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Bienvenue chez les Plougoulmois

PLOUGOULM

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La commune de Plougoulm (pucenoire.gif (870 octets) Plougouloum) fait partie du canton de Saint-Pol-de-Léon. Plougoulm dépend de l'arrondissement de Morlaix, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUGOULM

Plougoulm vient du breton « ploe » (paroisse) et « Coulm », un saint breton. Coulm est l'appellation bretonne de saint Colomba (Columba), abbé d'Iona, en Ecosse.

Plougoulm est une ancienne paroisse primitive qui, d'après Couffon, englobait les territoires de Plougoulm et les sept vicariats du Minihy-Saint-Paul, aujourd'hui Saint-Pol-de-Léon, avec les deux trèves de Roscoff et Santec. D'autres historiens émettent l'hypothèse que Saint-Pol-de-Léon et ses trèves sont un démembrement de la paroisse primitive de Plouénan.

Ville de Plougoulm (Bretagne).

Au VIème siècle, la paroisse est fondée par un saint breton du nom de Coulm. Le village de Prat-Coulm "le pré de Coulm", à Plougoulm, rappelle aussi son nom. La paroisse de Plougoulm dépend de l'évêché de Léon. En 1427, on nous dit que l'église de Plougoulm "menace ruine par suite des guerres, peste et malheurs qui ont désolé le pays".

Ville de Plougoulm (Bretagne).

On trouve les appellations suivantes : Plebs Columbe (1019), Ploe Colm (vers 1330), Plebs Columbani (1427), Ploecolm (en 1448, en 1503, en 1543) et Plougoulm (en 1549).

Ville de Plougoulm (Bretagne).

Nota 1 : un combat violent et meurtrier a lieu au hameau de Kerguiduff, le dimanche 24 mars 1793, entre les troupes du Général Canclaux et les insurgés du Léon qui sont mis en déroute. L'abbé Guillaume Le Jeune, recteur de Plougoulm, à l'époque de la Révolution, est l'auteur d'un recueil de "Canticou Spirituel".

Ville de Plougoulm (Bretagne).

