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Château et Seigneurie de Rochefort en Ploërmel

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Manoir et seigneurie à 4 kilomètres à l'Est de la ville de Ploërmel, près de la chapelle Saint-Maur, qui en dépendait.

Le château semble avoir été construit vers 1550 par les Cado. Il était flanqué de tours, précédé d’une cour fermée, et entouré de jardins également clos de murs, aux angles desquels s’élevaient des tourelles ou pavillons.

Voici la déclaration que fit de Rochefort le 13 janvier 1679 Vincent Abillan et sa femme Anne de Lespinne, seigneur et dame de Rochefort, de Quéjau, de la Ville-ès-Mero :

« Le logis principal de Rochefort, avec ses tours et escaliers au derrière, de 55 pieds de long sur 36 de large, situé près de la chapelle de M. Saint-Maur, avec les appartenances et dépendances du dit lieu et manoir de Rochefort, ses tours et forteresses avec meurtrières, cellier, cuisine, boulangerie de 21 pieds carrés avec escalier derrière, granges de 60 pieds de long sur 21 de large ; étables ; fuye et refuges à pigeons de 12 pieds carré à un des coins de la cour ; four et puits ; le tout entourant la cour. Jardin et vergers, derrière la maison principale et près de la chapelle Saint-Maur, fermés de murailles avec tourelles et pavillons carrés auxquels il y a des meurtrières en batteries percées, et contenant environ 3 journaux et demi ; futaie et landes vers le village de la Coudraye et près de la dite chapelle, contenant 10 journaux ; garennes ; près de 4 journaux soit, pour la retenue, une contenance totale d’environ 18 journaux.

Droits de prééminences de la chapelle Saint-Maur, deux bancs à queue et à accoudoirs, au haut de la dite chapelle près du marchepied du Maître-Autel, du côté de l’évangile.

La métairie de la Porte, près et hors la cour, contenant comme bâtiments 72 pieds de long sur 22 de large, et comme étendue environ 40 journaux ;

La maison des Doguers, près de Rochefort, avec un jardin de 12 journaux ;

La métairie de la Ville-ès-Mero (achetée le 30 septembre 1649), contenant environ 35 journaux ».

Soit une contenance totale pour la terre de Rochefort de 105 journaux.

Le rôle et baillage de Saint-Maur dépendait non de Rochefort, mais de la Bourdelaye ; il avait droits de soûle.

Nous trouvons comme premiers possesseurs de Rochefort les Cado, qui s’armaient : « d’azur à la fasce de gueules, chargée de trois besants d’or et accompagnée de trois étoiles d’argent » ; et le possédaient peut-être par alliance avec les Pellerin.

Jean Cado était en 1552 seigneur de Vaupinel, en Caro ; de Rochefort, de la Chapelle, de Kerboclion, en Taupont, et époux de Renée Pellerin, dite « dame de Rochefort » en 1561, 1585 et 1586. Il eut, entre autres :

Marguerite Cado, dame de Rochefort, qui épousa vers 1588 Yves de Porcaro, et vendit Rochefort le 8 février 1603 à Jean de l'Espine, seigneur de la Brousse, époux de Perrine Dardon (de l'Espine « d’argent à trois écussons d’azur accompagnés de huit merlettes de sable posées en orle 3, 2, 2, 1 »). Il mourut en 1617, ayant eu, entre autres :

Jean II de l'Espine, seigneur de Rochefort, de la Brousse, puis de la Ville-ès-Mero, par acquêt du 30 septembre 1649, qui mourut en 1665, laissant de Françoise Perrin :

1° Jean-Baptiste de l'Espine, P. Capucin en 1625 ;

2° Anne, qui suit :

Anne de l'Espine, dame de Rochefort, de la Ville-ès-Mero, par partage de son frère en 1665, épousa vers 1665 Vincent Abillan, seigneur de Quéjau (Abillan : « d’azur à trois papillons d’argent »), avec lequel elle fit déclaration de Rochefort le 13 janvier 1679. Il acheta en 1681 le Hîno, et vivait encore en 1711, ayant eu :

François Abillan, seigneur de Rochefort, de Quéjau, de la Ville-ès-Mero, baptisé à Campénéac le 30 avril 1666, qui épousa à Dinan le 30 avril 1693 Jeanne de Trédéhan, et eut postérité.

Je crois que Rochefort resta ensuite la propriété des châtelains de Quéjau, jusqu’en vers 1830, époque où nous le voyons appartenir aux le Goaësbe de Bellée.

Léon le Goaësbe de Bellée, né à Ploërmel le 7 juillet 1844, fils de Gustave, inspecteur des Contributions directes, fut propriétaire de Rochefort et peintre de valeur. Il est mort à Paris en avril 1891, et a pour héritière à Rochefort Mlle Pringué (M. de Bellevue). 

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