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Château et Seigneurie de la Villebouquet en Ploërmel

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La seigneurie de la Villebouquet, ou Villebouquais, est située à environ 2 kilomètres au Sud-Ouest de la ville de Ploërmel, et au Nord-Ouest d’une colline sur laquelle est un dolmen ruiné.

Elle se composait en 1680 comme suit : « Maison et manoir de la Villebouquais, avec cour fermée, chapelle privée sur le portail, écuries, boulangerie, fuye et colombier, jardins, vergers, bois ancien de haute futaye, taillis de 20 journaux, garennes, et métairie, contenant au total environ 84 journaux ; la dîme de Camayon, rapportant par an douze mines de seigle ; le fief de la Villebouquais, avec la Tenue de Réhel rapportant 5 livres 5 sols de rente ; la Tenue de la Petite Porte Saint-Armel à Ploërmel rapportant 15 livres de rente ; et une tenue en Taupont rapportant 1 livre ; soit en tout 21 livres ».

La seigneurie de la Villebouquais (Villebouquet) appartenait au XIVème siècle aux le Voyer, qui possédaient la Ville-au-Voyer, en la Chapelle-sous-Ploërmel, et le Couédic au Voyer, en Réminiac.

Colin le Voyer, chevalier, seigneur de la Villebouquais en 1350, épousa Margot du Cambout et eut, entre autres :

Jeanne le Voyer, dame de la Villebouquais, qui épousa vers 1380 Jean II de Quélen, chevalier, seigneur du Broutay, de la Ville-Gourden, conseiller du Duc, et eut :

Jean III de Quélen, chevalier, seigneur du Broutay, de la Ville-Gourden, de la Villebouquais, gouverneur de Josselin en 1437, qui parut à la Villebouquais R 1427 :

« Jean de Quélen a son hostel de la Villebouquais antien ». Il avait épousé en 1414 Marie de Couësby, dont il eut :

1° Olivier de Quélen, chevalier, seigneur du Broutay, de la Villebouquais, chevalier du Porc-Epic en 1440, de l'Hermine en 1454, grand chambellan du Duc de Bretagne, grand maître de l’artillerie de Bretagne, capitaine de Ploërmel en 1456. Né en 1418, mort sans postérité en 1484 ;

2° Alain de Quélen, seigneur de la Villebouquais en 1466, chanoine de Guérande, grand aumônier de la duchesse de Bretagne en 1477 ;

3° Jean IV, qui suit ;

4° Catherine, qui épousa Guillaume de Coëtlogon, seigneur de Lézonnet.

Jean IV de Quélen, chevalier, seigneur du Broutay, de la Villebouquais, gouverneur de Ploërmel, capitaine des chasses et écuyer d’honneur du duc de Bretagne, assista à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488, où son fils fut tué à ses côtés à l’âge de 18 ans. Il épousa 1° Marie de Carmené ; 2° Marguerite de Ferron, veuve du seigneur des Chapelles. Il eut, entre autres :

1° Jean V, qui suit ;

2° Hélène, qui épousa en 1490 Robert de Lambilly.

Jean V de Quélen, chevalier, seigneur du Broutay, de la Villebouquais en 1510 et 1517, épousa Isabeau de Chéverue, et parut à la Villebouquais en 1513 : « Jean de Quélen a la Villebouquais ». Il eut :

François de Quélen, seigneur, grand-veneur de Bretagne, chevalier de Saint-Michel, qui fut fait prisonnier à la bataille de Pavie en 1525, épousa le 4 décembre 1520 Jeanne de Stuart, dame du Plessix, et mourut en 1558, ayant eu, entre autres :

Pierre de Quélen, chevalier, seigneur de Villebouquet, du Plessix, de Stuer, qui épousa vers 1540 Jeanne de Trégranteur, dame de Trégranteur, du Clos-Hazaye, et eut, entre autres :

Jeanne-Gillette de Quélen, dame de la Villebouquais, qui épousa à Paris le 10 février 1571 Charles Bonin, écuyer, seigneur de Courpay, maître des Requêtes, puis procureur royal à Ploërmel, et mourut à Vannes en odeur de sainteté, au couvent du Père Eternel qu’elle avait fondé. Elle eut, entre autres :

Sébastien Bonin, écuyer, seigneur de la Villebouquais, qui épousa en 1598 Marguerite Rogier, fille de Jean, seigneur de Quéheon, et d'Hélène Josse, et eut, entre autres :