Nota 2 : Liste non exhaustive des recteurs qui ont gouverné la paroisse de Plougoulm, depuis 1570 jusqu'au Concordat de 1801 : — Maître Christophe DE COUESQUET (1547) [Note : Maître de Couesquet eût des difficultés avec certains paroissiens à l'occasion de la dîme. Il s'adressa à Henri II, et le Parlement de Rennes rendit en sa faveur un arrêt acquiescé du Général par transaction faite pronalement le 9 février 1549 qui était lors le dernier mois de l'an (l'année commençait alors à Pâques)]. — Yvon MORVAN (1570). — Hamon BARBIER (1578), docteur en droit, chanoine de Léon. Missire BARBIER, de la maison de Kerjean, en Saint-Vougay, possédait à la fois les bénéfices de Plougoulm de Lannilis et de Plougar. — Pierre MAZEAS (1585-1600) [Note : Nobles résidants à Plougoulm, du temps de M. Mazéas : Christophe du Cosquer, seigneur de Kerantret, Christophe de Trédern, seigneur de Trédern, Christophe Le Garo, seigneur du Marques, Guillaume de Trédern, Dame Françoise de La ande dame douairière de Ramlouc'h] — Prigent LE NY (1600-1628), Chanoine, trésorier de Léon, Prieur de St Mathieu de Bréventec, Gouverneur de Loc-Maria-al-Lann. Fondateur du couvent des Minimes de St-Paul. « Lequel couvent, église et dépendances ont été fondés par Missire Prigent Le Ny, vivant, trésorier et chanoine du Léon, suivant acte de fondation du 12 septembre 1622 aux charges portées par Iceluy, et en autre partie, suivant contrat de donation du 27 avril dit an, faite par noble homme Sébastien Le Gac, vivant, seigneur de Kersanton, le tout contenant en fond compris ce qui est sous les édifices deux journeaux de prisage ». M. Prigent Le Ny fut inhumé dans la chapelle de tous les saints, à la Cathédrale. — Jean DE KERLEC’'H (1629-1633), trésorier et chanoine de l'insigne église cathédrale de Léon, plus tard vicaire-général. « Novus Rex, Nova Lex. » (Note du registre). — François BRIANT (1633-1639), rector in palatio presbyterali. Cette note du registre ne laisse pas que d'être quelque peu ironique. Il est à présumer que missire François Briant n'était recteur que de nom, M. de Kerlec'h s'étant probablement réservé ses pouvoirs. En 1639, M. Briant passa à la cure de Brouennou (Pays de Gouesnou). — Jean DE KERLEC'H (1640-1662). Pour la seconde fois recteur de Plougoulm. Vicaire-Général en 1662, sede vacante, par suite de la nomination de Monseigneur de Laval à l'évêché de La Rochelle. — Christophe LE NY (1662-1668). Grand archidiacre de Léon. Mort le 29 novembre 1668, et inhumé dans le chœur de l'église de Plougoulm, devant la première marche du maître-autel. — Hervé DE KERMENGUY (1669-1687). Missire de Kermenguy, écuyer, seigneur de Saint-Laurent avant d'avoir reçu les ordres. Il devint recteur de Plougoulm, le 5 janvier 1669, mourut le 3 avril 1687, et fut inhumé dans l'église paroissiale de Plougoulm, en présence de M. Gasan, de M. de Kermenguy, de M. de la Roche-Noire et autres. Ont assisté à ses funérailles : MM. Olivier Paul, prêtre de Plougoulm, Paul de Trédern, Jean Autret, curé de. Plougoulm. — Vincent ABRAHAMET (1687-1688). Docteur en théologie, licencié en droit de la Faculté de Paris, trésorier, grand pénitencier, chanoine, et plus tard official et vicaire général de Léon. M. Abrahamet était originaire de la paroisse de Plédran, diocèse de St-Brieuc, et sa famille s'était établie à Plougoulm. — Alain LE HIR (1688-1690). Promoteur de Léon, mort à St-Paul, à l'âge de 29 ans, le 6 avril 1690, et inhumé, du consentement des habitants de Plougoulm, à la cathédrale, en la chapelle du Rosaire, du côté-nord, entre l'autel dudit Rosaire et celui de Notre-Dame du Carmel. Monseigneur Le Neboux de la Brosse présida à ses obsèques. — Vincent ABRAHAMET (1690-1705). Redevient recteur de Plougoulm, puis vicaire général de Léon. C'est M. Abrahamet qui fit construire en 1700 la tour et le clocher de l'église de Plougoulm. On trouva dans sa bibliothèque les Actes du procès-verbal dressé après la mort de Marie-Amice Picard, décédée en odeur de sainteté à St-Paul le 25 décembre 1652. — Hervé-Jacques LE BORGNE (1705-1716). La grande cloche qui existe encore a été faite par l'ordre de noble et discret missire H.-J. Le Borgne de La Palue, recteur de Plougoulm, et bénite par vénérable et discret missire Prigent, recteur de Cléder, promoteur de Léon. Missire Jean Le Borgne, seigneur de la Palue, major de la noblesse de Léon, et demoiselle Anne de Kermenguy, dame de Querasan l'ont nommée en l’an 1711, Th. Le Souefme fecit. — Antoine GUIMAREL. Missire Guimarel ne fut pas des plus heureux pendant son rectorat. Il eut d'abord maille à partir avec la fabrique, au sujet des réparations qu'il voulut faire au presbytère, que le Général de la paroisse trouvait fort beau. Mais c'est surtout à l'occasion de la Dîme éprouva les plus grands ennuis. De 1718 à 1732, il dut soutenir maints procès, à cause de faux témoins, subornés par missire Jean Salaün, sieur de Keryoual. Les tribunaux finirent par donner raison au recteur. — La Dîme était affermée 2250 livres. — Henri MELCHIOR DE COULOMBE (1738-1746). Syndic du clergé de Léon, docteur de Sorbonne, mort à l'âge de 49 ans, chez Mlle Jocquer, en la ville de Léon, et inhumé le lendemain dans l'église de Plougoulm, en présence de tous les paroissiens et de plusieurs des circonvoisins, outre le clergé nombreux, entre lesquels étaient MM. les recteurs du Minihy de Léon, de Cléder, de Plouzévédé et de Tréflaouénan. — Signé : Jean Moysan, curé de Plougoulm. — Marie-Paul-Jouhannic DE KERVILIO (1746-1776). Syndic du clergé de Léon, licencié en théologie. Il naquit à Vannes le 15 janvier 1716, et eut pour père Jean-Yves-Jouhannic, écuyer, seigneur de Kervilio, et pour mère, demoiselle Anne-Claudine du Plessis. Mgr de Gouyon, dont il était proche parent, le fit venir dans son diocèse. M de Kervilio mourut le 10 février 1776 dans son manoir presbytéral de Plougoulm, à l’âge de 60 ans. Il fut inhumé le lendemain dans le cimetière, en présence des soussignés qui ont assisté à son convoi et du général de la paroisse : — Didier Gales, recteur de Plouzévédé ; — Corre, recteur du Minihy de Léon ; — Breton recteur de Sibiril ; — Yves Pérou, recteur de Plouvorn — I. Moysan, recteur de Plouescat ; — Le Jumeau de Kergaradec ; — J.-F. Corrigou, curé de Plougoulm. Les armes de la famille de M. de Kervilio sont : « d'argent à trois cœurs de gueules ». Les Jumeau de Kergaradec, dont l'un est vers 1890 consul général de France à Moscou et habite Paris, sont de la famille des Kervilio et de celle de Mgr de Gouyon de Vaudurand. — François-Marie QUENTRIC (1776). Recteur du 14 juillet au 3 novembre 1776. — Yves-François MAHÉ DE TRÉZÉGUER (1770-1783). Avait avec lui sa mère au presbytère de Plougoulm. Voici son acte de décès : Le corps de haute et puissante dame Michelle Marion, dame de Trézéguer, veuve d'écuyer Mahé de Trézéguer, âgée de 81 ans, décédée au presbytère de Plougoulm, le 10 septembre 1777, dans la communion des fidèles, a été inhumé dans le cimetière de Plougoulm, le 11 du susdit mois, en présence de M. l'abbé de Trézéguer, son fils, de M. de la Roche de Kerandraon, garde maritime du département de Brest, des MM. recteurs de Cléder, de Sibiril, Plouvorn, Tréflaouénan, Plouzévédé, et de M. Le Menven, chevalier de Coatlez, et autres. — Signé : Breton, recteur de Sibiril ; Y. Péron, recteur de Plouvorn ; La Roche de Kerandraon ; J.-F. Corrigou, curé ; F. Mahé de Trézéguer, recteur. — GUILLAUME LE JEUNE (1783-1807). Originaire de Lannilis. Sa vie a été soumise aux plus rudes épreuves, ayant eu à traverser l'époque si néfaste et si lamentable de la Révolution. M. Le Jeune jouissait de la plus haute et de la plus juste considération à cause de ses vertus et de sa capacité, et c'est ce qui porta quelques communautés religieuses (les Ursulines de Lesneven, la communauté de l'Union chrétienne) à le choisir en 1789 pour leur représentant dans les questions qui les concernaient. [Note : Etat du clergé de Plougoulm au jeudi 4 mars 1790 : Missire Guillaume Le Jeune, recteur ; — M. Jean Riou, curé ; — M. Guillaume Cadiou, prêtre — M. Nicolas Le Gallou, prêtre. Population : 1720]. On conserve son chef dans un modeste reliquaire placé dans une petite niche pratiquée dans le mur de l'église, près du portique. C'est dans ce même endroit que se trouvait sa tombe, avant qu'on eut agrandi l'église en 1833. Le souvenir de ce digne pasteur vit toujours dans la mémoire des habitants de Plougoulm, qui le considèrent comme un saint. — RENÉ CADIOU (1808-1814). Mort le 13 mai 1814, à l'âge de 70 ans, et inhumé dans le cimetière. — RENÉ-JOSEPH MANACH (1814-1821). Bénédiction d'une nouvelle cloche - « En cette année 1818, René-Joseph Manac'h étant recteur de Plougoulm, fut baptisée la petite cloche, fondue à Morlaix chez les Briens. Elle eut pour parrain : M. de Kermenguy, maire de Plougoulm, et pour marraine, Marie Anne de Chef-du-Bois , dame Mège. – F. F. par messieurs les conseillers de la fabrique de Plougoulm. - M. de Kermenguy, maire ; J. M. Boitté, adjoint ; René-Joseph Manac'h, recteur ; A. Boutouiller, trésorier ; R. Ollivier, J. Marc, Y. Combot ». C'est M. de Kermenguy qui procura un bateau à Mgr de La Marche pour passer en Angleterre, lorsque le district révolutionnaire de Morlaix donna, en février 1791, l'ordre d'arrêter l'évêque de Léon. — JACQUES BALCON (1822-1824). Nommé à la cure de Crozon en août 1824. — JEAN-MARIE LE BALC'H (1824-1827). Décédé le 2 mars 1827. — VINCENT LE BOURC'H (1827-1846). Né à Lannilis et mort subitement à Saint-Pol, à l'âge de 52 ans, le 5 octobre 1846, le jour du service d'octave du curé, M. Le Goff, son ami de coeur. La mémoire de M. Le Bourc'h est en vénération à Plougoulm, et les anciens ne parlent qu'avec éloge de sa piété et de sa dévotion à la sainte Vierge, dont il avait sans cesse le nom si doux sur les lèvres. M. Le Bourc'h a été enterré dans le cimetière. — ALAIN GOASGUEN (1846-1849). Né à Henvic et décédé le 12 janvier 1849, à l'âge de 50 ans. Inhumé dans le cimetière. — OLIVIER MÉAR (1849-1854). Né à Sibiril et démissionnaire en 1854. Mort et enterré à Sibiril. — GUILLAUME LESCOP (1854-1856). Recteur de Tréflaouénan, puis de Plougoulm. Mort le 27 avril 1856 et enterré au cimetière. — RENÉ MAO (1856-1878). Originaire de Plouguin. Recteur de Lanrivoaré, puis de Plougoulm. Décédé le 29 avril 1878, à l'âge de 68 ans. Inhumé dans le cimetière. — CHARLES-JEAN-FRANÇOIS MORGANT (1878-1882). Né à St-Pol en 1834. —Surveillant général au collège de Léon. — Recteur de l'île-de-Batz, puis de Plougoulm. Nommé à la cure de Guipavas en 1882. — Le presbytère a été restauré par M. Morgant. — JACQUES-YVES-MARIE TANGUY (1882-?). Né à Morlaix, le 17 novembre 1829. — Précepteur à Crozon. — Vicaire à Guimaëc. — Aumônier des Ursulines de Carhaix. — Recteur d'abord de la Feuillée et de Scrignac, puis de Plougoulm. M. Tanguy a fait, en 1890, une fondation de deux services avec messes à chant à perpétuité pour lui, son père, sa mère, sa soeur.

