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Communauté des Carmélites de Ploërmel

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Les dames Carmélites furent appelées à Ploërmel par la Communauté de ville, peu de temps après les Ursulines, le 9 juillet 1624. La Maison de cet ordre, établie au couvent de Nazareth à Vannes, accepta les offres des Bourgeois de Ploërmel et, à la fin de 1627, quatre de ces religieuses, Mmes Elisabeth de Belloüan, R. M. des Anges ; Jeanne de Tymadeuc, M. de l'Assomption ; Marie le Blay, M. Saint-Augustin et Jacquette de la Houlle, M. de la Résurrection, vinrent s’établir dans cette ville en un terrain situé en dehors et au N.-0. de la ville close, sur la rue des Forges. Leur nouveau monastère, appelé Bethléem, avait été autorisé, par Monseigneur Guillaume le Gouverneur, évêque de Saint-Malo, par mandement du 4 décembre 1626, et par lettres du roi Louis XIII du mois de février 1627.

L’on commença de suite la construction des bâtiments clostraux, et la mise en culture de leur enclos, contenant environ six journaux, entourés de murs, flanqués aux angles de petites tourelles en cul-de-lampes. L’emplacement de l'Eglise fut réservé et les carmélites se servirent, en attendant sa construction, d’une chapelle provisoire, où fut célébré, le 29 octobre 1654, le mariage d'Olivier de Saint-Malon, seigneur du Fresne, avec Suzanne Gault, demoiselle Brandeseul.

Ces dames achetèrent en 1643, le pré du Bignon, d’environ 8 journaux ; en 1647, le champ de la Croix-Jocet, d’un journal et demi ; vers 1652, le pré Landrel. Elles possédaient dès 1630 la métairie de Nescadec, en Plouguerneau. Elles firent déclaration de ces terres en 1677.

Leur église, sous le patronage de Notre-Dame des Sept-Douleurs, fut commencée en 1679 ; elle ne fut achevée qu’en 1702. Là fut inhumé en 1734, le 31 décembre, le corps de Bertrand Desgrées du Loû, sénéchal de Ploërmel ; là aussi eurent lieu, en mars 1789, les réunions pour les demandes des Cahiers et pour l’élection des députés de la sénéchaussée de Ploërmel aux Etats-Généraux. Enfin, de 1794 à 1827, ce fut dans cette église que se tinrent, comme nous l’avons dit plus haut, les séances du conseil de révision.

Les Carmélites de Ploërmel étaient au nombre de cinquante-neuf, en 1729 ; et de dix en 1790, plus six soeurs converses.

Elles possédaient alors : la métairie de la Porte Bergault (en partie) achetée par elles en 1693, moyennant 5.500 livres, et qui était louée, en 1790, 300 livres par an ; la métairie de la Croix-aux-Loups, achetée vers 1720, des Bouczo, et qui était louée en 1790, 200 livres ; la métairie de Brango, achetée des Perret vers 1725, et qui rapportait, en 1790, 600 livres ; la métairie du Fresnot, louée en 1790 500 livres ; la métairie de Nescadec, louée en 1790, 850 livres ; l’enclos, rapportant environ 690 livres ; et 422 livres de redevances diverses annuelles. Ces biens furent vendus dès le mois de décembre 1790.

Le 23 décembre 1790, la métairie de la Porte-Bergault fut achetée, moyennant 3.350 livres, par le sieur Bruë ; la métairie de la Croix-aux-Loups, moyennant 6.151 livres, par le sieur Alexandre Nouel de la Touche ; une maison avec jardin, sur la rue Saint Nicolas, moyennant 4.300 livres, par le sieur Dubreton.

Le 10 janvier 1791, la métairie de Brango, moyennant 15.000 livres, par le sieur Chardevel ; la métairie du Fresnot, moyennant 14.000 livres, par le sieur Thuault, et le pré Guibourg, moyennant 3.080 livres, par le sieur Tellier. Enfin le 1er août 1790, la maison des soeurs tourières, moyennant 8.100 livres, par le sieur Dubreton.

Les Carmélites furent expulsées le 1er octobre 1792.

Les bâtiments et la Communauté furent confisqués par la municipalité et transformés en caserne de gendarmerie.

Les Carmélites ne revinrent pas à Ploërmel après la Révolution : ce furent, comme nous l’avons dit, les Ursulines, qui vinrent, en 1811, prendre possession de leur ancien couvent, duquel elles ont été expulsées à nouveau en 1904 et 1906.

Nous n’avons pu retrouver qu’assez peu des noms des Carmélites de Ploërmel, nous citerons cependant :

En 1625. Mmes Elisabeth de Belloüan, R. M. des Anges, fille de Jean de Belloüan, seigneur de la Villefief, en Augan, et de Françoise d'Aradon, et soeur de Mme de la Fresnaye, qui lui payait une pension de 180 livres ; elle fut fondatrice des Carmélites à Ploërmel, avec :

Jeanne de Tymadeuc, M. de l'Assomption ; Marie le Blay, M. Saint-Augustin ;

Jacquette de la Houlle, M. de la Résurrection, fille de Pierre, seigneur de la Villeneuve, et de Guillemette de Belloüan, dame de Boussac ;

Gillette du Rufflay, M. Saint-François.

En 1664. Gabrielle Delourme.

En 1676. De Neuville, M. Louise de Sainte-Anne ; De Farcy, M. Agnès de Tous les Saints ; Lesné, M. Madeleine de Pazzy ; Le Bret, M. Catherine de Saint-Philippe ; Cormier, M. de l'Enfant-Jésus ; Moisan, M. Madeleine de Pazzy ; Dondel, M. Catherine des Saints-Anges.

En 1737. Marie-Jeanne Baron du Taya.

En 1740. Angélique Larcher, M. Sainte-Colombe, fille de Jean-Baptiste-Pierre, écuyer, seigneur du Bois-du-Loup, et de Jeanne le Poitevin ; fit profession en 1740 et mourut en 1778 ; elle était prieure en 1747.

En 1744. Elisabeth Perret, fille de Charles, seigneur de la Lande, procureur royal à Ploërmel, et de Françoise la Villéon, entrée en 1744.

En 1747. Marie-Cécile Lesné, M. Saint-Placide ; Anne-Catherine Hervoche, M. de la Nativité ; Suzanne Elisabeth de Kercron, M. du Saint-Sacrement ; Céleste du Saulx, M. Sainte-Ange ; Reine le Vaillant, M. des Anges.

En 1790. Madeleine Portail, M. Rosalie de Saint-Joseph, de la ville de Nantes ; Perrine Portail, M. Elisabeth de Sainte-Madeleine ; Noëlle-Perrine Vétille, M. Thérèze de Jésus, originaire d'Iliifau ; Anne-Marie le Hérault, M. Joseph de Pazzy, originaire de Moncontour ; Jeanne Lombard de Comble, M. des Anges, emprisonnée à Vannes, en 1793 ; Anne-Antoinette Chrétien, M. Madeleine de Pazzy ; Françoise-Louise le Maignant, M. Louise de Sainte-Thérèze, originaire de Vannes ; Marguerite Oresve, M. Françoise du Sacré-Coeur, originaire d'Iffendic ; Jeanne-Rosalie Hayl, M. Angélique de Sainte-Thérèze, originaire de Josselin ; Gillette Brugalé, M. de la Présentation, originaire de Combourg (M. de Bellevue).

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