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Bienvenue chez les Plouguernéens

PLOUGUERNEAU

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La commune de Plouguerneau (pucenoire.gif (870 octets) Plougerne) fait partie du canton de Lannilis. Plouguerneau dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUGUERNEAU

Plouguerneau vient du breton « ploe » (paroisse) et de Kerneo (Cornouaille anglaise).

Plouguerneau est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois les territoires actuels de Plouguerneau (avec sa trève Tréménec'h), Kermavan, aujourd'hui Kernilis et Lanarvily (ancienne trève de Kermavan).

Au Vème siècle, Plouguerneau (Gwikerneo) devient la paroisse d’une ethnie d'immigrants de Cornouaille anglaise, d'où le nom de Kerneo. Saint Quénan serait, d'après la tradition, l'ancien patron de la paroisse de Plouguerneau. Le lieu de Coat-Quenan (encore appelé autrefois Lanquenan) marque très certainement l'emplacement de son ermitage.

Ville de Plouguerneau (Bretagne).

D'après la légende, Plouguerneau s'appelait autrefois Torente ou Tolente (ou Tollente - Toull-Hente, détroit de Hent). Torente était une ville opulente, d'abord détruite par les Armoricains soulevés contre les Romains (au Vème siècle), puis pillée et saccagée par les Normands en 875, et enfin engloutie par les eaux.

Plouguerneau est une grosse paroisse, qui tout en ayant le titre de cure, fait partie du doyenné de Lannilis. On dit en breton Plouguerné. Les habitants de Plouguerneau s'appellent Plouis-Kerné. On voit donc que l'éponyme de la bourgade est le saint personnage qui l'a fondée vers le VIème siècle. Kerné ou Kerno est encore un nom de famille. Plouguerneau est limité au nord par la Manche, à l'est par Guissény et Kernilis, au sud-ouest par Plouvien, au sud par l'Aber-Wrach, qui le sépare de Lannilis et de Landéda [Note : Ce mot Aber-Wrac'h, anciennement Aber-Grac'h, signifie « rivière de la vieille » tout comme Pont-Grac'h « pont de la vieille »]. L'Aber-Wrach, qui prend sa source dans la région de Saint-Thonan et Trémaouézan, passe à Kernilis et entre au terroir de Plouguerneau par la riante et pittoresque vallée du Diouris, que domine à flanc de coteau le manoir de Kerandraon. A deux kilomètres en aval du moulin du Diouris, existe un vieux pont, gué romain ou gaulois, formé de grandes roches et de dalles aux vastes dimensions. On l'appelle le Pont-Crac'h. La croyance populaire y a vu l’oeuvre d'une puissance surhumaine et en a fait le Pont du Diable. Le meunier du Diouris en avait besoin. Satan lui demanda pour salaire l'âme du premier être qui le traverserait. Le diable se mit à l'œuvre, taillant les blocs à l'aide d'un grand marteau. Quand le pont se trouva terminé, ce fut un malheureux chat que le meunier jeta du sac qu'il avait apporté. Grande fut la colère du Malin. De dépit, il lança son marteau, qui se ficha en terre et prit la forme d'une croix. C'est une croix en granit dont un croisillon a disparu, ainsi que l'extrémité supérieure. L'abbé Abgrall l'a vue il y a de 50 à 60 ans, au bord de la grand'route, près de la maison du cantonnier, parmi les hautes touffes de sureau qui entouraient son jardinet. Et il note que jamais un paysan, qui salue avec tant de respect les autres croix, ne se signera devant celle-ci qu'il considère comme le marteau du diable ( Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1890, p. 71). A un kilomètre en aval du Pont-Crac'h le Pont de Paluden permet le passage, de Plouguerneau à Lannilis, à l'endroit jadis appelé Treiz Plouguerné [Note : Archives de Plouguerneau. — Le 17 juin 1799, Denis Herlent de Kerouady déclare qu'il est propriétaire du passage et bateaux situés à l'Aber-Wrach, connu sous le nom de Paluden ou Treiz Plouguerné]. Le pont de bois fut remplacé par un pont de fer, dont l'inauguration solennelle eut lieu le 3 novembre 1933, sous la présidence de M. Larquet, préfet du Finistère. Si l'on descend la rivière, voici que s'offre aux confins maritimes de Plouguerneau toute une série d'anses et de grèves : Perros, Saint-Antoine, Keridaouen, Kerazan, puis Kervezen qui aboutit à Saint-Cava. Nous voilà sur l'emplacement présumé de la légendaire Tolente, qui aurait disparu engloutie par les flots. Tolente, si l'on en croit la tradition populaire, était célèbre par la grandeur de son enceinte, la force de ses remparts et la beauté de son port. Il n'était mention dans toute l'antiquité que des richesses et du luxe de Tolente. La cité eut ses monarques qui furent parfois en conflit avec les Romains. Ceux-ci avaient détruit la ville dans la première partie du IVème siècle. Tolente se releva, et saint Paul de Léon disait un jour à ses habitants : « J'ai détruit chez vous un serpent, et pour le prouver j'en laisse un autre sous la croix de Pont-Crac'h ». L'année 875 marqua la disparition de Tolente, détruite par les Normands et recouverte par les flots. [Note : Kerdanet, Les Vies des Saints... p. 31, note 2 — Bulletin de la Société Archéologique du Finistère. 1914, p. 85-89. — Dictionnaire d'Ogée, sub verbo Plouguerneau] (H. Pérennès)..

Le port de l'Aber-Wrach a eu son importance au moyen âge. Voici ce qu'en dit, en 1521, l'auteur de la préface de la 3ème édition du Catholicon : « Le Bas-Léon commande à la terre et à la mer de Bretagne. Il sert comme de grenier d'abondance aux pays frontières, et surtout, par le très célèbre port de l'Aber-Wrach, il fournit les aliments nécessaires aux pays étrangers et très lointains ». Le fret de sortie au XVème siècle, se composait de bétail, de toile, de viande salée, d'avoine, de fèves, de gruau, de poissons secs. En retour les caravelles ramenaient à Plouguerneau, surtout du vin de Bordeaux et du sel de La Rochelle. Le vin, logé dans les celliers des marchands, était acheté sur place par des gentilshommes du pays [Note : La navigation, note M. Le Guennec n'allait pas sans périls. La nuit même où la Marguerite d'Aber-Grach, revenant de La Rochelle, entra dans le hâvre, elle fut prise et emmenée par d'audacieux corsaires anglais (Nos vieux manoirs à légendes, p. 174)] .

Remontant la côte nous y trouvons en face de Lilia la grève de Kervenny, puis par-delà la presqu'ile de Kelerdut et la Pointe du Spins, la Grève-Blanche (Aod-Venn), la baie du Corréjou, la grève de Créac'h-an-Avel, celles du Zorn et du Vougaut. Tout cela est serti d'archipels et d'îlots, témoins d'anciens promontoires démantelés, d'un côté par l'oscillation séculaire d'affaissement et de soulèvement du sol, de l'autre par le choc puissant des lames : Ile d'Erc'h, archipels de Stagaden et de Lezent, Ile-Venan, Ile-Vierge, Lijaven, Lizenzu. Elevée à peine de 12 mètres au-dessus du niveau de la mer, l'Ile-Vierge sert de piédestal à un superbe phare, qui éclaire le dangereux passage de l'Océan à la Manche. Il fut bâti. de 1897 à 1902, et remplaça l'ancien phare dont la hauteur était de 33 mètres, la portée de 14 milles (H. Pérennès).

Le nouveau phare, qui mesure à la base 16 mètres de diamètre, compte 75 mètres de hauteur. A éclats blancs réguliers qui s'espacent toutes les cinq secondes, il porte à 39 milles par temps moyen, à 14 milles par temps brumeux. Son intensité lumineuse est de 500.000 bougies [Note : Il y a deux autres phares à Plouguerneau, ceux de Roc'h-Gorret et de Lanvaon]. Aux jours d'hiver, par les grandes tempêtes qui soufflent du large en rafales, la mer mugit ; c'est alors que les vagues furieuses et hurlantes viennent battre toutes blanches d'écume, la côte de Plouguerneau, et les innombrables récifs qui l'encerclent de près ou de loin. Ces parages, où la Manche et l'Océan se marient dans la musique des grandes houles, sont on ne peut plus dangereux pour la navigation et ont vu de multiples naufrages. Faut-il rappeler ici le navire anglais Neptune venant sombrer au début de mars 1792, sur la côte de Tréménec'h ? Sa cargaison, d'une valeur d'un million, fut pillée par les riverains. Sur la réclamation du ministre anglais, les ministres de l'Intérieur et de la Marine firent procéder à une enquête, qui fut faite le 6 mars 1792 par Jacques Dandin, juge de paix de Brest. Il prit avec lui 168 hommes, et arriva à Plouguerneau le 7 mars, vers huit heures du matin. Brichet et Rolland, délégués par le district de Lesneven vinrent l'y rejoindre à deux heures de l'après-midi, et les opérations commencèrent. Elles amenèrent la découverte d'effets enfouis dans les terres et dans les sables : balles, coffres, futailles, caisses et paniers. Les prêtres de l'endroit coopérèrent à la restitution. Le 20 mars les Brestois regagnèrent leurs pénates (Archives de Plouguerneau). Dénudé et battu des vents, le sol de Plouguerneau forme un plateau fort étendu qu'agrémentent cependant quelques oasis. Il n'est que de monter au clocher pour apercevoir des bouquets d'arbres émergeant de ci de là, au bourg, à Kernéac'h, à Lesmel, à Tréménec'h-Vihan (H. Pérennès)..

Plouguerneau comptait, au dernier recensement 5782 (avant 1941) habitants. La population a comme ressources l'élevage et l'agriculture. Peu de terres sont incultes; le sol, qui donnait autrefois beaucoup de lin, produit surtout du blé. La récolte du goëmon que l'on transforme en soude occupe une bonne partie des habitants. On le recueille à marée basse, au moyen d'une longue faucille mesurant de 4 à 5 mètres et à laquelle on donne le nom curieux de guillotine (ar guilhotin). Chaque bateau contient deux hommes. De mars à octobre un certain nombre de goëmoniers s'embarquent au Conquet pour les îles Molène et Benniget, avec des chevaux et des charrettes. Pendant leur séjour dans ces îles ils logent sous des huttes, qu'ils ont construites eux-mêmes. Là-bas ils brûlent le goëmon. Ceux qui restent au pays amènent leur récolte à l'usine du Taon. Certains goëmoniers réalisent parfois un gain annuel de 30 à 40.000 francs (H. Pérennès).

Ville de Plouguerneau (Bretagne).

La paroisse de Tréménec'h ou Tréménac'h (Tribu Monachorum, en 1467 et Trefmenech en 1481) est annexée à Plouguerneau le 12 février 1792. L'ancienne église de Tréménec'h, dédiée à la Trinité, ainsi que les manoirs de Ménan et de Lanvéoc, auraient été recouverts par les sables en 1729, et le service paroissial transféré dans la chapelle de Tréménec'h-Vihan (Chapel ar Verzer, chapelle de la Martyre ou du Martyr). La paroisse de Plouguerneau, qui renfermait autrefois onze chapelles, dépendait de l'ancien évêché de Léon. Le premier maire de Plouguerneau est René Abjean. Réélu en novembre 1791, il résigne ses fonctions le 5 février 1792 (il devient juge de paix du canton) et sa charge passe à François Lejeune, puis à François Le Roux (à partir du 2 avril 1794).

Le vocable Tréménec'h indique qu'elle a été fondée par des moines, au moment de l'émigration des Bretons en Armorique. Il est malaisé, faute de documents, de définir exactement les limites de cette paroisse. Les noms du plus grand nombre de ses villages nous ont été fournis par le dépouillement des registres de catholicité que possèdent les archives départementales. Les voici : Creac'hcam, Croaz-Ru, Cruquerrou, Enez-Sang, Al Lann, Lantsantverzer, Kergengar, Kergoff, Kergratias, Keruralen, Kerusal-Bihan, Kervelogan, Kervohic, Mescollé, Mesmeur, Picbran, Pompilio, Quelerven (moulin) [Note : Le manoir de Quelerven était en Plouguerneau], Trolouc'h, Ty-hir. Nous savons d'autre part que les manoirs du Mouster [Note : René Tymen était, en 1691, seigneur du Mouster], du Ménan, de Kervélogan et de Pompilio [Note : Botbilleau au XVIème siècle] se trouvaient en Tréménec'h. Outre son église paroissiale située à Tréménec'h-Vras, la petite bourgade possédait la chapelle des saints Laurent et Etienne, dite La Martyre, la chapelle Saint-Michel et la cellule de dom Michel Le Nobletz. « Toute la paroisse de Tréménec'h, écrivait en 1786 M. Caill recteur, est au couchant de l'église paroissiale [Note : La Martyre où le service avait été transféré de l'église paroissiale ensablée] ; au nord et au levant Plouguerneau vient jusqu'au cimetière... La paroisse a au plus trois quarts de lieue en sa longueur et une demie lieue à peine en sa largeur ». Sa population était de près de 500 habitants, son revenu de 500 livres. C'est le 12 février 1792 que Tréménec'h fut annexé à Plouguerneau. Un mois plus tôt, le 11 janvier, la pétition des habitants relative à la conservation de leur paroisse avait été rejetée par le département « parce que la paroisse est peu populaire, que l'église est à peu de distance, à un quart de lieue de Plouguerneau, qu'elle est battue par les vents et a besoin de réparations » (H. Pérennès).

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Deux paroisses nouvelles ont été aussi créées sur son territoire : celle de Lilia (par ordonnance épiscopale du 14 mai 1943), et celle de Grouanec (par ordonnance épiscopale du 11 novembre 1949). L'église de Lilia (noté Leinlouet au XVIIème siècle), consacrée à Notre-Dame, a remplacé en 1875, l'ancienne chapelle Saint-Cava. Le village de Saint-Cava avait pour patron saint Garan ou Caran (saint protecteur des porcs). L'église de Grouanec est placée sous la protection de Notre-Dame. L'ancien village porte le nom de Grouannec-Coz.

