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Bienvenue chez les Plouguinois

PLOUGUIN

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La commune de Plouguin (pucenoire.gif (870 octets) Plougin) fait partie du canton de Ploudalmézeau. Plouguin dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUGUIN

Plouguin vient du breton « ploe » (paroisse) et « Ken » (beau).

D'après la relation du moine Ingomar, du cartulaire de Landévennec, et des auteurs qui l'ont suivi, Fracan ou Frégan, prince d'Albanie, en Ecosse, aborda en Armorique, au commencement du Vème siècle avec sa femme Guen (Alba) surnommée Trimamma, parce qu'elle avait autant de seins que d'enfants. Chargé, dans la suite, du gouvernement du Bas-Léon, Fracan bâtit, dans la paroisse appelée, du nom de sa femme, Plouguen (Plebs-Abba), un château qui, pour la même raison, fut appelé Lesguen ou Lesven (Aula vel curia Alboe), château où naquit saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec (et aussi probablement saint Jacut et sainte Clervie, également enfants de Fracan).

Ville de Plouguin (Bretagne).

La paroisse primitive de Plouguin englobait à l'origine les territoires de Locmajan (Treffmajan, sa trève, aujourd'hui en Plouguin), de Coat-Méal (d'après Couffon), de Tréglonou et de Tréouergat. La paroisse de Plouguin dépendait de l'ancien évêché de Léon. Une chapelle de saint Guénolé est mentionnée dans un additif du XIIIème siècle au Cartulaire de Landévennec "in dominatione Curie Albe".

On rencontre les appellations suivantes : Ploueguen (en 1173), Ploeken (vers 1330), Ploeguin (en 1371), Ploeguen (en 1481), Ploueguen (en 1544).

Ville de Plouguin (Bretagne).

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PATRIMOINE de PLOUGUIN

l'église Saint-Pierre (XVIIème siècle), restaurée en 1867-1868 et édifiée sur les plans de Bigot datés du 27 août 1864. L'édifice comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept et un choeur à noues multiples du type Beaumanoir. L'autel du Rosaire date du XVIIème siècle. L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Paul, sainte Vierge, saint Michel, saint Herbot et saint Yves ;

Eglise de Plouguin (Bretagne).

la chapelle de Loc-Majan (1771). A noter que saint Majan était le frère de saint Gouesnou (ou Goeznou). Il s'agit d'un édifice en forme de croix du XVIIIème siècle avec porte ouest remployée du XVème siècle. Le chevet, daté de 1771, porte un écu ancien portant trois chevrons et timbré d'un heaume martelé. La chapelle abrite les statues de saint Majan (en abbé), sainte Trinité, sainte Anne (fin XVIIème ou début XVIIIème siècle) ;

la chapelle Saint-Herbot (XVIIème siècle). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire édifié dans le cimetière. La chapelle est dite aussi Saint-Pirric. La chapelle abrite les statues de saint Pirric (en ermite et tenant une coquille), saint Hervé et son loup ;

les anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : la chapelle Saint-Guénolé (située jadis à Lesven, avec armes en alliance Lesven et Gourio), la chapelle Notre-Dame de Pitié (fondée par les seigneurs de Kerozal), l'oratoire Saint-Ibiliau, la chapelle privée de Kerascoet (jadis dédiée à saint Pirric), la chapelle privée de Penarvan ;

la croix de Kérinazou (1508) ;

le calvaire de Kerozal (1625), restauré en 1935 ;

la croix de Locmajan (XVème siècle) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Goueled-ar-C'hoat (Moyen Age), la croix de Kerénès (Haut Moyen Age), la croix Croas-Téo ou de Kerénès (Haut Moyen Age), la croix de Kergidonou (1557), la croix de Kernizan ou Croaz-Benniget (1896), la croix de Kertanguy (Moyen Age), la croix de Kervélé-Braz (1952), la croix de Lescreven, la croix de Meznavalan ou Croaz-ar-C'hor (Moyen Age), la croix de l'église de Plouguin (1894), la croix Croas-Ver (Moyen Age), la croix du presbytère de Plouguin et qui provient de Kervaric (Moyen Age), la croix de Prat-ar-Gwir (Haut Moyen Age), la croix de Toul-al-Lan (Moyen Age), la croix de Ty-Nevez ou Croas-Hir (XIXème siècle) ;

le manoir de Keroulidic (XVème siècle), propriété de la famille Le Baillif ;

