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PLOMODIERN |
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La commune de Plomodiern ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOMODIERN
Plomodiern vient du breton « ploe » (paroisse) et de saint Modiern (ou Maudiern). Modiern est né à Nantglyn (Pays de Galles)
Plomodiern abrite lermitage de saint Corentin (1er évêque de Quimper au VIème siècle). En effet, la mention la plus ancienne de Plomodiern figure dans la Vita S. Chorentini (IXème siècle). Il est dit que saint Corentin se fit ermite en un lieu apud Ploemordien (prope passagium quod vocatur Treisguenhal) (BSAF, 1886, T. XIII, p. 122).
Plomodiern est une paroisse primitive qui englobait à lorigine Saint-Nic. La paroisse de Plomodiern dépendait autrefois de l'évêché de Cornouaille.
On rencontre les appellations suivantes : Ploemordien (au IXème siècle), Ploemadiern (en 1223, 1229), Ploemodiern (en 1296, 1379), Ploediern (en 1599).
PATRIMOINE de PLOMODIERN
l'église Saint-Mahouarn (XVI-XVIIème siècle), reconstruite entre
1858 et 1864. L'édifice comprend une nef de six travées avec
bas-côtés, un transept et un choeur avec chevet polygonal. Remontant
en partie au XVIème siècle, l'édifice actuel a été presque entièrement
reconstruit en 1858, à l'exception du choeur et du porche latéral sud. Au-dessus des arcades nord de la nef se trouvent les dates de
1574 et 1597. La tour, à trois galeries et à dômes octogonaux
superposés, est plus récente que le reste de l'église : commencée en
1663, elle est achevée qu'en 1772. Le choeur date du XVIIème siècle. Le
chevet et le porche latéral sud datent de 1624. La porte extérieure du
porche latéral sud est encadrée de deux colonnettes cannelées avec
chapiteaux ioniques. Aux pieds des statues des apôtres se trouvent des
inscriptions avec les dates de 1621 et 1626. La chaire à prêcher date du
XVIIème siècle. La boîte aux saintes huiles date de 1724. L'église de Plomodiern
possède un reliquaire authentique de Saint Corentin. A l'intérieur de
l'édifice, il faut remarquer les sablières de la nef centrale et ses cinq dragons.
L'église abrite les statues de saint Pierre (XVIIème siècle), saint
Nicolas, saint Corentin (XVIIème siècle), Notre-Dame du Rosaire, saint
Dominique, sainte Catherine de Sienne et saint Herbot ;
la chapelle Sainte-Marie-du-Ménez-Hom (XVIème
siècle), modifiée aux XVIIème et XVIIIème siècles. L'édifice
d'origine, en croix-latine à choeur peu saillant, remontait à la première
moitié du XVIème siècle ainsi que l'indiquent les inscriptions de la nef "I.
Mauguen Fab. Lan 1574" et "Au. Moreau Fab. Lan
1597", ainsi que celles du pignon ouest et de la façade nord "Guillaume
D. Hervé. F.-P. Polesec Fa Lan 1573-H. Ho Moreau F. en Lan 1570"
et "H. Olier Fa en Lan 1572". Cet édifice est agrandi entre 1570 et 1591 :
doublement du bas-côté, création dans l'angle nord-ouest de la
"chambre des moines". L'église a été modifiée aux
XVIIème et XVIIIème siècles. L'édifice actuel est de plan irrégulier en
forme de tau comprenant une nef avec une travée sans bas-côté et tour au
sud, puis deux travées avec bas-côté sud et double bas-côtés nord, une
travée avec double bas-côtés et enfin un vaste choeur à chevet droit peu débordant. On pénètre dans
l'enclos par un arc de triomphe ou un portail qui date de 1739. Le clocher à deux galeries, couronné
d'un dôme à lanternon, porte les dates de 1663 (au-dessus de la
porte), 1770 (avec l'inscription "Jacques Nicolas Fa
1670"), 1772 (sur la chambre des cloches avec
l'inscription "Missire Mathias Plassart Recteur, Jean Le Quinquis
Fabrique 1772"), 1773 (avec l'inscription "Germain
Hillie 1773"). Sur le pignon sud se trouve l'inscription
"Missire M. Cravec Recteur de Plomodiern, Guil Le Doaré Prêtre
Vicaire C. Roignant. F. 1766". Les
retables, oeuvres de Jean Le Seven (menuisier) et de Jean Cevaer
(sculpteur), datent de 1703 et de 1710. Les
trois autels de l'abside sont surmontés de retables et de niches à
colonnes torses. Au maître-autel (1703) se trouve les statues de la Sainte
Famille : Sainte Marie du Ménez-Hom (1715) portant l'Enfant Jésus, saint
Joseph, sainte Anne et saint Joachim. Le maître-autel porte l'inscription "V.