Nota 3 : Liste non exhaustive des curés ou vicaires, chapelains de Plougoulm, depuis 1564 jusqu'au Concordat de 1801 : — MAURICE PONTANTOULL. Prêtre et patron de la chapelle de Ste-Anne, seigneur et possesseur de Kerrigoal et de Guilleran. — Ce digne chapelain eut la singulière idée de s'adresser au roi de France Henri II pour obtenir le maintien des danses le jour du pardon de Ste-Anne, droit qu'on lui contestait, et dont ses prédécesseurs, d'après son dire, avaient constamment joui. Le 10 février 1558, il obtint une ordonnance royale qui lui conférait le privilège sans esgard au décès d'aucunes personnes nobles de l'évêché de Léon, de faire prêcher le panégyrique de Ste Anne, le jour de sa fête, le 26 Juillet, et d'ouvrir immédiatement après la danse à tous les assistants. — RICHARD RIOU (1564). — GUILLAUME CÉVEUR (1574). Recteur de Lannilis en 1593. — PIERRE COAT (1589-1620). — YVES MORVAN (1600). — ROLLAND DE POULPIQUET (1613). Chanoine de Léon, chapelain de Ste-Anne. Me de Poulpiquet faisait sa résidence à la Ville-Neuve (Gear-Nevez, à Plougoulm). [Note : Au registre qui commence à 1614, il manque 16 feuillets]. — YVES PLEYBER (1617). Prêtre, gouverneur de Ste-Anne, et y inhumé en cette même année 1617. Il fonda la chapellenie de Kerskau. — VINCENT COAT (1618), sous-curé. — YVES LE DUFF (1621). Au registre il signe : Subcuratus indignus. Digne prêtre certainement, son humilité le prouve. — HENRY PORLEC'H (1625). [Note : Manquent pour 1627 les feuillets 72, 73, 74, 75. Pour 1628, les feuillets 81 et 82]. — YVES CORRE (1629), sous-curé. — GABRIEL CUEFF (1635), Licencié en théologie. — OLIVIER LE ROY (1639). Sous-curé, se bombarde vicaire en 1653. Appelle M. de Kerlec'h. recteur de Plougoulm, chanoine et trésorier de Léon, puis vicaire général, curé primitif [Note : Les Curés primitifs avaient le droit de faire le service divin aux quatre Fêtes solennelles et le jour du Pardon, pourvu qu'ils eussent titre ou possession valable à cet effet (Déclaration du 30 Juin 1690). - Ils pouvaient encore obliger le Clergé et le Peuple d’entretenir les usages précédemment pratiqués, de s'assembler dans les églises des Abbayes, Prieurés ou autres Bénéfices pour les Te Deum, processions du St-Sacrement, de la Mi-Août. du Patron, etc. ; - exiger que les paroisses assistassent les jours des Fêtes du Patron ou autres Fêtes solennelles dans leurs église, ou qu'elles y fissent le service qu'elles avaient coutume d'y célébrer] ; devient vicaire perpétuel de 1657 à 1660, puis encore vicaire et enfin sous-curé depuis 1661. — FRANÇOIS ROCHOU (1670). A été titulaire, au 28 mars 1675, de la chapellenie des Grassins, dépendante de Kerautret. Mort le 6 mars 1684, et enterré dans l'église de Plougoulm, dans la chapelle dite de Ramlouc'h, près de l'autel de Notre-Dame de Pitié. — JEAN AUTRET (1683-1688). — CORENTIN MILIN (1688-1696). — BARNABÉ DE LA GOUBLAY (1698). — J. YVINEC (1701-1709). — TANGUY-MÉAR (1710-1718). — GUILLAUME KÉROUEZ (1718-1720). — GUY SAOS (1720-1728), sous-curé. Fut aussi titulaire de la chapellenie de Kerscau. — YVES QUÉRÉ. Ne paraît plus après le 23 juillet 1721. — CHRÉTIEN GUÉGUEN (1730). — SALAUN (1732-1734). [Note : Font défaut les années 1735, 1736, 1737]. — JEAN MOYSAN (1738-1747). Au 17 avril 1730, maître J. Moysan, n'étant encore que clerc tonsuré, devint titulaire de la chapellenie de Kerscau, qu'il possédait encore au 16 décembre 1766. Il devint recteur de Plouescat en 1747. — JEAN CRENN (1747-1759). — GUILLAUME CADIOU (1759-1769). — JEAN-FRANÇOIS CORRIGOU (1769-1784). — JEAN RIOU (1784-1791). Mort le 3 janvier 1791, à l'âge de 36 ans, à St-Pol où il se faisait traiter, et inhumé dans le cimetière de Plougoulm. Ont assisté à son enterrement : MM. Corre, recteur du Minihy ; Laurent, recteur de Cléder ; P. Mingam, curé de Plouénan ; G. Le Jeune, recteur de Plougoulm. — HERVE LE LANN (1791). La Révolution avec en 1792, l'arrivée à Plougoulm du Citoyen LE GOARANT, comme curé constitutionnel.

