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Prééminences et droits honorifiques de l'ancienne église de Plomeur 

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Les seigneurs possédaient des armoiries la plupart du temps, c'est-à-dire quand ils appartenaient à une famille noble, car on pouvait être seigneur d'une terre noble sans appartenir à la noblesse, et même depuis 1669, on pouvait avoir des armoiries non timbrées sans être noble. 

D'autre part les terres nobles ou fiefs conféraient à leurs propriétaires des droits, des privilèges, des honneurs, que les propriétaires fussent nobles ou non nobles. 

Il en résulta que les fiefs ou seigneuries dans l'origine, marquèrent leurs droits et privilèges, au moyen des écussons des seigneurs qui les possédaient, et qui n'étaient alors que des écussons de familles. 

Plus tard, par suite de mariages, de successions, de legs, d'acquisitions, les terres nobles changèrent de propriétaires, mais les insignes qui marquaient les droits et prééminences de la terre, c'est-à-dire les écussons des anciens possesseurs, restèrent sur les châteaux et dans les églises pour prouver ces droits, prééminences et privilèges, de sorte que le blason primitif, qui était celui d'une famille, devint en réalité le blason de la terre, et qu'il fut souvent conservé par les nouveaux possesseurs pour indiquer les droits, honneurs et prééminences auxquels ils prétendaient, comme successeurs à un titre quelconque des anciens seigneurs.  

Les droits des seigneurs étaient fort divers. Parmi eux on peut citer surtout le quint, le requint, les lods et ventes, le relief, la foy et hommage, les armoiries, bornes, escabeaux, accoudoirs, enfeux, tombeaux à fleur du sol ou élevés, vitraux et une foule d'autres privilèges qui n'étaient le plus souvent qu'honorifiques et qui étaient fort recherchés. 

Ces droits dépendaient de la terre et non de la personne même qui la possédait. 

Le dépouillement des archives des greffes a fourni un certain nombre de procès-verbaux intéressants à ce sujet, notamment en ce qui concerne les droits et prééminences dans les églises. Un résumé de ces procès-verbaux pourra intéresser un grand nombre de familles et nous nous proposons d'en analyser un certain nombre, car ils sont tellement longs et diffus qu'il serait inutile de les publier textuellement. 

Nous nous bornerons à en donner ce qui peut offrir quelque intérêt. Nous commencerons par celui qui concerne la paroisse de Plomeur. En 1753, l'église de Plomeur était en fort mauvais état et menaçait ruine. On demanda sa reconstruction et, à cette occasion, il fut dressé les 28, 29, 30, 31 octobre et 1er novembre 1763, un procès-verbal des droits, privilèges, prééminences des divers seigneurs de cette paroisse, afin de leur réserver les mêmes droits lors de la reconstruction de la nouvelle église. 

Les autorités qui prirent part à la vérification et à l'expertise furent : 

1° Messire Hervé-Gabriel de Silguy, sénéchal à Quimper, premier magistrat de Cornouaille ; 

2° François-Michel-Louis Frollo de Kerlivio, conseiller au siège présidial de Quimper ; 

3° Jacques-Corentin Royou, greffier ; 

4° Robert-Jean Coroller, huissier ; 

5° Jean Guesdon, docteur de Sorbonne, recteur de Plomeur ; 

6° Jean Chossec, marguillier ; 

7° Joseph Le Gorgeu, procureur de la paroisse ; 

8° Nicolas Pochic, architecte expert assermenté. 

Contradictoirement avec les parties intéressées ou leurs fondés de pouvoirs, il fut dressé procès-verbal de cette vérification. Nous en extrayons les documents suivants dont plusieurs ont été ignorés des divers auteurs héraldiques qui ont écrit sur la Bretagne.  

Eglise de Plomeur

Elle avait 104 pieds de longueur. Elle était composée dans son milieu intérieur de deux rangs de piliers au nombre de 7 de chaque côté à commencer du premier pilier du choeur jusqu'au dernier du bas de ladite église, « lesdits piliers liés et terminés par des voûtes de pierre de taille ». Au bout supérieur de l'église, il y avait trois autels sur la même ligne : le grand autel au milieu, l'autel de la chapelle du Rosaire au côté de l'Epître, et l'autel de la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié du côté de l'Evangile. En cette chapelle se trouvait la porte de la sacristie. 

L'église avait 44 pieds de large au choeur. Elle avait deux bas-côtés, l'un de 9 pieds de large au nord, l'autre de 7 pieds de large au midi.