E. Di. Mes. Ol. Bourdoulous. R. Noel Moros F. 1703-M L. Guillermou Curé
1710". Sur l'autel sud se trouve l'inscription "N. et D.
Mre Ol. Bourdoulous. R. Guillaume Nicolas F. 1715". Sur l'autel
nord se trouve l'inscription "Guillaume Nicolas. F. 1715". Dans les bas-reliefs, on remarque les
scènes de l'Annonciation, la Visitation, la Nativité et l'Assomption. Une
cloche date de 1810 et porte l'inscription "M. Lebeurriet m'a
fait". Les vitraux modernes sont l'oeuvre de J. L. Nicolas, père
et fils, Morlaix 1872, et de Hubert de Sainte-Marie, 1957. Dans
la maîtresse vitre sont représentés : sainte Anne, la Vierge-Mère, saint
Joseph et saint Corentin. On y voit aussi des belles sablières sculptées
du XVIème siècle (dont l'une représentant une scène de labourage).
La chapelle abrite aussi les statues de saint Laurent (fin du XVème
siècle), saint Jean Baptiste, saint Louis, sainte Marie Madeleine, saint
Pierre, saint Paul, saint André, saint Maudet, saint Hervé, saint Michel,
sainte Barbe, saint Eloi, saint Marc, la sainte Vierge et un Crucifix du XVIIème siècle ;
la chapelle Saint-Sébastien (XVI-XVIIIème siècle).
Saint Sébastien (officier de l'armée romaine, martyr de la fin du IIIème
siècle) était invoqué contre la peste. Il s'agit d'un édifice de plan
rectangulaire avec chapelle en aile au sud. Il porte l'inscription "Ives
Tretout Fa. en Lan 1573". La chapelle abrite une statue du Christ
avec un enfant sur chaque genou et les statues de saint
Sébastien, sainte Marguerite, saint Roch, saint abbé et un saint évêque ;
la chapelle Saint-Corentin (1900).
La chapelle primitive date du XVème siècle et a été reconstruite de 1898
à 1900 sur les plans du chanoine Abgrall. La nef est flanquée au sud d'une loggia extérieure.
