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PLOUBEZRE

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La commune de Ploubezre (bzh.gif (80 octets) Ploubêr) fait partie du canton de Lannion. Ploubezre dépend de l'arrondissement de Lannion, du département des Côtes d'Armor (Trégor - Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUBEZRE

Ploubezre est composé de deux mots celtiques qui signifient littéralement « paroisse de Pierre » (plou, paroisse et Bezre ou Pezre, de Pierre). La paroisse, en effet, reconnaît saint Pierre pour son patron.

Ploubezre est une ancienne paroisse primitive qui a conservé ses limites d'origines. La paroisse " Plebis Petri " (paroisse de Saint-Pierre) est citée dans le procès de canonisation de Saint-Yves en 1330 où un seigneur de Coat-Frec, " Jean de Croyfrooc, écuyer, paroisse de Ploubezre, âgé de 50 ans " (témoin n° 34) et " Adevisia, fille de Hynisan, paroissienne de Ploubezre, originaire de cette paroisse, âgée de 30 ans et plus " (témoin n° 111) déposent lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.

En 1387 et 1389, des indulgences sont accordées à Ploubezre par le Saint Siège à ceux qui par leurs aumônes concourent aux réparations des édifices du culte : " Cum itaque, sicut accepimus, parrochialis ecclesia de Plebepetri, Trecorensis diocesis, in suis edificiis est multum destructa … Datum Avenione, XII kalendas augusti anno 9° (21 juillet 1387) ". Item pro " capella Beate Marie de Kaerformes sita infra metas parrochie ecclesie de Plebe petri, Trecorensis diocesis … Datum ut supra " (Archives du Vatican).

Au Moyen Age, la paroisse de Ploubezre voit s'édifier des mottes, comme celle de Kerhervé, puis des châteaux, comme Coatfrec (ou Coëtfrec) et Runfao, qui sont les deux plus puissants de Ploubezre. Le 13 juin 1451, le seigneur de Coëtfrec, Guillaume de Penhoët, est créé banneret par le duc de Bretagne (Lobineau II, coll. 1149), ce qui vaut à la terre de Coëtfrec le titre de baronnie. En 1592, Guy Eder de la Fontenelle s'installe dans le château de Coëtfrec au nom du duc de Mercoeur. Ce château est démantelé vers 1600 sur ordre de Henri IV.

L'ancienne paroisse de Ploubezre faisait partie de l'évêché de Tréguier et relevait du roi. La cure était à l'alternative. Ploubezre a cédé à Lannion le village de Keranstivel et le moulin de Rosalic le 11 septembre 1822. Un échange de Stang-An-Garon eu lieu avec Plouaret le 26 juillet 1826.

On rencontre les appellations suivantes : Plebs Petri (en 1330, en 1369, en 1387), Plebs Sancti Petri (vers 1330), Ploubezre (en 1481), Ploebesre (en 1486).

Ville de Ploubezre (Bretagne)

Note 1 : selon dom Noël Mars, l'église serait peut-être citée en 1188 dans une Bulle de Clément III, comme possession de l'abbaye de Saint-Jacut.

Note 2 : la commune de Ploubezre est formée des villages : Kercevel, le Pré, Kerbrisent, Kervoisiou, Runigou, Keriguel, Goas-ar-Bleiz, Poulance, Pen-an-Croas-Hent-Isellan, Pen-an-Allé, Kerisellan, Kermen, Guergille, le Guirec, Kerugan, le Crec'h-Guen, le Crec'h-an-Guer, Runefau, Traoudon, Kergos, Kerbiguet, Kerversault, Rudunars, Kervoéder, Calamagn, Keraël, Kerganouen, Kersalbil, Kergus, la Lande, Kerlouzouen, Rugugen, Kerhervé, Kerdaniou, Batard, le Portal, le Garde-Haut, Traou-Jacob, la Ville-Neuve, Calvez, Launay, le Joncour, Tudoret.

Ville de Ploubezre (Bretagne)

Note 3 : Liste non exhaustive des recteurs de PLOUBEZRE : Yves le Binic jusqu’en 1700. - Noble Alexandre de Coatanscourn (1700-1704), recteur de Loguivy-Plougras. - Noble Marc Chrestien (1704-1719), docteur en théologie. - François Ralle (1719-1721), du diocèse de Vannes. - Claude le Noir, en 1721, recteur de Louannec. - François le Luron (1721-1764). - Jacques Jezekel (1764-1780). - Toullic (1780-1790), etc ..

