une seule commune avec Trémel, qui en fut détaché par la loi du 30 août 1838. Le nom fut changé en celui de Plestin-les-Grèves par le décret du 7 juillet 1884.

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Un seul édifice a été classé monument historique le 1er décembre 1908 :

1) l'église Saint-Efflam (XVème-XVIIIème s.), dont les parties les plus anciennes sont le clocher et plusieurs grandes arcades (XVème s.) et le porche sud (1576).

 

Les édifices inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques sont au nombre de cinq :

2) la fontaine Saint-Efflam (XVIème s.), inscrite le 20 janvier 1926 ;

3) le manoir de Kerviziou, dont le portail d'entrée (XVème s.) a été inscrit le 5 février 1927 ;

4) le château de Lesmaës (XVème-XVIème s.), inscrit le même jour. Il appartient à la famille de Kergariou ;

5) le manoir de Leslach (XVème-XVIIème s.), inscrit le 22 décembre 1927 ;

6) la chapelle Sainte-Barbe (1609), inscrite le 9 octobre 1934.

 

Il faut encore ajouter à cette liste d'autres monuments non protégés actuellement par la législation, de nombreuses chapelles et manoirs :

7) la chapelle Saint-Haran (1706) ;

8) la chapelle Notre-Dame de Pitié et de Saint-Jacut (1487-1496) ;

9) la chapelle Saint-Sébastien (fin XVème s.) ;

10) la chapelle Sainte-Anne (fin XVème et XVIIème s.) ;

11) la chapelle Sainte-Catherine de Leslach (1607) ;

12) le château de Lézormel (XVIème s.) ;

13) le château de Locrenan à Toul-an-Héry (XVIème-XVIIème s.) ;

14) le manoir du Quenquis ou du Plessis (XVIème s.) ;

15) le manoir de Kerbourdon (XVIème s.), servant aujourd'hui de ferme ;

16) une villa de Saint-Efflam, construite avec les matériaux de la chapelle de la Sainte-Trinité de Plounérin (début XVIème s.) ;

17) le tumulus d'ar-Hastel, prés du Marhallach (époque celtique) ;

18) les substructions de Toul-an-Héry (époque romaine) ;

19) le sanctuaire de Mezou-Penannech (époque romaine) ;

20) l'établissement de bains de Hogolo (époque romaine).

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Un site pittoresque a été classé le 2 mai 1936 :

1) le Grand Rocher (parcelle C 440), autrefois Roch-Hirglas ou Roch-Ellas, cité vers 1086 dans le cartulaire du Mont-Saint-Michel (montem quemdam (...) qui dicitur Hyrglas, Morice, Preuves, I, 460), aujourd'hui Roch-Karlès [Note : Voir aussi : R. Largillière, Le prieuré de Roch Hirglas en Plestin (Soc. d'émul. des C-du-N, Bull. et mém., t. IV (1923, p. 25-34. Il existait à Roch-Ellas un cimetière gaulois qui fut détruit de 1839 à 1851].

Il faut y ajouter d'autres sites :

2) la plage de Saint-Efflam ou Lieue de Grève, qui s'étend aussi en Tréduder et Saint-Michel-en-Grève ;

3) l'ancien port de Toul-an-Héry, à l'embouchure du Douron ;

4) la corniche de l'Armorique et ses plages ;

5) la vallée boisée du Douron, qui forme une limite naturelle entre le département des Côtes-du-Nord et celui du Finistère.

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Voici les événements qu'il y a lieu de rattacher à cette commune :

1) le 16 octobre 1496 fut achevée la construction de la chapelle Saint-Jacut, qui fut consacrée le 7 juin 1498 ;

2) le 12 mai 1590, la paroisse de Plestin eut dix-sept de ses miliciens tués sur la Lieue de Grève par la garnison royaliste du château de Tonquédec et fut ensuite pillée (note du recteur) ;

3) en septembre 1590 Jean de Ploeuc du Breignou, commissaire des ban et arrière-ban de Cornouaille pour le duc de Mercoeur, vint passer la nuit à Plestin avec environ trente-cinq gentilshommes qu'il avait recrutés. Ils furent attaqués pendant la nuit et presque tous tués par la garnison royaliste du château de Tonquédec. Jean de Ploeuc fut fait prisonnier et mourut de ses blessures quelques jours après ;

4) le 17 mai 1607 fut bénie la chapelle de Leslach ;