Nota 4 : Prêtre originaires de Plougoulm depuis le Concordat de 1801 : René Ollivier, mort curé de Carhaix, le 21 décembre 1847, à l'âge de 52 ans. — Jean-Marie Jacq, ancien professeur au collège de Léon, mort recteur d'Audierne. — Jean Pierre Milin, ancien recteur de l'Ile-de-Batz, mort à Plougoulm, le 26 décembre 1867, à l'âge de 80 ans. — Elie Combot, mort en 1860, recteur de La Roche. — Jacques Pleyber, mort vicaire à Poullan, à l'âge de 24 ans. — Moal, mort vicaire à Plouénan. — Olivier Néa, mort recteur de Rumengol. — Claude Néa, mort vicaire à Plouénan, le 3 mars 1846, â l'âge de 33 ans. — Yves Prigent, ancien recteur de Lanrivoaré, mort à Kerautret, le 18 mars 1873, à l'âge de 69 ans. — Jean-Marie Rolland, recteur de Loqueffret, mort le 7 septembre 1865, à l'âge de 45 ans. — Jean Le Bihan, mort recteur de Loc-Brévalaire, à l'âge de 65 ans. — Yves Boutouiller, mort recteur de Beuzec-Cap-Sizun, à l'âge de 44 ans. — Elie Berthévas, mort recteur de Ploujean, le 23 janvier 1887, à l'âge de 62 ans. M. Berthévas a restauré l'église de Ploujean et donné deux lampes à Notre-Dame de Prat-Coulm. — Guy Burel, diacre, professeur au collège de Léon, mort le 7 janvier 1869, à l'âge de 23 ans. — Jean-Marie Simon, recteur de Notre-Dame de l'Assomption de Quimperlé. — Henri Milin, prêtre habitué à l'Ile-de-Batz. — Pierre Le Sann, curé de Bannalec. — Jean Le Duc, chanoine honoraire, curé de Douarnenez. — Yves Godec, curé d'Elliant. — Jean-Marie Milin, curé de Lambézellec. — François Le Jacq, recteur de Trézélidé. — Christophe Paugam, recteur de Rosnoën. — François Le Sann, recteur de Penhars. — Paul-Marie Auffret, vicaire à Saint-Sauveur de Recouvrance. — Louis Le Bihan, vicaire à Henvic. — Alain Le Bihan, vicaire à Plouider. — Jean Caroff, vicaire à Plougonven. — Jean-Marie Burel, vicaire au Bourg-Blanc. — Jean-François-Marie Le Sann, vicaire au Relecq (Guipavas). (J. Tanguy).