Note 4 : « Un Lundi matin (août 1902), entre 6 et 7 heures, le sous-préfet de Lannion, M. Vaillant, le procureur de la République et les gendarmes à pied sont arrivés à Ploubezre pour expulser les religieuses de Créhen de l'école qui appartient à Mme la marquise de Kergariou. Les représentants de M. Combes se sont heurtés à une population décidée à défendre les Soeurs, puis aux propriétaires de l'école et à leurs amis. Des protestations ont été faites et des réserves formulées. La population, violentée par les gendarmes, a répondu de la même façon. Le gendarme Nicolas a été légèrement blessé. La fermeture de l'école a été opérée » (Bulletin des Congrégations). A noter que M. Allain, maire de Ploubezre, sera suspendu la même année pour avoir pris part à des manifestations contre l'exécution du décret qui ordonne l'expulsion des religieuses de Créhen de l'école libre de Ploubezre.

Ville de Ploubezre (Bretagne)

Voir aussi   Ville de Ploubezre (Bretagne) " Le pardon de Ploubezre "

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de PLOUBEZRE

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XII-XVIème siècle), reconstruite au milieu du XVIème siècle, agrandie vers 1656 et entièrement reprise au XIXème siècle, suite à un incendie. Le portail principal date de de 1629. Le clocher-mur, oeuvre de Jean Le Taillanter, date de 1577. L'église conserve encore des chapiteaux du XIIème siècle et un fenestrage du XIVème siècle. Les fonts baptismaux, en granit, date du XVème siècle. Le clocher de l'église est frappé par la foudre en 1817 et en 1830. La nef est presque entièrement rebâtie en 1851, puis en 1895. Trois nouvelles cloches, coulées par la fonderie Paccard (coût pour la commune de Ploubezre : 47 000 euros), pesant 350, 450 et 550 kg sont arrivées à Ploubezre en mars 2023 et ont été bénies par le père Mickaël Levacher le 26 mars 2023. La première est dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul, la seconde à Saint-François d'Assise. La troisième est quant à elle dédiée à la Vierge Marie et a pour parrain et marraine Denise Boété et Jean Allain. Le cimetière renferme la tombe d'un chef royaliste célèbre : Le Guesno de Penanster, lieutenant-colonel et chevalier de Saint-Louis, décédé à Keranglas en 1840, à l'âge de 67 ans. Sur le mur d'enceinte de l'enclos paroissial figure une inscription en breton signifiant "braves gens vous direz votre Pater en passant Ploubezre dans le cimetière". A l'extérieur de l'église se trouve un enfeu construit vers 1884 : cet enfeu abrite le tombeau du vicomte Edgard de Kergariou, décédé en 1884 ;

Nota 1 : En forme de croix, elle comprend une nef avec bas côtés de six travées plus celle du clocher encastré, un transept et un chœur de deux travées droites et chevet polygonal. Le 21 juillet 1387, le pape donnait une bulle d’indulgence en faveur de l’église en partie détruite. Elle fut alors réparée et l’édifice actuel conserve encore quelques chapiteaux romans du XIIème provenant de l'ancien édifice ainsi qu'un fenestrage de la fin du XIVème provenant de sa restauration. A la fin du XVème siècle, le 29 mai 1494, les paroissiens autorisaient Guillaume Nicolas, sr. de Kerguiziou, à édifier en appentis une petite chapelle touchant la chapelle Saint-Laurent, aile septentrionale du transept. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, en 1554, l'on refit le cimetière ; puis, en 1577, l'on construisit le clocher-mur toujours existant. Au XVIIème siècle, l'aile sud du transept, formant chapelle prohibitive aux seigneurs de Kergrist, tombant en ruines, fut reconstruite en 1656 ; et, peu après, l'autre aile et le chevet furent à leur tour modifiés. En 1700, le sr. Guérin, sculpteur de Lannion, édifiait un autel de tuffeau avec retable en l'honneur du Saint Sacrement en la chapelle Saint-Laurent. Au XIXème siècle, la nef fut à peu près entièrement reconstruite, d'abord en 1851, puis en 1895 année en laquelle l'on refit les bas côtés, les ailes du transept et la sacristie. Le clocher-mur, du type lannionnais, a un beau porche classique et porte l'inscription suivante : CESTE TOUR FUT COME(NCEE) PAR I LE TAILLANTER M. LE 8 MAY E LE F. LE BIHAN PROCUREUR POUR LA PAROISSE LORS EN L'AN 1577. Il fut foudroyé en 1817, puis le 27 juin 1830 ; il fallut alors le démolir jusqu'à la plate-forme. Mobilier : Autel du Rosaire, dans le croisillon sud, de la fin du XVIIème siècle ; statues anciennes de sainte Barbe et sainte Catherine et moderne de saint Yves ; belle chaire moderne de Le Merer. Sur les piliers du cimetière, deux fois l'inscription : SICOUR 1554 et sur le mur nord l'inscription bretonne : « TUD MAD O PATER A LAVERFET O TREMEN PLOUBEZRE O BERRET » (Bonnes gens dites vos prières en passant devant votre cimetière de Ploubezre) (R. Couffon, 1935).

