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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PLEUBIAN |
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L'ethnique est pleubiannais (J O, 2 décembre 1928). La paroisse de Pleubihan est citée dès 1034 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Georges de Rennes. Elle était, sous l'Ancien Régime, un prieuré-cure de cette abbaye. Elle est dite aussi Parvam Plebem ("petit paroisse") [Note : Voir ce qui est dit là-dessus à l'article de Pleumeur-Gautier] à la même époque, ce qui est une traduction latine du nom breton. La paroisse de Pleubihan fit partie du diocèse de Tréguier jusqu'à la Révolution. Au début de 1790, elle élut sa première municipalité et devint ainsi la commune de Pleubian. Kerbors avait été érigé en paroisse succursale de celle de Pleubihan par lettres épiscopales du 23 juin 1605. Cette succursale, après avoir élu une municipalité distincte, fut réunie à Pleubian par arrêté du département en date du 21 mars 1791, puis la commune de Kerbors fut de nouveau séparée de Pleubian par la loi du 17 mai 1856.
Les principaux monuments de cette commune sont les suivants :
1) la chaire à prêcher de l'ancien cimetière (v. 1500), classée parmi les monuments historiques le 13 juillet 1907. Cette chaire extérieure entoure un calvaire ;
2) l'église Saint-Georges de Pleubian (1810-1814 env.), complétée et restaurée depuis ;
3) la chapelle Saint-Antoine (1712), restaurée en 1876 ;
4) la chapelle de Brestan (1769), dans laquelle a été insérée une pierre portant la date de 1652 ;
5) l'alignement mégalithique de Poul-ar-Varquez ;
6) le menhir de Poul-Roué ;
7) le château de Launay ou du Guern (XVIème s.-XVIIème s.), d'abord terre éponyme de la famille de Launay, a donné son nom à l'époque moderne à la famille Le Provost de Launay [Note : Voir à la fin de la notice de Lanmodez] ;
8) le manoir de Pencrech (XVIème s.), qui appartenait aussi à la famille de Launay ;
9) le manoir de Crech-Quelen (XVIIIème s.) ;
10) le manoir de Kermoda (1648) ;
11) des maisons du bourg (XVIIIème s.), datées de 1746, 1772, 1773 et 1788, cette dernière possédant un portail réemployé (XVIème s.) ;
12) l'ancien presbytère (XVIIème s.) ;
13) la ferme de Kerflandry (1721), dont le cadran solaire est daté de 1774 ;
14) la maison de Kerflandry-Bras (1657, 1737, 1777) ;
15) la maison de Kergomao (1787) ;
16) la ferme de Poulderrien (1776) ;
17) la ferme de Roch-Morvan-Bras (1736) ;
18) la maison de Ty-Glas (vers 1700) ;
19) le corps de garde de Ty-Guerd (vers 1800) ;
20) le puits de Prat-an-Scoul (vers 1800) ;
21) la croix du bourg (vers 1700), en granit rose ;
22) la Croix Rouge (ar Croas Ru) ;
23) la croix de Brestan (XVIIIème s., socle XVIème s.), située dans l'enclos de la chapelle de Brestan ;
24) la croix de Poul-Fligon (1753) ;
25) la croix de Saint-Antoine (1769).
Les sites qui méritent d'être signalés sont :
1) Toute la partie côtière (ou armor) jusqu'à la limite de Kerbors et au chemin départemental n° 20, site inscrit le 25 février 1974 ;
2) Plus spécialement le sillon de Talbert, flèche littorale de 3 km de long, formée par l'équilibre des courants entre les estuaires du Trieux et du Jaudy. Un syndicat intercommunal pour la sauvegarde du sillon de Talbert a été constitué le 31 juillet 1969 ;
3) Les deux îles Blanches et l'île Vierge, ainsi que le phare des Héaux de Bréhat (1836-1839) qui, malgré son nom, est en Pleubian ;
4) Créach-Maout ou Creach-ar-Maout, dont le sémaphore a été inscrit sur la liste des postes électro-sémaphoriques par la loi du 18 juillet 1895.
Voici les événements à retenir dans l'histoire de cette commune :
1) En 1034, la paroisse de Pleubian fut donnée à l'abbaye de Saint-Georges de Rennes par Alain, duc de Bretagne, et son frère Eon ;
2) Dans la seconde moitié du XIème siècle, il y avait à Pleubian un prévôt nommé Gautier, qui était chargé de la juridiction de l'abbaye dans la paroisse ;
3) Dans la nuit du 20 au 21 février 1814, le navire marchand anglais Bellone fit naufrage sur la roche de Talbert (P. Lizé, Répert. de naufrages, 1977, p. 25) ;
4) Le 1er août 1875, le Saint-François fit naufrage entre Crech-Maout et le Talbert. Parmi les victimes, il y avait deux vicaires de Pleubian ;
5) Le 20 août 1901 partit de Port-Béni en Pleubian le canot la Marie-Thérèse, qui fit naufrage au large de Plougrescant (voir la notice de cette commune), faisant de nombreuses victimes dans la famille d'Anatole le Braz ;
6) Le 24 octobre 1930, fut créée la paroisse de l'Armor ;
7) Le 8 juin 1932, fut bénie la première pierre de l'église de l'Armor ;
8) Le 7 juin 1944, la commune subit un bombardement de l'aviation américaine. Une vingtaine de bombes tombèrent sur son territoire et des maisons furent endommagées ;
9) Le 5 août 1944, les F F I de Pleubian capturèrent les soldats allemands du sémaphore de Creach-Maout près de l'Armor et les conduisirent au bourg de Pleubian. Du 5 au 7 août les F F I furent attaqués à plusieurs reprises par des Allemands du sémaphore de l'Ile-à-Bois en Lézardrieux. Plusieurs habitants furent fusillés. Le recteur de l'Armor, l'abbé Joseph Le Floch, fut tué le 6. Les Allemands de Creach-Maout furent délivrés le 7.
Les personnages notables de Pleubian sont :
1) Yves-Marie Berthou, dit Erwan Berthou, né à Lancanaff en Pleubian, le 4 septembre 1861, journaliste, un des fondateurs de l'Union régionaliste bretonne (1898). Il a écrit des poèmes en breton et en français et a publié en 1904 Dre an delen hag ar c'horn boud (par la harpe et par le cor). Il est mort à Pleubian le 29 janvier 1933 (Cf. Le Petit Bleu, 19 décembre 1964 ; La Bretagne à Paris, 11 février 1933) ;
2) Jean-Marie Rivoallan, né à Pleubian le 26 novembre 1748, administrateur du département des Côtes-du-Nord, élu député à l'Assemblée législative (1791) puis au Conseil des Anciens (1798), ensuite juge au Tribunal d'appel de Rennes (1800) et enfin conseiller à la Cour (1811), mort à Rennes le 14 décembre 1812 ;
3) Pierre-Marie-Louis du Boisgelin de Kerdu, chevalier de Malte, né à Plélo le 5 mai 1758, a publié une histoire de Malte (1805-1809) et du Portugal (1807) ainsi qu'un récit de ses voyages au Danemark et en Suède. Il a laissé de nombreux manuscrits inédits à la bibliothèque d'Aix-en-Provence Il est mort à Pleubian le 9 septembre 1816 et il a été inhumé dans le cimetière de cette commune, où l'on voit son tombeau.
(Bulletin d'informations des maires).
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