Voir aussi   Ville de Plougoulm (Bretagne) " La paroisse de Plougoulm et saint Columba (ou Colomba)

Voir aussi   Ville de Plougoulm (Bretagne) " Faits remarquables qui se sont passés dans la paroisse de Plougoulm

Voir aussi   Ville de Plougoulm (Bretagne) " Plougoulm durant la Révolution

Voir aussi   Ville de Plougoulm (Bretagne) " Les anciennes chapellenies de Plougoulm

Voir aussi   Ville de Plougoulm (Bretagne) " Les prêtres et vicaires de Plougoulm

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PATRIMOINE de PLOUGOULM

l'église Saint-Colomban (XVIIIème siècle), reconstruite en 1833. Il s'agit d'un édifice en forme de croix et comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept et un choeur à chevet droit. Le portail latéral daté de 1701 et la tour proviennent de l'ancien édifice. Le clocher avec beffroi à deux étages et deux galeries, porte l'inscription "V. Abramet. R. et Vicaire Général 1700". Dans la tour se trouve une cloche de 1711, fondue par Th. Le Souef et timbrée des armoiries de Mgr Jean-Louis de la Bourdonnaye (évêque de Léon), des Le Borgne et des Kermenguy. Le trésor renferme une croix de procession de 1643 (oeuvre de Robert Daniel, orfèvre de Saint-Pol-de-Léon) et une bannière datant de 1646 (restaurée en 1892 par les Ursulines de Saint-Pol de Léon). L'église renferme les statues de saint Columban, saint Euzen, saint Herbot et une Vierge en kersanton ;

Eglise de Plougoulm (Bretagne).

 

Eglise de Plougoulm (Bretagne).

la chapelle de Prat-Coulm (XIXème siècle). Cette chapelle dépendait jadis du manoir de Dourduff. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire reconstruit en 1843 et restauré à la fin du XIXème siècle. La chapelle possède un clocheton-mur. La chapelle abrite les statues de la Vierge (dite Notre-Dame de Prat-Coulm), saint Joseph et l'Enfant, sainte Anne et la Vierge. Au-dessus de la porte ouest se trouve la statue de la Vierge-Mère en granit. A l'entrée de l'enclos, se trouvent les statues de Notre-Dame et de saint Columban ;

Chapelle de Prat-Coulm à Plougoulm (Bretagne).

l'ancienne chapelle de Sainte-Anne, aujourd'hui détruite et située jadis à l'est de la commune de Plougoulm. Il en subsiste une belle fontaine et quelques écussons aux armes des familles Névet, Pontantoull et Le Jacobin ;

les anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : la chapelle Saint-Roch (située jadis près de Crechizien), la chapelle Notre-Dame de L'Arc'hantel, la chapelle Saint-Yves (située jadis à Pontplancoet), la chapelle Saint-Gildas, la chapelle Saint-Sébastien (ancien oratoire du manoir de Poullesqui), la chapelle Saint-Claire (située jadis à Loclonar) et l'ancien oratoire Saint-Yves (situé jadis au manoir de Ruzunan) ;

l’ossuaire du cimetière (XVIIIème siècle) ;

le calvaire du cimetière de Plougoulm (XVème siècle). La croix porte la statue de saint Colomban et un groupe de la Mise en Tombeau ;

la croix Croas Mean (Haut Moyen Age) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : Kervillon (1944), Keranna ou Coaz-ar-Bleiz (1666), Kervren (Moyen Age), la croix du cimetière ou stèle (XVIème siècle), Pratcoulm (1863 ou 1865) ;

la fontaine de Prat-Coulm (XVIIème siècle). Elle abritait jadis une statue de Notre-Dame du XVIIème siècle ;

Fontaine de Plougoulm (Bretagne).

10 moulins dont le moulin à eau de Keranblouc’h ou Ramblouch (1725), du Dourduff (XVIème siècle), de Kerdevez, de la Palue (à marée), de Kermerot, de Sinum, de Poulesqué ou Poullesque, de Mesqueffuruz, de Keranfaro, de Kerguiduff ;

Ville de Plougoulm (Bretagne).

A signaler aussi :

des traces d'habitations du néolithique (entre l’estuaire de l’Horn et Guillec) ;

le pont de Saint Veltas sur l’Horn ;

le pont du Cantel (XVIIème siècle) sur l’Horn ;

le pont Bihan (XVIIème siècle) sur l’Horn ;

l'ancien manoir de Chateaulorent ou Châteaulaurent, propriété successive des familles Le Dantec (avant 1711), Chastenet, sieur de la Mirande (en 1711), et Pascal (en 1757) ;

l'ancien manoir de Crechizien ou Kerichen (XVIIème siècle). Il possédait autrefois un colombier et une chapelle privative dédiée à saint Roch. Il s'agit du berceau de la famille de Crec'hgrizien ou Kernechgrizien. Puis, propriété successive des familles Le Moyne, Guillotou (en 1725), Caron (en 1840) et Riou ;

l'ancien manoir de Dourduff (XVème siècle), berceau de la famille du Dourduff et du Bois. On mentionne Olivier du Bois en 1467, Yvon du Boys en 1481, Hervé et Guillaume du Bois en 1503. Puis, propriété successive des familles de l'Estang, Le Jacobin, Derval (en 1714) et Thépault du Breignou. Le manoir est reconstruit par la famille Thépault au XIXème siècle. Il devient ensuite la propriété de la famille de Roincé ;

Manoir du Dourduff à Plougoulm (Bretagne).