Eglise de Ploubezre (Bretagne)

Voir aussi   Ville de Ploubezre (Bretagne) " Description de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul en Ploubezre

la chapelle Notre-Dame de Kerfons (ou Kerfaouès ou Kerfuns) (XV-XVIème siècle), fondée par les seigneurs de Coatfrec et dévastée au XIVème siècle durant les guerres de Succession de Bretagne. Des indulgences accordées en 1387 et 1389 vont faciliter sa reconstruction à la fin du XIVème siècle ou au début du XVème siècle, sur un plan en tau. Guillaume de Penhouët (ou Penhoët), chambellan du duc François Ier (pour qui la terre avait été érigée en baronnie en 1451), et son fils Jean (décédé en 1489) y apportent des embellissements. La partie au sud du choeur date de 1559 : il s'agit d'une petite chapelle dédiée à saint Yves (propriété de la famille de Goulaine, alliée aux d'Espinay) et édifiée par Claude de La Touche. La chapelle Notre-Dame de Kerfons possède deux clochers murs à l'Ouest et au Sud et un jubé de bois daté de la fin de 1485. La tribune du jubé est décorée de quinze panneaux représentant les douze apôtres, sainte Barbe, sainte Marie Madeleine, et le Christ. La maîtresse-vitre comporte des scènes de l'enfance du Christ et date de la fin du XVème siècle. Le retable de saint Yves date de 1612. La chaire à prêcher date de 1681. Le retable du maître-autel, oeuvre de Jean Briand, date de 1686 ;

Nota 2 : En forme de tau. Une bulle d'indulgences fut donnée en sa faveur en 1389 ; elle était alors comme maintenant, dédiée à la Sainte Vierge. L'édifice actuel date de la seconde moitié du XVème siècle, à l'exception de la chapelle sud du choeur, qui est construite en grand appareil et porte la date de 1559. Tandis que la nef et la chapelle nord sont entièrement gothiques, cette chapelle sud est du plus pur style Renaissance. Palustre a mentionné la ressemblance de la niche d’angle avec celles des portails latéraux de la cathédrale de Rennes, dues aux plans de Vincent Rabault, et de Robert Jarde. La chapelle a été classée le 8 juillet 1910. Mobilier : Il est fort riche et comprend : - 1° l'un des plus beaux jubés de Bretagne de la fin du XVème siècle, sur lequel sont sculptés le Christ, les douze apôtres, sainte Barbe et sainte Madeleine (classé). La tribune portait en outre un crucifix entre la sainte Vierge et saint Jean. Malheureusement le crucifix a disparu et se trouve dans une collection particulière. En violation formelle de la loi du 2 janvier 1907, il a été en effet vendu, le 18 octobre 1907, à M. L. par l'administration des domaines, moyennant la somme dérisoire de 30 francs, vente approuvée avec une célérité inaccoutumée le 28 octobre 1907. - 2° Porte extérieure avec panneaux sculptés représentant l'Annonciation (XVIème siècle). - 3° Statues anciennes : Annonciation (XVIème siècle), Vierge tenant l'Enfant et terrassant le dragon, saint Sébastien, saint Yves, saint Isidore, Ange tenant un manteau provenant d'un baptême de Notre-Seigneur. - 4° Maître-autel du XVIIème siècle avec retable décoré d'un côté de la sainte Vierge avec l'inscription : 1686 L(ORS) R(ECTEUR) V(ÉNÉRABLE) E(T) D(ISCRET) M(ESSIRE) GEORGE RIVOALLAN R(ECTEUR) D(E) P(LOUBEZRE) ; et, de l'autre côté du Baptême du Christ avec l'inscription : G(OUVERNEU)R H0(NORABLE) HO(MME) PIERRE MERIEN F(AIT) P(AR) I(VES) BRIAND. A côté tombe des seigneurs de Coatfrec. - 5° Balustre XVIIème siècle. - 6° Chaire datée de 1681. - 7° Retable de la chapelle latérale avec panneau représentant saint Yves entre le riche et le pauvre. Sur la besace du pauvre inscription : « Fut pour les pauvres M. Saint Yves avocat ». Sur le retable inscription : F(AIT) PAR L ADVIS DE VÉNÉRABLE ET DISCRET MESIRE G. ALAIN Sr RECTEUR DE PLOUBER L'AN 1612. Gr DE CEANS H. H. F. PRIGANT. - 8° Restes de vitraux XVème siècle. - 9° Boiserie de la sacristie (classée). - 10° Lampe en argent (classée) (R. Couffon, 1935).