 

Seigneuries de la paroisse de Plomeur

Le Juch. — Visdelou, comtesse du Guay (possédé en 1753).

Kerbulic. — Le Dall de Kéréon.

Kernus. — De Lohéac et d'Esclabissac.

Kerouan. — De Lohéac et d'Esclasbissac.

Le Kergos. — De Derval et de Lhonnoré.

Kerazan, en Loctudy. — Le Gentil de Rosmorduc.

La Villeneuve. — De Lhonnoré,  épouse de Villeblanche ; Mme de Villeblanche est assistée de M. de Penfentenyo de Lezuner. Billouart de Kervazégant possédait aussi des droits à la Villeneuve.

Musurmel. —  De Lhonnoré, épouse de Villeblanche.

 

Noms des Prétendants

1. De Visdelou, dame comtesse du Guay, dame du Juch.

2. Le Dall, seigneur de Kéréon, conseiller du Roi, seigneur de Kerbulic.

3. De Lohéac et d'Esclasbissac, seigneur de Kernus et de Kérouan.

4. De Derval, seigneur de Kergos et autres lieux.

5. De Grénédan (on n'indique pas son fief).

6. Le Gentil de Rosmorduc, seigneur de Kerazan en Loctudy.

7. De Villeblanche, de Lhonnoré, seigneurs de Kergos et de la Villeneuve.

8. De Penfentenyo de Lezuner, assistant pour la Villeneuve.

9. Billoart, ou Billouart, de Kervazégant, possédant des droits provenant de la Villeneuve.

 

Droits dans l'église. — Extérieur. — Murs

1°. Portail principal, six écussons en bosse et relief. L'un d'eux à gauche, gravé d'un arbre de pin à trois branches, les deux premières d'icelles soutenant deux oiseaux (de Derval).

Armes du Kergos.

2. Ecusson avec un oiseau dont on ne peut désigner le nom (peut-être l'aigle de la seigneurie du Juch).

 

Intérieur. — Murs. — Voûtes. — Piliers

1. Au-dessus du portail, à l'intérieur, entrée méridionale : Aigle éployée à 2 têtes, armes de la maison du Juch (Visdelou).

2. Au-dessus du portail méridional, à l'intérieur, à la voûte : écusson de Kerbulic, croix pattée chargée de 5 roses (Le Dall de Kéréon)..

3. Dans la pierre soutenant la niche de Sainte Tumette, patronne de l'église : mêmes armes de Kerbulic (Le Dall de Kéréon). —  Discussion.

4. Dans la pierre soutenant la niche de Sainte Tumette, patronne de l'église : armes de Kerouan où on a ajouté en creux des rosettes pour simuler les armes de Kerbulic (Lohéac d'Esclasbissac). —  Discussion.

5. Au-dessus du deuxième pilier, clef de voûte : écusson à la croix pattée simple, armes de la terre de Kerouan (Lohéac d'Esclasbissac).

6. Nef ; au-dessus de la porte principale : écusson en bosse et relief, représentant un pin à trois branches, les deux du bas soutenant deux oiseaux (de Derval), armes de Kergos.

7. Voûte de la chapelle de Sainte-Anne : écusson en relief, partant les mêmes armes du Kergos (De Derval).

10. Dans la chapelle de Sainte-Anne, au montant de la petite fenêtre : écusson en relief, portant les mêmes armes du Kergos (de Derval).

11. Même écusson gravé dans deux soubassements de pierre soutenant l'image de Notre-Dame, en la chapelle de Sainte-Anne (De Derval).

12. A la voûte du vestibule du baptême : écusson en pierre, chargé de trois croissants qui sont les armes de la terre de Kerazan, paroisse de Loctudy, à M. Le Gentil de Rosmorduc.

13. En la chapelle du Rosaire, en bosse sur les deux piliers de la première arcade : écusson chargé d'un écureuil rampant : armes de la seigneurie de la Villeneuve, à Madame de Villeblanche, née de Lhonnoré.

14. Sur les parements du maître-autel : Trois écussons, les deux extrêmes portant écartelé aux 1 et 4 d'une tour aux 2 et 3 d'un chat-huant ; celui du milieu portant une tour seulement (propriétaire inconnu).