l'ancien manoir de Keranfaro (XVème siècle). Il possédait autrefois une chapelle privative et un moulin. Propriété successive des familles Kerc'hoant (en 1448 et en 1503), Bot, puis du sieur de Kerven (en 1727) ;

l'ancien manoir de Keranveyer (XVème siècle). Propriété successive des familles Rio an Aod (en 1448), Lambert (en 1727) et Pascal (en 1745) ;

l'ancien manoir de Kerautret (XVIème siècle), berceau de la famille Kerautret. Puis, propriété successive des familles Nuz (en 1448), Traonélorn (en 1481, en 1539), Cosquer (en 1547), Kerchoant (en 1639), Kerhoent, marquis de Coatanfao (en 1727), Eon et Penfentenyo ;

l'ancien manoir de Kerazret (XVème siècle), berceau de la famille de Kerazret ou Keraeret. Il possédait autrefois une chapelle privative Notre-Dame de Larc'hantel (ou Larchantel) et une fontaine. Puis propriété successive des familles du Chastel (en 1540), Ploeuc (en 1580 et en 1628), Goulaine, Han (XVIIème et XVIIIème siècles), Gabon, et Penfeuntenio ;

l'ancien manoir de Kerdevez (XVème siècle). Propriété successive des familles Keranguen (en 1448), Guillou (en 1645), Gouzabatz, sieurs de Roparts (en 1730), Cadiou (en 1771), Garspern, Le Denmat, Caron (en 1840), Argoualc'h-Roué (en 1894) ;

l'ancien manoir de Kerganson. Propriété successive des familles Trédern, Lésérec, Kerganson et Kistillic ;

l'ancien manoir de Kerguiduff (XVème siècle), berceau de la famille Kerguidu. Il possédait autrefois une chapelle privative (la chapelle Sainte-Catherine) et un moulin. Propriété successive des familles Coat ou du Bois (en 1443), Launay (en 1450), Le Guern (en 1534), Launay (en 1607), du Bois, seigneur du Dourdu (en 1642), Harnoton (en 1727) ;

l'ancien manoir de Kerigou (XVème siècle), berceau de la famille de Kerigou. Puis, propriété de la famille Kerc'hirizien (en 1448) et Le Ny ;

l'ancien manoir de Kernechbourret ou Bourret (XVème siècle). Propriété successive des familles Keraeret (en 1448), Dourduff (en 1488) et du seigneur de Dresnay (en 1727) ;

l'ancien manoir de Kernonen (XVème siècle), berceau de la famille Kernonen. Puis propriété successive des familles Ternant (en 1448), Kersauzon, et du sieur de Porte-Noire en Roscoff (en 1727) ;

l'ancien manoir de Keroulaouen (XV-XVIème siècle), berceau de la famille de Keroulaouen. Puis propriété successive des familles Kercoent (en 1481), Kermellec (en 1506), Boisdamour (en 1727), Le Moing, Cueff (en 1920), Cabioch. Guillaume de Kercoent est mentionné en 1481 ;

l'ancien manoir de Kervasdoue (XV-XVIIIème siècle). Propriété successive des familles Kersulguen (en 1448), Keranguern, Huon, Dencuff (en 1556), Le Jacobin (en 1670), Derval (en 1714) ;

l'ancien manoir de Kervillon (XV-XVIème siècle). Propriété successive des familles Coatdelez (en 1503), Coetelès ou Coetelez, Tréanna (en 1661 et en 1727) ;

l'ancien manoir de Kervrenn (XVème siècle). Propriété successive des familles Lambezre (en 1448), Le Moine, Kerc'hoadou (en 1727) ;

l'ancien manoir de Lanrivinec (XVème siècle), berceau de la famille de Lanrivinen. Propriété successive des familles Keranguen (en 1448), Cosquer (en 1555), Appamon du Derbez (fin XVIIème siècle) et du seigneur de la Palue (en 1727) ;

l'ancien manoir de Lesplougoulm (XVème siècle). Propriété successive des familles Kersauzon (en 1448), Louet, Le Borgne de Coativy (en 1727) ;

l'ancien manoir de Lezerec (XVème siècle). Propriété successive des familles de Kerourfil (en 1448), de Trédern (en 1481 et en 1740) ;

l'ancien manoir du Marquez, propriété de la famille de Kersauzon, puis de la famille Pastour de Kerjean ;

l'ancien manoir de Mesqueffuruz ou Meskefurust ou Mezenfulust (XVème siècle). Propriété successive des familles de Saint-Georges (en 1448), Guillotou (en 1727) et Caron (en 1840) ;

l'ancien manoir de la Palue (XVème siècle), berceau de la famille La Palue. Il possédait une chapelle privative dédiée à Saint Jean Baptiste. Propriété successive des familles La Palue (en 1443), Lanrivinen, du Boys (en 1618), Simon de Troménec, Coetlesquet (en 1727) ;

l'ancien manoir de Pontplancoet (XV-XVIème siècle), berceau de la famille Pontplancoet. Propriété de Morice de Pontplancoet, époux de Jehanne de Kersauson (en 1472). Il possédait un colombier et une chapelle privative dédiée à saint Yves. Puis, propriété successive des familles Gélin ou Geslin (au début du XVIème siècle), Chateaufur (en 1592), Quelen (en 1614) et Montigny ;

l'ancien manoir de Poullesque (XVème siècle). Il possédait autrefois un moulin et une chapelle privative dédiée à Saint Sébastien. Propriété successive des familles Rucat (en 1448) et Silguy (en 1534, en 1662) .

