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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PLOUFRAGAN

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L’adjectif formé sur le nom de cette commune est ploufraganais (J O, 28 févr. 1929).

La famille de Ploufragan possédait la seigneurie de cette paroisse et vivait aux XVème et XVIème siècle à Ploufragan et Saint-Brieuc. Ses armes étaient d’argent à un canton de gueules et deux coquilles d’or posées l’une en chef à senestre et l’autre en pointe (armes "à enquerre") (Arch. des C-du-N 1 E 2074, P V du 18 avril 1611, fol. 12 v°). Cela peut être considéré aujourd'hui comme les armes de la commune.

La vie de saint Guénolé contient un récit légendaire de la fondation de Ploufragan : vers l'an 500, un personnage connu nommé Fragan (vir quidam illustris, nomine Fracanus), venu de Bretagne insulaire, débarqua avec les siens in portum qui Brahecus dicitur (Brahec, en Langueux ?) et s'installa dans un territoire assez grand, mais propre à l'établissement d'un seul peuplement, entouré de forêts et de halliers, fécondé par les eaux du Gouët et aujourd’hui encore désigné du nom de celui qui l’avait découvert (fundum quemdam (...) non parvum, sed quasi unius plebis modulum silvis dumisque undique circumseptum, modo jam ab inventore nuncupatum, inundations cuiusdam fluvii qui proprie Sanguis [Note : Lat. sanguis = fr. sang = br. goad (gouët)] dicitur locupletem) (Cartul. de Landevennec, éd. La borderie, 1888, p 10).

L'auteur de ce manuscrit, Vurdisten, abbé de Landevennec, écrivait vers 880 ; il est manifeste qu'il a décrit le site de Ploufragan (plebs Fracani), qui existait par conséquent soue ce nom dès le IXème siècle.

Gauterius de Plofragan fut témoin d'un acte en 1167 (Anc. év., III, 38). C'est la plus ancienne mention de ce nom de lieu. Ploefragan a le titre de paroisse du diocèse de Saint-Brieuc dès 1364 (Procès de canonisation de Ch. de Blois, éd. 1921). Son nom s'écrit Plouffragan en 1427 (Arch. de la L-Atl., B 2978), Ploffragan en 1575 et enfin Ploufragan dès 1622 (Arch. des C-du-N. 1 G, év. de St-Br., domaine). Cette paroisse a élu pour la première fois une municipalité le 15 février 1790 (Bull. mun., 3, 1973. p. 5).

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Trois monuments mégalithiques de cette commune sont classés ou inscrits :

1) Le dolmen de la Couette, classé monument historique dès 1887 ;

2) L'allée couverte du bourg et le menhir indicateur, situés à la limite des parcelles C 334 et C 597 et classés le 15 octobre 1952 ;

3) Le menhir du Sabot de Fragan, cadastré C 724 et inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 1er septembre 1966 ;

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On peut y ajouter les édifices suivants non protégés actuellement par la législation des monuments historiques :

4) La chapelle Saint-Gobrien du Tertre-Jouan (XVIIème s.), en ruines ;

5) La chapelle Saint-Jacques de Saint-Hervé (1789) ;

6) Le manoir de la Ville-Morvan (v. 1500) ;

7) Le manoir des Châtelets (tour XIVème s.), autrefois du domaine l’évêque de Saint-Brieuc, aujourd'hui maison de repos et de convalescence tenue par les religieuses Franciscaines missionnaires de Marie ;

8) Le souterrain de la Clôture (époque gallo-romaine) ;

9) Le dolmen de la Croix-Tual, près duquel ont été découvertes des poteries gallo-romaines ;

10) La croix des Châtelets ou de Saint-Guen (v. 1650) ;

11) Le manoir de la Ville-Bily ou de la Plaineville (v. 1700) ;

12) Le manoir de la Pommeraye (v. 1500) ;

13) Le manoir de la Morandais (XVIème s.) ;

14) Le manoir de la Fontaine-à-l'Ane (XVIème s.) ;

15) Le manoir de la Soraye (XVIIème s.) ;

16) La maison de l'Epine-Guen, remanié ;

17) Le manoir de la Croix-Cholen, remanié ;

18) Le manoir du Tertre-Jouan.