le manoir de Lesven. Les vestiges du château où naquit, vers 1465, saint Guénolé, ne consistent qu'en une motte de terre entourée d'eau, mais ce premier château existait encore en partie en 1678, suivant un aveu qui en fait mention en ces termes : Une vieille tour dite an Tour Moan, où il y avait anciennement, du temps de monsieur saint Guénolé, un château ayant neuf pas, etc.. Ce lieu fut témoin d'un des miracles innombrables attribués, par le moine Gurdestin, à saint Guénolé. Un jour que sa soeur Clervie poursuivait une bande d'oies dans la cour du château, l'une d'elles, voulant défendre sa couvée, se retourna brusquement, et, sautant au visage de Clervie, lui arracha un oeil et l'avala. Saint Guénolé, qui était en oraison à son monastère de Landévennec, averti par un ange de l'accident arrivé à sa soeur, se rendit sur-le-champ à Lesven, et, commandant au troupeau de se rassembler, il saisit la plus belle oie, lui ouvre le ventre, en retire l'oeil et le remet, parfaitement sain, à sa place. Ce qu'il y eut de plus admirable, ajoute le légendaire, c'est que l'oie ne souffrit pas plus de l'opération que si on ne l'avait pas touchée, et s'enfuit, en sautillant, rejoindre ses compagnes, marchant avec fierté et chantant, le cou tendu. Exultans, superbe gradiendo, extento collo, decantans (Bretagne contemporaine, t. II, pp. 125-126). Il possédait jadis une chapelle privée, aujourd'hui disparue : " La chapelle de Lesven qui, ainsi que sa fontaine, est dédiée à saint Guénolé, renferme un tableau représentant le moine recevant de saint Corentin le froc d'abbé ; à sa gauche, Frégan, son père, en armure complète de chevalier, la rondache au bras, les cheveux et la barbe taillés à la mode de Louis XIII (ce qui précise l'âge de la peinture), lève les mains au ciel, ainsi que sainte Guen, figurée à droite, avec cette excroissance phénoménale qui rappelle la légende de la Mamelle d'or, inscrite sur un cartouche aux armes mi-partie Lesguen et Gourio : Parti d'or au palmier d'azur, qui est Lesguen, et d'argent aux trois chevrons d'azur, qui est Gourio". On y voit actuellement une statue en bois de saint Guénolé, ainsi qu'un tableau peint représentant saint Guénolé recevant le froc des mains de saint Corentin, en présence de son père Fracan (en armure de chevalier) et de sa mère Guen. On y trouve les armes en alliance Lesven et Gourio ;

Manoir de Lesven à Plouguin (Bretagne).

l'ancien manoir de Kerberec (XVIème siècle) ;

la fontaine Saint-Pirric ;

Moulin de Plouguin (Bretagne).

A signaler aussi :

le menhir de Lannoulouarn (époque néolithique) ;

la stèle de Balaren (âge de fer) ;

l'enceinte médiévale de Kerozal (XIème siècle) ;

Moulin de Plouguin (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de PLOUGUIN

La terre de Lesguen passa par alliance, à la fin du XVIème siècle, aux Le Ny de Coëtelez. Jean Le Ny, sr. de Coëtelez, bailli de Saint-Renan, mort en 1664, avait épousé Annette Gourio, de la maison de Rouazle, en Lannilis ; c'est donc du vivant de ces deux époux que fut peint le cartouche en question. Il est de tradition que la famille de Lesguen, dont le dernier représentant mâle a été tué à Quiberon, en 1795, descendait de Clervie, soeur de saint Guénolé. Cette tradition est appuyée sur un titre du IXème siècle, le cartulaire de Landévennec, suivant lequel les héritiers directs de Clervie lui succédèrent sous le roi Grallon, dans les héritages concédés à Frégan, près la rivière de Goat, en Saint-Brieuc, et aussi dans la possession de Lesguen et de ses dépendances, situées dans la paroisse d'Aber-Beniguet et dont la juridiction s'étendait depuis la mer septentrionale jusqu'à la rivière d'Elorn. Telles étaient la position de Lesguen et les limites de l'archidiaconé d'Ack, constituant le Bas-Léon.

 

Lors de la Réformation de l’évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Plouguin :

Baillif (Le), seigneur de Kersimon, paroisse de Plouguin. Ecartelé d’or et de gueules. Guyon se trouve mentionné, entre les nobles de Plouguin.