l'ancien manoir de Pourapa ou Bourrapa (XVème siècle). Propriété de la famille Helleau (en 1443 et en 1662) ;

l'ancien manoir de Rambloch (entre 1492 et 1495), édifié par la famille Le Moyne. Il possédait une chapelle privative construite vers 1435 et dédiée à Notre-Dame de Pitié. Propriété successive des familles Manac'h ou Le Moyne (en 1443), Le Moine (en 1503 et 1518), Le Moyne (en 1534 et en 1557), Manach (en 1565), Kergroadès (en 1581), Loz (en 1630), Parcevaux (en 1667), Marigo (en 1727), Legge de Kerléan. On mentionne Yvon Le Moyne en 1481 et Guyon Le Moyne en 1503 ;

l'ancien manoir de Ruzunan (XIVème siècle), berceau de la famille de Ruzunan. Il possédait une chapelle privative dédiée à saint Yves. Propriété successive des familles Coetelès (dès le XIVème siècle), Coatdelez (en 1481 et en 1503), et Le Rouge (en 1669). On mentionne Jehan Coëtelez en 1481 ;

l'ancien manoir de Tredern (XV-XVIème siècle), berceau de la famille de Trédern. Il est acquis, au XIXème siècle, par la famille Burel. Il possédait autrefois un colombier.

Ville de Plougoulm (Bretagne) : année scolaire 1931-1932.

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ANCIENNE NOBLESSE de PLOUGOULM

Pontplancoët (de), sr dudit lieu, en Plougoulm, — de Kerasguen, en Plouguerneau. Ancienne extraction chevaleresque. — Sept générations en 1669. — Réformes et montres, de 1448 à 1503, en Plougoulm, Saint-Pierre du Minihy et Plouguerneau, évêché de Léon. Blason : De gueules à trois fasces ondées d'or. Jacques, vivant en 1481, épouse Margélie de Keraldanet ; il devait être frère ou cousin de Maurice et d'Ysabeau de Pontplancoët (épouse d'Hervé II de Kersauson, fils aîné de Jean et Jeanne de Kerimel). — Branche aînée fondue dans du Dresnay, puis Châteaufur, Quélen et Montigny (J. de Kersauson).

 

Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Plougoulm.

Bois (du), seigneur de Kergadiou, paroisse de Taulé et de Kerguinduff, paroisse de Plougoulm. D’argent au lion d’azur, armé de gueules. Yvon se trouve mentionné entre les nobles de Taulé, et Olivier se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm.

Crec'hgrizien (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plougoulm. D’azur à six besants d’argent 3, 2, 1, à la bordure de gueules. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm.

Dourduff (du), seigneur dudit lieu, paroisse de Plougoulm. D’argent au lion d’azur armé et lampassé de gueules. Salaum se trouve mentionné comme écuyer en 1421 (Histoire de du Guesclin, p. 429) ; Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm.

Helleau, seigneur de Pourapa, paroisse de Plougoulm. De gueules à la fasce ondée d’or accompagnée de six besants de même. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm.

Keraëzret (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plougoulm. Burelé d’argent et de gueules de dix pièces, à deux guivres affrontées d’azur en pal ; entrelacées dans lesdites fasces. Salomon se trouve mentionné comme écuyer dans une montre de Hue de Kerautret en 1355 (Histoire de du Guesclin, p. 292) ; Monsieur de Keraëzret se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm.

Kergoulaouën ou Keroulaouën (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plougoulm. Losangé d’argent et de sable à la bande d’argent chargée de trois mouchetures de sable. Yvon se trouve mentionné entre les nobles de Sibiril.

L'Estang (de) ou Stang (an), seigneur dudit lieu, paroisse de Plougoulm. D’azur à deux carpes d’argent en fasce. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm.

Moyne (Le), seigneur de Ramblouc’h, paroisse de Plougoulm. D’argent à trois coquilles de gueules, un croissant de même en abyme. Alias : d’or à six merlettes d’azur, 3, 2, 1. Yvon se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm.

Palue (de La), seigneur dudit lieu, paroisse de Plougoulm. D’argent au lion d’azur, brisé au canton dextre d’une étoile de gueules. Bernard se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm.

Pontplancoët (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plougoulm. De gueules à trois fasces ondées d’or. Le sieur de Pontplancoët qui se trouve mentionné comme écuyer dans une montre de 1383 (Histoire de du Guesclin, p. 413), semble être de ceux-ci ; Maurice se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm et de Saint-Pierre du Minihy.

Quérigou ou Kerigou (du), seigneur dudit lieu, paroisse de Plougoulm, et de Kerhelleuc, paroisse de Henvic. Losangé d’argent et de sable. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Plougoulm et de Henvic.

 

Enquête faite en 1448, sur Commission du Duc, du nombre des Nobles, Métayers et aultres Exempts et supportez és paroisses de l'Evesché de Léon.