François Bonin, écuyer, seigneur de la Villebouquais, lieutenant général de l’artillerie de France, baptisé à Taupont en 1602, qui épousa à Josselin le 1er février 1632 Elisabeth Royer, dame de Kermahéas, veuve de Georges Perret, seigneur de la Motte, sénéchal de Porhoët ; il fut tué au siège d'Arras le 18 juin 1640, et sa veuve épousa en troisièmes noces, en 1643, René de Kergu, avec lequel elle parut à la Villebouquais en 1652 ; elle vivait encore à Kermahéas, en Saint-Servant, en 1679. Elle eut du troisième mariage, Charles de Kergu, seigneur de la Villebouquais, qui épousa vers 1670 Cyprienne Lansart, veuve de Nicolas Guihard, chevalier, seigneur de la Vigne (depuis le Ferron), en Mauron, et mère de Julien Guihard, chevalier, seigneur de la Vigne, y demeurant, qui fit déclaration de la Villebouquais le 9 février 1680 ; puis en 1685 la Villebouquais revint par retrait lignager à Alain-René Bonin, comte de Trégranteur, vicomte de Maugrémieux, petit-fils de François et d'Elisabeth Royer, baptisé à Trégranteur le 2 juin 1661, qui épousa à Rennes en novembre 1685 Claude-Renée Huart de la Bourbansais et eut :

Alain–Jacques–René Bouin de la Villebouquais, comte de Trégranteur, vicomte de Maugrémieux, etc., baptisé à Trégranteur en 1686, qui épousa : 1° à Rennes le 4 décembre 1710 Marie-Rose Bigot de la Bigottière, morte à Trégranteur en 1722 ; 2° à Landébia en 1724 Jeanne-Françoise Bertho de la Villejosse, veuve de Joseph de Kergu. Ils moururent, lui à Trégranteur le 3 août 1745, elle à Lamballe en 1776, ayant eu quatorze enfants, dont :

René-Jean Bonin de la Villebouquais, comte de la Villebouquais et de Trégranteur, vicomte de Maugrémieux, marquis de Guermahéas, baron de Chateau-Merlet, etc., conseiller au Parlement, baptisé à Rennes le 25 novembre 1712, qui épousa au château de Couëllan, près de Caulnes, le 22 août 1740, Françoise-Gilette-Emilie de Saint-Pern de Ligouyer, et vendit la Villebouquais vers 1754 à Pierre Laurent, marquis de Lambilly, mais en conservant pour lui et sa postérité le nom et le titre de comte de la Villebouquais.

Pierre Laurent, marquis de Lambilly, qui acheta la Villebouquais, était né à Saint-Malo en 1734, fils de Pierre Laurent et de Thérèze Magon de la Balue ; il était marquis de Baud-Kerveno, vicomte du Broutay, baron de Kergroix. Il épousa à Rennes le 1er mai 1753 Françoise-Thérèze-Jacquette de la Forest d'Armaillé ; ils moururent, lui à Lambilly le 13 septembre 1785 ; elle à Rennes le 20 juillet 1815, ayant eu quatorze enfants, dont :

1° Pierre-Gabriel-François, qui suit ;

5° Marie-Victoire de Lambilly, qui épousa à Rennes le 12 juin 1787 Jean-Baptiste-Mathurin Mouësan, comte de la Villirouët, officier au régiment de Condé, et qui sauva la vie de son mari en plaidant elle-même sa cause devant une Commission Militaire à Paris en 1799.

Pierre- Gabriel-François, marquis de Lambilly, baron de Kergroix, seigneur de la Villebouquais, de Morgan, etc., lieutenant aux Gardes françaises, chef de division à l’armée catholique et royale de Bretagne, chevalier de Saint-Louis. Né à Rennes le 5 janvier 1759, il épousa dans la chapelle du château de Versailles, en présence du Roi et de la famille royale, le 14 mai 1786, Anne-Henriette-Françoise de Rosily de Méros. Ils émigrèrent en Belgique, puis en Danemark. Le marquis revînt en Bretagne en 1795 et commanda à l’armée royale du Morbihan les paroisses de Josselin et de Taupont. Il mourut à Lyon en 1817, sa veuve mourut au château de Lambilly en 1837, ayant eu cinq enfants, entre autres :

Françoise-Victoire-Henriette-Isidore de Lambilly, qui reçut la Villebouquais ; née à Rennes le 8 juillet 1787, elle épousa : 1° le 1er septembre 1804 René, comte de Langle de Kermorvan, officier d’artillerie dans l’insurrection royaliste des Cent Jours, tué à Auray le 21 juin 1815 ; 2° à Lambilly, le 14 janvier 1818, Toussaint, comte de Ferron du Quengo, ex-officier à l’armée de Condé, chevalier de Saint-Louis. Elle mourut sans postérité en 1832, léguant la Villebouquais à son mari, qui la donna à sa nièce la comtesse Ernest Péan de Pontfilly, née Marie du Plessix de Grénédau (Ernest de Pontfilly était fils d'Angélique de Ferron et de Louis-Hyacinthe-François Péan, comte de Pontfilly, ex-mousquetaire, lieutenant des maréchaux de France à Lamballe).

La comtesse de Pontfilly vendit la Villebouquais en 1860 aux Frères de l'Institut de Ploërmel, desquels elle a été achetée en 1897 par Maurice de Poulpiquet, vicomte du Halgouët de Trégranteur, ex-colonel d’artillerie, député d'Ille-et-Vilaine, époux de Mlle Alice de l'Epée et châtelain du Brossay (M. de Bellevue). 

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