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D'après le chanoine Henri Pérennès et les archives de Plouguerneau, en 1792, on compte à Plouguerneau 410 indigents sur 4148 habitants. Les statistiques de l'année 1709 donnent : pour la section de Tréhénan (173 hommes, 182 femmes, 229 garçons, 228 filles, 28 valets, 38 servantes et 378 pauvres), pour la section de Gorreploué (155 hommes, 119 femmes, 130 garçons, 150 filles, 22 valets, 18 servantes et 158 pauvres), pour la section de Trémeur (156 hommes, 166 femmes, 181 garçons, 273 filles, 45 valets, 16 servantes et 328 pauvres), pour la section de l'Armorique (178 hommes, 196 femmes, 280 garçons, 286 filles, 22 valets, 24 servantes et 322 pauvres). Une enquête menée le 1er décembre 1774 par Mgr de La Marche, évêque de Léon, recense environ 400 mendiants (1/13 de la population).

On rencontre les appellations suivantes : Ploe Kerneu (vers 1330), Plouguerneau (en 1373), Ploueguerneau (en 1388), Ploekerneau (en 1481), Guikerne (en 1498), Guiquerno et Plouguerneau (en 1715).

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Note 1 : Avec près de 150 croix et calvaires, Plouguerneau est la première région crucifère de Bretagne. La confrérie du Rosaire est établie le 23 août 1652 en l'église paroissiale, dans la chapelle Sainte-Marguerite dépendant de la seigneurie de Kergadiou Ranorgat. C'est le 15 janvier 1657 que le seigneur de Ranorgat permet d'ériger dans la chapelle un autel du Rosaire destiné à la confrérie (A. D. 192 G38). A Plouguerneau existe aussi, à cette époque, la confrérie du Saint-Sacrement (de 1624 à 1778). Des missions sont données à Plouguerneau en 1775, en 1821 et en 1860 : - la première, sous le rectorat de M. de Lesmel réunit un groupe de 35 prêtres, avec M. Le Bras, recteur de Plabennec, comme Supérieur des exercices spirituels. - la seconde compte 33 prêtres sous la présidence de M. Kermegant, recteur de Plouarzel. - à la troisième, en 1860 sont présents les Pères Rot et Kervennic de la Compagnie de Jésus avec 28 prêtres séculiers. Trois ans avant cette dernière mission, le presbytère avait été édifié (H. Pérennès).

Note 2 : dans la première moitié du XVème siècle, les Frères Mineurs de l'Observance s'étaient établis sur les côtes de Bretagne, et l'on signale, pour 1434, l'existence d'un de leurs couvents à l'Ile-Vierge. Cette île stérile fut la pépinière dont sortirent les premiers moines de Cuburien (en 1445), de Landerneau (en 1488) et de Notre-Dame des Anges, en Landéda (en 1507).

Note 3 :  les églises et chapelle supprimées durant la Révolution sont : Tréménec'h, le Val, Saint-Michel, Kerodern, Sainte-Anne, Saint-Quénan, Coatquénan, Locquevenoc, Pratpaul, Lesmel. Dans une séance du 16 août 1792, la municipalité déclare qu'il y a trois chapelles succursales, le Grouanec, Saint-Garan et le Christ, que six chapelles appartiennent à la Nation : Locquevenoc, Sainte-Anne, Saint-Quénan, Pratpaul, le Val et Saint-Antoine, que d'autres sont enclavées dans les terres de particuliers : Kerodern, Coatquénan, Kerantres (?), Kerily, Saint-Yvi, Lesmel et Kergasquen.

Note 4 : Liste non exhaustive des maires de Plouguerneau : René Abjean (novembre 1791-1792), François Lejeune (1792-1794), François Le Roux (1794), Jean-François Salaun (1800-1802), René-Noël Abjean (1802-1807), Emilien de Poulpiquet (1807-1840), Sébastien Karuel de Merey (1840-1841), François Abjean (1841-1843), .... Louis de Poulpiquet (1852-1871), François Cabon (1871-1909), Yves Abjean (1909), ...., René Abjean (1919-1941), François Abjean (1941-1944), François Loaec (1944-1950), Léon Guéguen (1950-1983), Bernard Le Ven (1983-2001), André Lesven (2001-2014), Yannig Robin (2014-2026), etc ..

Note 5 : Liste non exhaustive des recteurs de Tréménec'h (aujourd'hui en Plouguerneau) : — 1536. Le 30 août de cette année Yves Parscau est pourvu par le Saint-Siège de la paroisse de Tréménec'h (Archives vaticanes, Paul III. Bullaire. Liasse 16, folio 177) — 1583 François Parscau — Vers 1600 Yves Abantret, maître-ès-arts — 1616 Guillaume Lotrian — 1661 François Bras — 1701-1720 François Falchun — 1720-1732 Yves Pelleter — 1733-1780 François Le Borgne — 1780-1782 François Broudin, curé d'office — 1782-1792 Yves Le Caill.

Note 6 : Liste non exhaustive des recteurs de Plouguerneau avant la Révolution : 1428 Guillaume Autredy — 1429 Jean de Villa alta (Kerhuel) — 1541-1562 François Parceveaux chanoine de Léon, archidiacre d'Ac'h, recteur de Plounéventer, Plouédern, Cléder. Ce personnage fonda, en 1562 sept fêtes de la Sainte Vierge : Purification, Annonciation, Visitation, Assomption, Nativité, Présentation, Conception — Vers 1600 Hervé de la Palue, docteur en droit, protonotaire du Saint-Siège — 1619 Décès de Jacques Prigent — 1626 Décès de Louis Le Jacobin, seigneur de Mesargant, chanoine de Léon — 1626 (juillet) Guillaume de Trogoff, précédemment recteur de Tréguier — 1626-1633 François Guicaznou, chanoine de Léon, mort le 29 décembre 1633 — 1633 René du Louët, chantre de Léon — 1649-1660 Christophe Trelleu — 1670 Décès de Charles Vivien — 1678 Décès de François Paul — 1684-1687 François Prémel — 1687-1693 Guillaume Piriou, docteur en Sorbonne, théologal de Léon depuis octobre 1685 — 1693-1700 Jean Le Dissez — 1700-1706 Jean Gougeon, prêtre de St-Malo — 1706-1720 Yves Le Guen — 1720-1747 Joseph Henri — 1748-1789 Denis de Lesmel, bachelier en théologie, décédé au début de novembre 1789. Le 12 août 1789 le Département le déclare « accusé d'avoir tenu des propos insultants pour les bons patriotes, d'avoir rejeté avec mépris la cocarde et de s'opposer aux opérations indiquées par le Conseil pour la santé publique. Le Conseil lui adressa une admonestation sévère, observant que c'est seulement son grand âge qui l'empêche d'être mandé ». — 1789-1806 Dominique de Poulpiquet, né à Plouguerneau le 4 août 1759, promu au sacerdoce le 20 septembre 1783, licencié en théologie, chanoine de Léon et vicaire général du 16 avril 1787, nominé à Plouguerneau le 18 novembre 1789, etc..... Liste non exhaustive des curés de Plouguerneau avant la Révolution : Dans la première partie du XVIIème siècle, Tanguy Guéguen, qui, organiste à N.-D. du Mur, fit imprimer chez Allienne à Morlaix, en 1622, un ouvrage breton, Doctria ar gristenien... lequel servit à dom Michel Le Nobletz pour l'instruction du peuple (Loth, Chrestomathie Bretonne, p. 298-301). — 1727-1737 François Person — 1734-1767 Hervé Guiavarch — 1754-1760 René Laurent — 1754-1776 A. Hamon — 1760-1774 Robert Le Goff — 1766 Hervé Roudaut — 1774-1777 François Lerron de Villguiomar — 1776-1785 Jean-Marie Bleunven — 1777 René Jaffrédou — 1777-1813 Jean Botorel, né à Landunvez en 1748, promu au sacerdoce le 1er avril 1775 — 1778 François Laot — 1780-1792 Guillaume Roudaut, né à Plouguerneau le 27 août 1750, ordonné prêtre à Quimper le 17 mars 1779 — 1782-1788 Jean Jacopin, bachelier en théologie, devint aumônier de l'Hôpital général de Brest — 1788-1808 François Bleunven, né à Plouguerneau le 27 août 1752, prêtre le 20 septembre 1783, délégué pour les fonctions curiales « scripto delegatus ad omnia » en 1785 — 1791-1813 Goulven Appamon, né à Plouguerneau le 27 juillet 1753, prêtre le 20 septembre 1788, prêtre habitué jusqu'en 1791. Mentionnons deux autres prêtres exerçant leur ministère à Plouguerneau : François Le Goff, né à Plouguerneau le 5 avril 1761, prêtre le 24 septembre 1785, prêtre habitué de 1785 à 1807, puis Jean Balcon, né à Plouguerneau le 26 juin 1751, prêtre le 22 septembre 1781, prêtre habitué de 1787 à 1801, etc ... Liste non exhaustive des recteurs de Plouguerneau depuis la Révolution : 1802-1806 Dominique de Poulpiquet — 1813-1833 Olivier Cloarec — 1835-1865 André Rivoalen, né à Ploujean, vicaire à Plougourneau de 1818 à 1835, recteur d'office de 1833 à 1835, chanoine honoraire, mort presque subitement à l'âge de 74 ans — 1866-1877 Pierre-Marie Marc, né à Milizac, chanoine honoraire, mort subitement à l'âge de 64 ans — 1877-1905 Jean Favé, né à Ploudaniel en 1828, chanoine honoraire en 1881, grand prédicateur — 1905-1935 Alain Talabardon, né à Saint-Pol de Léon en 1860, chanoine honoraire en 1923 —1935, Jean-François Hily, né à Plouédern en 1873, prêtre en 1899, vicaire à Crozon, professeur au Séminaire haïtien de Saint-Jacques, aumônier de Saint-Joseph de Landerneau, chanoine honoraire en 1936, etc ....
Liste non exhaustive des vicaires de Plouguerneau depuis la Révolution : 1803-1807 François Laot — 1803-1818 Le Loutre — 1813-1816 Yves Calvez — 1816-1820 Jean-Marie Tanguy — 1818-1834 André Rivoalen — 1820-1823 François Calvez — 1823-1824 François Balcon — 1824-1827 Yves Manac'h — 1824-1828 François Bervas — 1826-1832 François-Marie Le Guen — 1827-1833 Jacques Picard — 1829-1830 Jean-Marie Calvez — 1830-1838 Mathieu Prouff — 1832-1836 François Léost — 1833-1842 Christophe Mével — 1833-1843 Pierre Kervennic — 1836-1845 Yves Kermengant — 1838-1840 François-Marie Marc — 1840-1853 Jacques Castel — 1842-1843 Jean-Louis Le Guen — 1843-1850 Nicolas Le Moal — 1845-1857 Jean Le Bloas — 1846-1848 François Cosquer — 1849-1859 Maudet Pennorz — 1857-1866 François Le Touz — 1859-1865 Pierre Daniélou — 1860-1862 Yves-Marie Guédès — 1865-1871 François Mengant — 1865-1870 Yves Le Hir — 1866-1870 Pierre-Marie Nédélec — 1868-1875 Jean-Marie Kersimon — 1875 Allain Parc — 1870-1882 Isidore Jean-Marie Guiader — 1870-1886 Jean Lilès — 1871-1887 Jean Menguy — 1886-1890 Yves Martin — 1887 Hervé Caroff — 1850-1904 Jean Kervella — 1875 Jean-Marie Trévidic — 1882 Noël Moal — 1892 Joseph Quentel — 1890 Joseph Gourvil — 1895 Yves Le Séac’h — 1896 Yves Floc'h — 1898 Joseph Tanguy — 1901 François Grall — 1904 Charles Nicolas —1907 Yves Kérébel — 1908 Prosper Colin — 1910 Joseph Hervé — 1919 François Mazéas — 1920 Théophile Madec — 1920 Jean-Marie Perrot — 1928 Louis Le Bihan — 1930 Jean-Louis Gourmelen — 1930 Jean-Marie Sparfel — 1937 Joseph Kérébel —1938 Joseph Lagadec remplace M. Kérébel, et vient du collège Bon-Secours de Brest — 1940 Antoine Guillerm remplace M. Le Bihan, après avoir été vicaire de Berrien et Plouider, etc .... Liste non exhaustive des prêtres nés à Plouguerneau depuis la Révolution : [Note : La première date est celle de l'ordination à la prêtrise]. — Le Got René-Marie, né en 1739, prêtre en 1783, vicaire à Cléder après la Révolution. — Le Jeune Jean-Marie, 1805, vicaire à Plouguerneau 1805-1823, où il est mort le 5 mai à 64 ans. — Omnès Hervé, 1807, vicaire à Locmaria-Plouzané 1808, et à Plouzané en 1811. — Le Roux Jean-Marie, 1807, vicaire à Ploudalmézeau en 1812, et à Plounévez en 1814. — Le Ven Charles, 1811, recteur à Landeleau 1811-1817. — Nicolas René, 1812, vicaire à Arzano et à Lampaul-Guimiliau, recteur à Saint-Sauveur, mort à Saint-Pol en 1859. — Gestin Guillaume, 1813, vicaire à Berrien 1813, curé de Huelgoat 1817-1839, mort aveugle à Saint-Joseph où il résida de 1849 à 1853. — Laurent Gabriel, 1813, vicaire de Plounéventer. — Calvez Jean-Marie, 1813, vicaire à Plouguerneau, mort en 1816. — L'Hour Jean-Marie, 1813, recteur de Névez, enterré à Plouguerneau en 1862 à 72 ans. — Le Borgne Jacques, 1813, recteur à Saint-Frégant en 1817. — Lescop Pierre-Marie, 1814, vicaire à Recouvrance 1814-1820, curé de Crozon 1820-1824. — Uguen Jean-Marie, 1818, recteur de Trefflaouénan. — Saliou Gabriel, 1818, vicaire à Plonéour-Ménez et à Ploudiry 1823, recteur à Tréglonou 1827-1845. — Le Roux Yves, 1818, vicaire à Plougoulm 1819-1821, Commanna 1822, mort à l'hospice de Plouguerneau 1876 à 81 ans. — Le Dall Jérôme, 1819, vicaire et recteur à Sibiril 1823-1826. — Morvan Jean, 1819, professeur au collège de Léon. — Simier Yves, 1820, vicaire à Kerlouan 1820, à Guissény 1823-1826. — Le Borgne François, 1821, vicaire à Crozon, 1823-1827. — Breton Yves-Marie, 1823, vicaire à Guilers 1837-1840. — Boulic François-Marie, 1826, vicaire à Guilers 1826-1827, Saint-Renan 1828, recteur de Carantec 1843-1862, mort à Plouguerneau en 1867. — Lescop Guillaume, 1826, vicaire à Cléder 1826, recteur à Plougoulm 1854-1856. — Fichoux François-Marie, 1828, vicaire et recteur à Guimiliau 1844-1851. — Le Roi Michel, 1828, vicaire à Plouvien 1832-1833. — Bossard Guillaume, 1829. — Bramoullé Jean, 1829, vicaire à Plouarzel 1833-1835. — Le Dall Louis, 1832, vicaire à Guissény 1832-1839, recteur à Coat-Méal 1846-1851. — Le Borgne Claude, 1834. — Francès Jean-Marie, 1838, professeur de physique à Saint-Pol, enterré à Kernilis en 1872, officier d'académie. — Boucher Jean, 1839, vicaire à Plouzané 1840-1844, à Bodilis 1849-1852, mort à l'abbaye de Fontgonhault en 1888. — Le Roux Goulven, 1839, vicaire à Taulé 1839, recteur à Plounévez-Lochrist. — Cabon René-Marie, 1840, vicaire à Guilers 1841, recteur à Kernilis 1856-1882, mort 1884, à 71 ans, enterré à Plouguerneau. — Guéguen Guillaume, 1840, recteur de Guerlesquin 1855-1862, recteur à Dirinon 1862-1865. — Cosden Jérôme, 1846, vicaire à Combrit 1846-1851, à Plouvien 1851-1860, recteur à Lanneufret 1860-1862, mort à Plougourvest en 1894. — Laurent Jean-Marie, 1846, enterré à Plouguerneau. — Abguéguen Jean-Marie, 1847, recteur à Loc-Mélard, mort en 1864, enterré au Grouanec. — Le Bronnec Henri-Louis, 1847, Père du Saint-Esprit. — Kervella Jean, 1850, instituteur puis vicaire à Plouguerneau 1850 à 1904, nommé recteur à Plouider, refusa ; chanoine en 1900, mort en 1904 à 82 ans. — Gouez Yves-Marie, 1851, mort recteur d'Hanvec en 1873, enterré à Plouguerneau. — Cabon François-Louis, 1852, vicaire à Saint-Martin Morlaix, aumônier des Ursulines de Morlaix, recteur de Plouarzel 1874, y est décédé 1891. Fondateur du pèlerinage de Trézien et de l'école libre de garçons. — Nédélec François, 1852, vicaire à Plougoulm 1854-1857. — Roudaut Claude, 1857, recteur de Landunvez 1873-1878 et de Kerlouan 1878-1890, mort en 1890. — Cabon François-Marie, 1860, vicaire à Kernilis 1860-1874, enterré au Grouanec, à 42 ans. — Breton François-Marie, 1862, vicaire à Guilers 1862-1869, écrivain breton. — Bodénès Yves, 1867, vicaire à Lanrivoaré 1868-1870, Plouarzel. 1870-1883, recteur de Tréouergat 1883, mort à Motreff 1888 et enterré à Plouguerneau. — Roudant Jean-Marie, 1868, vicaire à Landerneau, puis à Quimper, recteur à Kerlouan 1890-1899, écrivain breton, mort en 1899. — Labasque Alain, 1872, professeur à Pont-Croix, recteur de Quéménéven 1884, puis de Clohars-Carnoët 1891, mort là 1909. Missionnaire, a fait des cantates et des cantiques. — Nicolas Jean-Marie, 1874, vicaire à Kerfeunteun (1874), à Quimper (1876), vicaire du Chapitre (1880), recteur à Lanriec (1888), Plomodiern, 1891, mort le 25 mai 1899, enterré à Plouguerneau. Missionnaire, écrivain breton. — Le Borgne Michel, 1875, vicaire au Poullaouen, à Plouvien. 1879-1880, recteur du Ponthou 1889, de Locquirec 1894-1905, mort à Saint-Pol en 1907 et enterré à Plouguerneau. — Grall Jean, 1879, vicaire à Lesneven, 1879-1890, recteur à Saint-Légal où il est mort. — Salaün Charles, 1880, vicaire à Kernilis, mort à Plouguerneau le 28 septembre 1883. — Roudaut Yves, 1883, vicaire à Camaret, à Saint-Louis de Brest 1886, mort en 1895 à 36 ans. — Cloarec Yves, 1883, vicaire à Melgven, puis à Plouénan, recteur de Saint-Rivoal 1899. — Balanaut François-Marie, 1885, vicaire à Berrien, à Argol, précepteur à Landévennec, vicaire à Audierne, aumônier du noviciat du Likès, recteur à Penhars et à Saint-Marc, bon prédicateur. — Loaëc Jean-Marie, 1889, vicaire à Bannalec, à la Martyre, mort à Plouguerneau en 1899. — Le Berre Jacques, 1886, Père du Saint-Esprit, missionnaire au Sénégal, décédé en février 1941. — Le Borgne Alexis, 1886, vicaire à Tréflez, Elliant, recteur à l'Ile-de-Sein 1898, a fait construire l'église de l'Ile. — Lilés François-Louis, 1886, vicaire à Plougourvest 1887-1906, recteur à Lannéanou 1906-1923, recteur à Lanhouarneau où il est mort, enterré à Plouguerneau. — Bleunven Jean-René, 1888, vicaire à Kerlouan, mort recteur de Pencran, enterré à Kerlouan. — Salaün Louis-Marie, 1888, vicaire à Plougoulm, mort en 1911, enterré à Plouguerneau. — Roudaut Etienne, 1890, chapelain à Plouigneau, mort 1893 à 28 ans. — Kervella Jean-Marie, 1891, vicaire à Pleyben, recteur à Brennilis, Quéménéven, mort à Plouguerneau 1921. — Bars Jean-Louis, 1892, vicaire à Loctudy, à Saint-Melaine de Morlaix, professeur au grand séminaire 1896-1924, chanoine honoraire 1911, aumônier Saint-Athanase, 1924, mort doyen du chapitre en 1936, enterré à Quimper au cimetière Saint-Louis. — Nicolas François-Louis, 1894, vicaire au Cloître-Plourin, à Plogastel Saint-Germain, à Ergué-Gabéric, aumônier des Bretons au Hâvre, recteur de Plouyé de 1913 à 1925, de Goulven 1925, y meurt, enterré à Plouguerneau. — Guirriec Henri, 1897, vicaire à Penmarc'h. — Talec Jean-Marie, 1899, vicaire à Quéménéven, à Edern où il meurt en 1905, enterré à Plouguerneau. — Abjean François, 1900, vicaire à Primelin, à Plomeur, recteur à Tréméoc 1925, se retire à Plouguerneau en 1939. — Appriou Etienne, 1900, aux Missions-Etrangères, meurt en 1924. — Jézéquel François, 1905, surveillant à Lesneven 1904-1907, rappelé à la caserne 1907-1908, professeur à Saint-Louis Brest 1908-1910, supérieur de 1910 à 1923, recteur à Bohars, 1924. — Abguillerm Jean-Marie, 1907, vicaire à Saint-Joseph, Brest 1910-1924, économe au collège de Lesneven 1924, aumônier de la retraite Lesneven 1929 et curé-doyen de Recouvrance Brest (1941). — Cabon Jean-Louis, 1907, vicaire à Guimiliau, au Guilvinec, aumônier à Saint-Athanase 1917-1924, meurt à Guissény en 1925. — Calvez René, 1907, vicaire à Plonéour-Trez, chapelain à Landerneau, mort en 1930. — Roudant Yves, 1912, directeur d'école libre à Saint-Martin de Brest, meurt en 1917. — Breton François, 1914, vicaire à Recouvrance, à Guilligomarc'h, aumônier à la Norgard en 1935. — Le Goff Yves, 1921, vicaire à Argol, à Ergué-Gabéric, aumônier à Odet, puis à l'hospice de Saint-Pol-de-Léon en 1940. — Roudaut Joseph, 1922, professeur à Pont-Croix, vicaire à Saint-Pol-de-Léon, meurt à Plouguerneau en 1936. — Abguillerm René, 1923, vicaire à Lanriec, à Ergué-Gabéric, à Plounévez-Lochrist et Saint-Pol-de-Léon en 1933. — Loaëc Louis, 1922, vicaire à Locmaria-Plouzané, à Plougoulm, à Saint-Thégonnec, à Plogonnec. — Kérandel Alain, 1925, Père de l'Assomption. — Fichoux Jacques, 1926, professeur à Lesneven [Note : Mgr David, ancien vicaire général d'Evreux, a publié la vie d'une sœur de Jacques Fichoux : Sur les pas de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Une petite « Sœur Bleuette de Vernon : Adrienne Fichoux 1909-1930]. — Le Got François, 1926, vicaire à Loc-Maria, à Plouzané et à Plougastel-Daoulas en 1929. — Appéré Ernest, 1927, vicaire à Recouvrance, à Milizac, à Châteauneuf, à Landunvez, aumônier de l'hospice civil Brest en 1936. — Calvez Théophile, 1930, vicaire à Audierne, à Lesneven en 1937. — Jean Oger, 1930, Franciscain, en Chine. — Simier Louis, 1932, instituteur à l'île Molène et vicaire à Crozon en 1935. — Père François Galliou, 1932, aux Missions africaines de Lyon, à Samos en 1939. — Henri Conseil, 1932, du clergé de Constantine, curé de Mondovi. — Nicolas Yves, 1935, vicaire à Primelin et à Audierne en 1937. — Roudaut Charles, 1933, Oblat de Marie, grand prédicateur, vicaire provisoire à Talence (Gironde) en 1940. — Roudaut François, 1939, à Rennes. — Merrien François, 1938, instituteur libre à Lilia puis à Concarneau, prisonnier de guerre en 1940. — Loaëc François, 1940, Assomptionniste, vicaire à Mell, etc .... (H. Pérennès).