Ploubezre (Bretagne) : chapelle de Kerfons

Voir aussi   Ville de Ploubezre (Bretagne) "Description visuelle de la chapelle de Kerfons

Voir aussi   Ville de Ploubezre (Bretagne) "Note sur la chapelle Notre-Dame de Kerfaoues ou Kerfons en Ploubezre

la chapelle Saint-Fiacre de Runefau ou Runfao (XV-XVIème siècle). Il s'agit d'un édifice du XVème siècle, aménagé en 1564 et 1775. Des armoiries datent de 1775 et l'on y trouve l'inscription "fait faire par le gouverneur Gabriel LAN - 1775". L'édifice se compose d'une nef et d'un seul bas-côté. Le clocher pignon possède une chambre de cloche, sur le portail sud. Ayant servi de chapelle funéraire aux châtelain de Kergrist, elle abrite la tombe du chef chouan Guezno de Penanster. Cette chapelle a été récemment restaurée par M. Huon de Pénanster ;

Nota 3 : Edifice de plan rectangulaire avec bas côté nord de cinq travées ; au sud du choeur chapelle privative servant de chapelle funéraire aux châtelains de Kergrist ; au bas de la chapelle et au nord bâtiment accolé portant la date de 1564. L'édifice date en majeure partie de la première moitié du XVIème siècle. Une portion de la longère sud a été refaite au XVIIIème siècle ainsi que l'indique l'inscription : 1775 : FAIT FAIRE PAR LE GOUVERNEUR GABRIEL LE LAN. Mobilier : Clôture en bois du XVIème siècle (classée) ; Christ en robe longue du XVIIème siècle ; statue de saint Jacques du XVIème siècle ; peintures du lambris représentant la légende de saint Fiacre (R. Couffon, 1935).

la chapelle Sainte Thècle (XVIème siècle - 1871). Thècle d'Iconium ou sainte Thècle est une chrétienne, célébrée le 24 septembre. Elle appartenait à une riche famille païenne d'Iconium, l'actuelle Konya. Elle aurait vécu au Ier siècle. Installée à Séleucie (ou Seleucia), elle se serait construit un ermitage où elle aurait passé ses derniers jours, âgée de 80 ou même 90 ans. Cet édifice du XVIème siècle, qui dépendait, semble-t-il, du domaine de Coetfrec (ou peut-être de Cattarel), est reconstruit en 1871. Le clocher mur possède un lanternon. " Petit édifice en forme de croix avec ailes peu développées ; il porte la date de 1871. Mobilier : Statues anciennes de sainte Thècle, sainte Vierge, saint Roch, sainte Appoline ; deux panneaux, en albâtre anglais du XVIème siècle et représentant la Flagellation et la Descente de Croix, encastrés dans le maître-autel ; tableau du retable d'un autel latéral représentant sainte Thècle au milieu des serpents et des flammes " (R. Couffon, 1935). Au sommet du retable se trouvent les armoiries du Pape Pie IX (1846-1878) : " écartelé avec aux 1 et 4 d'azur au lion d'or, aux 2 et 3 d'argent à 2 ou 3 bandes de gueules " . A signaler qu'en 1697-1698, la fabrique de Kerfons (ou Kerfaouez ou Kerfaouès) a payé 33 livres pour la restauration de la chapelle Sainte Thècle. La statue de sainte Thècle pourrait être l'oeuvre (pour une somme de 14 livres et 10 sols) de sr. Guérin de Ploubezre. Plusieurs gouverneurs de la fabrique de la chapelle Sainte Thècle sont mentionnés par Yves Briand dans le journal l'Echo de Lannion (année 1965) : Pierre Merrien (1712 à 1714), Jean Le Tallec (1714 à 1718), Louis Le Goff (1718 à 1724), Louis Le Goffic (1724 à 1726), Guillaume Le Goff (1726 à 1730), Pierre Menguy (1730 à 1733 ?), Guillaume Le Goff (1734 à 1740), Yves Cochard (1741 à 1749), Pierre Le Barzic (1749 à 1755), Yves Le Cloarec (1756 à 1762 ?), Louis ou Jacques Allain (1763 à 1776) ;

la chapelle de Kerauzern (XIXème siècle). " Edifice rectangulaire du XIXème siècle, comprenant une nef avec bas côtés de 5 travées et un chevet arrondi. Mobilier : Chaire du XVIIème siècle. Statues anciennes : Sainte Vierge portant la date de 1615, saint Eloi, et moderne de saint, Yves " (R. Couffon, 1935) ;

l'ancienne chapelle de Guirec (1698), détruite vers 1950. Dédiée à saint Jacques et saint Philippe. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec chapelle au midi. Il était daté de 1698 et présentait en 1935 de fortes lézardes. C'était un bien de l'abbaye Saint-Jacut. Parmi les statues modernes on y voyait la statue de saint Herbot ;

les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : la chapelle Saint-Christophe, la chapelle de Coatfrec, la chapelle Sainte-Anne à Kerguenon (Elle est dite indigente de réparations en 1702) ;

le calvaire situé sur le placître de la chapelle Notre-Dame de Kerfons. Il date, comme la chapelle du XVIème siècle. Le Christ, soutenu par deux anges, est assisté de la Vierge et de Saint Jean. A ses pieds, on voit une bannière chargée de trois fasces et soutenue par un ange ;

