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PLEVEN

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La commune de Pléven (pucenoire.gif (870 octets) Pleven) fait partie du canton de Plancoët. Pléven dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLEVEN

Pléven vient du breton « ploe » (paroisse) et de saint Even qui naquit à Goarec, au commencement du VIème siècle, de Guindaff et de la sage Affelle. Il était le petit-fils du prince Emyr et parent de saint Germain d'Auxerre.

Ville de Pléven (Bretagne).

Pléven est une ancienne paroisse primitive. Olivier de Pleuhen est cité en 1214 dans un accord passé entre le duc de Bretagne, Pierre de Dreux Mauclerc, et Ollivier Tournemine où le duc reconnaît à Olivier de Tournemine la possession des paroisses de Pléhérel, de Landébia et de la forêt de Lanmeur (Mor., Pr. I, 824). En 1220, dans une autre charte du même Olivier Tournemine, il est question de la route de Maupertuis, allant du bourg de Trégomar au bourg de Plueen. Par son testament de 1264, Jeffrey ou Geffroy Tournemine fait des legs à Roland de Pleven et à la paroisse de Pleven (Anc. év. IV, 315 ; III, 143).

Ville de Pléven (Bretagne).

La paroisse de Pléven dépend, sous l'Ancien Régime, du diocèse de Saint-Brieuc. L'ancienne paroisse de Pléven avait pour subdélégation Lamballe et pour ressort Jugon. Au moment de la Révolution, M. le comte de Rieux en était le seigneur. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Pléven dépendait du doyenné de Plancoët.

Pléven élit sa première municipalité au début de 1790. La commune est augmentée du territoire de Landébia qui n'en est distrait qu'en 1829. La paroisse de Pléven est supprimée en 1792 et rétablie en 1803. Par décret du 18 août 1845, est érigée la succursale ou paroisse de Landébia, dont le territoire est emprunté à celui de la succursale de Pléven.

On rencontre les appellations suivantes : Pleuhen (en 1214), Plueen (en 1220), Par. de Pleven (en 1264, en 1469, en 1516).

Ville de Pléven (Bretagne).

Note 1 : Renseignements statistiques. — « La paroisse de Pléven, de l'évêché de Saint-Brieuc, est située sur le bord de la forêt de la Hunaudaye. Son Altesse le duc de Penthièvre n'y possède aucun proche fief et n'y a que le ressort et la supériorité, sans aucune prééminence. M. de Rieux (baron de la Hunaudaye), est le principal seigneur. Les habitants travaillent le bois et sont laboureurs. Ils payent d'impositions 410 livres sur 10 feux trois-quarts un dix-huitième » (Archives Ille-et-Vilaine : Etat... Duché de Penthièvre). Superficie : 974 hectares. Population. — En 1774 : 10 baptêmes, 4 mariages, 14 décès, Ogée : 500 communiants. — Le 21 janvier 1791 : 512 habitants. — Le 8 pluviôse an XII (29 janvier 1804) : 429 habitants. — En 1838 : 596. — En 1853 : 685. — En 1870 : 719. — En 1880 : 697. — En 1889 : 774. — En 1913 : 651. — En 1922 : 596 habitants. Impositions. — Pour les impôts antérieurs à 1789, se référer à Sée et Lesort, Cahiers de doléances, p. 672. Le 21 janvier 1791 : vingtièmes : 810 livres 18 sols ; capitation : 479 livres 1 sol ; fouages : 272 livres 7 sols. — L'an XI (1802-1803), contributions foncières 2.059 frs, mobilières 220 frs. Administration. — Avant la Révolution, Pléven faisait partie de la sénéchaussée de Rennes et de la subdélégation d'intendance de Lamballe. En 1790, cette paroisse fut comprise dans le district de Lamballe et dans le canton de Plédéliac. Elle demeura rattachée à la municipalité cantonale de Plédéliac en 1795. Depuis la réorganisation administrative du Consulat, Pléven dépend de l'arrondissement de Dinan et du canton de Plancoët (abbé Auguste Lemasson).