Note 7 : Les pauvres à Plouguerneau : Voici une statistique de la population pour l'année 1709 ; on y remarque le nombre élevé des pauvres : Section de Tréhénan : 173 hommes — 182 femmes — 229 garçons — 228 filles — 28 valets — 38 servantes — 378 pauvres. Section de Gorreploué : 155 hommes — 119 femmes — 130 garçons — 150 filles — 22 valets — 18 servantes — 158 pauvres. Section de Trémeur : 156 hommes — 166 femmes — 181 garçons — 273 filles — 45 valets — 16 servantes — 328 pauvres. Section de l'Armorique : 178 hommes — 196 femmes — 280 garçons — 286 filles — 22 valets — 24 servantes — 322 pauvres (Archives de Plouguerneau). Une enquête fut faite le 1er décembre 1774 par Mgr de La Marche évêque de Léon, sur la mendicité dans son diocèse. Voici la réponse de M. de Lesmel, recteur de Pionguerneau, aux questions posées. — 1. Le nombre des mendiants de cette paroisse est d'environ 400 composant une treizième partie de la population. — 2. C'est pour un tiers d'eux un train pris depuis leur plus bas âge d'aimer plutôt à courir les chemins que de s'adonner au travail ; un autre tiers a pour ce prétexte assez fondé leur caducité ou leur infirmité ; le reste mendie par nécessité, n'ayant point de terres à cultiver, ou ne trouvant pas de travail, et ayant une nombreuse famille à entretenir, s'étant mariés bien jeunes et avant d'avoir acquis par leurs services dans les ménages quelques fonds pour faire face aux charges du mariage. C'est l'abus dominant de ce pays auquel je ne connais aucun remède. — 3. Il y a déjà longtemps que l'on propose d'établir un hôpital pour la paroisse. Les dispositions présentes y paraissent assez favorables, puisqu'il se trouve deux particuliers qui font de gracieuses offres à ce sujet. Le premier est un prêtre qui veut bien céder pour cet objet un bénéfice simple dont il est titulaire, d'environ 150 livres. Il y a maison et chapelle en bon état, le tout à proximité du bourg, et ayant la commodité de l'eau. Un autre particulier offre d'attacher à cet établissement un fond de 200 livres de rente annuelle, quitte de toutes charges et rachats, étant dans le fief de l'Evêque. Plusieurs autres font encore des offres au dit établissement, mais tous conditionnent qu'ils seront exempts de payer aucuns droits royaux comme amortissements et autres. Moi-même, Recteur, je consens qu'il soit levé sur le gros de mon bénéfice une somme annuelle de 200 livres pour l'objet en question et d'hypothèquer sur mon patrimoine une somme aussi annuelle de 100 livres aux conditions ci-devant. Il y a déjà un fond de 60 livres épuisé, qui se distribue par mes mains aux pauvres. Voilà toutes les connaissances que je puis donner sur les questions posées. A Plouguerneau, évêché de Léon, ce jour 20 décembre 1774. DE LESMEL, Recteur. En 1792 on comptait à Plouguerneau 410 indigents sur 4148 habitants. Les processions votives :Trois processions extraordinaires se font à Plouguerneau au cours de l'année : le jour de l'Ascension, le dimanche qui suit, et le lundi de la Pentecôte. La première quitte le bourg à une heure après midi et fait une première station an château de Lesmel (Le Guennec, Nos vieux manoirs à légendes, p. 180), elle se rend ensuite à Lilia où l'on chante les vêpres, puis de Lilia à Tréménec'h et à Saint-Michel par de petits sentiers. Le retour au bourg a lieu vers cinq heures. La deuxième procession part, le dimanche suivant, du bourg pour le Grouanec et passe à la chapelle Saint-Goulven à Kerily. A l'issue des vêpres chantées au Grouanec, le cortège sacré se rend aux chapelles de Prat-Paol et du Traon ; puis elle rentre au bourg vers cinq heures et demie, après un parcours de 12 kilomètres environ. La troisième procession du lundi de la Pentecôte, visite dans son trajet les chapelles Saint-Claude de Kerodern et Sainte-Anne : parcours d'environ 8 kilomètres. La particularité de ces processions c'est le port des petits saints. D'après les anciens comptes, outre les reliques de saint Pierre et de saint Quénan, on portait les statues, préalablement mises en adjudication, des Saints Sébastien, Antoine, Christophe et de sainte Marguerite. Voici comment s'organise actuellement la procession. La croix marche en tête, suivie de quatre enfants portant des clochettes [Note : Les porteurs de clochettes, adolescents et enfants, étaient il n'y a pas bien longtemps au nombre d'une trentaine], puis viennent 23 statuettes de Saints et Saintes, en bois, d'un pied de haut, supportées par un piédestal emmanché dans une hampe de bois. Plusieurs d'entre elles sont d'un joli travail et datent du XVIIème siècle. En voici la série : Le Sauveur — Saint Joseph — Sancta Maria — N.-D. de la Clarté — N.-D. du Grouanec — Sainte Anne — Saint Pierre — Saint Jean l'Evangéliste — Saint Paul — Saint Antoine — Saint Michel — Saint Gabriel — Saint Raphaël — L'Ange Gardien — Saint Etienne — Saint Laurent — Saint Vincent de Paul — Saint François de Sales — Saint Yves — Saint Christophe — Saint Etoi — Sainte Marguerite — Sainte Barbe. Trois reliquaires sont portés en procession, dont deux contenant les reliques de saint Martin et de saint Benoît. D'où le nom de procession ar relegou « procession des reliques ». L'honneur de porter le Saint est mis aux enchères pour toute l'année au prône du dimanche avant l'Ascension, qui se fait en chaire, dans l'église paroissiale. Saint Eloi, le protecteur dos chevaux est l'un des Saints les plus disputés. Celui qui l'obtient dut un jour verser 500 francs [Note : Cette mise aux enchères n'aboutit en somme qu'à une offrande faite à l'église sous cette forme originale]. Le bénéficiaire du Saint porte cinq fois sa statuette, aux trois processions votives et aux deux pardons de Saint-Michel. La tradition locale attribue l'origine des trois processions spéciales à un vœu fait par la population dans la première partie du XVIIème siècle, vers 1640, à la suite de la cessation d'une épidémie de peste miraculeusement obtenue. Missions : Des missions furent données à Plouguerneau en 1775, en 1821, en 1860. La première, sous le rectorat de M. de Lesmel réunit un groupe de 35 prêtres, avec M. Le Bras, recteur de Plabennec, comme Supérieur des exercices spirituels. La seconde compta 33 prêtres sous la présidence de M. Kermergant, recteur de Plouarzel. A la troisième, en 1860 furent présents les Pères Rot et Kervennic de la Compagnie de Jésus avec 28 prêtres séculiers. Trois ans avant cette dernière mission, le presbytère avait été reconstruit (H. Pérennès).