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Plusieurs événements ont eu lieu sur le territoire de Ploufragan, surtout à l'occasion des guerres :

1) Le 28 décembre 1794 la diligence fut attaquée par les Chouans dans la montée de Saint-Barthélemy en Ploufragan. Le courrier et les deux dragons d'escorte firent demi-tour et rentrèrent précipitamment à Saint-Brieuc ;

2) Le 12 février 1795 les Chouans contraignirent le locataire du rez-de-chaussée de la maison commune (mairie) à brûler les papiers de la municipalité (Arch. des C-du-N, 1 Lm 5/83) ;

3) Le 2 juin 1795 le chevalier de Kervégan, émigré rentré, et quatre habitants de Ploufragan furent tués dans une rencontre avec des soldats de la République dans les bois des Châtelets ;

4) Le 12 octobre 1798 la diligence de Saint-Brieuc à Brest fut attaquée, dans la montée de Saint-Barthélemy, par le chef chouan Le Nepvou de Carfort, qui s'empara de 22 293 F et d'un cheval ;

5) Le 26 septembre 1876 un incendie détruisit l'ancienne église Saint-Pierre ;

6) Le 6 novembre 1877 fut posée le première pierre de la nouvelle église Saint-Pierre. Cette pierre fut bénie le 9 juin 1878 ;

7) En 1880 le noviciat des religieuses Franciscaines missionnaires de Marie fut transféré de Saint-Brieuc dans une maison nouvellement construite sur la propriété des Châtelets ;

8) Le 26 septembre 1882 fut bénie l'église Saint-Pierre, construite à partir de 1877 ;

9) Au début d'août 1910 commença de fonctionner au Château-Bily en Ploufragan une usine d'épuration des eaux par l'ozone, usine traitant l’eau potable fournie à la ville de Saint-Brieuc ;

10) De 1918 à 1920 furent construits le barrage et l’usine électrique de Saint-Barthélemy. L’eau du barrage fut utilisée à partir de 1923 pour l'arrosage municipal de Saint-Brieuc ;

11) Le 4 octobre 1921 fut bénie la première pierre de la chapelle des Châtelets. Cette chapelle fut bénie le 19 août 1923 ;

12) En 1923 est paru Ploufragan autrefois et aujourd'hui de Jean-Baptiste Illio. Une deuxième édition, augmentée, de cette histoire de Ploufragan a été publiée en 1946 ;

13) D'octobre à décembre 1929 l'usine d'ozone du Château-Bily fut transformée pour traiter l'eau du barrage de Saint-Barthélemy, qui servit désormais pour alimenter en eau potable la ville de Saint-Brieuc ;

14) Le 25 juin 1994 fut inauguré l'aérodrome de la Plaineville ;

15) Le 6 mai 1944 dix-neuf jeunes français furent exécutés sur le champ de tir de Ploufragan ;

16) Le 27 juin 1944 le câble téléphonique souterrain Brest-Berlin fut saboté, à l'Echaussée en Ploufragan, par les F T P F de Saint-Brieuc ;

17) Le 1er juillet 1944 quatre pylones de la ligne électrique de haute tension furent détruite par la Résistance près de la Sorée ;

18) Le 8 août 1944 l'aérodrome de la Plaineville fut attaqué par les Américains et la Résistance ;

19) Le 16 juin 1958 ont été adjugés les travaux de la station expérimentale d'aviculture, construite sur les terres de la ferme de Beausemaine. La station a commencé de fonctionner le 4 janvier 1960 ;

20) En 1977 La vallée du Gouët a été submergée sur 7 kilomètres, de Sainte-Anne du Houlin (en Plaine-Haute) à Saint-Barthélemy, par la retenue d'eau dite de la Méaugon sur la limite ouest de Ploufragan.

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La "vie de saint Guénolé" attribue à la famille de Fragan plusieurs saints, qui auraient alors vécu à Ploufragan une partie de leur existence :

1) Son épouse Alba (Blanche) ou Guen ;

2) Son fils Vueithnocus ou Guénnec, né en Bretagne insulaire ;

3) Son autre fils Jacobus (Jacques) ou Jagut, jumeau du précédent et qui serait le fondateur de l'abbaye de Saint-Jacut ;

4) Son fils Vuinualoeus ou Guénolé, qui serait né à Ploufragan et aurait fondé le monastère de Landévennec (Fin.), dont il fut le premier abbé.

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Une branche de la famille Budes, mentionnée aussi dans les notices de Saint-Carreuc et d'Uzel, a possédé la terre du Tertre-Jouan en Ploufragan dès 1513 et jusqu'en 1655. Le personnage le plus connu de le branche du Tertre-Jouan est :

5) Christophe Budes, seigneur du Tertre-Jouan, né vers 1590, conseiller au parlement de Bretagne (1624), vivant en 1647.

(Bulletin d'informations des maires).

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