15. Au premier pilier du choeur : 2 écussons chargés d'un écureuil (Terre de la Villeneuve).

16. A la clef de voûte : armes de Bretagne.

17. Un écusson à 3 croissants (Terre de Kerazan).

18. Un écusson à une croix pattée simple (Kerouan).

19. Un écusson, portant une aigle à 2 têtes (Le Juch).

20. Un écusson portant une rose (inconnu).

21. Un écusson portant un arbre de pin et 2 oiseaux y branchés (Le Kergos).

22. Un écusson portant : un écureuil (La Villeneuve).

 

Escabeaux. — Bancs. — Accoudoirs

1. Dans le choeur, deuxième pilier, côté de l'Evangile près du maître-autel, accoudoir au sieur de Kerbulic (Le Dall de Keréon).

2. Auprès : banc au sieur de Kerbulic (Le Dall de Keréon) : armorié d'une croix pattée chargée de 5 rosettes.

3. Banc et accoudoir, premier piller, côté de l'Evangile : aux seigneurs de Kernus et Kérouan (Lohéac-d'Esclasbissac).

4. Banc et accoudoir, le même que le n°1, appartenant à la seigneurie de Kerouan (Lohéac-d'Esclasbissac) — Discussion.

5. Bancs et accoudoirs en la chapelle de Sainte-Anne, au seigneur du Kergos (de Derval).

6. Chapelle du Rosaire. — Banc et accoudoir de la seigneurie de la Villeneuve, dame de la Villebanche, née de Lhonnoré.

7. Grand banc clos, aux armes du sieur de Billouart de Kervazégant et de sa femme, ayant eu des droits sur la terre de la Villeneuve, en avant de la chapelle du Rosaire (dame de Villeblanche, née de Lhonnoré).

8. Dans le choeur, au premier pilier : banc et accoudoir armoriés, mi-parti de Lhonnoré et de Coëtlogon : 1° Losangé d'argent et de sable à la côtice de gueules brochant, qui est de Lhonnoré, et de gueules à trois écussons d'hermines, qui est de Coëtlogon.

9. Banc et accoudoirs devant la chapelle du Rosaire, aux armes des sieurs et dame de Kervazégant-Billouart, qui sont : d'or à la croix d'azur, surmontée de deux étoiles de gueules, et de gueules à 2 chevrons brisés d'argent, surmontées de deux molettes de même.

 

Tombeaux

1. Quatre tombes basses à fleur de terre sous l'arcade du choeur, côté de l'épître, au sieur de Kerbulic (Le Dall de Kéréon).

2. Une tombe basse à fleur de terre, armoriée de cinq écussons en relief et bosse, portant savoir : celui du milieu les armes pleines de Kerbulic, c'est-à-dire une croix pattée à cinq rosettes et les quatre autres écussons mi-parti de Kerbulic et de diverses alliances de cette maison.

3. Tombe avec enfeu, élevée d'un pied et demi, large de trois pieds, longue de six pieds et quatre doigts, côté de l'évangile, première arcade, avançant du côté du maître-autel, d'un pied, armoriée d'un écusson à la croix pattée simple au milieu de la tombe ; armes de Kérouan (Lohéac-d'Esclasbissac).

4. Tombe à fleur de terre, côté de l'évangile, armoriée de cinq écussons en relief et bosse ; celui du milieu timbré, portant une croix pattée simple, les quatre autres avec diverses alliances de la maison de Kérouan (Lohéac-d'Esclasbissac).

5. Deux tombes à fleur de terre, non armoriées, et tracées d'une grande croix ; aux seigneurs de Kernus et de Kérouan (Lohéac-d'Esclasbissac).

6. Au pignon oriental de la chapelle de Sainte-Anne, tombe au seigneur du Kergos (de Derval).

7. Au mur côtier de la chapelle du Rosaire, cy-devant chapelle de Saint-Michel, un enfeu avec voûte renfermant une tombe élevée sur laquelle est une croix florencée, et aux côtés, la gravure de deux écussons en bosse, chargés d'un écureuil rampant ; armes de la terre de la Villeneuve (de Villeblanche, née de Lhonnoré).

8. Tombe élevée au milieu de la nef, portant un écusson à trois croix alaisées, 2 et 1 qui sont, dit-on, les armes des Furic.

9. Tombe à ras de terre, près de l'autel, portant cinq écussons : 1° au milieu, croix pattée, chargée de 5 rosettes ; 2° en haut, à gauche, écusson chargé d'un annelet ou cercle ; 3° en haut, à droite ; 4° et 5°, en bas, écusson parti du premier et du deuxième ; de Kerbulic (Le Dall de Kéréon).

10. Tombe à ras de terre, voisine, portant une croix pattée, sans qu'on puisse distinguer s'il y a des rosettes ; Kerbulic (Le Dall de Kéréon).