PLOECOLM (Plougoulm). NOBLES en 1448 : Monsieur de Pontplancoet. Nicolas Phélippes. Bernard de La Pallue. Monsieur de Keraëzret. Olivier an Mouster. Jehan du Bois. Pierre de Saint-Jord. Yvon Manac'h. Hervé an Stang. Hervé Keranguen. Hervé Kerc'hoënt, Jehan Helleau. Jehan Coëtelez. Pierre Kersulguen. Maistre Yves de Launay. Jehan Guillaume. Jehan Coëtanlem. Hervé Crec'hgrizien. Maistre Guillaume Kerc'hoënt. MÉTAYERS EXEMPTS. - Le métayer de Pontplancoët, au Sr de Pontplancoët. - Les métayers de Keraëzret et de Kernec'hbourret, au Sr de Keraëzret. - Un métayer à Bourret, à Jehan Coëtanlem. - Au Menquer, à Yvon Manac'h. - A Kerautret, à Pierre Nuz. - A Pratcoulm, à la fille Hervé Urgoez, mineure, et est la principale baillée de Constance de Kercurfil. - A Lézérec, à Guyon Kerourfil. - A Kernec'hgoasdoué, à Pierre Kersulguen, retrait de Dom Hervé Charuel, partable homme. - Au Croasmen, à Yvon Manac'h, assez près de son manoir de Ramlouc'h. - A Keranveyer à Riou an Aot (de la Rive). - A l'hostel Jehan Ternant. - A Pouleusquet, à maistre Jehan Rucat. - A Keranfaro, qui fut à Anne de Kerc'hoënt. - A Kerourlaouen, à maistre Guillaume de Kerc'hoënt. - A Mesqueffurus, à Pierre de Saint-Jord (Saint-Georges). - A Lanrivineuc, à Even Keranguen. - Au dit village, à Pierre Nuz, et à Brenesquen au même. - A Benoret, à Bernard de la Palue. - A Bourret, à Jehan Dourduff. - A Kerbren, à Pierre Lampezre. - A Kernonen, à Marguerite. Kernonen. - A Rusunan, à Jehan Coetelez. - A Rédéonneuc, à Hervé Kersauzon. - A Lesploëcolm, au dit Hervé. - A Rédéonneuc, à maistre Philippe de Coëtquiz. - Au Quirigou, à Guillaume du Quirigou. - A Penantraon, à Hervé Kernec'hgrizien. - A Kerguiduff, à Olivier an Coat (du Bois).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 21 nobles de Plougoulm :

Jehan COËTELEZ (44 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon DU BOYS (72 livres de revenu), sous la lance du sire de Kermauvan ;

Jehan GUILLAUME (40 livres de revenu), remplacé par Yvon Toulroch : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan HELLEAN (6 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume KERCOENT (70 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon KERGOURLOUAN (35 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé KERGOURLOUAN (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Maistre Morice KERGOANNAC (100 sols de revenu) : absent ;

Hervé KERLEZROUX (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé KERNERAULT, mineur (100 sols de revenu), remplacé par Tanguy Kernerault : porteur d'une jaque, comparaît armé d'une vouge ;

Marguerite KERUONNEN (20 livres de revenu), remplacée par Jehan de Lestang : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Hervé KNECHRIZIEN (612 livres de revenu), malade, remplacé par Morice Le Moyne et Hervé Le Moyne : porteurs d'une brigandine, comparaissent armés d'une vouge ;

Jehan de KNECHRIZIEN (10 livres de revenu) : absent ;

Ollivier de LAUNAY (15 livres de revenu) : absent ;

Béatrix LE ROY (30 livres de revenu), remplacé par Pierre "advoué" Sainct George : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé de LESTANG (65 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon LE MOYNE (416 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Ollivier du MOUSTER (8 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Nicolas PHILIPPES (60 sols de revenu) : porteur d'une jaque, comparaît armé d'une vouge ;

le sire de PONTPLANCOËT (200 livres de revenu) ;

Allain TNOUELORN (70 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Plougoulm sont mentionnés :

Yvon Kerazret, sieur de Kerazret, homme d'armes o son coustilleur et paige, bien armez et montez ;

Guillaume du Bois, pour Hervé du Bois, sieur du Dourdu (Dourduff), en brigandine, bien en poinct ;

Rolland de Kerc'hoent ;

Guillaume de Trédern ;

Guyon le Moine (Moyne), sieur de Ramboulch, à deux chevaulx ;

Alain Tuonelorn (Traonélorn), à deux chevaux. Injonction de s'armer ;

Olivier Keranguern (Keranguen), représenté par Jehan son fils ;

Xpofle (Christofe) le Mouster (Christophe an Mouster), représenté par Jehan le Mouster ;

Morice Helleau, en brigandine ;

Derrien Coatdelez (Coëtelez), salade et espée. Injonction de brigandine ;

Jehan Coatdelez (Coëtelez), représenté par Guilleume Lard, en brigandine ;

Yvon de Lestang, représenté par Jehan son fils, en brigandine, et luy est enjoinct servir en personne ou par aultre plus saige que son dict fils.

 

En 1534, en la ville et cité de Saint-Pol, lieu assigné à tenir les monstres généralles des nobles de l'évesché de Léon, le quinzième jour de May l'an mil cinq cens trente quatre, jour à ce faire limité par les mandementz du seigneur de Chasteaubriant, lieutenant général du Roy notre sire en Bretaigne, et a ès-quelles monstres comparurent de la paroisse de PLOECOLM.

Lance, Le sr de Keraëzret, homme d'armes.

Lance, Vincent Kerouzéré, homme d'armes.

Lance, le sr de Ramlouc'h, homme d'armes.

Lance, le sr de Kerautret, homme d'armes.

Le sr de Keroulaouen ; injonction de lance.

Lance, Hervé du Boys, sieur du Dourduff, homme d'armes.

Jehan Keranguen, archer en brigandine.

Maistre Christophe an Mouster, archer en brigandine.

Jean de l'Estang, archer en brigandine.

Jean Le Guern (de Launay), archer en brigandine.

François Coëtelez, archer en brigandine.

Maistre Jehan Kerc'hoënt, archer en brigandine.

François Silguy, archer en brigandine.

Morice Hélleau, archer en brigandine.

Guillaume Trédern, archer en brigandine.

Faict au dict lieu de Saint-Paol, le dict quinzième jour de May, l'an mil cinq cens trente quatre ; ainsi signé : François du Chastel ; le Grand, greffier de Lesneven.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Plougoulm (Ploegoulm) sont mentionnés :

Le sr. de Kerdenez ;

Jehan de Launay ;

Maistre Jehan le Garo ;

François Silguy ;

François Helleau.

(à compléter)

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