Note 8 : Notabilités Dom Michel Le Nobletz (1577-1632). La Bretagne n'a point eu, depuis saint Yves, de prêtre plus solidement vertueux, ni depuis saint Vincent-Ferrier, de missionnaire plus zélé et plus béni dans son apostolat que le Vénérable Michel Le Nobletz. Fils de Hervé Le Nobletz et de Françoise de Lesguern, il vint au monde à Kerodern le 29 septembre 1577. Ayant fait ses premières études à Plouguerneau, ses humanités à Ploudaniel, il passa à l'âge de 18 ans aux écoles de Bordeaux puis d'Agen où il s'adonna aux lettres et à la philosophie. Une solide instruction théologique, reçue chez les Jésuites de Bordeaux puis à la Sorbonne, le prépara au sacerdoce qui lui fut conféré à Paris, en 1607. C'est dans la chapelle de Kerodern qu'il célébra sa première messe. Après une retraite de près d'un an, en cellule, sur la plage de Tréménec'h, il commença ses courses apostoliques à Plouguerneau et dans les environs. A partir de 1609 il se mit à prêcher à Morlaix, Ouessant, Molène, l'Ile-de-Batz, la Pointe de Saint-Matthieu. En 1613 c'est Landerneau qui bénéficie de sa prédication. Nous le trouvons l'année suivante à Quimper où il restera trois ans. Son apostolat le conduit ensuite à Concarneau, Pont-l'Abbé, le Cap-Sizun, l'Ile-de-Sein, Ploaré, et Douarnenez reçoivent sa visite en 1618 et il restera dans cette région 22 ans durant. Après une entrevue à Quimper avec le Père Maunoir, son futur successeur, il quitte Douarnenez en 1640 pour s'en aller évangéliser le Conquet et la Pointe de Saint-Matthieu. Il mourrut au Conquet le 5 mai 1652, à l'âge de 75 ans et fut inhumé dans la chapelle Saint-Tujan, au bas de l'église de Lochrist. Ses reliques reposent aujourd'hui dans l'église du Conquet. Une enquête canonique ne tarda pas à s'ouvrir qui révéla à son actif nombre de guérisons merveilleuses. Le 6 avril 1897, Léon XIII signait la commission qui introduit la cause du vénérable serviteur de Dieu, Michel Le Nobletz, prêtre et missionnaire. Le 14 décembre 1913 fut proclamé, au Vatican, le décret d'héroïcité des vertus du vénérable (Voir La Vie du vénérable dom Michel Le Nobletz, par le Père MAUNOIR S. J. éditée en 1934. — Louis KERBIRIOU, Les Missions Bretonnes, 1934).

Note 9 : Monseigneur Jean-Marie-Dominique de POULPIQUET de Brescanvel Evêque de Quimper et de Léon (1759-1840) : Nous avons laissé M. de Poulpiquet en Angleterre. Il prit part en 1795, comme aumônier, à l'expédition de Quiberon, et put rentrer en Grande-Bretagne. Amnistié en 1802, il réintégra immédiatement sa paroisse. Quatre ans plus tard, Mgr Dombideau de Crouseilhes, évêque de Quimper en fit l'un de ses vicaires généraux, et il seconda puissamment le prélat de son expérience et de son crédit, dans l'œuvre de réorganisation du clergé et des communautés religieuses. En janvier 1823 proposé par l'évêché de Langres, il refusa cette dignité. mais Mgr Dombideau étant mort, il accepta de le remplacer sur le siège de Saint-Corentin. Nommé le 12 septembre 1823 il fut préconisé le 4 mai de l'année suivante, et sacré à N.-D. de Paris, le 13 juin. Le 15 octobre 1829 Mgr de Poulpiquet assista à l'inauguration de deux monuments dressés à Auray en l'honneur des victimes de la malheureuse expédition de Quiberon. Au Champ des Martyrs, il prononça le discours suivant : « Echappé, comme par miracle, aux malheurs dont la religion consacre aujourd'hui le souvenir, je bornais tous mes vœux à venir prier une seconde fois, dans ce lieu d'expiation, pour d'illustres amis dont j'ai vu de près le courage et les nobles vertus ; mais, rendu sur le terrain même qu'ils arrosèrent de leur sang, comment pourrais-je comprimer les sentiments qui remplissent mon âme, et ne pas payer le juste tribut de mes regrets et de ma vénération à des héros chrétiens que je révère comme des martyrs. Mes cheveux blancs m'avertissent que nous sommes déjà loin de ce temps qui fut marqué par la plus horrible catastrophe. Les débris échappés à cette dernière lutte de la fidélité malheureuse ont disparu, pour la plupart, dans la nuit du tombeau : encore quelques années, et aucun témoin n'aurait paru dans cette cérémonie, pour rendre témoignage à une grande infortune, qu'une grande résignation rendit plus touchante encore. L'impartiale histoire rendra justice à la valeur guerrière de ces Français fidèles et si dignes d'un meilleur sort. Pour moi, une autre tâche convient à mon ministère et j'appellerai votre admiration sur un genre d'héroïsme plus sublime encore que celui du guerrier. Messieurs, pour un Français, la mort est toujours belle, lorsqu'elle se présente au champ d'honneur, environnée de gloire ; mais cette mort affreuse et sans prestige, qui vient saisir dans les fers sa victime désarmée, ah ! comment l'homme le plus intrépide trouverait-il dans son coeur assez de force pour la braver ? La nature peut bien donner le courage qui fait les héros, mais la religion seule peut inspirer la noble résignation qui fait les martyrs. C'est la religion, cette source féconde des sentiments élevés, qui soutint les illustres victimes de Vannes et d'Auray. Ici, Messieurs, quels noms viennent s'offrir à ma mémoire ! Hercé, vénérable pontife, et si digne, par son courage et ses vertus, de l'être d'une armée combattant pour le trône et pour l'autel ! Sombreuil, héros chrétien qui, à l'exemple de son Dieu, donna sa vie pour sauver les siens ! Leur mort servit de modèle à tous ceux qui partagèrent leur martyre : tous y marchèrent avec joie, après avoir eu le bonheur de purifier leur âme dans le sacrement de la pénitence. Ainsi devaient mourir ces guerriers qui, jusque dans le tumulte des camps, donnèrent l'exemple de toutes les vertus ; ces guerriers qui ne séparèrent jamais dans leur cœur ces deux sentiments si dignes de s'allier ensemble : l'amour de Dieu et celui de leur Roi. Vive le Roi ! » ( Inauguration des Monuments de Quiberon, Vannes 1829, p. 20-23). Sous l'épiscopat de Monseigneur de Poulpiquet fut fondée la première maison de retraite pour les prêtres âgés et infirmes, ainsi que la Congrégation des religieuses de l'Adoration perpétuelle, pour assurer la pratique de cette dévotion que l'on étendit à tout le diocèse. Le Prélat mourut le 1er mai 1840. Son oraison funèbre fut prononcée le 2 juin par M. Graveran, curé de Brest, déjà désigné comme son successeur. Sur sa recommandation expresse, son corps fut, le 8 mai, transporté à Plouguerneau. On l'inhuma au pied de la croix du cimetière. Le 21 septembre 1853, lendemain du jour de la consécration de la nouvelle église, les reliques du Prélat furent transférées du cimetière à l'église, à l'endroit marqué depuis, par une plaque de marbre blanc. La cathédrale de Quimper conserve son cœur, placé au côté de l'épître de la chapelle de la Victoire (Voir l'étude sur Monseigneur de Poulpiquet, Quimper 1932 et H. Pérennès).

Voir   Ville de Plouguerneau (Bretagne) " Plouguerneau durant la Révolution ".

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de PLOUGUERNEAU

l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XVIIIème siècle), reconstruite en 1851-1856 (à l'exception du clocher datant de 1701), aux frais des habitants et sur les plans de l'architecte Bigot pour remplacer l'ancien édifice détruit par un ouragan. L'église a été bénite le 17 juillet 1852 et consacrée le 19 juillet 1855. L'édifice comprend, précédée d'un clocher, une nef de neuf travées avec bas-côtés et un choeur à pans coupés accosté de deux sacristies. Au droit des cinquième, sixième et septième travées, de doubles bas-côtés forment faux transept. Le clocher, avec sa flèche élancée, et ses deux galeries entourant les chambres des cloches, date de 1701 : il est l'oeuvre de Christophe Kerandel, père et fils, et François Gourvez (gendre de Christophe Kerandel, père) et porte l'inscription "D. V. M. Jan Gougeon recteur. René Lizac lors Governeur 1701". Jusqu'en 1869, on y allumait un feu, c'était l'un de ceux indiquant l'entrée de l'Aberwrach. Il y a 61 marches qui mènent au haut du clocher. Une ancienne cloche portait la date de 1704. L'église comporte aujourd'hui quatre cloches qui datent du XIX-XXème siècle (Jeanne-Françoise qui date de juin 1835, Joséphine-Françoise qui date de 1890, Marie-Françoise qui date de 1897 et Thérèse de l'Enfant-Jésus qui date de 1926). Le vitrail qui domine le maître-autel représente Notre-Seigneur donnant les clefs à saint Pierre qui se tient à sa droite : à gauche apparaît saint Paul, appuyé sur son épée. Dans le choeur sont deux autels secondaires. Au bas-côté Nord c'est l'autel du Sacré-Coeur, avec deux jolies colonnes torses, et dans le voisinage à gauche, fixé à la paroi, une inscription sur plaque à marbre blanc rappelle la mémoire de Monseigneur de Poulpiquet enterré à cet endroit. Au bas-côté Sud se trouve l'autel du Rosaire, avec deux colonnes torses richement sculptées et un tableau du Rosaire. Deux autres autels se voient au transept, l'un au croisillon Nord, genre XVIIIème siècle, dédié à la Sainte Vierge, l'autre au croisillon Sud, de même style consacré aux Trépassés. La chaire à prêcher est un beau meuble sculpté portant dans les panneaux les statues des évangélistes avec leurs attributs, au dossier celles de saint Pierre et de saint Paul. Le baptistère a une cuve de marbre. L'ancienne cuve de granit est à peine dissimulé au pied du clocher, à l'intérieur de l'église. La Mise en tombeau, en bois polychrome, oeuvre de René Bouguennec et François Labbé, date de 1768 : elle avait été commandée le 9 novembre 1768 à René Bouguennec et François Labbé, maîtres sculpteurs de Recouvrance, par Quénan Foricher, gouverneur de l'Eglise pour la chapelle de Saint-Conan et lors de la démolition de la chapelle de Saint-Conan, elle fut transportée dans la chapelle de l'hospice, bénite le 18 avril 1868, puis dans l'église paroissiale de Plouguerneau. La croix processionnelle en argent date du XVème siècle et les deux bannières (1° Saint Pierre et Crucifixion - 2° Saint Paul et Rosaire) datent du XVIIème siècle. Auprès de l'autel latéral nord, se trouve la pierre tombale de Monseigneur de Poulpiquet (né le 4 août 1759 et décédé le 1er mai 1840), évêque de Quimper. Les armes d'Yves de Parcevaux, mort en 1588, et de Jeanne de Bouteville, sieur et dame de Mezarnou et de Coatquénan, se voyaient autrefois à l'extérieur de l'église sur une console supportant la statue de saint Quénan. Outre la Mise au tombeau, l'église abrite les statues de sainte Anne, saint Joachim et saint Herbot ;

Eglise de Plouguerneau (Bretagne).