les cinq Croix, situées au lieu-dit "Ar Pemp Croaz", au carrefour route de Kerfons (sur le carrefour de Ploubezre à Tonquédec). Ce monument se compose d'une grande croix (XVème ou XVIème siècle), accostée de quatre plus petites croix (du Moyen Age). On voit, au voisinage, des traces de la voie romaine qui allait de Carhaix au Yaudet. Ces croix ont, semble-t-il, étaient rassemblées sur un seul support, probablement vers 1728, lors d'une mission. Le socle de la croix centrale est orné d'un calice tandis que le chapiteau de la croix est sculpté de quatre têtes d'anges et de quatre consoles ou volutes. A l'avers, le Christ ; au revers : la Vierge. A noter que sur le cadastre de 1826, les Cinq Croix figurent le long de la route à 25 mètres environ de leur emplacement actuel : elles étaient à cette époque, semble-t-il, orientées vers l'Est ;

Ploubezre (Bretagne) : les cinq Croix

le château de Coëtfrec (ou Coatfrec) (1461) possession de Geoffroi de Kerimel en 1373. Les seigneurs de Coëtfrec sont à un certain moment les seigneurs dominants de Kergrist et de Kergomar. Ils ont des moulins sur le Léguer jusqu'au Yaudet et plusieurs pêcheries. En 1461-1462, Guillaume de Penhoët reconstruit le château et en fait un vaste édifice à trois étages. Jean, son fils, restaure la chapelle funéraire seigneuriale de Kerfons. Au moment des guerres de la Ligue, le sire de Kergomar, fidèle à Henri IV se réfugie à Coëtfrec, poursuivi par le duc de Mercoeur. En 1592, sous l'ordre du duc de Bretagne, le célèbre brigand Guy Eder de la Fontenelle enlève Coëtfrec. Une fois la place prise, il en fait un repère de brigands. Peu de temps après, Kergomar s'en empare et le démantèle ;

Ploubezre (Bretagne) : château de Coëtfrec

 

Ploubezre (Bretagne) : château de Coëtfrec

Voir aussi   Ville de Ploubezre (Bretagne) "Description visuelle du château de Coëtfrec (ou Coatfrec)

le château de Kergrist (1537) remanié aux XVIIème et XVIIIème siècles. Ce château est édifié, alors que celui de Runfao est en ruines vers 1500. Propriété de Yvon de Kergrist (en 1481) et de Louis de Kergrist (en 1540). Au XVIIème siècle, le quadrilatère de la cour a été étendu et ponctué du côté de l'entrée par deux fortes tours. Au XVIIIème siècle, l'ensemble du logis est réaménagé. Il a appartenu aux Kergrist, Kergariou et Barbier de Lescoët. Le château devient en 1860 la propriété de la famille Huon de Penanster. Huon de Penanster (Chartes-Marie-Pierre), homme politique français, né à Lannion le 11 octobre 1832, mort au château de Kergrist en Ploubezre (Côtes-d’Armor) le 31 mai 1901. Riche propriétaire, il fonda en 1871 le journal monarchiste L'indépendance bretonne, fut élu, cette année, député des Côtes-du-Nord (aujourd’hui Côtes-d’Armor) à l'Assemblée nationale où il vota avec l'extrême droite, et fut réélu en 1876 et 1877. Il ne se représenta pas en 1881 mais en 1886 il devint sénateur des Côtes-du-Nord, et son mandat lui fut renouvelé en 1894 ;

Ploubezre (Bretagne) : château de Kergrist

 

Ploubezre (Bretagne) : château de Kergrist

le manoir de Kerhervé (XVI-XVIIème siècle). Au XVème siècle, Jean de Kerhervé est mentionné comme seigneur des lieux. On y trouve aussi la famille du Quélenec ;

le manoir de Kerguéréon (début du XVIème siècle). Jean Le Diuezat ou Digouezat ou Divezat en est le propriétaire en 1540. Un pigeonnier se trouve du côté sud du manoir ;

les manoirs de Kerauzern (XVI – XVIIème siècle), de Coatiliou, du Launay, de Coatarel (ou Coat-Allain, XVème siècle), de Keranroux ;

Ploubezre (Bretagne) : manoir de Kerauzern

 

Ploubezre (Bretagne) : manoir de Kerauzern

les fermes de Traou-Jacob (1621) de Kerguiniou (1709), de Kerael (1715), de Kerbiriou (1724), de Coat-Arzur (1725), du Portal (1726), de Kergoz (1779), Lamer (1748), Le Moal (1749) ;

la maison de Kerverzault (1707), la grange de Kervoeder (1668) ;

la fontaine de Goars-ar-Feunten ;

