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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PLOUER-SUR-RANCE |
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Les habitants de Plouër sont dits plouërais (J O, 14 juin 1933). La prononciation traditionnelle du nom de cette localité était "plouar".
Les armes sont de gueules à six quinte feuilles d'or, posées 3, 2 et 1 (qui est Plouër ancien) écartelé d'argent à un sautoir de gueules, cantonné de quatre billettes du même (qui est La Haye de Plouër). Les armes de l'ancienne famille de Plouër, aujourd'hui éteinte, figurent sur un sceau de 1379 et avaient été peintes en 1885, comme étant celles de la commune, dans l'ancienne salle du Conseil général.
Plouër était une paroisse dès 1187 (chartes de Saint-Magloire de Léhan) et appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Malo. Cette paroisse a élu sa première municipalité au début de 1790 et a été le chef-lieu d'un canton depuis cette époque jusqu'en l'an X.
Son nom est devenu Plouër-sur-Rance par décret du 26 octobre 1949.
Par arrêté préfectoral du 2 mars 1973, Langrolay-sur-Rance lui a été associé pour former Plouër-Langrolay-sur-Rance. Langrolay-sur-Rance appartient au canton de Ploubalay, dans le chapitre duquel on trouvera par ailleurs sa notice.
Plusieurs monuments présentent un intérêt architectural. Le premier seul, a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historique :
1) Le château de Plouër, construit au XVIIème siècle à l'emplacement du château de Saint-Paul, est la propriété de M. de la Villehuchet dont un aïeul a fait l'acquisition en 1695. Les façades, couvertures, douves, sol de la cour, pavillon d'entrée ont été inscrits le 15 juin 1964. La façade principale porte les armes des La Haye de Plouër. La chapelle est du XVIIème siècle ;
2) L'église Saint-Pierre et Saint-Paul, construite au XVIIIème siècle (notamment, pour une partie, en 1779), sur les façades de laquelle ont été dressés des gisants des seigneurs de Saint-Paul et de Plouër ;
3) Les tours du Chêne Vert, vieille forteresse féodale, très restaurée. La chapelle du Chêne Vert porte la date de 1776 ;
4) Le nouveau pont Saint-Hubert, inauguré le 21 juin 1959 et passant au-dessus de l'estuaire de la Rance. La circulation y est moins dense depuis la mise en service de la route du barrage de la Rance en 1967.
Les sites inscrits sont :
1) Celui du château de Plouër avec ses abords, inscrits le 5 janvier 1945 ;
2) La pointe du Chêne Vert, inscrite le 5 novembre 1945 ;
3) La pointe de Rigourdaine, inscrite le même jour ;
4) Tout le bord de l'estuaire de la Rance, inscrit le 21 janvier 1974 ;
A un autre site se rattache une tradition locale, quelque peu gauloise :
5) La pierre de Lesmont, placée au point culminant de la commune (100 m). Les jeunes filles qui se laissent glisser le long de cet "érussoir" sur leur "culotte de baptême" se marient à brève échéance.
Les principaux événements de l'histoire de Plouër sont les suivants :
1) En 1362, Robin de Vaucouleurs, un des lieutenants de Bertrand du Guesclin, chassa les Anglais du château de la Roche-aux-Anes, sur la Rance. Ce château doit vraisemblablement être identifié avec le château de la Roche à Plouër ;
2) Le protestantisme fut introduit à Plouër par suite du mariage de Charles Gouyon, seigneur de Plouër, avec Claude du Châtel, en 1571 ;
3) Les lettres patentes érigeant la terre de Plouër en comté, en faveur d’Armaury Gouyon de la Moussaye sont d’octobre 1575. Elles furent renouvelées à plusieurs reprises et notamment en juillet 1698 pour la famille de la Haye ;
4) Le 19 mars 1593, pendant les guerres de Ligue, le manoir de Rigourdaine fut attaqué et Armaury Lambert, seigneur de Rigourdaine, fut tué (registres paroissiaux) ;
5) Le 11 avril 1629, Amaury III Gouyon, marquis de la Moussaye et comte de Plouër, épousa Henriette-Catherine de la Tour d’Auvergne, soeur du vicomte de Turenne, le futur maréchal de France. Elle mourut dans la religion protestante le 19 avril 1677 ;
6) Le roi ordonna la destruction du temple protestant de Plouër en 1664 ;
7) Le 5 septembre 1768, Françoise de Contades, comtesse de Plouër, fut marraines, à Saint-Malo, de Francois-René de Chateaubriand, qui devint le célèbre écrivain ;
8) Le premier pont Saint-Hubert fut inauguré le 11 août 1929. Le pèage fut perçu jusqu’au 23 septembre 1933 ;
9) Le 11 et le 12 juin 1944, le village de Saint-Hubert et le pont furent détruits par un bombardement.
Un comte de Plouër a laissé un nom dans l'histoire militaire : Charles-Auguste de Gouyon (1647-1729), comte de Gacé, maréchal de France en 1708. Il acheta le comté de Plouër en 1684 et le revendit en 1695 à Pierre de la Haye.
(Bulletin d'informations des maires).
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