Note 1 : l'ancienne église possédait des chapelles sous les vocables de sainte Anne, saint Germain, saint Goulven, saint Jean, saint Maudez, sainte Catherine et sainte Marguerite. Saint Herbaud y était aussi en grand honneur. Le clocher est reconstruit en 1701. La sacristie est fondée le 13 décembre 1750. Au moment de la Révolution, l'église paroissiale est dans le plus grand délabrement. Il faut refaire la couverture en novembre 1791. Le 30 septembre 1792, le Conseil Municipal octroie pour les réparations à faire, la somme de 750 livres. Le 1er mai 1807, il est encore question de réparation de l'église. Le 18 avril 1830 on se voit dans l'obligation d'en refaire le pavé. Les seigneurs de Coatquénan, de Keroudern, du Châtel (à Lannilis), de Kerilly, de Guicquerneau, de Lesmel, de Lanvaon, de Ranorgat, de Kervent possédaient jadis des droits dans l'église. Le 20 février 1735, à l'issue de la grand'messe, des bannies eurent lieu à Plouguerneau touchant les prochaines réparations à faire à l'église et la convocation des prééminenciers. Se présentèrent alors divers prééminenciers "d'abord Charles François de Carné, seigneur vicomte de Coatquénan, qui revendique les droits qu'il tient de sa famille : une tombe située au milieu du choeur entourée d'une haute et grande grille de fer avec le blason des Coatquéran et deux autres tombes à fleur de terre joignant les balustrades du maître-autel, du côté de l'Evangile. Pour confirmer ses droits François de Carné cite deux aveux, des terres de Coatquénan, l'un enregistré à la Chambre des Comptes le 15 décembre 1542, l'autre fourni par Gabriel de Ploeuc, vicomte de Coatquénan, du 11 octobre 1631. Puis Jean François Toussaint de Kerouartz, seigneur de Keroudern, lequel a dit lui appartenir un écusson dans la rose de la maîtresse vitre du côté de l'Epître, "d'argent à deux fasces de sable au franc quartier de gueule à une quintefeuille d'argent" qui est de Noblet - dans le choeur du côté de l'Epitre huit tombes, dont trois sont armoyées, un fauteuil contigu au siège des prêtres. Le seigneurs de Keroudern est encore en possession de l'autel Saint-Goulven, joignant les balustres du choeur du côté de l'Epître, d'un banc, près de cet autel, blasonné des armes de Noblet, et de quatre tombes situées sous ce banc. Il a encore deux tombes près de l'autel Saint-Jean, puis deux autres dans la chapelle Saint-Yves. Dans la balustrade du choeur, il possédait deux écussons qui ont disparu, mais dont on voit encore les marques. C'est au tour de maître François Le Hir, procureur de la juridiction du Châtel à Lannilis, agissant pour messire Antoine Croizat, seigneur du Châtel. Et voici les droits de ce seigneur qui se dit premier prééminencier de l'église. Dans la maîtresse vitre trois écussons joignant l'écusson aux armes du Roi, un autre écusson en alliance, du côté de l'Evangile. Le seigneur possède la chapelle Sainte-Anne avec trois écussons dans la vitre de la dite chapelle, plus un autre écusson dans une fenêtre de la muraille côtière de l'église. Il a une tombe élevée et voûtée dans la chapelle Sainte-Anne, et d'autres tombes avec bancs dans le choeur. Voici venir maître Claude Stéphan agissant pour M. de Kervegan Ollivier, seigneur de Kerilly, qui revendique un autel dans la nef, du côté de l'Evangile, dédié à la Trinité, autel dont l'arcade est armoyée de trois épées, il signale aussi comme appartenant aux de Kerilly, treize tombes armoyées avec bancs se trouvant dans la nef. Se présente messire Sébastien Dominique Guyomar, seigneur de Reffuge, comme mari et procurateur de Catherine de Keroulas, tutrice de écuyer Yves Brannic, son fils, seigneur de Guicquermeau. Il revendique une tombe élevée dans la muraille côtière du côté midi, et signale au-dessus, une vitre où sont les armes en alliance des seigneurs Bihannic de Guicquerneau, puis il réclame cinq tombes dans le voisinage. Voici Pierre Denis, seigneur de Lesmel, qui mentionne les détails suivants. Près de la grande vitre, du côté de l'Evangile, au-dessous d'un retable qui porte la statue de saint Pierre, un grand écusson portant "d'argent à une fasce et trois coquilles de gueule", et qui est Lesmel, et quatre autres écussons écartelés portant les mêmes armes en alliance. Dans la maîtresse vitre au second panneau du côté de l'Evangile, un blason aux armes de Lesmel, au troisième panneau, un autre écusson mi-parti de Lesmel avec "un lion d'argent portant une barre de gueule, au champ d'azur". La seconde arcade du choeur du côté de l'Evangile et les deux piliers qui la composent appartiennent de temps immémorial aux Lesmel, ainsi qu'un grand banc clos armoyé, et un fauteuil contigu au siège de messieurs les prêtres - Un bénitier de pierre. - A chaque pilier de la dite arcade, il y avait jadis un écusson en peinture qui a été effacé et qui devra être rétabli. - Près du dit banc plusieurs tombes. - Une autre tombe à fleur de terre, dans le choeur, près de celle du vicomte de Carné. - Dans le choeur, il y avait trois écussons en bosse de Lesmel, au-dessous du jubé, du côté de l'Evangile. - Dans la chapelle Sainte-Catherine, des tombes, un bénitier armoyé au bout de l'autel dédié à cette sainte, ainsi qu'un banc clos. - Dans la chapelle Notre-Dame de Pitié, la vitre est chargée d'un écusson aux armes pleines de Lesmel : il y a là aussi trois tombes à fleur de terre et un petit banc. - Près des fonts baptismaux, du côté de l'Evangile, une tombe rase. C'est au tour du recteur de la paroisse faisant pour M. de Brignac Talhouat, conseiller au Parlement. Il mentionne un grand banc dans la chapelle Saint-Jean, joignant le premier pilier du haut du choeur appartenant à Talhouat, en raison de sa terre de Lanvaon - trois tombes en voûte, deux à fleur de terre, l'autre élevée, celle-ci portant le blason des du Châtel - trois autres tombes en la chapelle Saint-Jean. Le recteur présente ensuite les droits de la dame de Kerrepaul, en raison de sa terre de Renorgat. La chapelle du Rosaire lui appartient et elle y a son blason à plusieurs endroits ainsi que sur un pilier de la nef. En l'endroit s'est présenté maître Claude Stéphan au nom du seigneur de Chrechquéraut, propriétaire de la terre de Kervent. Ce seigneur possède la troisième arcade de deux piliers situées dans l'annexe de l'église du côté de l'Epître, l'autel de saint François dans la dite arcade, deux bancs et un bénitier armoyé dans la nef, et plusieurs tombes dans l'église. L'écuyer Bernard de Kerven, propriétaires des manoirs de Kervaugan et Baupilliau en Tréménec'h réclame des droits honorifiques dans la chapelle Sainte Anne.... (Chanoine H. Pérennès).

Eglise de Plouguerneau (Bretagne).

Voir   Ville de Plouguerneau (Bretagne) " L'église paroissiale de Plouguerneau ".

l'église Notre-Dame (1874-1875), ancienne église paroissiale de Lilia et restaurée en 1954. Il s'agit de l'ancienne chapelle Saint-Cava, dédiée à saint Karan (ou Saint-Caran), transportée à Lilia en 1874 et bénite le 29 août 1875. L'église est en forme de croix latine avec chevet à pans coupés. Elle abrite un ancien crucifix et les statues de Notre-Dame de Lilia, saint Karan en évêque, saint Herbot et Michel Le Nobletz ;

Chapelle de Lilia à Plouguerneau (Bretagne).

l'ancienne église de Tréménec'h ou Tremenech, aujourd'hui détruite et située jadis à Tréménec'h-Vras. Elle était dédiée à la Trinité. Dans ce sanctuaire, la seigneurie de Ménan, possédait une chapelle du côté de l'Epitre, avec armoiries dans les vitraux, banc et accoudoir armoriés, et joignant le grand autel, une tombe plate avec écusson. Son blason décorait aussi un bénitier au pignon touchant à l'ossuaire. Une chapellenie comportant deux messes fut fondée le 25 juin 1582 à Tréménec'h par messire François Parscau, recteur de la paroisse de Trémérec'h. Le présentateur en fut Léonard Keroullas, sieur de Lanvaon en Plouguerneau. Jehan Talec prêtre accepta de desservir ce bénéfice. Vers la même époque une autre chapellenie fut établie à Tréménec'h par le seigneur de Ménan. Le 15 juillet 1615, François Symon, sieur de Tromenec-Kerguistin, demande à Loys Jacobin, vicaire général de Léon d'accorder en Tréménec'h une chapellenie à Jacques Symon, sieur de Traoville, chapellenie que desservira Pierre Claude Quidien (A. D. 284 G2). Il s'agissait d'une ancienne église paroissiale de plan rectangulaire, qui avait été annexée à Plouguerneau le 12 février 1792. Envahie par les sables dès 1729, elle est alors abandonnée et le service paroissial transféré dans la chapelle Saint-Etienne et Saint-Laurent, par délibération du 12 juin 1729 ;

l'église Notre-Dame-du-Grouneg ou Grouanec (XIII-XVème siècle), construite grâce au mécénat de la famille Bouteville et restaurée au XXème siècle. Il s'agit d'un édifice de plan irrégulier, comportant une nef rectangulaire avec arc diaphragme communiquant, au sud, par deux arcades avec une chapelle en aile et, au nord, par trois arcades avec une chapelle également en aile. La nef, partie la plus ancienne, pourrait être du XIIIème siècle. Dans le premier quart du XVIème siècle l'église s'agrandit d'une aile sur la droite du choeur : grande chapelle (où les Nobletz avaient leurs prééminences) réaménagée en 1954 (par l'architecte Peron) et dédiée à saint Fiacre dont la statue couronne la porte à l'ouest. Un puissant arc orné de masques frustes, sépare la nef du choeur. Le choeur est délimité à gauche par deux gros piliers octogonaux à chapiteaux du XIVème siècle. Les débris de vitrail représentant une Crucifixion renfermaient encore au XIXème siècle les portraits des donateurs : Jean Le Nobletz et Isabeau de Kerourfil. Les vitraux de Max Ingrand datent de 1956. La Vierge à l'Enfant, en kersantite polychrome, date du XVème siècle. Un ossuaire du XVIème siècle est adossé à la chapelle, et une fontaine l'avoisine. On y remarque aussi des écussons, les uns aux armes pleines des Le Nobletz ou accolés des armes des Kergadiou ; les autres mi-parti de Coëtnempren et de Kerourfil. L'église abrite les statues de Notre-Dame de Grouanec (la sainte Vierge tient une pomme et l'Enfant Jésus), sainte Appoline, saint Roch, sainte Barbe, saint Sébastien, saint Alar, saint Antoine en ermite, sainte Catherine, saint Guénolé, saint Kenan et une Pietà. En 1742, la chapelle, le calvaire et la fontaine du Grouanec ont besoin de réparations pour une valeur approximative de 3000 livres. Le 7 février 1836, le Conseil demande l'ouverture légale de la chapelle et s'engage à pourvoir à tous frais d'entretien et de réparations. La chapelle du Grouannec est reconnue comme chapelle de secours par ordonnance royale de Neuilly du 5 septembre 1836. Un chemin de croix y est érigé le 15 septembre 1861. Le 16 février 1514, devant la cour de Lesneven, Jehan Le Nobletz, seigneur de Kerodern et Yves Héliou, prêtre et gouverneur de la chapelle du Grouanec, font un contrat à perpétuité : "le gouverneur octroie à Le Nobletz la place voulue pour cinq tombes, dont deux dans la chapelle Saint-Fiacre. Sur trois de ces tombes plates il aura un escabeau et un prie Dieu. Entre l'autel et la chapelle Saint-Fiacre il pourra construire un autel et une fenêtre avec faculté d'y introduire ses armoiries. Le Nobletz paiera en retour au gouverneur et à ses successeurs douze sous de monnaie par an au jour de la Chandeleur". En 1682, les seigneurs de Penmarc'h en Saint-Frégant avaient des prééminences dans la maîtresse vitre de la chapelle. La présentation à la chapellenie appartenait aux vicomtes de Coatquénan, qui en étaient les fondateurs. C'est ainsi, par exemple, que le 16 mai 1680, Henry de Kerault, seigneur de Kergomar et Dupont, vicomte de Coatquénan, présente à l'évêque de Léon, René Lescop. Cette chapelle a fait l'objet de nombreuses fondations et donations : fondation d'une messe de Requiem par Raoul Frémont (le 13 mars 1487), fondation d'un quart de boisseau de froment par an à perpétuité par Guillaume Grall (le 31 décembre 1500), donation faite par Guillaume Abherry d'un champ dit "Parc-an-Oguel" (le 9 décembre 1520), donation faite par Madame de Kerili d'un champ dit "Parc-ar-Menes" (le 13 décembre 1555), etc..... ;

Chapelle de Grouanec à Plouguerneau (Bretagne).