20 moulins dont plusieurs moulins à eau de rivière : de Coatilliou, du Launez, de Kerguiniou, de Capeguern, de Kergrist, de Losser, de Kerauzern, de Stang-an-Gars, de Calamayn, de Keranroux, de Peubry, de Pont-ar-Brun,…

A signaler aussi :

des traces de voie romaine Carhaix-Yaudet ;

une pièce d'or romaine, trouvée à Keraniès ;

le cadran solaire de la ferme de Keraël (XVII-XVIIIème siècle) ;

le tumulus de Tossen-ar-Rou (Age du bronze) ;

le menhir de Kermorgan (époque néolithique) ;

les tumulus du Rhun et Keryavaouen (Age du bronze) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de PLOUBEZRE

- Le château de Coetfrec (ou Coatfrec) a servi de berceau à la famille Coëtgoureden vers 1373. Cette terre a passé ensuite aux Kerimel, Penhoët, Coëtmen (ou Coatmen), d’Acigné, Coëtquen, Avaugour du Parc, la Touche-Limousinière et le Pelletier de Rosambo. Coetfrec (Coatfrec) fut érigé en baronnie par le duc Pierre II, en faveur de Guillaume de Penhoët, sieur de Kerimel de Coatfrec en 1451. Cette seigneurie possédait jadis un droit de haute justice avec patibulaire à quatre piliers se dressant près du manoir de Keranroux à Ploubezre. Un Jean de Coatfrec est témoin en 1330 au procès de canonisation de Saint Yves. Cette seigneurie passe ensuite entre les mains de la famille Coatgouréden (ou Coëtgoureden) suite au mariage de l'héritière de Coatfrec en 1373 avec Henry de Coatgouréden. " Droits honorifiques de la baronnie de Coëtfrec, apportée aux seigneurs du Parc par Françoise de Coëtredrez, en la paroisse de Ploubezre [Nota : Le 1er juin 1749 ; il ne restait plus que des vestiges de l'ancien château, ou maison forte de Coëtfrec, sans boisage, couverture, portes, ni fenêtres. On voyait encore à l'orient un corps de logis, contenant : de longueur 142 pieds ; largeur 22 pieds, et 60 de hauteur. Au midi, vestiges de murailles d’un autre corps de logis contenant : de longueur 70 pieds ; de large 22 pieds ; hauteur inconnue, eu égard aux ruines éboulées de ses murailles. A l'occident, vestiges d'un autre corps de logis, contenant 64 pieds de long, sur 18 de large ; hauteur inconnue pour la raison ci-dessus. Un mur au nord, tirant à l'orient des dits corps de logis, dans lequel il y a des ouvertures ou embrasures voûtées construites en pierre de taille lesquelles étaient destinées à poser des canons. La terre de Coëtfrec était estimée devoir rapporter 2037 livres, 10 sols, 2 deniers]. Les fourches patibulaires de la dite baronnie, à quatre piliers de pierre de taille, étaient situées entre les chemins conduisant de la ville de Lannion au Vieux-Marché, et de la même ville au port Doun à un quart de lieue de la dite ville. En 1749, elles étaient encore en bon état. Dans l’église des RR. PP. capucins de Lannion, il n'y avait ni sur les vitres, ni sur les murailles, aucun écusson ni armes. Mais les archives de la communauté possédaient un acte daté du 17 avril 1622, au rapport de Tapardec, notaire Royal, constatant que le dit couvent avait été fondé par messire Pierre de Coëtredrez, avec un acte d'échange du 10 avril 1623, passé entre Yves de Coëtredrez, et escuyer Pierre Pinard, et autres. Ces deux pièces justifiaient que les seigneurs de Coëtredrez étaient les fondateurs de la dite communauté. Dans la chapelle dédiée à saint Nicolas, près de la ville de Lannion, les seules et uniques armes des seigneurs du Parc existaient sur le pignon d'Orient, en dehors et en relief, ainsi que sur le pignon d'Occident, au-dessus du clocher, immédiatement au-dessous de celles du roy. Dans la chapelle Saint Christophe, près de la dite ville de Lannion, les armes des du Parc se trouvaient en relief et en dehors, sur le pignon d'Occident. Dans la chapelle de Kersanicouës, sise en la paroisse de Ploubezre, et éloignée d'une lieue de l'église de Buhulien, les armes de Bretagne se remarquaient au premier jour de la maîtresse vitre, et celles du seigneur Du Parc, au troisième jour de la même vitre, écartelées en alliance, avec : d'or à la fasce de gueules. Dans une autre chapelle, située en la dite paroisse de Ploubezre, dédiée à saint Tècle, éloignée de la précédente chapelle d'environ une lieue, on voyait pareillement les armes des dits seigneurs du Parc dans la vitre du maître-autel du côté de l'évangile et dans celle du côté de l'épître, en alliance avec : de gueules à la fasce d'argent, ainsi qu’au bout du poincon qui reçoit le lambris des croisées de la dite chapelle " (A. B.).