Note 2 : la commune de Pléven est formée des villages : la Basse-Lande, la Vieille-Hote, la Ville-Gicquel, le Fémulon, le Plessis, Saint-Symphorien, le Vaumadeuc, le Beaufillon, la Ville-Baudouin, la Chauvinais, le Vau-Boscher, Bellevue, etc ...

Ville de Pléven (Bretagne).

Voir   Ville de Pléven (Bretagne) " Le cahier de doléances de Pléven en 1789 ".

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PATRIMOINE de PLEVEN

l'église Saint-Pierre (1880-1881). L’édifice actuel, en forme de croix latine, a été bâti sur les plans de l'architecte Le Coz. La première pierre de l'église est posée et bénie le 27 juin 1880. L'église est bénie le 1er octobre 1882 et consacrée le 15 juillet 1883 par Mgr Lebreton ;

Eglise de Pléven (Bretagne).

Nota 1 : Renseignements ecclésiastiques. — Pléven, cure de l'ancien diocèse de Saint-Brieuc, sous le patronage de l'apôtre saint Pierre, relevait autrefois de l'archidiaconé de Penthièvre. Le baron de la Hunaudaye était seigneur fondateur et prééminencier dans l'église. La cure était à l'alternative, c'est-à-dire à la nomination de l'évêque ou du pape, chacun suivant leurs mois. « L'église de Pléven, écrit G. du Mottay, Répertoire Archéologiques des Côtes-du-Nord, p. 465, contient une maîtresse vitre du XVIème siècle ». Elle a été reconstruite en 1880. Avant la Révolution, elle mesurait 80 pieds de longueur ; l'on y voyait une chapelle prohibitive dédiée à saint Avertin, où les seigneurs du Plessis-Trehen possédaient un enfeu. Les châtelains du Vau-Madeuc avaient aussi la leur : en 1780, on y inhuma J.-B. Minet, propriétaire du Vau-Madeuc et du Plessis-Bouexière, intendant de la Hunaudaye, décédé à l'âge de 79 ans. Les reliques et la statue de saint Symphorien sont aujourd'hui déposées dans l'église paroissiale. A propos de sa chapelle, nous reproduisons un procès-verbal de prise de possession rédigé dans la seconde partie du XVIIIème siècle, qui nous donnera quelque idée des us et coutumes de l'ancien temps. Nous devons cette pièce à l'obligeance de feu M. Joseph Dubois, ancien notaire à Plancoët. « Le douzième jour de Décembre 1764, aux deux heures de l'après-midi, nous, Jacques-Marie Ledéan et Gilles Pierre Guérin, notaires de l'Ancienne Baronnie de la Hunaudaye-Montafilant, au siège de Plancoët, soussignés, sur le requisitoire de N. H. Jean-Baptiste Minet, demeurant au château de la Hunaudaye... faisant tant pour lui que pour Dame Jeanne Peccot, son épouse, sur l'apparution et remise par lui à nous faite d'un contrat d'afféagement luy consenti par Très-Haut et Très-puissant Seigneur, Monsieur Louis-Auguste-Cyr de Rieux, baron de l'Ancienne Baronnie de la Hunaudaye et de Montafilant, seigneur de Plancoët et du Vauclair, Vicomte de Pléhérel, Lieutenant-général des armées du Roy, au rapport de ..., etc..., nous sommes transportés en sa compagnie pour le mettre et induire dans la réelle et cartulaire possession des biens, droits et héritages compris audit contrat, ce que nous avons fait comme en suit. Premièrement, nous étant transportés au village Saint-Symphorien, paroisse de Pléven, ledit sieur Minet a demandé à Jacques Robert [dit la Jeunesse], demeurant audit lieu de Saint-Symphorien, la clef de la chapelle dudit lieu. Ladite chapelle ouverte par ledit Robert, et étant tous entrés en ycelle et après avoir tiré trois coups de cloche, ledit sieur Minet nous a conduit avis du grand autel de ladite chapelle et entre l'applacement de la balustrade qui est détruite et un pilier au-dessus où il y a un tronc, du côté droit dudit autel, il a marqué et désigné un emplacement de banc de six pieds de long et quatre de laise, duquel aplacement, au côté de l'Epître, il a pris possession et l'avons mis et laissé sans nulle opposition de personne, etc... ». En 1789, l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, percevait 21 livres d'argent, plus 5 