11. En face du maître-autel, tombe très-élevée avec marbre, où se trouve un écusson portant une simple croix pattée sans rosettes do Kérouan Lohéac ; d'Esclasbissac.

12. Dans la chapelle du Rosaire, à fleur de terre, cinq tombes sans écusson, sur l'une desquelles une croix gravée au trait.

13. Entre la balustrade de cette chapelle et la balustrade du choeur, 18 tombes : 1° écusson chargé d'une croix pattée chargée de cinq rosettes (Kerbulic) ; 2° une croix pattée sans qu'on puisse voir s'il y a ou non des rosettes ; 3° rien ; 4° écusson avec un animal indistinct en relief ; 5° écusson chargé d'un lambel et de deux pommes de pin, la pointe en haut ; 6° cinq écussons en relief, reliés par des cordeaux et ornements, au milieu écu chargé d'une croix pattée simple, en haut un écusson écartelé au 1 et 4 de la croix pattée, au 2 de deux fasces et de deux chevrons brochant, au 3 d'hermines un second écusson écartelé au 1 et 4 de la croix pattée ; au 2ème de la croix pattée chargée d'une cotice brochant, au 3ème d'un arbre arraché ; en bas un écusson parti de deux fasces et deux chevrons et d'un écureuil rampant ; le 4ème écusson parti de la croix pattée et d'une figure que l'on ne peut distinguer ; 7° tombe à une croix fleurie sans armoiries ; 8° Croix sans armoiries ; 9° idem ; 10°, 11°, 12° et 13°, aucun signe ; 14° grand écusson en relief, parti d'une croix et de six fleurs de lys posées 3, 2, 1 ; 15° Ecu carré indistinct ; 16°, 17° et 18, aucun signe.

14. Sous le banc de la dame de Villeblanche, née Lhonnoré, dame de la Villeneuve, tombe avec écusson oval, portant un animal qu'on ne petit plus distinguer.

15. Plusieurs tombes ornées de croix de calices et du Saint-Sacrement, sépultures d'ecclésiastiques.

« Observant de plus qu'il y a aussi du côté de l'Evangile un corbeau supportant l'image de Sainte Tumette patronne de la ditte église paroissiale de Plomeur, auquel corbeau il y a un écusson en relieff et en bosse, portant cy-devant une croix patée simple qui sont les armes de Kerouant, lequel écusson paraît avoir été altéré par le marteau, et qu'on y a creusé plusieurs rosettes qui n'y étaient pas anciennement, et en vue de s'arroger les droits honorifiques au dit corbeau de pierre, que la ditte demoiselle Françoise Lohéac aux dittes qualités, soutient dépendre de la terre de Kerouan, et non de celle de Kerbullic ; et pour les justifier, elle demande pour appuré que dans l'écusson posé sur le banc de la ditte terre de Kerbulic, les cinq rosettes dont la croix est chargée, sont en bosse et en relieff, au lieu que dans l'écusson étant au corbeau qui soutient l'image de Sainte Tumette, qu'on a depuis peu d'années altéré et barbouillé de peinture, se trouvaient creusées et piquées à coups de marteau ; conteste de plus la ditte demoiselle que le banc et accoudoir étant dans le choeur, dépende de la terre de Kerbulic, ayant au contraire de tout temps appartenu à la seigneurie de Kerouan, ainsi qu'elle est en état de le justifier par titres et possession, et notamment par un procès-verbal fait pour les prééminences de la ditte église au mois de septembre mil-six-cent-vingt-deux. 

Qu'aux deux côtés de la ditte vitre il y a deux corbeaux, l'un du côté de l'Epitre qui est vuide et l'autre du côté de l'Evangile en forme de cul de lampe, sous l'image de Sainte Tumette, sur lequel corbeau il y a, et parait un écusson en bosse et pris dans la pierre formant ledit corbeau. Le dit écusson portant une croix pattée, la ditte croix ayant aux extrémités de chaque branche, et au milieu d'icelle des rosettes, mollettes ou quintefeuilles engravées ou creusées, faisant les dittes rosettes ou molletes le nombre de cinq ; et sur ce que le dit sieur de Kéréon le Dall a soutenu par son plaidé, que le dit écusson porte les armes de la maison de Kerbullic, qu'il dit être d'or à une croix pattée d'azur parsemée ou chargée de cinq rosettes d'argent, et le soutient au contraire de la dite demoiselle de Lohéac de Kernus, que le dit écusson en pierre ne doit être qu'une croix pattée simplement qui sont les armes de la terre de Kerouant, laquelle croix ne doit être parsemée ny chargée d'aucune autre marque, armoiries ou intersignes, et que le changement qui y parait à présent n'a pu être occasionné que par méfaits, ce qui se vérifie par la relation faite dudit écusson par le procès-verbal du mois de septembre 1622, et par l'écusson qui se trouve actuellement sur le banc appartenant au dit sieur de Kéréon le Dall.