Au-dessus du maître-autel, subsiste une statue de saint Corentin datant de
l'ancienne chapelle. La translation de la relique de saint Corentin et de la
statue à la chapelle eut lieu le 23 juillet 1893 ;
la
petite chapelle Saint-Sulliau ou Suliau (XVIIème siècle). Il
s'agit d'un édifice rectangulaire du XVIIème siècle. On y voit les armoiries
des Abbés de Landévennec qui permettent de la dater de 1665. Le retable
date du XVIIème siècle. La chapelle abrite les statues de saint Suliau,
sainte Barbe, saint Mathurin, la Vierge-Mère et Notre-Dame de Grâces ;
des
sept chapelles d'origine, trois d'entre elles ont aujourd'hui entièrement
disparu : la chapelle Saint-Gilles (détruite au XIXème siècle
et située jadis au village de Saint-Gilli), la chapelle Saint-Mabrit
ou Saint-Mibrit (déjà en ruines en 1823 et située jadis à Lomibrit)
et la chapelle Saint-Yves (détruite au XIXème
siècle et située jadis sur l'emplacement de l'actuel cimetière) ;
le calvaire
à trois croix (1544), situé sur le placitre de la chapelle
Sainte-Marie du Ménez-Hom. Ce calvaire provient des ateliers de
L'Elorn. Il porte l'inscription "Jehan Le Faloder Fabricque Feist
Iceste Croix Faire MVCXLIIII (1544)" ;
le
calvaire du placitre de l'église de Plomodiern (XVème siècle) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : Goulit-ar-Ger (Haut Moyen Age), Lagad-Ven
(XVIème siècle), Ligérouen ou Croas-Diben, Locmibrit (XVIème siècle,
1866), la croix de l'église ou de la chapelle saint Corentin (1704), la croix du cimetière de Plomodiern
(1881), la croix située place Saint-Yves (1584, 1893), Croas-Ty-Véron
(1624), vestige de croix à la fontaine (XVIème siècle), Croas-Helleg ou
Prat-Egannec, Croas-Ru (1515, 1600), Saint-Sulla (1893), Saint-Sébastien
(1642), la croix de la chapelle Saint-Sébastien (1630). A signaler aussi
des croix aujourd'hui disparues : Lespeurs, Lescobet ;
l'arc de triomphe
(1739 ou 1759), du placitre de la chapelle Sainte-Marie du Ménez-Hom. Il se compose de deux arcades latérales et d'une porte
centrale surmontée d'un fronton où est creusée une niche portant une
statue de la Sainte Vierge. Il porte l'inscription "Hervé Lastennet
Fabricque 1759" ;
la fontaine de la chapelle Saint-Corentin.
Elle est recouverte d'une voûte cintrée. La légende prétend qu'elle
hébergeait jadis un poisson assez exceptionnel ;
l'ancienne
fontaine de Sainte Marie du Ménez-Hom ;
la
fontaine Saint Mahouarn. La légende raconte que Saint Mahouarn venait jadis
s'y laver les pieds. On peut y voir de belles statues en granit : saint
Marc, saint Nicolas, saint Mahouarn ;
la
fontaine Saint Sébastien. Elle alimente un lavoir et porte les quatre Lys
de France des Tréanna de Lanvilliau et la croix de Saint André ;
la
fontaine de Saint-Sulliau (1760) ;
17 moulins dont le moulin à eau de Kergustang, de la Forêt,
du Rible, de Ponfane, de Kereno, du Cosquer, de Lescus, de Launay, Vert et le moulin à
vent de Lescus,
ANCIENNE NOBLESSE de PLOMODIERN
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivants de Plomodiern étaient présents :
Hervé
du Rible, archer en brigandine, et o luy Jehan Tulguen, archer en brigandine ;
M.
Jehan Tymaen, archer en brigandine ;
Pierre
Kerpaen, archer en brigandine ;
Jehan
Geffroy, archer en brigandine ;
Jehan
de Liscoet, en brigandine, et o luy Yvon le Maen, archer en brigandine.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Plomodiern sont mentionnés :
Maître
Yves de Tréanna, sr. de Lanvillo, présent, arquebusier à cheval
suivant son rapport ;
La
dame du Rible, pour elle et pour le sieur de Kerautret son douarein, dict
faire arquebusier à cheval ;
La
dame du Pratganec, default ;
La
mineure de Jehan du Tymeur, par le sieur de Lanvilio son garde, qui dict
estre sous l'esdict ;
Bertrand
Coatsquiriou, sr. de Bulguron ; le sieur de Coatsquiriou son garde dict
estre sous l'esdict suivant sa déclaration ;
Henry
Guyot, default ;
Henry
Guynemant, default.
(à compléter)
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