- Le château de Kergrist passa dans la famille Kergariou par le mariage de Marie de Kergrist avec Jonathas de Kergariou. Ce dernier rendit de grands services à Henri IV durant les guerres de la Ligue. Il commandait des troupes dans le quartier de Lannion et avait le commandement du château de Coatfrec, dont le duc de Montpensier, après la descente des Anglais à Paimpol, s'était emparé.

- Le château de Coatiliou fut propriété de la famille de Kergariou, descendants d'Alexandre de Kergariou, qui en 1586, avait été nommé capitaine-gouverneur de la ville et du château de Morlaix.

Voir aussi  Ville de Ploubezre (Bretagne) "La maison de Kergariou

Du Quélenec, sieur dudit lieu, de Kerhervé. De Kerguiniou, sieur de Lescorre. Le Moign, sieur de Kertanguy, de Keranroux. Le Mignot, sieur de Launay, de Goashamon, de Rossalic.

En 1710, dans un " Rolle de répartition de la somme de treize mil sept cent trente livres qui doit estre imposée sur touttes les seigneuries et fiefs ecclésiastique et laïques de l'évesché de Tréguier " (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, C 3479), on trouve mentionnées à Ploubezre la chastellenie de Coatfrec au sieur marquis de Locmaria (180 livres), la seigneurie de Quergueriou au sieur de Trefalegan Thépault (30 livres), la seigneurie de Rozallic au sieur de Catuellan (30 livres) La seigneurie de Rozallic, qui est un arrière-fief de la baronnie de Coatfrec, appartient en 1535 à François Le Mignot, en 1540 à Louis Le Mignot, en 1641 à Louise de Coatanscours, douairière de Rossalic et de Trégoazat, dame de Coatmeur à Ploubezre (B 1647 - AD 44) (Y. Botrel).

Lors de la Réformation des fouages de 1426, les nobles suivants sont mentionnés, à Ploubezre (Ploeberre) : Alain de Penhoet, chevalier, sire de Kerrimel (par son mariage avec Jehanne de Kerrimel) et de Coëtfrec ; Jehan Coetarrel ; Guillaume du Quelennec ; Loys Olivier ; Yvon Le Mignot ; Jehan Le Mignot ; Amice du Leslech, veuve d'Yvon de Kerguyniou ; Guillaume du Rest, de Meryen ; Guillaume du Rest de Kerevenic ou Kereuzenic ; Jehan Guezennec ; Pezron Quemper ; Guillaume Pennou ; Yvon Nicolas ; Alain Floch ; Guillaume Peuch ; Jehan Kergrist (époux de Jehanne du Quillidyen, et père d'Yvon de Kergrist, et de Catherine de Kergrist, épouse de Pierre Gaultier Tanguy) ; Mahé de Kergrist (époux de Marguerite le Scauff, et père d'Yvon de Kergrist) ; Jehan Jequel ; Rolland Estienne ; Olivier Broustal. En 1426, on y mentionne aussi plusieurs manoirs : Ker Hervé (appartenant à Guillaume du Quelennec, exploité par Rolland Tremytin) ; Ker Grist (appartenant à Jehan Kergrist, exploité par Jehan Houdon) ; Ker Guyniou (appartenant à veuve dame Thomine de Kerrimel, exploité par Jehan le Bras) ; Ker Guedel (appartenant à Hervé Buzic, exploité par Hervé Morvan) ; De la Lande (appartenant à Yvon le Mignot et exploité par Jehan le Lancer Clerc) ; Run Fau ou Runefau (appartenant à Robert de Dinan, sire de Chateaubrient, et exploité par Alain Rouart) ; Rest Meryen (appartenant à Guillaume du Rest, exploité par Jehan le Lancer) ; Launoy ;(appartenant à Yvon le Mignot, exploité par Jehan Guegan) ; Tnou Conin (appartenant à Jehan de l'Armor, exploité par Pezron le Cocart) ; Kerevenic (appartenant à Guillaume du Rest, exploité par Guillaume Olivier ) ; Rossalu (appartenant à Jehan Mignot, exploité par Yvon an Hoder). Les lieux-dits suivants sont également cités : Quoet Arzur, Ker Rouzault, Ker Brizgant, Ker en Lan, Ker Grist, Ker Guynyou, Run Guyrec, Quoet Relouan, Ker Verzaut, Ker Ahel, Ker n’Abat, Ker Dyargarz, Ker Groachz, Ker en Glas, Run Dunerze, Poull an Cou, Bulsusou, Ker Guyziou, Ker an Guell, Ker Lousouarn, Ker Yvyas, Ker Daniou, Quoet Arrel, Quoet en Gelart, et le bourg de Ploeberre.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 22 nobles de Ploubezre (il y avait 20 nobles en 1426) :

Jehan BARACH du Launay (300 livres de revenu) : comparaît en homme d’armes ;

