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Manoir et métairie noble, situés à 4 kilomètres vers l'Est de la ville de Ploërmel, près et au Sud de Quéheon.

Elle comptait en 1679 près de 55 journaux de terres, dont 5 en futaie et 5 en taillis. Sa contenance au début du XXème siècle est de 68 journaux, soit 34 hectares. De son rôle dépendait la Petite-Roche, en Augan.

La Vieillecour appartenait au XIVème siècle aux Bestanc, qui s’armaient : « d’azur à la fasce d’hermines », et qui vivaient dès le XIIIème siècle dans le pays de Ploërmel, où ils possédaient Roherman, en Augan.

Jean Bestanc, écuyer, seigneur de Roherman, de la Vieillecour, épousa Bertranne de Plumaugat et parut comme écuyer à la montre d'Olivier de Clisson à Ploërmel en 1380. Il eut, entre autres :

Pierre Bestanc, écuyer, seigneur de la Vieillecour, de Roherman, en 1383, qui eut pour héritier à la Vieillecour en 1410 son gendre Pierre du Quengo, et dont la veuve épousa R. de Belloüan. Il semble avoir eu :

Perrotte Bestanc, dame de la Vieillecour, qui épousa Pierre du Quengo, dit en 1410 héritier de Pierre Bestanc. Il dut mourir sans postérité et eut pour héritier son neveu :

Guillaume du Quengo, fils d'Eon, seigneur du Quengo, en Rohan, et de Guillemette le Provost, qui parut à la Vieillecour en 1427 (« G. du Quengo a son hostel de la Vieillecour ancien »). Il fut chevalier du Porc-Epic en 1447 et s’armait : « d’or au lion de sable, couronné de gueules ». Il mourut en 1448 et eut pour héritier son frère :

Jean du Quengo, écuyer, seigneur de Hardoin, en Augan, époux de Marguerite de Mauléon, lequel parut à la Vieillecour R 1448, et eut, entre autres :

1° Marguerite du Quengo, qui épousa en 1464 Bertrand du Guémadeuc, gouverneur de Ploërmel en 1487 ;

2° Alain, qui suit :

Alain du Quengo, seigneur de la Vieillecour, de Hardouin, du Quengo, qui épousa Richarde l'Espervier, et hérita en 1474 de sa tante Martine de Callac, veuve de Guillaume du Quengo. Il eut :

François du Quengo, seigneur de la Vieillecour, etc., dit héritier en 1511 de Alain du Quengo et de Richarde l'Espervier et qui parut à la Vieillecour, R 1513 :

« François de Quengo a le manoir et métairie de la Vieillecourt, dont il porte la seigneurie ». Il n’eut qu’une fille :

Jeanne-Marguerite du Quengo, dame de la Vieillecour, de Hardouin, du Quengo, demoiselle d’honneur de la duchesse Anne en 1489, qui épousa Guillaume Henry, seigneur de la Motte, avec lequel elle parut à la Vieillecour en 1516 et 1535. Il s’armait : « de gueules à trois épées d’argent en pal, les pointes en bas », et possédait le Boishélio, en Ploërmel ; Brambro et la Villerio, en Augan ; la Motte, en Bréhand. Il eut, entre autres :

Jean Henry, seigneur de la Vieillecour, d'Hardouin de la Motte, en 1540, dont :

1° Tanguy, qui suit ;

2° Yvonne, dame du Boishélio, épouse en 1578 de R. de la Landelle.

Tanguy Henry, écuyer, seigneur d'Hardouin, de la Vieillecour, en 1578, qui épousa demoiselle Mérel, et mourut en 1602, ayant eu :

Gilles Henry, seigneur d'Hardouin, de la Vieillecour, en 1609 et 1630, qui épousa Jeanne du Guiny, qui fut inhumée en l’enfeu d'Hardouin, en l’église d'Augan, en 1643. Il avait vendu vers 1635 la Vieillecour à :

Pierre Picaud, chevalier, seigneur châtelain de Quéheon, époux de Suzanne Gastechair, qui rattacha la Vieillecour à sa châtellenie de Quéheon, et dont son fils, Pierre II Picaud de Quéheon, fit déclaration le 11 juin 1679.

La Vieillecour vint avec le Boisjosselin en 1839, par alliance en 1786 avec les Picaud, aux Poulpiquet du Halgouët, qui l’ont portée aux de Carheil, par le mariage en 1818 de Zoé de Poulpiquet du Halgouët avec Jean-Marie, comte de Carheil, officier de cavalerie, lequel eut pour fils :

Arthur, comte de Carheil, châtelain de Hardouin, depuis 1860, propriétaire de la Vieillecour et du Boisjosselin, qui épousa en 1851 Zoé de la Forêt, et eut, entre autres :

Ernestine de Carheil, qui eut en partage en 1895 la Vieillecour et le Boisjosselin (M. de Bellevue).