5) le 23 avril 1621 fut bénie la chapelle Saint-Roch ;

6) en 1675, lors de la révolte du Papier Timbré, il y eut des troubles à Plestin : nec fuit haec parochia Plebis Jestini a talibus immonis tumultibus (note du recteur, 13 janvier 1676). En 1675, des troubles grave éclatèrent dans notre province, à propos de nouvelles taxes. Certains paysans exaspérés par les charges qu’on leur imposait se révoltaient et même rêvaient un véritable communisme. Parlant de la bande des bonnets rouges, qui infestait le pays de Tréguier, le recteur de Plestin (Côtes-du-Nord), écrit sur le registre des baptêmes, mariages et décès, en janvier, 1676 : « Les paysans croient tout permis, considèrent tous les biens, comme une propriété commune, n’épargnent même pas les ministres de l’église désirant égorger les uns et chasser les autres de leurs paroisses ». Il termine par ces paroles : « Dieu et le roi remédieront à ces maux ». Les habitants, qui n’avaient aucune sympathie pour les agents du fisc, s’imaginèrent que les prêtres étaient leurs complices et qu’on allait encore augmenter les impôts pour payer leur nourriture.
Le 7 mai 1709, un arrêt fixa que chaque paroisse nourrirait ses pauvres et établit une taxe que chaque habitant devait payer d'après sa fortune. Il fallait à tout prix réglementer la mendicité et mettre un terme aux désordres qui pouvaient en résulter.

7) en 1847 furent terminés les travaux de construction d'un débarcadère au port de Toul-an-Héry (Arch. des C-du-N, 11 S 7 (153)) ;

8) en 1881, en creusant les fondations de l'établissement des frères des Ecoles chrétiennes, on découvrit les ruines d'une villa romaine ;

9) en 1883 fut construite la chapelle Saint-Efflam ;

10) le 11 octobre 1892 fut bénie la chapelle de la communauté des Filles de la Croix ;

11) en 1934-1935 fut construit le pont de Toul-an-Héry, sur le Douron, à la limite du département du Finistère. Il remplaça le bac, qui cessa dès lors de fonctionner ;

12) dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1944, une grenade ayant été lancée par des Résistants, les Allemands firent exploser des mines dans l'église et l'incendièrent, y provoquant de nombreux dégâts et détruisant en partie le clocher [Note : La restauration de l'édifice dura jusqu'en 1964]. Vers la même époque, Mme de Saint-Laurent fut arrêtée, au Leslach, et mourut en déportation à Ravensbrück.

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Parmi les personnages connus ayant un rapport avec cette commune, on peut citer les suivants :

1). Efflam Le Maout, né à Plestin-les-Grèves le 23 avril 1764, pharmacien à Guingamp et à Saint-Brieuc, il y vendait la "moutarde celtique" de sa fabrication (Cf. Moniteur, 11 octobre 1808). En 1831 il vendit son affaire de Guingamp à Ribot (père du philosophe Théodule Ribot) et celle de Saint-Brieuc à son fils Charles et mourut à Saint-Brieuc le 20 mars 1852 (Dr Lejeune, Un condiment célèbre, la moutarde celtique du citoyen Le Maout, Nouv. revue de Bret., 1949, p. 358-364) ;

2) Even Begaignon, originaire de Plestin, où il serait né vers 1300, d'une famille qui possédait la seigneurie du Rumen dans cette paroisse, religieux dominicain à Morlaix (1326), pénitencier apostolique à Rome (1357), évêque de Tréguier (pourvu le 28 novembre 1362), grand pénitencier de l'Eglise romaine (mai 1371), cardinal (1371), dit le cardinal de Morlaix, mort en 1378 et inhumé à Rome ;

3) Michel Carris dit Caris, né à Plestin-les-Grèves le 22 septembre 1817, prêtre, recteur de Plougras (d'où son pseudonyme de Barz Mene Bre), a publié plusieurs ouvrages littéraires en Breton. Il est mort à Plestin-les Graves où il demeurait, le 2 jun 1864 :

4) Julien Clisson, né à Plestin-les-Grèves le 20 décembre 1883, prêtre (1907) recteur de Plounérin (1927) puis de Servel (1936), où il est mort le 24 mars 1945. Il a publié de nombreux textes en breton sous le pseudonyme de Paotr Juluen (le gars Julien) et il a travaillé pour la cause de la langue bretonne.

(Bulletin d'informations des maires).

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