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Seigneurie avec manoir, métairie, moulin-à-vent, droits de moyenne justice, enfeu dans l’église Saint-Armel de Ploërmel au-dessous du tronc et de la statue de saint Armel, enfeu dans la chapelle Saint-Maur, bâtie dans la pièce de la Roche, plantée de chênes, et qui faisait partie de cette seigneurie ; fief, rôle et baillage, comprenant environ 25 tonnes et rapportant par an environ 13 livres du grain et des poules.

Le manoir était situé à 4 kilomètres à l'Est de la ville de Ploërmel, près et au Nord de la chapelle Saint-Maur.

Le Hino semble avoir appartenu dès le XIVème siècle aux Quéjau, peut-être par alliance avec les Trécesson.

Il vint aux Desgrées en 1560 par le mariage de Marie de Quéjau, dame de Quéjau, de Lesné, du Hino, avec Julien Desgrées, écuyer, seigneur de la Touraille, capitaine royaliste, mort à Rennes le 2 juin 1611, ayant eu, entre autres :

1° Jean, vicomte Desgrées, seigneur de la Touraille, du Hino, qui épousa Renée Chouart, dame de la Porte, soeur de Charles ; et mourut sans postérité le 14 janvier 1626 ;

2° Catherine Desgrées, qui épousa en 1585 Pierre du Guiny, seigneur de la Garoulaye, et eut, entre autres :

Esther du Guiny, dame du Hino, par succession de son oncle Jean Desgrées en 1626, qui, née à Caro en 1587, épousa vers 1610 Charles Chouart, seigneur de la Porte, beau-frère de son oncle Jean, vicomte Desgrées ; elle vivait veuve à la Biardais, en Caro, en 1644, et eut :

François Chouart, seigneur du Hino, qui épousa Françoise de Couësplan, et vendit vers 1650 le Hino à Vincent Abillan, seigneur de Quéjau, de Rochefort, époux d'Anne de l'Espine, qui le possédait en 1679, et le fief et rôle de la Vallée-Hino le 15 juillet 1658 à Pierre Perret, seigneur des Croslais, dont le fils François Perret, seigneur de Lézonnet, de Glévély, etc., en fit déclaration le 9 juillet 1681.

Le lino appartient au début du XXème siècle par succession des Le Goaësbe à Mlle Pringué (M. de Bellevue).