Note 2 : liste des gouverneurs, procureurs et desservants de la chapelle du Grouanec : Hervé d'Olifant (en 1487) — Yves Héliou (en 1509) — Nicolas Nédelec (en 1515) — Jean Madéran (en 1527) — Geoffroy Le Gall, demeurant en la trève de Saint-Frégant (en 1555) — François Bonic (en 1588) — Yves Le Gall, recteur de Kernilis (en 1602) — Gabriel Concq (en 1622) — Pierre Le Mée, clerc de Paris, gouverneur ; Gabriel Creff prêtre-procureur (en 1639) — François Leurvéan, sous gouverneur (en 1666) — René Lescop, trésorier et dignitaire de la cathédrale de Saint-Pol de Léon (en 1676) — Pierre Jamaux (en 1680) — Pierre Bourrée, recteur de Ploërmel et Joseph de Kergus (en 1682) — Louis Bossard, chanoine de Léon, grand chantre à la cathédrale de Rennes (en 1687-1702) — François Britz prêtre de Plouguerneau, desservant (en 1687-1728) — François Symon, prêtre du diocèse de Quimper (en 1703) — Guillaume de la Fresnaye, chanoine, recteur de Guignen, diocèse de Saint-Malo (1703-1741) — Olivier de la Bourdonnaye, clerc tonsuré du diocèse de Saint-Malo (en 1706) — René Bernard de Plouguerneau, desservant (en 1728) — Yves Podeur (en 1741) — Michel Kerbrat desservant (en 1744-1745) — René Guiavarch, prêtre de Plouguerneau (en 1742-1767) — Hervé Roudaut, curé de Plouguerneau (en 1767-1770) — Barbier (en 1771) — Guillaume Marie de Puyferré (en 1773-1789). N'étant encore que sous-diacre, Puyferré reçut de Louis XV, le 20 décembre 1772, provisions de la chapellenie « du Brouennec ou Grouanec en Plouguerneau », tombée en régale par la mort de l'abbé Barbier, dernier titulaire. Le 29 janvier de l'année suivante, il fut mis en possession de son bénéfice, au Grouanec, par Mathurin Testard de Lesneven et François Cabon de Plouguerneau, notaires royaux apostoliques au siège de Lesneven. Ceux-ci, à la porte de la chapelle, lui présentèrent de l'eau bénite, et il fit le signe de la croix. Tous trois entrèrent dans l'église, Puyferré se revêtit d'un surplis, monta au maître-autel, lut du côté de l'Epître l'oraison de la messe du jour ; il descendit alors de l'autel, prit la corde de la cloche principale, donna plusieurs coups, et fit ensuite tout ce qui était requis pour la prise de possession. Testard donna alors lecture au peuple assemblé dans la chapelle, en français et en breton, de la nomination et de la prise de possession, demanda si nul n'avait à y faire opposition et déclara le sieur de Puyferré en possession réelle et corporelle de la chapellenie du Grouanec.

la chapelle Saint-Laurent-et-Saint-Etienne (XVème siècle), située à Tréménec'h-Vihan et restaurée en 1863. Elle est bénite le 9 août 1863 par M. Rivoalen (chanoine honoraire). Elle est encore appelée "Chapel ar Verzer" (chapelle de la Martyre). Depuis sa reconstruction, elle a pour titulaire Notre-Dame de Pitié. La chapelle Notre-Dame de Pitié, datée du XVIème siècle, devient en 1729 église paroissiale de Tréménec'h (ou Tremenech ou Trémenech ou Trémenach) suite à l'ensablement du littoral et de l'enclos d'Ilz-Koz. Le clocher et la porte d'entrée sont, avec un bénitier, les éléments les plus anciens de la chapelle actuelle (XV-XVIème siècle). Au-dessus de la porte d'entrée, apparaît une vieille niche avec coquille de Saint-Jacques. La porte du pignon du clocher semble être du XVIIIème siècle. A l'intérieur, l'autel est surmonté d'un petit tabernacle qui présente une statuette en bois du Sauveur tenant le globe du monde. Le tabernacle est soutenu par deux colonnettes à chapiteaux corinthiens. De part et d'autre, figurent deux abbés sculptés avec mitre et crosse. On peut y voir une chaire extérieure à prêcher. La chapelle abrite au-dessus de l'autel les statues de saint Laurent (XVIIIème siècle) et saint Etienne (XVIIIème siècle). Au-dessus de saint Laurent est une belle Vierge-Mère en bois : la Sainte Vierge porte son fils qui tient le globe de la terre. Contre la paroi du côté de l'Evangile est un saint Jean Baptiste avec son agneau. Du côté de l'Epitre, se trouve un saint Yves du XVIIème siècle ;

Chapelle de Saint-Laurent à Plouguerneau (Bretagne).

la chapelle Saint-Paul-Aurélien ou Prat-Paol (XVIème siècle). Cette chapelle est mentionnée dans la Vie de Paul Aurélien. D'après la Vie de saint Paul par Warmonoc, le saint venant de Plourin-Ploudalmézeau, s'arrêta à Prat-Paol. Saint-Paul Aurélien y fit jaillir trois sources (frappant trois fois le sol de son bâton, dit la légende) : la première se trouve sous la chapelle, une autre devant la chapelle, la troisième dans une prairie en bordure de chemin. Il s'agit d'un édifice rectangulaire construit sur l'une des trois sources mentionnées dans la Vie. La chapelle abrite la statue de saint Paul Aurélien et celle de la sainte Vierge ;

la chapelle Notre-Dame-du-Traon (XVI-XVIIIème siècle), restaurée au XVIIIème siècle et réparée sous le rectorat de M. Rivoalen (1835-1865). Encore surnommée la chapelle du Val (chapel an Traon ou ar Moguer), elle dépendait jadis de la noble maison de Kergadiou (manoir de Rannorgad). Il s'agit d'un édifice rectangulaire. Le clocher abrite deux cloches. On pénètre dans le petit enclos en passant sous un arc triomphal qui date de 1738. Sur le linteau de la porte à fronton de la longère nord, on trouve la date de 1572. Sur la porte sud, on trouve la date de sa restauration (1757) et l'inscription "1757 M. A. L. Hamon. C.". Sur le portail extérieur, on trouve la date de 1768. A l'intérieur de la chapelle, on peut voir deux autels en granit. Le vitrail du chevet (1964) est signé de J.P. Le Bihan. A l'angle sud du pignon, on remarque les armes mi-parti le Moyne et Kergadiou. Sur la croix de la chapelle se trouve la date de 1562. La chapelle abrite les statues de la Vierge allaitant, saint They (avec sur son socle, l'inscription "V. M. F. Jezegou. P. A. faict faire Icelle Ymage Lan MVXXXII", sainte Anne, sainte Suzanne, saint Sébastien, saint François d'Assise, saint Herbot et un groupe de la Fuite en Egypte. Les seigneurs de Lesmel avaient jadis des prééminences dans la chapelle. La présentation des gouverneurs du Traon appartient successivement aux seigneurs de Ranoargat et Coëtlogon ;

Chapelle de Traon à Plouguerneau (Bretagne).

 

Chapelle de Traon à Plouguerneau (Bretagne).

la chapelle Sainte-Anne (XVI-XVIIIème siècle), ancienne chapelle privée du manoir d'Enez-Cadec (C'hoz Maner) du XVème siècle. Il s'agit d'un édifice rectangulaire, remanié au XVIIIème siècle. Elle a une fenêtre au chevet, une autre dans l'une des longères. La chapelle abrite une statue de la Vierge à l'enfant et une statue de sainte Anne (sainte Anne ayant devant elle la sainte Vierge agenouillée et les mains jointes). Les vitraux modernes sont de J. P. Le Bihan ;

la chapelle Saint-Claude (XVIème siècle), située près du manoir de Kerodern. Elle est restaurée au XIX-XXème siècle et bénite le 8 septembre 1864. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire. Cette chapelle existait en 1577, lorsque naquit Michel Le Nobletz. Elle est agrandie vers 1860 et vers 1975. Elle abrite les statues de saint Claude (XVIème siècle), saint Yves (XVIème siècle), sainte Marguerite (XVIème siècle) et Michel Le Nobletz (1977). Le 5 août 1791, le district de Lesneven déclarait que les biens temporels de la chapelle de Kerodern ne doivent pas être compris dans les biens nationaux, parce que c'est une chapelle domestique, à la seule disposition de Charles de Kergouzien, propriétaire. Le 20 juin 1864, Charles Vaumousse, juge de paix à Lesneven, fait don, pour 50 ans, de sa chapelle de Kerodern à M. Rivoalen, recteur et à ses successeurs ;

Chapelle Saint-Claude à Plouguerneau (Bretagne).

la chapelle Saint-Michel (1707-1828), située jadis dans l'ancienne paroisse de Tréménec'h (en Plouguerneau, depuis 1792) et restaurée en 1828. Cette chapelle est construite à côté de la masure où s'abritait Michel Le Nobletz (1577-1652), natif de Plouguerneau. En forme de croix latine avec chevet à pans coupés, elle est dédiée à saint Michel Archange. Mais il y a sans doute une corrélation à établir entre la date de construction de cette chapelle et la reconnaissance des restes de Michel Le Nobletz à Lochrist en 1701. L'édifice porte au-dessus de la porte principale l'inscription "1707. F. F. La chapelle de Saint-Michel du Tremenec". A droite du maître-autel est une vieille statue de la Vierge-Mère. L'autel de Notre-Dame, du côté de l'Evangile, est encadré d'un Ecce-Homo et d'une statue de la Vierge portant son enfant. Du côté de l'Epître, un troisième autel est orné des statues de saint Michel archange et de saint Sébastien. Plouguerneau possède un calice en argent avec cette inscription "A la chapelle de Saint-Michel Le Nobletz en Tréménec'h, 1735". L'édifice tomba en ruines sous la Révolution : on le restaura en 1828. Par testament du 6 juillet 1836, Casimir Le Roux légua deux parcelles de terre à la fabrique "pour réparations et entretien de Saint-Michel". Une cloche est bénite pour Saint-Michel en 1915. On y trouve deux fontaines à dévotion : l'une enfouie au pied de l'autel et l'autre porte le nom de Aotig ar Feunteun ;

Chapelle Saint-Michel à Plouguerneau (Bretagne).

la chapelle Saint-Cava ou Saint-Caran. Cette chapelle qui se trouvait primitivement au village de Saint-Cava, a été déplacée pour la reconstruire, en 1874-1875, au village de Lilia. Elle dépendait jadis du fief de Ménan. Le 27 mars 1640, Jacques Touronce, prêtre, y fait une fondation (A. D. G36). Un chemin de croix est placé dans la chapelle le 7 septembre 1861 ;

la chapelle du cimetière (1845). L'ancien cimetière entourait l'église paroissiale. Le 17 juin 1843, la famille de François Abjean donne un terrain pour un nouveau cimetière, lequel est fondé en mars-avril 1844. On y construit une chapelle l'année suivante, dédiée à Notre-Dame de Délivrance. Il s'agit d'un édifice rectangulaire qui abrite la statue de Notre-Dame de Délivrance et de l'Immaculée Conception ;

la cellule de Dom Michel Le Nobletz (1889), située près de la chapelle Notre-Dame de Délivrance et non loin de la chapelle Saint-Michel. Il s'agit d'un édifice carré, reconstruit en 1889 et situé à l'endroit même où Michel Le Nobletz s'était pendant un an préparé à son ministère dans la solitude. A l'intérieur, sont deux statues et une petite toile de Yann d'Argent représentant dom Michel. L'ancien oratoire figurait comme bénéfice au Pouillé de Léon de 1711 ;

la chapelle de l'Hospice, bénite le 18 avril 1868 et incorporée dans les bâtiments de l'Hospice. La chapelle est dédiée à saint Joseph et contenait jadis un sépulcre (aujourd'hui situé dans l'église paroissiale de Plouguerneau) qui provenait de l'ancienne chapelle Saint-Conan. En 1869, Mgr Graveran accorde 40 jours d'indulgences aux fidèles qui baiseraient pieusement les plaies du Sauveur ;

Chapelle de l'Hospice à Plouguerneau (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Goulven (1733-1734), située à trois kilomètres sud-est du bourg. Il s'agit d'un édifice rectangulaire, qui abritait jadis la statue de saint Goulven. Cet édifice porte la date de 1733 ;

l'ancienne chapelle de Lesmel (1734), dédiée à Saint-Joseph. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire dédié à Saint-Joseph. Il porte un petit clocheton amorti en dôme ;

l'ancienne chapelle Saint-Antoine, aujourd'hui disparue. En 1587, deux ecclésiastiques, les frères Yves et Henri Gourvennec, instruisaient jadis dans cette chapelle plusieurs écoliers, dont Michel Le Nobletz ;

l'ancienne chapelle du Christ, aujourd'hui disparue. Cette chapelle dénommée Chapel-Christ se trouvait à cinq kilomètres nord-est du bourg, sur une éminence, à gauche de la route qui mène à la grève de Vougot. On sait que les Templiers et les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem se faisaient un devoir de prêcher la passion du Christ ;

l'ancienne chapelle Saint-Quenan (XVème siècle), détruite au XIXème siècle. Deux fondations y furent faites l'une en 1430, l'autre en 1564. Anne de Kegroezez y fonda en 1460 une chapellenie. C'était aussi, semble-t-il, la chapelle du château de Coatquenan fondée en 1680 par dame Alice de Launay, fille d'Olivier et de Blanche de Cornouaille et épouse de Jean de Bouteville, seigneur du Faouet. Le 1er octobre 1696 une cloche est bénite pour la chapelle Saint-Quenan par M. Piriou, recteur de Plouguerneau. La chapelle Saint-Quenan est encore signalée au procès-verbal de visite épiscopale du 19 mai 1854 ;

les autres chapelles de l'ancienne paroisse de Plouguerneau, aujourd'hui disparues : la chapelle Sainte Marguerite (détruite vers 1895), la chapelle de Loguivy (située jadis à environ trois kilomètres au Sud du bourg), la chapelle Saint-Conan (mentionnée encore à la fin juin 1794 sous l'appellation "chapelle du Sépulcre" et détruite en 1868), la chapelle de l'Ile Vierge, la chapelle Saint-Evenoc (située jadis près du village de Kergasken) ;

Voir   Ville de Plouguerneau (Bretagne) " Les chapelles de Plouguerneau ".

la croix de Chapel-Christ (XVIème siècle) ;

la croix de Saint Cava (1552) ;

la croix monolithe à pans de Saint-Antoine ou Croix-de-Perros (XVIème siècle) ;

la croix de Kérili (ou Kerilly) ou Croas-Sant-Kenan (Haut Moyen Age), érigée en 1975 en remplacement d'une croix démolie qui se nommait Croas-ar-Maout. Cette croix marquait l'emplacement d'une chapelle ;

la croix monolithe de Mezkeo ou Mesquéau (Moyen Age) ;

la croix monolithe de Lok-Evenog ou Loc-Evenoc (Moyen Age) ;

la croix de Lannebeur ou Lannébeur (Moyen Age) ;

la croix de Lannebeur ou Lannébeur (XVème siècle) ;

la croix du Leuré (Moyen Age) ;

la croix du cimetière de Grouanec (XIVème siècle), restaurée en 1505 et en 1838 ;

la croix du cimetière de Lilia (1947) ;

la croix du manoir de Kerodern ou la croix de Kiloudern (1570), élevé, dit-on, par le père du bienheureux Michel Le Nobletz. Elle porte les armes d'Hervé Le Nobletz et de Françoise de Lesguern ;

le calvaire de la chapelle Notre-Dame de Traon (1511) ;

le calvaire de l’enclos paroissial de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul (1881), édifié par Larhantec. Il s'agit d'un calvaire monumental à trois croix ;

