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Château et Seigneurie de Boyac en Ploërmel

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Cette seigneurie, située à 3 kilomètres au Nord de la ville de Ploërmel, est l'une des plus anciennes de ce pays. Il en est fait mention dès le IXème siècle. On croit que c'était là le lieu dit « Botalaoc », « villa et proedium in plebe Armaël », donnée en 858 aux moines de Redon par Catwaten, fils de Drelawen ; mais il est certain que Boyac, dite « Buiac », « randremes » (village), après avoir été donné en usufruit par le comte Matuédo à l'évêque de Vannes, Bily, fut cédé par ce dernier en l'an 913 aux moines de Redon. Il est dit « Boyat » en 914, « Bouyac » en 1440, « Bouiac » en 1460, enfin Boyac depuis 1513.

Lors de la Réformation du Domaine royal de Ploërmel, la seigneurie de Boyac est dite, dans la déclaration faite le 6 décembre 1676 : « Maison, manoir et dépendances nobles de Boyac, consistant en bâtiments entourant une cour fermée de soixante pieds carrés, avec portail au fond, un corps de logis flanqué de deux pavillons, contenant une salle basse avec une chambre au bout, une arrière chambre, une cuisine et un office ; au premier étage, une salle et une chambre haute ; greniers au-dessus ; d'un autre côté, une boulangerie avec chambre au-dessus, et étables joignant ; et d'autre côté, une grange et une écurie. Aux angles de la cour et extrémités de ces deux côtés, deux pavillons avec colombier. Jardins, bois de futaie de 12 journaux, bois taillis, garennes, terres et prés, d'une contenance totale de 20 journaux. Droits de prééminence dans l'église des Carmes de Ploërmel avec chapelle, enfeu et tombe. Le baillage de Boyac, avec les tenues des Portes, de Planté, des Deiaou, et Chefdor, rapportant 7 livres de rentes. Les fiefs de Boyac, de la Noë-Jocet et de la Villeorio, en Ploërmel et Loyat, rapportant 5 livres de rentes, et dixmes à la 12ème gerbe ».

Boyac appartenait au commencement du XVème siècle à la famille Thébaud, qui s'armait : « de sable au croissant d'or, accompagné de trois croix ancrées d'argent ».

Jean Thébaud, seigneur de Boyac, y parut R. 1427 et fut anobli en 1441 ; il eut :

Laurent Thébaud, seigneur de Boyac en 1464, dont :

Nicolas Thébaud, seigneur de Boyac, époux en 1479 de Jeanne-Perrine du Parc, dont il eut :

Jean Thébaud, seigneur de Boyac, qui épousa Armelle de la Fontaine, fille de Pierre, qui parut veuve à Boyac R. 1513, et eut pour héritière :

Jeanne de la Fontaine, dame de Boyac, qui épousa vers 1560 Jean Cado, seigneur de la Chapelle, dont Jean Cado, seigneur de la Chapelle, de Kerboclion, en Taupont, en 1600, qui s'armait : « d'azur à la fasce de gueules, chargée de trois besants d'or et accompagnée de trois étoiles d'argent ». Il eut, entre autres de Louise le Moyne :

Françoise Cado, dame de Boyac, qui épousa vers 1649 Pierre le Goaësbe, seigneur de la Grée Bernard, qui s'armait : « d'or à trois épies de gueules en pal, surmontées chacune d'un croissant de même ». Il fit déclaration de Boyac le 6 décembre 1676, et eut :

1° François, baptisé à Ploërmel en 1651 ;

2° Sébastien, qui suit :

Sébastien le Goaësbe, seigneur de Boyac, de la Vallée, procureur royal à Ploërmel, en 1699, né en 1654, épousa : 1° Anne Naschebout ; 2° à Ploërmel le 2 mars 1699, Marie-Jeanne Labbé ; il mourut à Ploërmel en juillet 1729, ayant eu, entre autres :

Pierre-François le Goaësbe, seigneur de Boyac, de la Grée-Bernard, procureur-syndic à Ploërmel, baptisé en cette ville le 20 novembre 1681, qui épousa Jeanne Edy, et eut : 1° Marie-Julienne, baptisée à Ploërmel le 5 janvier 1716, qui y épousa, le 12 novembre 1738, François de la Rochère, seigneur de la Planche, en Caro ; 2° Jean-Louis, seigneur de Boyac, sénéchal et maire de Malestroit, qui épousa à Rennes en 1740, le 13 décembre, Julienne le Roy de la Minière, et mourut à Malestroit sans postérité le 11 août 1756.

Boyac vint à son neveu :

Sébastien-Guy le Goaësbe, seigneur de Bellée, avocat général au Parlement de Bretagne, époux de Mathurine-Jeanne Préaudeau, qui mourut à Beslé, en Saint-Congard, le 13 novembre 1757, ayant eu, entre autres :

1° Marie le Goaësbe, dame de Boyac, ursuline à Ploërmel en 1776 ;

2° Guy le Goaësbe, seigneur de Boyac, par donation de sa soeur Marie, lors de son entrée aux Ursulines en 1776.

Ses héritiers, les le Goaësbe de Bellée, vendirent Boyac en 1826 à M. l'abbé Jean-Marie Robert de la Mennais, fondateur de l'Institut des Frères à Ploërmel, en 1824, qui y établit la maison de campagne de son Institut. On voit encore dans le salon du manoir de Boyac les armes des Robert de la Mennais : « de sinople au chevron d'argent, accompagné en chef de deux épis de blé et en pointe d'une ancre de même ». L'abbé de la Mennais mourut en 1860, et Boyac fut acheté vers 1898 par le marquis de la Boëssière, châtelain de Malleville, de Lézonnet, etc. (M. de Bellevue).

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