boisseaux de froment, mesure de Plancoët, sur un arrentement appelé Saint-Guetas en Pléven. La cure de Pléven était à portion congrue : le recteur ayant négligé de fournir la déclaration du revenu de son bénéfice, les municipaux, ses paroissiens, adressèrent la pièce suivante au district de Lamballe. « Le revenu de la cure de Pléven consiste dans une dîme à la 12ème gerbe et droit de novales en quelques pièces de terre, laquelle dîme peut valoir 172 livres. Les décimateurs laïques paient chaque année au recteur 220 livres 15 sols de supplément pour faire face à sa portion congrue. Il faut y joindre un petit verger concernant environ 3/4 de journal annexé au presbytère et pouvant valoir de revenu la somme de 12 livres » (Archives des Côtes-d'Armor, série Q, églises et chapelles). Nous n'avons retrouvé de cette paroisse ni registre du général, ni ancien compte de fabrique. En 1706, le général de Pléven déclarait que son église possédait un revenu annuel de cinq boisseaux un quart de froment, un quart de seigle, plus 14 livres 12 sols en argent. Par ailleurs 5 fondations, dont celle de Guillaume Chollet louée 19 livres par an ; celle des Blouins louée 11 livres ; celle d'écuyer Jacques Rebours, louée 14 livres ; celle de Pierre Le Breton louée 16 livres ; celle de dame Charlotte Riant louée 19 livres. Mais il ne mentionne pas la fondation dite du Vau-Madeuc, consistant en une maison avec jardin et trois journaux de terre que nous trouvons existant en 1732 et valant 27 livres de revenu. Ces fondations furent spoliées et vendues au cours de la Révolution : Le champ Foncier contenant un journal et partie du pré Puason mesurant 21 cordes, fondation de Pierre Le Breton, furent acquis pour 1.250 livres par Vincent Puelle, cultivateur à Pléven le 24 août 1793. Des masures dites le Fresche et 17 cordes de jardin, fondation du même, furent achetées 300 livres à la même date par Pierre Guyomard. Le clos Touzé de 52 cordes, le petit pré Plat de 12 cordes, fondation du Vau-Madeuc, furent payées 1.650 livres par Louis Brions le 24 août 1793. A la même date, François Chenu acquit pour 300 livres le champ du Bois, contenant 55 cordes, même origine. Le clos des Bourgs, même origine, mesurant 12 cordes, fut payé 500 livres par Chauvenais-Mathurin Thébault, juge au tribunal de Broons le 24 août 1793. La petite Jaunaye, 42 cordes, fondation ,du Vau-Madeuc, fut vendue 900 livres à François Chênu le 21 du 2ème mois de l'an II (11 novembre 1793). La pièce du Bosq, fondation de Pléven, fut liquidée à Pierre-Marie Farault de Lamballe pour 1.900 frs le 25 brumaire an IV (16 novembre 1795). La pièce de la Maladrerie, contenant un journal un quart, fut achetée par le même le 7 vendémiaire an V (28 septembre 1796). Enfin la chapelle Saint-Symphorien, mesurant 50 pieds de long, dont nous avons déjà parlé, fut achetée avec son déport le 29 octobre 1806, 835 frs sur mise à prix de 312 frs par Vincent Puelle, cultivateur à Pléven, ancien maire de cette localité. Le presbytère de Pléven fut loué par le citoyen Farault négociant à Lamballe, qui décidément avait du goût pour le terroir de cette commune, le 21 février 1793. Voici l'inventaire qui fut fait de l'argenterie de l'église de Pléven avant de la livrer à la Monnaie : Une croix de bois plaquée en argent, deux moyens calices et leurs patènes, un ciboire, un soleil sans patte, une petite custode pour porter le Saint-Sacrement. Signé : Vincent Puelle, maire ; Louis Brion, Charles Labbé. Le 11 mai 1797, la municipalité de Pléven réclamait la cloche que le chef de bataillon Valette à la tête d'une colonne mobile « leur avait enlevée il y avait environ 15 mois et déposée à Lamballe ». L'instant étant à l'apaisement, on fit droit à leur requête. La paroisse de Pléven fut supprimée en 1792 comme centre religieux. Elle fut rétablie comme tel en 1803 (abbé Auguste Lemasson).