le calvaire de Croaz-Nevez ou de la Place-aux-Cochons (XVème siècle), restauré en 1616 ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix du Carpont (Moyen Age), la croix de Coativan ou Kergreis ou Castel-ar-Ran ou Goarivan (Haut Moyen Age), la croix de Coativan (Haut Moyen Age), la croix de Coréjou ou Kerriec ou Croaz-Colin, provenant de Lannébeur (XVIème siècle), la croix de Corvélec (Haut Moyen Age), la croix de Creac'h-ar-C'ham (Moyen Age), la croix de Creac'h-Lédan ou Poulskao (XVIème siècle), la croix de Croaz-al-Lann (XVIème siècle), la croix de Croaz-al-Lann (Moyen Age), la croix de Croaz-Cuguen (Moyen Age), la croix de Croaz-Edern (Moyen Age), la croix de Croaz-Edern (1820), la croix de Croaz-Hir (XVIème siècle), la croix de Croas-Kenan (XVIème siècle), la croix de Croas-Pren (1731), la croix de Croaz-Ruz (1822), la croix de Croas-Thévézan (Moyen Age), la croix de Cruquerrou (XVIème siècle), la croix du Diouris (XVIème siècle), la croix d'Enez-Cadec (Moyen Age), la croix d'Enez-Cadec ou Kroaz-ar-C'hi-Klanv (XVIème siècle), la croix d'Enez-Cadec ou Croas-Poulskao ou Croas-Santez-Anna (Moyen Age), la croix de Gavré (XVIème siècle), la croix de Gorrékéar (1894), la croix de Gorrékéar (Moyen Age), la croix de Gorrékéar, située rue du Bel-Air (XXème siècle), la croix de Grouanec (XVIème siècle), la croix de Grouanec (1761), la croix de Grouanec (Moyen Age), la stèle ou croix christianisée de Grouanec (Moyen Age), la croix de Grouanec ou Pont-ar-Vignon (XVème siècle), la croix de Guéléran (XVIème siècle), la croix de Hanter-Hent ou Croas-Ver (Moyen Age), la croix de Hanter-Hent (Moyen Age), la croix de Hanter-Hent (XIXème siècle), les deux croix de Hanter-Hent (Haut Moyen Age), la stèle préchrétienne de Hanter-Hent, la croix de Hanter-Hent ou Croas-Penné (XVIème siècle), la croix de Hellez (XVIème siècle), la croix d'Iliz-Coz (Moyen Age), la croix de Kerambarz, la croix de Kerdélant (1868), la croix de Kerdidreun (1604), la croix de Kerbérénès (XVIème siècle), la croix de Keréas ou Prat-ar-Groas (Moyen Age), la croix de Kerferré (Moyen Age), la croix de Kergadavarn (Moyen Age), la croix de Kergadavarn (Haut Moyen Age), la croix de Kergoff (XVIème siècle), la croix de Kergonvel (Moyen Age), la croix de Kergoussien ou Kergouchen, qui provient de Lanvaon (Moyen Age), la croix de Kergratias (Moyen Age), la croix de Kerhaho (XVIème siècle), la croix de Kerhavel (XVIème siècle), la croix de Keridaouen (XVIème siècle), la croix de Kerjégu (XVIème siècle), la croix de Kerjégu ou Croas-ar-C'hléguer (Moyen Age), la croix de Kerlastren (XVIème siècle), la croix de Kerlastren ou Croas-ar-Grainoc (XVIème siècle), la croix de Kerléo ou Croix-Neuve (XVIème siècle), la croix de Kernévez-Loguivy (XVIème siècle), la croix de Kerriec ou Croaz-Colin provenant de Lannébeur (XVIème siècle), la croix de Kerriec (1709), la croix de Kerscao (Moyen Age), les deux croix de Kervener (XVIème siècle), la croix de Kervéogant (Haut Moyen Age), la croix de Kervohic (1864), la croix de Keryel (Haut Moyen Age), la croix de Lanrivan (XVIème siècle), la croix de Lanvaon (Haut Moyen Age), la croix de Lanvaon ou Croaz-Pagan (Moyen Age), la croix de Lanvaon (XXème siècle), la croix de Lesmel (1902), la croix de Lesmel (Moyen Age), la croix de Lienen (Moyen Age), la croix de La Martyre ou Lanverzec (Moyen Age), la croix de Ménan (XVIème siècle), la croix de Menguen (Moyen Age), la croix de Menguen, déplacée vers Kervily (Moyen Age), la croix de Mesquéau, située dans une prairie, non loin de Kélerven (XVIème siècle), la croix de Mesquéau (Haut Moyen Age), la croix de fontaine, située à Mesquéau (1920), la croix de Mezaloret (Moyen Age), la croix de Mezdoun (Moyen Age), la croix de Naount (Moyen Age), la croix ou stèle de Beg-ar-Chastel ou Beg-an-Toul, trouvée en 1928 et posée en 1961, les vestiges de croix en l'église de Plouguerneau (XVIème siècle), la croix de l'église de Plouguerneau (XIXème siècle), la croix du cimetière de Plouguerneau (1908), la croix Croix-Boulic en Plouguerneau (Moyen Age), la croix de Plouguerneau, située chemin de Kerferré (Moyen Age), la croix Croas-an-Imaj ou Douar-Nevez (Moyen Age), la croix Mez-an-Groaz en Plouguerneau (1580, 1950), la croix de Plouguerneau, située rue du Verger (Moyen Age), la croix de Poulscao (Haut Moyen Age), la croix de Prat-Paul (Moyen Age), la croix de Quiella (XVIème siècle), la croix ou stèle Ran-ar-Groaz (Haut Moyen Age), la croix de Ranorgat (XVIème siècle), la croix de Ranénézy ou Kroaz-ar-Vugaligou ou Kroas-an-Escop (XXème siècle), la croix Sainte-Anne ou Croas-al-Lann (Moyen Age), la croix de Saint-Cava (Haut Moyen Age), la croix de Saint-Laurent (XVIème siècle), la croix Saint-Michel (Moyen Age), la croix Saint-Michel (1822), la croix des Naufragés en Saint-Michel (XIXème siècle), la croix de Stréjou (1948), la croix de Stréjou ou Croasic-Ver (XVIème siècle), la croix du Traon, provenant de Kergadavarn, la croix de Tréguestan (Haut Moyen Age), la croix de Tréongar (XVIème siècle), la croix de Tréongar (Moyen Age), la croix de Trolouch, sur une ancienne fontaine (XIXème siècle), la croix de l'Ile-de-Stagadon, les deux anciennes croix de fer : celle d'Enez-Téac'h et celle de l'Ile-des-Américains. A signaler aussi plusieurs croix aujourd'hui disparues : la croix de Saint-Cava, la croix de Kernévez-Loguivy (enterrée dans la route), la croix Treiz-Coz (disparue vers 1975), la croix de Lienen, la croix de Cosquer ;

Note 3 : Calvaires. — 1. Un beau calvaire de kersanton, dû au ciseau de Yann Larhantec, s'élève dans le voisinage et au midi de l'église. Il comprend trois croix, celle du Christ et les deux croix des larrons. C'est un souvenir de la Mission de 1881. C'est près de ce calvaire que le 22 décembre 1906 les paysans de Plouguerneau se dressèrent énergiquement contre la force armée qui venait soutenir M. Le Fer de la Motte, sous-inspecteur des Domaines, chargé de faire l'inventaire de l'église. Une poursuite fut intentée contre plusieurs habitants de la paroisse, et seize d'entre eux, dont deux prêtres, MM. Floc'h et Tanguy, furent condamnés par défaut le 10 mai 1907, par le tribunal de Brest, à des peines variées : leurs noms sont cités parailleurs ; il faut y ajouter celui de François Salou. Sur l'opposition qui fut formée à ce jugement — les inculpés demandant à être traduits en Cour d'assises. — le tribunal de Brest se déclara incompétent (28 juin 1907). Le Procureur de la République de Brest fit appel de cette décision et l'affaire, appelée à l'audience de la Cour de Rennes du 12 novembre, fut mise en délibéré. La Cour, évoquant le fond de l'affaire, rendit, le 19 novembre, son arrêt prononçant les condamnations suivantes : MM. Yves Autret et Jean Prigent, chacun à 8 jours de prison ; M. Claude Le Bris 20 jours ; MM. Jean Talec, Jean Le Mestre, Auguste Abjean, chacun 6 jours ; MM. René Abjean, François Cabon, Jean Bleunven, chacun 20 jours ; M. René Thépaut 23 jours ; MM. Yves Talec, Pierre Calvez, Goulven Loaec, chacun 1 mois de prison et 25 francs d'amende. MM. Floc'h et Tanguy, vicaires, chacun 40 jours de prison et 50 francs d'amende. Cet arrêt se passe de commentaires et les victimes, défenseurs de la cause catholique, furent saluées dans tout le diocèse avec une respectueuse sympathie. — 2. La route du bourg à Saint-Michel est jalonnée par une série de croix en granit : Croaz-Kenan — Croaz-al-Lann (1831) — Croaz-Lanverzer — Croaz-Ruz (1822 avec un calice sculpté) — Croaz-Kervohic (1864) — Croaz-Meskéo (vieille croix celtique) ou Croaz-Vian. Deux autres croix non loin de la route : Croaz-Créac'h-ar-C'hàmm et Croaz-Quelerven ; puis Croaz-Cruquerrou, Croaz-Garré. A l'est de Saint-Michel, la croix des naufragés porte l'inscription suivante : Cette croix a été érigée par la Compagnie Anglo-Algérienne de Londres, à la mémoire du capitaine, officiers, équipage et des passagers du paquebot Kurdistan perdu en mer le 21 octobre 1910, ainsi qu'en hommage de reconnaissance pour les habitants et autorités du pays, qui recueillirent les restes des dix-sept naufragés rejetés sur la côte et pour la famille Nëzou qui autorisa d'élever cette croix sur ce terrain. "Requiescant in pace”. — 3. Dans la direction de Lilia on rencontre les calvaires suivants : Croaz-an-Imach — Croaz-Vêr — Groaz-Hir — Croaz-Uguen — Croaz-Perros — Croaz-Kerhavel — Croaz-Lanvaon — Croaz-Tévézan — Croaz-Cava — Croaz-Lesmel. — 4. Au sud du bourg, est un vieux calvaire dont la partie haute est formée d'un massif en kersanton, où l'on voit d'un côté deux anges portant la couronne d'épines, de l'autre l'inscription gothique : Mh Poder 1580. Sur le fût figure la date de 1885 et le nom d'Augustin Jean. Un peu plus loin, en bordure de la route qui va à Lesneven, un socle élevé supporte une majestueuse croix en granit, portant le Christ assisté de la Vierge et de saint Jean. Au pied du Sauveur est sculpté un calice ; on y voit également sur une banderole les mot : VINCENT (?) GOVRVENNEC. De l'autre côté de la croix les apôtres saint Pierre et saint Paul, puis la date de 1618. A 1 kilomètre toujours en direction de Lesneven, est la croix dite « croaz-ar-vugaligou » en granit avec un Christ en kersanton. Elle porte le blason des Testard du Cosquer, ainsi que leur devise : Non ego solus. C'est Mgr Testard du Cosquer, archevêque de Port-au-Prince (Haïti) qui l'aurait fait élever. — 5. Vers l'est, on trouve à 3 kilomètres 1/2 Croaz-Lanrivan et 500 mètres plus près Coarz-al-Leure puis Croaz-Enez-Cadec. La Croaz-Pontavignon n'est qu'à 200 mètres de la chapelle du Grouanec (H. Pérennès).

le château de Koad-Kénan ou Coatquénan (XI-XVème siècle), implanté près de l'ancien ermitage de saint-Kénan. A cent pas derrière le manoir se trouvaient jadis les ruines d'une chapelle dont la fenêtre absidiale gardait encore en 1941 les débris d'un remplage du XVème siècle. Au XVème siècle, la vicomté de Coatquénan comprend les manoirs de Measfallet, de Castel-Bihan, de Pont-an-Lez, d'An Ty-Coz, de Grouanec, possédés par Blanche de Cornouaille, épouse d'Ollivier de Launay, fils d'Henri (1401). Sa juridiction s'étendait alors sur les paroisses de Plouguerneau, Tréménec'h, Kernoues, Sibiril, Kernilis et sur la terre du Pont en Plounéour-Trez. Les vicomtes de Coatquénan jouissaient autrefois de tous les droits de fondateurs dans l'église de Plouguerneau comme dans les chapelles de Saint-Quénan, de Loguivy et de Notre-Dame du Grouanec. Propriété des Launay en 1420, la seigneurie passe aux Boutteville par le mariage d'Alex avec Jean de Bouteville, seigneur du Faouët, chambellan du duc de Bretagne (en 1455), puis à Claude de Goulaine, seigneur de Pommerieux grâce à son union avec Jeanne de Bouteville (en 1560). Vincent de Ploeuc en devient propriétaire, par son mariage avec Moricette de Goulaine, puis Charles de Persin, marquis de Montgaillard, second mari de Moricette. En 1677, le domaine appartient à Henri de Kerault, puis ensuite aux vicomtes de Carné : Jacques (en 1696), Charles (en 1747), Louis (en 1751), Ambroise (en 1783) qui meurt en 1856 ;

le manoir-ferme (XVIème siècle), restauré au XIXème siècle ;

le manoir de Lesmel (XIV-XVIIIème siècle), restauré au XIXème siècle. L'édifice primitif est contruit en 1499 par Prigent Mazéas. Pierre Denis de Lesmel construit en 1727 la longue et basse maison qui existe actuellement. Sur la gauche, on aperçoit un puits coiffé d'un dôme de granit, qui provient du manoir de Saint-Jacques en Sibiril. Propriété de la famille Mazéas (au XVème siècle), de la famille Denis (au XVIIIème siècle), puis de la famille Poulpiquet. Olivier Mazéas, qui vit en 1443, est jusqu'en 1467, contrôleur des entrées et sorties des navires du port de l'Aber-Wrach. Il comparaît en 1481 à la montre de l'évêché de Léon comme vougier en brigandine. Vers la fin du XVIème siècle, Lesmel est possédé par deux veuves : Françoise et Levenez Mazéas. Le fameux Anne de Sanzey, comte de la Magnanne, réussit à leur extorquer leur bien, qu'il conserve jusqu'en 1621. Le domaine passe alors à Yves Denis, seigneur de Guelétran, fils de Catherine du Roz, dont la grand-mère maternelle était une Mazéas. La famille Denis s'est fondue ensuite dans la famille de Poulpiquet par le mariage, célébré le 28 mai 1755, dans la chapelle domestique, de Louis Marie Raymond de Poulpiquet, seigneur de Brescanvel et de Castel-Roux, et de Marie Denis, fille héritière de Joseph Denis, seigneur de Keruel. De ce mariage naissent : Jean Hervé Dominique Claude Marie, marié à Marie de Kerléan, mort sans postérité, Emilien Marie Claude, marié à Fanny de Keruel et Jean Baptiste Félix Marie, marié à Thérèse Yvonne Le Borgne de Kernervan. C'est à Lesmel que naquit, Jean-Marie-Dominique de Poulpiquet de Brescanvel le 4 août 1759, curé de la paroisse puis évêque de Quimper. Il meurt le 1er mai 1840 ;