Avons à cet égard sur les contestations et soutients respectifs des dittes parties, icelles renvoyées se pourvoir par les voyes de droit ». 

 

Vitraux

1. Côté de l'Evangile. : De gueules à l'aigle à 2 têtes éployée d'argent, armée et becquée d'or, qui sont les armes de la maison de La Forest du Juch (Visdelou).

2. Immédiatement au-dessus, écusson de Bretagne.

3. En la chapelle qui fait l'aile du choeur du côté de l'Evangile : Ecusson d'or à une croix pattée d'azur chargée de 5 rosettes d'argent (anciennes armes de la seigneurie de Kerbulic) appartenant à Le Dall de Kéréon.

4. En la chapelle de Sainte-Anne : Armes de Bretagne.

5. En la chapelle de Sainte-Anne : D'argent à un arbre de pin de sinople à 3 branches, dont les deux premières soutiennent chacune un oiseau d'or ; (de Derval) armes de Kergos.

6. Même chapelle : Parti des armes de Kergos citées plus haut et d'azur à la tour d'argent, ancienne alliance des Kergos (de Derval).

7. Même chapelle : Parti des armes de Kergos citées plus haut, et d'or à la croix pattée d'azur chargée de 5 roses d'argent qui sont les armes de Kerbulic, ancienne alliance des Kergos.

8. Même chapelle : Parti des armes de Kergos déjà citées au 2ème d'argent à 3 faces de gueules, qui sont les armes d'une ancienne alliance des anciens Kergos, (peut-être les Trogoff), (de Derval).

9. Même chapelle : D'azur au chef endenté d'argent (famille et fief inconnus).

10. Même chapelle : « Au-dessous du Sauveur un priant et une priante. Le priant en cotte d'armes, ayant à ses genoils un heaume taré de front, et sur ses habits un écusson parti des mêmes armes de Kergos, et d'argent à trois têtes de loups arrachées de sable. La priante ayant sur ses habits un écusson parti des mêmes armes de Kergos et verré et contre verré d'argent et d'azur » (de Derval).

11. Chapelle du Rosaire, cy devant de Saint-Michel : Un seul écusson brisé qui portait un écureuil rampant, armes de la terre de la Villeneuve (dame de la Villeblanche née de Lhonnoré).

12. Vitraux aux armes de la terre de la Villeneuve, du Kergos, de Musurmel non décrites.

15. Maîtresse vitre du choeur : 5 écussons aux armes de Bretagne.

14. Vitrail de la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié : 5 écussons : - 1° de Bretagne, - 2° écusson rompu et remplacé en verre blanc, qui aurait été comme le n° 5, de gueules à l'aigle à 2 têtes éployée d'argent, armée et becquée d'or, - 3° écusson d'or à la croix pattée d'azur chargée de 5 rosettes d'argent, - 4° d'azur à l'écureuil d'or.

15° D'argent au pin, à 3 branches de sinople, les 2 du bas soutenant 2 oiseaux d'or. Le Kergos (de Derval).

16° Chapelle du Rosaire : D'azur à l'écureuil rampant d'or, l'écu surmonté d'un casque et de ses lambrequins. La Villeneuve (de Lhonnoré).

17° Au-dessus du portail, au pignon occidental, en haut du vitrail, écusson parti de France et de Bretagne.

 

Droits et privilèges divers

1. Le seigneur du Kergos a droit à la nomination du chapelain en la chapelle de Sainte-Anne, église de Plomeur ; il a la prééminence de cette chapelle, il y a ses écussons, ceux de ses alliances et tous autres droits et marques honorifiques (de Derval ).

2. Le seigneur de Grénedan réclama des droits et privilèges, qui ne sont pas indiqués et sans faire connaître le nom de son fief.

3. Diverses prééminences et intersignes de droits honorifiques en la chapelle du Rosaire, église de Plomeur (Mme de Lhonnoré, épouse séparée du sieur de Villeblanche, et dame de la Villeneuve).

4. Et divers droits et prééminences dans différentes parties de l'église pour la Villeneuve, le Kergos et Musurmel.

M. Montifault

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