Nota 2 : Clergé. — JEAN BROUTÉ, recteur, était né à Ploufragan le 5 décembre 1744 de Jean et de Jeanne Leborgne. Il fut tonsuré et reçut les mineurs à Saint-Méen le 23 septembre 1769. Après sa prêtrise, nous le trouvons vicaire à Pluduno en 1772. Ayant refusé le serment constitutionnel en 1791 et signé l'Exposition des Principes sur la Doctrine Catholique, l'abbé Brouté dut, au mois de septembre de l'année suivante, s'exiler à Jersey d'où il passa ensuite à Londres. L'enquête de Boullé vers 1802, le signale comme « revenu dans sa paroisse depuis 14 mois ; autrefois curé, aujourd'hui desservant, peut-être laissé à sa place ». C'est ce que fit Mgr Caffarelli. Réinstallé recteur de Pléven le 16 janvier 1804, M. Brouté y trépassa le 21 mars 1812. Son successeur fut l'abbé FRANÇOIS OYSEL qui fut transféré à Plévenon le 12 avril 1816. Plusieurs fois durant la Révolution, M. Minet, recteur de Plédéliac, fit du ministère à Pléven, où il avait fixé sa résidence (abbé Auguste Lemasson).

Ville de Pléven (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Symphorien, aujourd'hui disparue. Elle est mentionnée comme désaffectée et transformée en maison d'habitation en 1935-1940. L’une des fenêtres est surmontée de l'écu des Rieux. Elle a été vendue le 29 octobre 1806 ;

la croix de Saint-Symphorien, croix monolithe ;

la croix du Vaumadeuc (XVIIIème siècle) ;

le manoir du Vaumaudeuc (XV-XVIème siècle). Comme son nom l'indique, ce manoir a été édifié par la famille Madeuc vers 1440. Il devient ensuite propriété successive des familles Le Rebours, Talhou et, Minet de La Villepage (en 1765). L'encadrement de la porte d'entrée date du XVIème siècle. Une cheminée, datée du XVIème siècle, porte les armes des familles de Pontbriand et de Lorgeril ;

Ville de Pléven (Bretagne) : manoir Vaumadeuc.

 

Ville de Pléven (Bretagne) : manoir Vaumadeuc.

le manoir du Rocher (XVI-XVIIIème siècle). Propriété d'Olivier du Rocher en 1428, de Jean du Rocher en 1514, de Jehan Le Felle, sieur du Guebriend, en 1536, puis de la famille Vincent des Guimerais (au XVIIIème siècle). Le colombier date du XVIIème siècle ;

le puits ou la fontaine de Saint-Symphorien ;

2 moulins dont le moulin à eau du Bois-Bille ;

A signaler aussi :

les mottes castrales des Bourgs Houssais ou Heussais (moyen âge) ;