Château de Lesmel à Plouguerneau (Bretagne).

le manoir de Kerilies ou Kerily ou Kerilly (XVème siècle). Il comporte des fenêtres à meneaux. Au milieu de la façade fait saillie une sorte de tourelle épaulée d'un contrefort : elle contient un escalier de pierre ;

le manoir de Tréongar (XVIIème siècle) ;

le manoir de Kergasken (XVIIIème siècle), propriété de la famille Du Poulpry ;

l'ancien manoir de Kerodern, aujourd'hui disparu. Ce manoir appartenait en 1450 à Alain Nobletz, sieur de Kerodern, en 1514 à Jehan le Nobletz, puis dans la seconde partie du XVIème siècle à Hervé le Nobletz, époux de Françoise de Lesvern. Hervé était l'un des quatre notaires de l'évêché de Léon. Il eut onze enfants dont le célèbre missionnaire Michel le Nobletz ;

l'ancien manoir du Ménan, aujourd'hui disparu. Il appartenait à Yves (ou Yvon) Parscau, marié à Jeanne de Lezcarval ou Lescarval (fille aînée de l'ancienne maison de Lescarval, seigneur et dame du Ménan), qui fut fait prisonnier par les Espagnols à la bataille de Cérignole le 28 avril 1503. Il semble que Vincent Parscau, mentionné en 1481, soit le frère d'Yvon. Il prit part aux différentes expéditions que firent en Italie les rois de France Charles VIII et Louis XII. Il descendait d'Henry, mentionné dans la réformation de 1426 comme étant de Tréménec'h. Le Ménan est vendu judiciairement au XVIIème siècle, et acquis par un du Dresnay. Les seigneurs du lieu avaient droits de vitres, de tombes, d'escabeaux, de cordon et d'enfeu dans l'ancienne église de Tréménec'h. Ils jouissaient également de droits honorifiques dans la chapelle du Val ;

l'ancien manoir de Ranorgat, aujourd'hui disparu. Il possédait jadis un moulin et un colombier. Ranorgat appartenait en 1650 à Françoise de Kergadiou, seigneur de Ranorgat et de Kerespern ;

l'ancien manoir d'Enez-Cadec, aujourd'hui disparu et situé jadis près de la chapelle Sainte-Anne. Le manoir était possédé par Yvon du Boys en 1475 et par Anne du Boys en 1541 ;

l'ancien manoir de Kerandraon, aujourd'hui disparu ;

l'ancien manoir du Baont, situé jadis non loin de la fontaine de Saint-Gouesnou ;

l'ancien manoir de Kerelven, aujourd'hui disparu. Ce manoir était habité en 1592 par Jacques Tromelin, seigneur de la Flèche ;

l'ancien manoir de Kerasguen ou Kergasken. Sa chapelle, consacrée à sainte Marguerite, est démolie vers 1895. La statue de la sainte se trouve aujourd'hui dans la chapelle de Saint Claude de Kerodern ;

on ne trouve plus de traces des anciens manoirs de Kervent, de Kerbastien, de Lanvaon, de Kervoyen, de Guicquerneau. Ce dernier, situé dans la partie Sud du bourg, était habité en 1695 par l'écuyer Hervé, fils de Claude Bihannic ;

plusieurs tombes au cimetière d'Iliz-Koz ;

les vestiges de presbytère (XVème siècle) à Iliz-Koz ;

la fontaine de l'enclos de la chapelle Saint-Laurent (XVème siècle). Elle semble avoir subi plusieurs remaniements ;

la fontaine Saint-Jean-Baptiste (XVIème siècle). La coutume dit que, le jour de la Saint-Jean, la jeune fille qui se présente la première à la fontaine et habille la statue de la Vierge nichée dans l'édicule trouvera un mari dans l'année ;

la fontaine Saint Gouesnou (XVIème siècle). Elle dépendait jadis d'une chapelle seigneuriale disparue au XIXème siècle ;

la fontaine de dévotion de la chapelle Notre-Dame de Traon (XVIème siècle). On y trouve une meule dormante datant sans doute de l'âge de fer. La fontaine aurait abrité jadis une statue de saint Gwenolé (fondateur de l'abbaye de Landévennec) ;

la fontaine-lavoir (XVIème siècle) du manoir de Kerodern, propriété de la famille de Michel Le Nobletz né en 1577 ;

la fontaine Feunteun ar Gwelleat ou fontaine de guérison (1604). L'eau qui y coulait avait la vertu de soigner les verrues. Dans la niche, se trouvait jadis une statue de Notre-Dame de la Clarté ;

deux autres fontaines existaient autrefois : la fontaine de Michel Le Nobletz, située près de sa cellule, et celle de Saint-Yves, qui se trouvait au village de Kérilly ;

le corps de garde (XVIIème siècle) ;

la ferme de Kergasken (XIXème siècle) ;

l'ancienne mairie (1875) ;

le moulin de Bod-Billeau ;

Moulin à Plouguerneau (Bretagne).

A signaler aussi :

le menhir de Menozac'h (époque néolithique) ;

le menhir de Goarivan (époque néolithique) ;

les tumuli de Saint-Michel (âge de bronze) ;

le tumulus de l'Ile-Venan, celui de l'Ile-d'Erc'h et celui de Kelerdut ;

le dolmen de Lilia (époque néolithique). Il comprend deux chambres mégalithiques à dalle de fond commune ;

le cairn de l'île Venan (vers 4500-3500 avant Jésus-Christ) ;

l'éperon barré de Beg-Monom (âge du fer), situé au nord de Porsguen ;

l'éperon barré du Castel-Ac'h (âge du fer), situé à Lilia ;

la stèle de Prad-Paol (âge de fer) ;

la stèle de Beg-ar-C'hastell (âge de fer) ;

la stèle de Rann-ar-Groaz (âge de fer) ;

la stèle d'Iliz-Koz (âge de fer) ;

la stèle du Grouaneg-Koz (âge de fer) ;

le Pont-Krac'h ou Pont du Diable (âge de fer), qui relie Plouguerneau et Lannilis. Il enjambe l'aber Wrac'h ;

les vestiges d'Iliz-Koz (XII-XVIIIème siècle) ;

le petit phare (1845) et le grand phare (1897-1902) de l'île Vierge. Le grand phare est édifié par M. Gustave Corre, de Recouvrance, sous la direction de M. Heurté, conducteur des Ponts et Chaussées. Commencé le 28 juillet 1897 et mis en service le 1er mars 1902 ;

le phare de l'île Wrac'h (1845) ;

le phare de Lanvaon (1865) ;

la découverte, en janvier 1934, au lieu-dit Men-Ledan, face à l'Ile-Vierge d'une dizaine de tombes préhistoriques ;

Voir   Ville de Plouguerneau (Bretagne) " Les antiquités de Plouguerneau ".

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ANCIENNE NOBLESSE de PLOUGUERNEAU

Il y avait en Plouguerneau des fiefs dépendant de la seigneurie du Châtel, appartenant à Prigent de Coetivy, après le décès de son père Alain (en 1425), puis aux héritiers de Christophe de Coetivy (en 1465) et d'Alain de Coetivy, cardinal d'Avignon (en 1475).

Lors d'une réformation qui a lieu au milieu du XVème siècle, on signale plusieurs nobles de Plouguerneau : Henry Coatquenan, Vincent Kerouzéré, Prigent Coettivy ou Coetivy, Ollivier Le Moyne, Ollivier Mazéas, Hervé Mazéas, Jehan Deryan, Yvon Parseau ou Parscau, Tanguy Denes, Henry Penmarch, Alain an Noblets, Yvon du Boys, Guyon Le Barbu, Guillaume an Hezou, Yvon Pontplancoet, Henry Quinyat, Tanguy Pontplancoet, Hervé Keraldanet, Hervé Kerily, Jehan Kerily, Robert Jobert, Deryen Trevey. La montre de 1481 signale 38 gentilshommes de Plouguerneau.

Voir   Ville de Plouguerneau (Bretagne) " Les seigneuries et manoirs de Plouguerneau ".

Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Plouguerneau :

Coëtquénan (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouguerneau. D’azur au château d’or sommé de trois tourillons de même. Henry se trouve mentionné entre les nobles de Plouguerneau.

Guillou ou Guillaume, seigneur de Kerrieuc, paroisse de Plouguerneau. D’argent au château de gueules. Derrien se trouve mentionné entre les nobles de Lannilis et de Plouguerneau.

Jobert. D’azur à deux haches adossées d’argent, l’écu semé de quintefeuilles d’or. Robert se trouve mentionné entre les nobles de Plouguerneau.

Kerilly (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouguerneau. Hervé et Jean se trouvent mentionnés entre les nobles de Guisseny.

Kermeidic (de), seigneur de Kerillas, paroisse de Plouguerneau. D’argent à deux chevrons d’azur, surmontés d’une jumelle de même. Tanguy se trouve mentionné entre les nobles de Plourin et de Plouguerneau.

Mazéas, seigneur de Lesmel, paroisse de Plouguerneau. D’or au chevron d’azur, accompagné de trois trèfles de même. Olivier se trouve mentionné entre les nobles de Plouguerneau.

Nobletz (an), seigneur de Kerodern, paroisse de Plouguerneau. D’argent à une aigle de sable, au chef d’azur surmonté d’un autre chef de gueules. Alain se trouve mentionné entre les nobles de Plouguerneau.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 39 nobles de Plouguerneau et Tréménech :

Allain, fils d'Hervé ALLAIN : porteur d'une jacques, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon COËTIVY (44 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Allain COËTIVY (20 livres de revenu), malade, remplacé par Allain Pycabourdin : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Ollivier du COËTLOSQUET (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan CRUMEUR (100 sols de revenu) : porteur d'un corset, comparaît armé d'une vouge ;

Tanguy DENIS (40 livres de revenu), malade, remplacé par Guillaume Podeur : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume DENYS (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon DU BOYS (30 livres de revenu), remplacé par son fils Salomon : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Allain DU PARCH (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon GRALL  (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Hervé KERALDANET (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Vincent KEROUZERE (612 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer. Il est accompagné d'Autred Kerasquer : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon KEROUZERE (70 livres de revenu), remplacé par Derien Kerasquer : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume KERUHEL (60 sols de revenu), remplacé par son fils Derien : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon KERYLLY (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Bernard KERILLY (100 sols de revenu) : porteur d'une jacques, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume KERILLY (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan de LA FOSSE (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Deryen LE BAILLIF (40 sols de revenu) : absent ;

Jehan L'EVESQUE (100 sols de revenu), de l'ordonnance ;

Guillaume LE HEZOU (20 livres de revenu), remplacé par son fils Guillaume : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Ollivier LE MOYNE (200 livres de revenu), de la garde du duc ;

Allain LIHJUIC (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume LOCRENAN (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé MAZEAS (40 livres de revenu), remplacé par son fils Hervé : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume MAZEAS (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Ollivier MAZEAS (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Prigent MAZEAS (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Allain An NOBLETZ (50 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Ollivier : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon PASCAU (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Autre Yvon PASCAU, remplacé par Allain Serguy : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Vincent PASCAU (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Henry PENMARCH (40 livres de revenu), remplacé par son fils Ollivier : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan PONCELIN (30 sols de revenu), remplacé par Jehan Tanguy : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Even PONTPLANCOËT (20 livres de revenu), remplacé par son fils Guillaume : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Tanguy PONTPLANCOËT (100 sols de revenu), remplacé par son fils Even : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Henry QUERYAC (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Robert ROBERT (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Denys TRENEY (60 sols de revenu) : porteur d'une jacques, comparaît armé d'une vouge ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Plouguerneau (Ploequerneau) sont mentionnés :

Olivier le Moyne, sr. de Rannozgat, représenté par Olivier Kergadiou. Enjoinct faire homme d'armes ;

Yvon Kerouzeré, sieur de Kerandraon, représenté par Jehan Selvest, à trois chevaux. Enjoinct faire lance ;

Alain Coëtivy, représenté par Alain Lesguen, en archer à deux chevaux ;

Henry Penmarc'h, représenté par Olivier son fils, en archer à deux chevaux ;

Jehan an Noblez, en habillement d'archer à deux chevaux ;

Guillaume Mazéas, en brigandine et javeline ;

Le fils Guillaume Denys, mineur. Injonction de mettre homme pour luy en habillement ;

La fille mineure Jehan Keraldanet, représentée par Paul Potart, en brigandine et javeline ;

Salomon du Boys, en habillement d'archer ;

Guillaume le Hezou, en vougier ;

Yvon Parscau. On dict qu'il est prins des hespaignols, pour tant excusé ;

Jehan de la Fosse. Enjoinct de s'habiller ;

Nicolas Locrenan, en brigandine et javeline ;

Yvon Locrenan, default ;

Nicolas Coëtlosquet. Enjoinct de s'habiller ;

Vincent Parscau, en brigandine et javeline ;

Even Pont Plancoet, en brigandine et javeline ;

Alain, fils Hervé Alain. Enjoinct de s'habiller ;

Guillaume Kerily. Enjoinct de s'habiller ;

Hervé Robert, default ;

Olivier Pont Plancoet. Injonction de s'habiller ;

Derrien Keruzec, pour son fils, mineur. Enjoinct servir par autre ;

Olivier Keryly. Enjoinct de s'habiller ;

Yvon Grall, représenté par Christophe le Bailly. Enjoinct de s'habiller ;

Alain Bihannic, en vougier ;

Yvon Parscau, représenté par Goulven Goalan, en vougier ;

Jehan Cremeur, default ;

Yvon Bihannic, default.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Plouguerneau (Plœkerneau) sont mentionnés :

Le sr. de Kerodern (Le Nobletz ?) ;

Le sr. de Lesmeal (Prigent Mazéas ?) ;

Le sr. de Lancelin ;

Le sr. de Kergozquen ;

Olivier Parscau ;

Hervé Fabert ;

Jehan Marec ;

Gilles Mazeas ;

Yvon Tanguy ;

Maistre Yves Bihanyc ;

Tanguy Abalan ;

Jehan Kercozen.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Tréménec'h (Tremenech, aujourd'hui en Plougnerneau) sont mentionnés :

Olivier Pascau, sr. de Menan ;

Yvon Locrenan.

(à compléter)

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