Borgne (Le), seigneur du Vourc'h, paroisse de Plouguin. De gueules à la fasce d’or, accomp. de six besants de même. Yvon se trouve mentionné entre les nobles de Plouguin.

Buzic, seigneur du Questel, paroisse de Plouguin. De gueules à neuf besants d’or, au canton d’argent, chargé d’une hermine de sable. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plouguin, et Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Ploudalmézeau.

Camphir (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Tréouergat, et de Kerozal, paroisse de Plouguin. D’or à trois fasces de sable, au lion de gueules brochant. Olivier se trouve mentionné entre les nobles de Plouguin.

Gall (an), seigneur de Penharvan, paroisse de Plouguin, et de Lestévénec, paroisse de Plouider. D’argent à la chouette de sable becquée et membrée de gueules. Hervé et Jean se trouvent mentionnés entre les nobles de Plouguin et Plouider.

Lescarval (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouguin. Fascé d’or et de gueules de six pièces, au canton dextre d’argent à trois chevrons de gueules. Olivier se trouve mentionné entre les nobles de Plouguin, et Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Lampaul-Ploudalmézeau.

Lesguen ou Lesven (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouguin. D’or au palmier d’azur. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Plouguin.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 27 nobles de Plouguin :

Ollivier CAMPIR (800 livres de revenu), aveugle, remplacé par Jehan Keranflech : porteur d'une brigandine, comparaît en archer. Il est accompagné de Robert Kerineat qui est porteur d'une brigandine et comparaît d'une vouge ;

Prigent CAMPIR (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Ollivier, fils Briand CAMPIR (7 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon An COZ (20 livres de revenu) : porteur d'un corset, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume DERYEN (30 livres de revenu), remplacé par son fils Prigent : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon An FOS (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé GRALL (6 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Bernard HEUSSA (20 livres de revenu), malade, remplacé par Jehan Quéré : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Ollivier JESTIN (6 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon KERASQUER (7 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Tanguy KEREZEON (40 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

le sire de KERSYMON (900 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge. Il est accompagné de Anthoine Roncze qui est porteur d'une brigandine et comparaît d'une vouge ;

Yvon KERRAS (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume LESGUEN (64 livres de revenu), remplacé par son fils Tanguy : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Allain LE BAILLIFF (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Hervé LE GAL (40 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

ledit Jehan LE GAL (10 livres de revenu) : absent ;

Yvon LESCAZNOAL (30 livres de revenu) ;

la veuve de Guyon LE BAILLIF (30 livres de revenu) : absente ;

Yvon LE BORGNE (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

PEZRE advoué KERASQUER (40 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Henry PEZRON (16 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon PILGUEN (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan du ROS (30 livres de revenu), malade, remplacé par Yvon du Ros : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume du ROS (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une javeline ;

Guillaume SCAU (100 sols de revenu), remplacé par Even Mahé : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

le sire de TROUSILIC (200 livres de revenu), malade, remplacé par Prigent Lescaznoal. Olivier de Tournemine, seigneur de Trouzilit, se marie le 30 avril 1469 avec Guildech de Penmarch, fille d'Henri, seigneur de Penmarch et d'Alix de Coëtivy ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Plouguin (Ploeguen) sont mentionnés :;

Guillaume de Tournemine, sieur de Tuonsilit, malade, et injonction de fournir lance ;

Tanguy Campir, sieur de Kerozal, en habillement d'archer à trois chevaux. Enjoinct fournir lance;

Hervé Kerlec'h, sr. de Kerascoet, en habillement d'archer à deux chevaux;

Tanguy Lesguen, en archer. Enjoinct paige;

Prigent Deryan, archer à deux chevaux;

Yvon du Ros, par Xpofle (Christofe) le Palic, en vougier;

Jehan le Gall, en vougier;

Alain le Baillif, en vougier;

Yvon an Fos, en vougier;

Tanguy le Maistre, en vougier;

Henry Pezron, en vougier;

Olivier Kerraz, représenté par Jehan le Goezou, en vougier;

Jehan Campir Kerjehan, en vougier;

Pierre Kerasquer. Enjoinct se trouver en habillement;

Yvon le Borgne, en archer;

Guillaume Pilguen, en brigandine et javeline.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Plouguin (Plœguen) sont mentionnés :

Le sr. de Pencarvan (Hervé le Gal ?);

Le sr. du Bourch (Lesven ou Lesguen ?);

Hervé Pezron.

(à compléter)

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