Nota 3 : Description des Burgheu-Saos (ou château des Saxons), d'après le dictionnaire d'Ogée. — « Près le château de la Hunaudaye, est une place très grande qui a dans son enceinte deux esplanades séparées capables de contenir deux ou trois légions. Du côté du terre-plein, où il n'est que moyens coteaux, ce sont des remparts très élevés avec de grands fossés dehors. Les esplanades du côté de l'est dominent sur la rivière d'Arguenon à une très grande hauteur, en coteau perpendiculaire, tout hérissé de rochers ingravissables. De ces deux esplanades, la moindre paraît avoir été la citadelle de l'autre. Elle était séparée de la grande par une petite gorge seulement et défendue, outre sa situation, par un fossé particulier ; du côté de la grande esplanade par des demi-tours en terre, outre une autre de la même matière d'une grosseur et d'une hauteur extraordinaires qui avait un grand fossé tout autour taillé dans le roc ». A cette description, G. du Mottay ajoute les dimensions actuelles de cette vieille forteresse qui mesure 80 mètres de côté et 6 mètres de hauteur. Enfin chacune des quatre mottes de terre présente 32 mètres de circonférence (Répertoire Archéologique des Côtes-du-Nord, p. 464).

l'enceinte du Champ-Rond ;

un cadran solaire (XVIIIème siècle), situé sur la maison des Heussais.

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ANCIENNE NOBLESSE de PLEVEN

Les maisons nobles de Pléven étaient : Le manoir de Montboucher, qui appartenait, en 1050, à Geoffroi de Montboucher, qui donna à l'abbaye de Saint-Georges de Rennes les dîmes dont jouissait cette maison, pour la dot de sa fille, qui avait pris le voile dans ce monastère. En 1440, il appartenait à dame Honorée de Montboucher. Le château de Peillard appartenait, en 1250, au sire de Guémadeuc. Le château de Kerlouet appartenait à Yves Canabert, sieur de Kerlouet (en 1370), à René Canabert, chevalier, seigneur de Kerlouet et gouverneur de Carhaix (en 1670), puis en 1728, au comte de Roquefeuil, gouverneur de Brest, qui, vers 1754, bâtit près de l'ancien château une aile à l'Est, qui forme à elle seule un nouveau château. Les autres maisons nobles étaient le Vaumadeuc, le Dieusaye, le Rocher annexé au Guébrient ou Guébriant, Penhoët et Chachqueta.

Lors de la réformation du 6 janvier 1428, sont mentionnés plusieurs nobles de Pléven : Olivier du Rochier (ou Rocher), Geffroy Habel, Simon Guynemer, Pierre Even, Jean des Noces et Olivier Macé.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Pléven :
– Jean et Jacques du Rochier, en brigandines, salades, dagues, épées, arcs et trousses.
– Charles et Olivier Habel.
– François Guinguemer, par son fils.

Lors de la réformation du 1er janvier 1514, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Pléven : Le Rochier ou Rocher (à Jean du Rochier ou Rocher), les Portes-Anet (à Jean de Caller), la Plurallaye ou Puralaye (à Guillemette Visdelou et Jean de Caller), Habel (à Alain Habel), la Touche (à Jacques Habel et à son épouse Guillemette Agan), le Vau-Joyeux (à François Guynemer puis à Jean de La Hunaudaye), le Goulay (à Jean de la Hunaudaye), la Caberie (à François des Noes), la Couyère (à François de Saint-Guetas), la Ville-Gicquel (à Guillaume Hersart), la Diezaie ou Dieusaye (à Jean de Couesquen).

Lors de la réformation du 4 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Pléven : Le Rochier ou Rocher et les Portes (à Jehan Le Felle, sieur de Guébriant), la Puralaye (à François Madeuc, sieur du Vau-Madeuc), le Vau-Joyeux et le Goutay (à Georges du Vaujoyeux), la Couyère (à François de Saint-Guedas), la Ville-Gicquel (à Jehan Herczart ou Hersart), Habel (à François Habel), la Charye (à François des Noes), la Tousche-Habel (à Julien Habel).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 5 nobles de Pléven :

Jacques DU ROCHIER : porteur d’une brigandine et comparaît en arche ;

Jehan DU ROCHIER : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

François GUYNEMER : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Charles HABEL ;

Olivier HABEL ;

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