Jehan BROUSTAL (160 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehanne COETARREL ;

Raoul COETARREL (8 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

DERYEN : excusé comme appartenant à la maison du duc ;

Jehan DU QUELENNEC de Kerhervé (200 livres de revenu) : comparaît comme homme d’armes ;

Jehan ESTIENNE (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît comme archer ;

Roland HAMON (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît comme archer ;

Olivier KERENGLAS (25 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît comme archer ;

Yvon KERENGLAS (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume KERGRIST (50 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Yvon KERGRIST de Kergrist (200 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Roland de LA RIPVIERE (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une pertuisane ;

Jehan LARMOR (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan LE DIVEZAT (35 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Yvon LE MIGNOT (65 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Olivier LE MOIGN (25 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une pertuisane ;

Yvon LE SEREDIC : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume NICOLAS de Garzanbleiz (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé en archer ;

Guillaume NICOLAS de Kerguiziou (70 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé en archer ;

Jehan de PENHOET de Kerrimel et Coetfrec (2000 livres de revenu) : comparaît en homme d’armes ;

Jehan QUEMPER (20 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Jehan QUEMPER de Lanascol (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge.

 

Dans une "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Ploebezre (Ploubezre) sont mentionnés :

- Pierre de Penhoet sieur de Kerivel et de Coetfret comparu à cheval "et luy est enioint fournir et comparoir au prochain mandement en estat de deux lances garnies checune de cinq chevaux harnois et autres habillemens pertinants".

- Jean de Kergrist sieur de Kergrist comparu à pied en robe "et luy est enioint fournir et comparoir au prochain mandement en estat d’homme d’armes en lance à quatre chevaux".

- Jean du Quellenec sieur de Kerhervé "pourtant qu’il est informé que Pierre du Quellenec son fils est l’un des huissiers de la Royne est à presant à son office excusé".

- Jean Azelin pour les heritiers Jan Gourhant comparu en robe "et luy est enioint comparoir au premier mandement à cheval à brigandines salade espée arc et trousse".

- Jean Barach sieur de Launay et messire Jan Barach son fils sieur du Rest excusé par maladie "et leur est enioint à checun d’eux fournir et comparoir au prochain mandement ou autrement faire comparoir pour eux à servir en l’acquit dudit père en estat d’homme d’armes et pour ledit fils en estat d’archer".

- Yvon Keranglas sieur dudit lieu comparu à deux archers à cheval à brigandines salades gorgeline "et leur est enioint avoir arc et trousse".

- Guillaume de Kersabill comparu en robe "et luy est enioint fournir et comparoir au premier mandement à cheval en estat d’archer à brigandines salade espée arc et trousse".

- Jean de Kermellec comparu à cheval à brigandine salade "et luy est enioint avoir arc et trousse au premier mandement".

- Maistre Thomas Le Mignot comparu à cheval à brigandines et espée "et luy est enioint fournir d’arc et trousse au premier mandement".

- Jean Le Divezat comparu par Guillaume Le Divezat son fils à cheval à brigandines salade espée "et luy est enioint fournir et comparoir au premier mandement garny d’arc et trousse".

- Ollivier Le Moign comparu à cheval et luy est enioint avoir arc et trousse.

- Guillaume Nicolas sieur de Kerguiziou comparu à pied en robe "et luy est enioint au premier mandement fournir et comparoir en estat d’archer à cheval".

- Guillaume Nicolas Goazanbleiz comparu à cheval en brigandines salade et espée "et luy est enioint avoir arc et trousse au prochain mandement".

- Pezron Quemper comparu à cheval en brigandines salade espée et pertisaine "et luy est enioint avoir et fournir arc et trousse au premier mandement".

- Nicolas de la Riviere a defailly.

- Prigent de Larmor comparu à cheval à brigandines salade espée et javeline "et luy est enioint au premier mandement avoir arc et trousse".

- Jean de Gouezbriand tuteur des enfans Rolland Galvez comparu à cheval par Hervé Beric "et luy est enioint au premier (mandement) estre en estat d’archer".

- Ollivier Estienne comparu à cheval en brigandines salade espée et javeline "et luy est enioint au premier mandement avoir arc et trousse".

- Guillaume de Kergrist tuteur de François de Kergrist comparu à cheval par Gilles Le Jeune "et luy est enioint fournir en estat d’archer au premier mandement".

- Guillaume Hamon comparu à pied en robe "et luy est enioint comparoir au premier mandement en estat d’archer en brigandines espée arc et trousse".

- Yvon Broustal comparu à cheval en brigandines salade espée "et luy est enioint avoir gorgeline arc et trousse".

- Ollivier de Keranglas par Jacob Quemper comparu à cheval en brigandines salade espée "et luy est enioint avoir arc et trousse au premier mandement".

- Rolland Le Divezat a defailly.

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